Mise à jour du 22/08/2024
Nîmes
Nimes a un point commun avec Rome, elle est entouré de 7 collines.
Située à proximité d'une source, Nîmes doit son nom à Némoz, divinité de l'eau qui guérit, vénéré par les tribus Gauloises qui étaient alors l'occupant des lieux. Plus tard les Romains s'emparèrent de cette croyance.
La site été depuis longtemps occupé par des gaulois Celte (les Volques Arécomiques) du VI° au IV° siècle avant JC ces gaulois font du commerce avec les comptoirs Grec tel que Marseille, mais c'est ROME qui lui donna toute sa splendeur à partir du II° siècle Av JC (Le Proconsul Domitius Ahenobarbus qui fut le 1er romains à Nîmes). L'empereur AUGUSTE (de son Vrais Nom Octavien fils adoptif et petit neveux de jules César) de retour d'Égypte eu cours du Ier siècle Av JC développe la ville et lui donne le nom Latin de ‘Colonia Augusta Nemausus’. Il s'y arrête et donne des terres à ces soldats.
A la fin du Ier siècle Après J.C. Nîmes est une des plus grandes villes de l’occident Romain. C'est le chef-lieu de la province romaine "La Gaule narbonnaise". L'agglomération se développe à partir de l'oppidum vers l'est et vers le sud dans la plaine. Elle est entourée d´une enceinte de plus de 6 Km qui englobe 220 hectares. Un atelier monétaire a fonctionné à Nîmes sous le principat d´Auguste. Trois émissions d'as en cuivre sont connues: ces monnaies portent, au droit, les effigies d´Auguste et d'Agrippa et, au revers, un crocodile enchaîné à une palme avec la légende Col Nem. On peut voir dans cette iconographie un hommage, rendu par les habitants de la colonie de Nemausus à l'empereur Octave Auguste, évoquant sa victoire sur Antoine et Cléopâtre, à la bataille d'Actium (31 avant J.C.). L'emblème de la ville d'aujourd'hui s'inspire de cet as au crocodile.
Les Arènes : Les arènes de Nîmes sont un amphithéâtre romain construit vers la fin du ier siècle. La construction de l'édifice débute vers 90 après J.-C.. Sa fonction est alors d’accueillir des divertissements pour la population de la colonie de Nemausus. Lors des Grandes Invasions, il se transforme en village fortifié où la population va se réfugier, puis constitue du Moyen Âge jusqu'au XIX° siècle un quartier avec ses rues et ses boutiques. Au XIX° siècle, le monument est dégagé puis reconverti en arène en 1863. Aujourd'hui, il accueille une vingtaine de corridas et courses camarguaises chaque année et diverses manifestations culturelles (concerts, reconstitutions historiques, comme les Grands Jeux Romains, etc.). En dehors de ces événements, l'édifice est ouvert à la visite toute l'année.
Cet amphithéâtre est sans doute, du moins par l'allure générale de sa façade ayant conservé son attique de couronnement avec colonnes engagées et 60 arcades à chaque niveau, son système de circulation publique interne quasi intact et une grande partie de ses gradins (certes dégagés et restaurés au XIX° siècle), le mieux conservé au monde.
Les Arènes à travers le temps
La maison Carrée : C'est un temple romain hexastyle qui est le dernier reste d’un groupe de lieux public le ‘Forum’ (place couvrant près de 1 hectare, encadrée de portiques à colonnade corinthienne). Bâtie sur l’extrémité sud du forum de la ville romaine alors en pleine extension, probablement entre -10 av. J.-C. et 4 ap. J.-C., la Maison Carrée offrait, avec le sanctuaire de la Fontaine, un deuxième lieu de culte augustéen au sein de la colonie Nemausus. Elle était dédiée aux héritiers d’Auguste, Caius et Lucius Caesar, “princes de la jeunesse”, comme l’indique l’inscription sur son fronton. La Maison Carrée séduit par l'harmonie de ses proportions. Seul temple du monde antique complètement conservé, la Maison Carrée mesure 26m de long, 15m de large et 17m de haut. Ce temple gallo-romain est un témoignage quasi unique de cette période de l’antiquité, puisqu’il nous est parvenu intact 2000 ans après. Utilisé à toutes les époques, intégré dans le paysage urbain, il a inspiré très tôt la nécessité de sa conservation.
La Maison Carrée à travers le temps
Le Castelum divisiorum : Il se trouve rue de la Lampèze.
La construction du castellum et du Pont du Gard, datée du milieu du Ier siècle après J.-C., montre que la ville a continué à se développer après la forte impulsion de l'époque d'Auguste. En complétant les basses eaux de la source de la Fontaine en période de sécheresse, il permettait d'assurer la sécurité de l'approvisionnement et facilitait l'évacuation des eaux usées de l'est de la ville. Il distribuait dans tous les quartiers de l’époque une eau pure à puisé au Nord d’Uzès à la fontaine d'EURE. On put ainsi édifier de nouveaux thermes entre le forum et la porte Auguste. Certains tronçons de l'aqueduc abandonné furent réutilisés en caves, en citernes, voire en fosses d'aisances. Le castellum était encore connu au XVII° siècle. Il fut semble-t-il remblayé lors de la construction de la citadelle en 1688 et ne fut redécouvert qu'en 1844 par un particulier qui entreprit aussitôt de le mettre au jour. Connu par les textes, ce type d'édifice n'avait jamais été observé encore en Europe. Il fut racheté par la ville et l'Etat et classé monument historique. Nîmes est l'une des rares cités avec Pompéi, à avoir conservé un château d'eau de l'époque romaine. À remarquer le Mur du fond est une partie du fort Vauban. Le débit est évalué à 450 l/s.
La Porte de France : Aussi connu sous son ancien nom de Porte d'Espagne.
La construction de la porte de France remonte au Ier siècle avant J.-C.. Elle faisait alors partie de la longue enceinte romaine de Nîmes. Cette porte de ville n’était pas aussi importante que les deux entrées principales (à savoir la porte d'Auguste et la porte du Cadereau), mais elle reste connue aujourd’hui en raison de son état de conservation. Bien qu'il s’agissait alors d’une porte relativement modeste, elle était malgré tout pourvue d’une herse. Contrairement à ce que l’on pensait avant la découverte de l’existence de la porte du Cadereau, elle ne desservait pas la voie domitienne vers l’Hispanie, mais plutôt une voie secondaire. Il existait sans doute plusieurs portes de ce type dans la ville. Cela étant, il s’agit de la seule ayant subsisté. Aujourd'hui, elle donne son nom à la rue qui la traverse, la rue Porte de France.
La Porte d'Auguste : En pierre calcaire de barutel et Roquemaillère, le monument est confectionné à partir des ressources locales.
C'est la porte par laquelle on entrait dans la colonie romaine de Nemausus depuis la Via Domitia, en provenance de Beaucaire et d’Arles. La Via Domitia voie de circulation et de colonisation tout à la fois, est tracée vers 121 avant J.-C. sur ce secteur d’une gaule narbonnaise qui connaît une romanisation rapide.
La Porte Auguste, tout comme le rempart, présente à l’Antiquité une fonction protectrice : elle permet le contrôle des entrées et sorties des piétons, sur les côtés et véhicules au centre. Au moyen de portes en bois, on devait fermer le soir les portes par un système de verrouillage dont on voit encore les traces. On sait aussi que le rempart accordé par Auguste n’était pas une nécessité vitale pour les habitants, mais plutôt une façon de témoigner de la puissance romaine.
Deux tours encadraient cette porte de près de 40 mètres de long : on peut, à l’intérieur du site, constater la présence de leur base et prendre conscience de la place qu’elles occupaient par l’évocation qui en est faite au sol : voilà à quoi font référence ces vastes marques circulaires énigmatiques ! Ces tours vont perdurer longtemps, cette partie du rempart étant réemployée au Moyen-âge pour des raisons défensives. Un château prendra place, symbole du pouvoir royal puis couvent dominicain : autant dire qu’il a souffert d’attaques et de destructions en ces terres protestantes. Un puits, visible aujourd’hui, avait été aménagé au milieu de la cour pour pouvoir tenir en cas de siège.
Au XVIII° siècle , le rempart est détruit et l’on découvre le vestige antique. Depuis, le lieu a été dégagé et mis progressivement en valeur : il devient musée lapidaire au XIX°-XX°. On a même ajouté une statue d’Auguste dans les années 30-40, profitant de la production de copies d’un modèle relancé par l’Italie Mussolinienne. Elle a été sauvée in extrémis durant la guerre d’un recyclage en munitions. Le réaménagement récent de la place, supprimant la circulation automobile devant le monument, a permis de dégager harmonieusement ses abords.
Remparts et Tours: L'enceinte fut construite un siècle avant l'amphithéâtre (les arènes) et probablement en 15 ou 20 ans alors que les travaux avaient été offerts par l'Empereur Auguste en 15 avant J-C. Le chantier fut important et nécessita de nombreuses professions différentes.
Elle était une des plus longues enceintes fortifiées de Gaule romaine à l'époque d'Auguste, avec une longueur de 6 025 mètres. L'enceinte percée par une dizaine de portes englobait une surface de 220 hectares. Le rempart culminait à 9m de haut et le chemin de ronde était certainement à une dizaine de mètres du sol. L'enceinte était flanquée par 52 ou 53 tours semi-circulaire de 4,60 mètres de rayon (non compris celles des portes) et dont l'épaisseur variaient de 1,60 à 1,90 mètre. Entre les tours les courtines en partie nord mesuraient 101,20 mètres et en partie sud 52,20 mètres, avec 2,50 mètres en moyenne d'épaisseur. Le parement des murs était réalisé à partir de moellons de grès brut de faibles dimensions et un blocage formait la partie intérieure. La base de la muraille était composée de plusieurs assises de pierre en moyen et grand appareil, notamment dans sa partie méridionale la plus visible. La muraille était couronnée de dalles en pierre d'une trentaine de centimètres de hauteur, issues de la carrière de Barutel. À ce jour, des 30 tours subsistantes aucunes n'a conservées une élévation complète. La tour Magne, bien qu'ayant perdu son couronnement, fait toutefois exception. La porte d'Auguste et la porte de France sont les seules portes partiellement conservées.
on peut apercevoir les remparts un peu partout dans Nîmes, passé devant un mur sans savoir qu'il a 2000 ans. En plus des 2 portes et de la tourmagne, on a des restes de rempart et de tours dans le jardin public a coté du musée de la Romanité. Une tour visible dans les fondations d'un immeuble de la rue des tilleuls. Dans le quartier Montaury, entre autre une tour rue Montaury. Et bien sur à plusieurs endroits du jardin de la fontaine. Un certains nombres de propriétés privés sont sur le tracé des remparts et certaines ont encore le rempart pour délimiter leur propriétés. Plus de photos des Remparts
Musée de la Romanité : C'est un musée situé face à l'amphithéâtre romain et a ouvert le 2 juin 2018. Ce musée archéologique1 présente les collections de la ville, qui s’animent grâce à 65 dispositifs multimédia (réalité augmentée, technologies audiovisuelles). Les origines de Nîmes sont évoquées par les vestiges d’un fronton monumental qui orne l’atrium central du musée. L’escalier à double révolution entraîne le visiteur à l’époque gauloise, puis au cœur de la vie quotidienne romaine, à la découverte de la ville et de ses habitants il y a près de 2 000 ans. Il traverse ensuite le Moyen Âge, jusqu’à l’époque contemporaine, pour découvrir l’influence de la romanité au fil des siècles.
Dans l’architecture contemporaine d'Elizabeth de Portzamparc, une toge de verre plissée dont les lames de verre évoquent une mosaïque, ce lieu est à la fois musée scientifique, restaurant, jardin méditerranéen. Son toit-terrasse offre une vue à 360° sur les lieux nîmois les plus emblématiques.
En 2006-2007, des fouilles archéologiques préventives ont lieu dans les allées Jaurès avant des travaux. Lors de ces recherches, une domus (maison romaine) et deux mosaïques2 nommées Achille et Penthée ont été découvertes en excellent état de conservation. Ces pièces sont qualifiées par les spécialistes de « plus belles pièces après celles de Pompéi ». Cette découverte va alors renforcer la volonté de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, de créer un nouveau musée contemporain. En effet, il souhaite présenter ces œuvres d'une grande rareté ainsi que celles conservées alors dans l'ancien musée archéologique de Nîmes datant du XIX° siècle.
À la suite d'un concours d'architecture confrontant en phase finale trois architectes, Rudy Ricciotti, Elizabeth de Portzamparc et Richard Meier, les trois projets ont été exposés en mai 2012 au Carré d'art et le jury a choisi le projet d'Elizabeth de Portzamparc.
La pierre inaugurale du musée est posée le 11 mai 2015. Le 15 décembre de la même année, des pièces archéologiques monumentales de la collection et autour desquelles le musée est construit, telles que la mosaïque de Bellérophon et des bornes milliaires, jusque-là exposées au musée archéologique du cloître des Jésuites, sont transférées au chantier du musée à l'aide de grues.
Le 2 mai 2016 le projet du musée remporte le prix Future Heritage Award, qui récompense la plus belle création contemporaine créant un futur héritage culturel.
Après plus de cinq années d'études et de travaux, le musée ouvre au public le 2 juin 2018 avec l'appellation « musée de France » attribuée par le ministère de la Culture.
Située à proximité d'une source, Nîmes doit son nom à Némoz, divinité de l'eau qui guérit, vénéré par les tribus Gauloises qui étaient alors l'occupant des lieux. Plus tard les Romains s'emparèrent de cette croyance.
La site été depuis longtemps occupé par des gaulois Celte (les Volques Arécomiques) du VI° au IV° siècle avant JC ces gaulois font du commerce avec les comptoirs Grec tel que Marseille, mais c'est ROME qui lui donna toute sa splendeur à partir du II° siècle Av JC (Le Proconsul Domitius Ahenobarbus qui fut le 1er romains à Nîmes). L'empereur AUGUSTE (de son Vrais Nom Octavien fils adoptif et petit neveux de jules César) de retour d'Égypte eu cours du Ier siècle Av JC développe la ville et lui donne le nom Latin de ‘Colonia Augusta Nemausus’. Il s'y arrête et donne des terres à ces soldats.
A la fin du Ier siècle Après J.C. Nîmes est une des plus grandes villes de l’occident Romain. C'est le chef-lieu de la province romaine "La Gaule narbonnaise". L'agglomération se développe à partir de l'oppidum vers l'est et vers le sud dans la plaine. Elle est entourée d´une enceinte de plus de 6 Km qui englobe 220 hectares. Un atelier monétaire a fonctionné à Nîmes sous le principat d´Auguste. Trois émissions d'as en cuivre sont connues: ces monnaies portent, au droit, les effigies d´Auguste et d'Agrippa et, au revers, un crocodile enchaîné à une palme avec la légende Col Nem. On peut voir dans cette iconographie un hommage, rendu par les habitants de la colonie de Nemausus à l'empereur Octave Auguste, évoquant sa victoire sur Antoine et Cléopâtre, à la bataille d'Actium (31 avant J.C.). L'emblème de la ville d'aujourd'hui s'inspire de cet as au crocodile.
Les Arènes : Les arènes de Nîmes sont un amphithéâtre romain construit vers la fin du ier siècle. La construction de l'édifice débute vers 90 après J.-C.. Sa fonction est alors d’accueillir des divertissements pour la population de la colonie de Nemausus. Lors des Grandes Invasions, il se transforme en village fortifié où la population va se réfugier, puis constitue du Moyen Âge jusqu'au XIX° siècle un quartier avec ses rues et ses boutiques. Au XIX° siècle, le monument est dégagé puis reconverti en arène en 1863. Aujourd'hui, il accueille une vingtaine de corridas et courses camarguaises chaque année et diverses manifestations culturelles (concerts, reconstitutions historiques, comme les Grands Jeux Romains, etc.). En dehors de ces événements, l'édifice est ouvert à la visite toute l'année.
Cet amphithéâtre est sans doute, du moins par l'allure générale de sa façade ayant conservé son attique de couronnement avec colonnes engagées et 60 arcades à chaque niveau, son système de circulation publique interne quasi intact et une grande partie de ses gradins (certes dégagés et restaurés au XIX° siècle), le mieux conservé au monde.
Les Arènes à travers le temps
La maison Carrée : C'est un temple romain hexastyle qui est le dernier reste d’un groupe de lieux public le ‘Forum’ (place couvrant près de 1 hectare, encadrée de portiques à colonnade corinthienne). Bâtie sur l’extrémité sud du forum de la ville romaine alors en pleine extension, probablement entre -10 av. J.-C. et 4 ap. J.-C., la Maison Carrée offrait, avec le sanctuaire de la Fontaine, un deuxième lieu de culte augustéen au sein de la colonie Nemausus. Elle était dédiée aux héritiers d’Auguste, Caius et Lucius Caesar, “princes de la jeunesse”, comme l’indique l’inscription sur son fronton. La Maison Carrée séduit par l'harmonie de ses proportions. Seul temple du monde antique complètement conservé, la Maison Carrée mesure 26m de long, 15m de large et 17m de haut. Ce temple gallo-romain est un témoignage quasi unique de cette période de l’antiquité, puisqu’il nous est parvenu intact 2000 ans après. Utilisé à toutes les époques, intégré dans le paysage urbain, il a inspiré très tôt la nécessité de sa conservation.
La Maison Carrée à travers le temps
Le Castelum divisiorum : Il se trouve rue de la Lampèze.
La construction du castellum et du Pont du Gard, datée du milieu du Ier siècle après J.-C., montre que la ville a continué à se développer après la forte impulsion de l'époque d'Auguste. En complétant les basses eaux de la source de la Fontaine en période de sécheresse, il permettait d'assurer la sécurité de l'approvisionnement et facilitait l'évacuation des eaux usées de l'est de la ville. Il distribuait dans tous les quartiers de l’époque une eau pure à puisé au Nord d’Uzès à la fontaine d'EURE. On put ainsi édifier de nouveaux thermes entre le forum et la porte Auguste. Certains tronçons de l'aqueduc abandonné furent réutilisés en caves, en citernes, voire en fosses d'aisances. Le castellum était encore connu au XVII° siècle. Il fut semble-t-il remblayé lors de la construction de la citadelle en 1688 et ne fut redécouvert qu'en 1844 par un particulier qui entreprit aussitôt de le mettre au jour. Connu par les textes, ce type d'édifice n'avait jamais été observé encore en Europe. Il fut racheté par la ville et l'Etat et classé monument historique. Nîmes est l'une des rares cités avec Pompéi, à avoir conservé un château d'eau de l'époque romaine. À remarquer le Mur du fond est une partie du fort Vauban. Le débit est évalué à 450 l/s.
La Porte de France : Aussi connu sous son ancien nom de Porte d'Espagne.
La construction de la porte de France remonte au Ier siècle avant J.-C.. Elle faisait alors partie de la longue enceinte romaine de Nîmes. Cette porte de ville n’était pas aussi importante que les deux entrées principales (à savoir la porte d'Auguste et la porte du Cadereau), mais elle reste connue aujourd’hui en raison de son état de conservation. Bien qu'il s’agissait alors d’une porte relativement modeste, elle était malgré tout pourvue d’une herse. Contrairement à ce que l’on pensait avant la découverte de l’existence de la porte du Cadereau, elle ne desservait pas la voie domitienne vers l’Hispanie, mais plutôt une voie secondaire. Il existait sans doute plusieurs portes de ce type dans la ville. Cela étant, il s’agit de la seule ayant subsisté. Aujourd'hui, elle donne son nom à la rue qui la traverse, la rue Porte de France.
La Porte d'Auguste : En pierre calcaire de barutel et Roquemaillère, le monument est confectionné à partir des ressources locales.
C'est la porte par laquelle on entrait dans la colonie romaine de Nemausus depuis la Via Domitia, en provenance de Beaucaire et d’Arles. La Via Domitia voie de circulation et de colonisation tout à la fois, est tracée vers 121 avant J.-C. sur ce secteur d’une gaule narbonnaise qui connaît une romanisation rapide.
La Porte Auguste, tout comme le rempart, présente à l’Antiquité une fonction protectrice : elle permet le contrôle des entrées et sorties des piétons, sur les côtés et véhicules au centre. Au moyen de portes en bois, on devait fermer le soir les portes par un système de verrouillage dont on voit encore les traces. On sait aussi que le rempart accordé par Auguste n’était pas une nécessité vitale pour les habitants, mais plutôt une façon de témoigner de la puissance romaine.
Deux tours encadraient cette porte de près de 40 mètres de long : on peut, à l’intérieur du site, constater la présence de leur base et prendre conscience de la place qu’elles occupaient par l’évocation qui en est faite au sol : voilà à quoi font référence ces vastes marques circulaires énigmatiques ! Ces tours vont perdurer longtemps, cette partie du rempart étant réemployée au Moyen-âge pour des raisons défensives. Un château prendra place, symbole du pouvoir royal puis couvent dominicain : autant dire qu’il a souffert d’attaques et de destructions en ces terres protestantes. Un puits, visible aujourd’hui, avait été aménagé au milieu de la cour pour pouvoir tenir en cas de siège.
Au XVIII° siècle , le rempart est détruit et l’on découvre le vestige antique. Depuis, le lieu a été dégagé et mis progressivement en valeur : il devient musée lapidaire au XIX°-XX°. On a même ajouté une statue d’Auguste dans les années 30-40, profitant de la production de copies d’un modèle relancé par l’Italie Mussolinienne. Elle a été sauvée in extrémis durant la guerre d’un recyclage en munitions. Le réaménagement récent de la place, supprimant la circulation automobile devant le monument, a permis de dégager harmonieusement ses abords.
Remparts et Tours: L'enceinte fut construite un siècle avant l'amphithéâtre (les arènes) et probablement en 15 ou 20 ans alors que les travaux avaient été offerts par l'Empereur Auguste en 15 avant J-C. Le chantier fut important et nécessita de nombreuses professions différentes.
Elle était une des plus longues enceintes fortifiées de Gaule romaine à l'époque d'Auguste, avec une longueur de 6 025 mètres. L'enceinte percée par une dizaine de portes englobait une surface de 220 hectares. Le rempart culminait à 9m de haut et le chemin de ronde était certainement à une dizaine de mètres du sol. L'enceinte était flanquée par 52 ou 53 tours semi-circulaire de 4,60 mètres de rayon (non compris celles des portes) et dont l'épaisseur variaient de 1,60 à 1,90 mètre. Entre les tours les courtines en partie nord mesuraient 101,20 mètres et en partie sud 52,20 mètres, avec 2,50 mètres en moyenne d'épaisseur. Le parement des murs était réalisé à partir de moellons de grès brut de faibles dimensions et un blocage formait la partie intérieure. La base de la muraille était composée de plusieurs assises de pierre en moyen et grand appareil, notamment dans sa partie méridionale la plus visible. La muraille était couronnée de dalles en pierre d'une trentaine de centimètres de hauteur, issues de la carrière de Barutel. À ce jour, des 30 tours subsistantes aucunes n'a conservées une élévation complète. La tour Magne, bien qu'ayant perdu son couronnement, fait toutefois exception. La porte d'Auguste et la porte de France sont les seules portes partiellement conservées.
on peut apercevoir les remparts un peu partout dans Nîmes, passé devant un mur sans savoir qu'il a 2000 ans. En plus des 2 portes et de la tourmagne, on a des restes de rempart et de tours dans le jardin public a coté du musée de la Romanité. Une tour visible dans les fondations d'un immeuble de la rue des tilleuls. Dans le quartier Montaury, entre autre une tour rue Montaury. Et bien sur à plusieurs endroits du jardin de la fontaine. Un certains nombres de propriétés privés sont sur le tracé des remparts et certaines ont encore le rempart pour délimiter leur propriétés. Plus de photos des Remparts
Musée de la Romanité : C'est un musée situé face à l'amphithéâtre romain et a ouvert le 2 juin 2018. Ce musée archéologique1 présente les collections de la ville, qui s’animent grâce à 65 dispositifs multimédia (réalité augmentée, technologies audiovisuelles). Les origines de Nîmes sont évoquées par les vestiges d’un fronton monumental qui orne l’atrium central du musée. L’escalier à double révolution entraîne le visiteur à l’époque gauloise, puis au cœur de la vie quotidienne romaine, à la découverte de la ville et de ses habitants il y a près de 2 000 ans. Il traverse ensuite le Moyen Âge, jusqu’à l’époque contemporaine, pour découvrir l’influence de la romanité au fil des siècles.
Dans l’architecture contemporaine d'Elizabeth de Portzamparc, une toge de verre plissée dont les lames de verre évoquent une mosaïque, ce lieu est à la fois musée scientifique, restaurant, jardin méditerranéen. Son toit-terrasse offre une vue à 360° sur les lieux nîmois les plus emblématiques.
En 2006-2007, des fouilles archéologiques préventives ont lieu dans les allées Jaurès avant des travaux. Lors de ces recherches, une domus (maison romaine) et deux mosaïques2 nommées Achille et Penthée ont été découvertes en excellent état de conservation. Ces pièces sont qualifiées par les spécialistes de « plus belles pièces après celles de Pompéi ». Cette découverte va alors renforcer la volonté de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, de créer un nouveau musée contemporain. En effet, il souhaite présenter ces œuvres d'une grande rareté ainsi que celles conservées alors dans l'ancien musée archéologique de Nîmes datant du XIX° siècle.
À la suite d'un concours d'architecture confrontant en phase finale trois architectes, Rudy Ricciotti, Elizabeth de Portzamparc et Richard Meier, les trois projets ont été exposés en mai 2012 au Carré d'art et le jury a choisi le projet d'Elizabeth de Portzamparc.
La pierre inaugurale du musée est posée le 11 mai 2015. Le 15 décembre de la même année, des pièces archéologiques monumentales de la collection et autour desquelles le musée est construit, telles que la mosaïque de Bellérophon et des bornes milliaires, jusque-là exposées au musée archéologique du cloître des Jésuites, sont transférées au chantier du musée à l'aide de grues.
Le 2 mai 2016 le projet du musée remporte le prix Future Heritage Award, qui récompense la plus belle création contemporaine créant un futur héritage culturel.
Après plus de cinq années d'études et de travaux, le musée ouvre au public le 2 juin 2018 avec l'appellation « musée de France » attribuée par le ministère de la Culture.
Ils sont élaborés autour de la source nîmoise originelle, déjà vénérée par les peuplades antérieures à l'arrivée des romains.
La source de la Fontaine est d'ailleurs à l'origine de la création de l'agglomération plusieurs siècles avant la période gallo-romaine.
Leur organisation architecturale met également en valeur deux monuments antiques majeurs de la ville, le temple de Diane et la tour Magne.
Les Jardins de la Fontaine furent l'un des premiers parcs publics d'Europe et c'est jardin à la française et aujourd'hui encore, un des plus remarquables. Le parc fait 12 hectares.
Le quartier des Jardins de la Fontaine s'est réellement développé à l'époque gallo-romaine et figure parmi les plus anciens de la ville. Il occupait le centre de la ville antique, entre la fontaine et le forum.
Des fouilles récentes ont notamment permis de dégager, dans les environs, les traces d'un quartier populaire indigène, une riche demeure du II°e siècle (rue Pasteur) et, au croisement du boulevard Jaurès et de la rue de Sauve, un édifice public somptueux dont l'usage demeure mystérieux.
La rétractation urbaine, à la chute de l'empire romain, entraîne la mise à l'écart de la fontaine, à l'extérieur du rempart. Son canal est occupée par des moulins, ce qui crée des conflits avec les habitants qui en dépendent. Ils furent détruits en 1742.
À partir de 1739, les travaux visant à réguler le débit de la source ont mis au jour de nombreux vestiges de l'époque romaine : un sanctuaire dédié à Auguste, un portique entourant un bassin, un théâtre antique (hélas enfoui et non compris dans le projet d'aménagement général). Les Jardins de la Fontaine ont été réalisés entre 1745 et 1755 sur la base de ces vestiges. Ils permirent de mettre en valeur deux autres monuments romains ayant particulièrement bien résisté à l'épreuve du temps, le temple de Diane et la tour Magne. Le projet fut mené par Jacques Philippe Mareschal (1689 - 1778), ingénieur militaire du roi Louis XV et directeur des fortifications de la province de Languedoc.
Projet d'abord utilitaire, la rationalisation de l'approvisionnement en eau de la ville, la découverte des ruines antiques propulse les travaux vers un chantier d'embellissement et d'urbanisation de grande ampleur. Les travaux durent depuis 15 ans quand faute de finances ils furent stoppés en 1760.
Les allées sont plantées de pins, de marronniers d'Inde, de platanes, de tilleuls et de cèdres. De nombreuses espèces de plantes méditerranéennes sont également présentes sur les terrasses.
Dix importants vases de type Médicis et huit statues de marbre proviennent du château de la Mosson à Montpellier après son démantèlement dans les années 1740. Ils sont l'œuvre, dans les années 1720, du grand sculpteur français Nicolas Sébastien Adam.
Pont de Vierne : Face à l' Hôtel Imperator, un petit pont enjambe le canal de la Fontaine. Ce pont construit dans les années 1750, sous le règne de Louis XV, prend le nom de M. Vierne, propriétaire du terrain sur lequel il est édifié et porte les armoiries des deux intendants du Languedoc qui présidèrent à l'aménagement des jardins de la Fontaine tout proches, Messieurs Le Nain et De Saint-Priest.
Temple de diane : L'édifice s'inscrit dans le sanctuaire centré sur le nymphée et dédié à Auguste. Toutefois, sa fonction première est discutée. Son plan basilical exclut le fait qu'il s'agisse d'un temple romain et le terme « de Diane » ne s'appuie sur aucune donnée archéologique ou historique connue à ce jour. Il a pu abriter une bibliothèque. On date l'édifice de l'époque d'Auguste, la façade ayant sans doute été réaménagée au cours du II° siècle. Au Moyen Âge il abrite un monastère, ce qui explique sa conservation. Au XVIII° siècle, il inspire de nombreux romantiques, Hubert Robert notamment. Aujourd'hui, il est accessible depuis les jardins de la Fontaine.
Creusé en partie dans le flanc du mont Cavalier, l'édifice était à l'origine entouré de salles annexes et supportait un étage ou une terrasse. La façade principale, percée de trois grandes baies cintrées, a conservé deux niveaux. Aujourd'hui, les vestiges consistent principalement en une salle voûtée d'une longueur de 14,52 m et d'une largeur de 9,55 m, flanquée de deux cages d'escalier qui permettaient d'accéder à des constructions mitoyennes disparues. Cette salle n'avait pour toute ouverture que la porte, dépourvue de système de fermeture, et la fenêtre qui la surmonte. Le mur latéral nord laisse apparaître une série de cinq niches rectangulaires surmontées en alternance de frontons triangulaires et semi-circulaires. Entre chaque niche s'élevait une colonne d'ordre composite adossée. Au fond, trois compartiments plus profonds présentent des plafonds ornés de caissons sculptés.
Tour Magne : La tour Magne est un édifice pré-romain transformé à l'époque d'Auguste. À l’origine, c’est une tour en forme de pain de sucre, construite en pierres sèches, semblable à celle de l’oppidum voisin de Nages. D’une hauteur maximale de 18 m, elle fait partie du rempart élevé au III° siècle avant notre ère. En doublant sa hauteur (elle passe de 18m à 36m) l’empereur Auguste en fait un symbole de la puissance romaine. Il souligne aussi la place prépondérante de la colonie de Nîmes, capitale des Arécomiques, sur le territoire des Volques. La tour signalait également la présence du sanctuaire dynastique aménagé autour de la source au pied de la colline au début de l’époque augustéenne. De forme octogonale, elle se composait à l’origine de trois niveaux au-dessus d’un soubassement irrégulier. Aujourd’hui le dernier niveau a disparu, mais la tour s’élève encore à 32,70 m. Une rampe coudée, longue de 70 m, dont il subsiste le départ au sud et une partie de la dernière arche, conduisait au chemin de ronde situé au premier étage. De là, on pouvait rejoindre celui de la courtine, qui se trouvait au même niveau, au nord et à l’ouest. L’accès à la terrasse, qui couronnait le tout à l’origine, se faisait par un escalier ménagé à l’intérieur de la tour. Les façades au-dessus du soubassement ne comportent aucune ouverture. Les deux derniers niveaux étaient décorés de pilastres toscans et le dernier, qui a presque entièrement disparu, de colonnes engagées, dont on peut voir encore deux bases. C'était la plus haute tour de l'enceinte Augustéenne. C'est la seule tour de l’antique enceinte augustéenne restée debout. Quand la ville abandonne les hauteurs, elle continue cependant à jouer un rôle militaire. En 1601, François Traucat, jardinier nîmois (qui inaugura en France la culture du mûrier pour les vers à soie), obtient du roi Henri IV l’autorisation de fouiller la tour, convaincu par l’une des prédictions de Nostradamus qu’il y découvrirait un trésor gaulois. C’est à cette occasion que la tour a été vidée. Ainsi, le vide que l’on rencontre aujourd’hui en pénétrant dans la Tour Magne restitue, en négatif, la forme et le volume de la tour gauloise. Pendant les guerres de religions, elle est incluse dans un petit fort qui fut démoli après la paix d’Alès en 1629. Au XIX° siècle, le télégraphe est installé au sommet de la tour. Depuis sa terrasse, elle offre aujourd’hui au visiteur un saisissant panorama sur la ville.
Source de la fontaine : Cette source est une résurgence des eaux de pluies qui s’infiltrent dans les sols karstiques des garrigues, au nord de la ville. C’est autour d’elle que s’installèrent les premiers habitants de Nîmes. Ils en firent un lieu sacré dédié au dieu Nemausus.
Plus tard les Romains l’intègrèrent dans l’Augusteum. Ils construisirent le bassin avec ses deux escaliers semi-circulaires en pierre, afin de lui donner un caractère plus monumental. A proximité se dressait certainement un petit temple. Dès la fin de l’empire romain, le site fut abandonné et finit par être enseveli.
Malgré ce, au XVIII° siècle, l’eau de la source jouait toujours un rôle primordial. Elle alimentait les ateliers des teintureries, une des principales activités économiques de la ville, organisée autour de l’industrie du tissu. Nîmes était en pleine expansion et des travaux pour augmenter le débit et assainir l’eau de la Fontaine étaient devenus nécessaires. À cette occasion les ruines romaines furent remises à jour. Cette découverte connut un retentissement européen, notamment parmi les érudits du siècle des Lumières. Jacques Philippe Mareschal fut chargé par le roi de réaliser un programme d’aménagement ambitieux. Au-delà de l’amélioration de l’approvisionnement en eau, il s’agit alors de mettre en valeur les vestiges et de créer une « promenade jardin » en rapport avec la nouvelle importance de la ville.
Canal de la fontaine : Le canal du Quai de la Fontaine amène les eaux de la source du Jardin de la Fontaine à la ville de Nîmes. Il entoure le jardin de la fontaine. La rivière formée par ces eaux d'écoulement s'appelle l'Agau, elle a été recouverte dans la ville au XIX° siècle pour assurer une meilleure salubrité aux habitants. La rivière servait auparavant à faire tourner des moulins, au trempage des laines, soies et coton utilisé par la bonneterie, au lavage du linge de maison et à l'alimentation des fossés de la ville. Les terrains situés en bordure du canal ont été achetés par la ville au XVII° siècle pour être cédés à des particuliers avec obligation de construire des façades bourgeoises en pierre de taille. Les aménagements du canal, ombragé de micocouliers, ont été effectués vers 1750 sur le plan des jardins à la française.
Lors de la Féria de Pentecôte des joutes sont organisées au niveau de l'entrée principale.
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Les Jardins de la Fontaine furent l'un des premiers parcs publics d'Europe et c'est jardin à la française et aujourd'hui encore, un des plus remarquables. Le parc fait 12 hectares.
Le quartier des Jardins de la Fontaine s'est réellement développé à l'époque gallo-romaine et figure parmi les plus anciens de la ville. Il occupait le centre de la ville antique, entre la fontaine et le forum.
Des fouilles récentes ont notamment permis de dégager, dans les environs, les traces d'un quartier populaire indigène, une riche demeure du II°e siècle (rue Pasteur) et, au croisement du boulevard Jaurès et de la rue de Sauve, un édifice public somptueux dont l'usage demeure mystérieux.
La rétractation urbaine, à la chute de l'empire romain, entraîne la mise à l'écart de la fontaine, à l'extérieur du rempart. Son canal est occupée par des moulins, ce qui crée des conflits avec les habitants qui en dépendent. Ils furent détruits en 1742.
À partir de 1739, les travaux visant à réguler le débit de la source ont mis au jour de nombreux vestiges de l'époque romaine : un sanctuaire dédié à Auguste, un portique entourant un bassin, un théâtre antique (hélas enfoui et non compris dans le projet d'aménagement général). Les Jardins de la Fontaine ont été réalisés entre 1745 et 1755 sur la base de ces vestiges. Ils permirent de mettre en valeur deux autres monuments romains ayant particulièrement bien résisté à l'épreuve du temps, le temple de Diane et la tour Magne. Le projet fut mené par Jacques Philippe Mareschal (1689 - 1778), ingénieur militaire du roi Louis XV et directeur des fortifications de la province de Languedoc.
Projet d'abord utilitaire, la rationalisation de l'approvisionnement en eau de la ville, la découverte des ruines antiques propulse les travaux vers un chantier d'embellissement et d'urbanisation de grande ampleur. Les travaux durent depuis 15 ans quand faute de finances ils furent stoppés en 1760.
Les allées sont plantées de pins, de marronniers d'Inde, de platanes, de tilleuls et de cèdres. De nombreuses espèces de plantes méditerranéennes sont également présentes sur les terrasses.
Dix importants vases de type Médicis et huit statues de marbre proviennent du château de la Mosson à Montpellier après son démantèlement dans les années 1740. Ils sont l'œuvre, dans les années 1720, du grand sculpteur français Nicolas Sébastien Adam.
Pont de Vierne : Face à l' Hôtel Imperator, un petit pont enjambe le canal de la Fontaine. Ce pont construit dans les années 1750, sous le règne de Louis XV, prend le nom de M. Vierne, propriétaire du terrain sur lequel il est édifié et porte les armoiries des deux intendants du Languedoc qui présidèrent à l'aménagement des jardins de la Fontaine tout proches, Messieurs Le Nain et De Saint-Priest.
Temple de diane : L'édifice s'inscrit dans le sanctuaire centré sur le nymphée et dédié à Auguste. Toutefois, sa fonction première est discutée. Son plan basilical exclut le fait qu'il s'agisse d'un temple romain et le terme « de Diane » ne s'appuie sur aucune donnée archéologique ou historique connue à ce jour. Il a pu abriter une bibliothèque. On date l'édifice de l'époque d'Auguste, la façade ayant sans doute été réaménagée au cours du II° siècle. Au Moyen Âge il abrite un monastère, ce qui explique sa conservation. Au XVIII° siècle, il inspire de nombreux romantiques, Hubert Robert notamment. Aujourd'hui, il est accessible depuis les jardins de la Fontaine.
Creusé en partie dans le flanc du mont Cavalier, l'édifice était à l'origine entouré de salles annexes et supportait un étage ou une terrasse. La façade principale, percée de trois grandes baies cintrées, a conservé deux niveaux. Aujourd'hui, les vestiges consistent principalement en une salle voûtée d'une longueur de 14,52 m et d'une largeur de 9,55 m, flanquée de deux cages d'escalier qui permettaient d'accéder à des constructions mitoyennes disparues. Cette salle n'avait pour toute ouverture que la porte, dépourvue de système de fermeture, et la fenêtre qui la surmonte. Le mur latéral nord laisse apparaître une série de cinq niches rectangulaires surmontées en alternance de frontons triangulaires et semi-circulaires. Entre chaque niche s'élevait une colonne d'ordre composite adossée. Au fond, trois compartiments plus profonds présentent des plafonds ornés de caissons sculptés.
Tour Magne : La tour Magne est un édifice pré-romain transformé à l'époque d'Auguste. À l’origine, c’est une tour en forme de pain de sucre, construite en pierres sèches, semblable à celle de l’oppidum voisin de Nages. D’une hauteur maximale de 18 m, elle fait partie du rempart élevé au III° siècle avant notre ère. En doublant sa hauteur (elle passe de 18m à 36m) l’empereur Auguste en fait un symbole de la puissance romaine. Il souligne aussi la place prépondérante de la colonie de Nîmes, capitale des Arécomiques, sur le territoire des Volques. La tour signalait également la présence du sanctuaire dynastique aménagé autour de la source au pied de la colline au début de l’époque augustéenne. De forme octogonale, elle se composait à l’origine de trois niveaux au-dessus d’un soubassement irrégulier. Aujourd’hui le dernier niveau a disparu, mais la tour s’élève encore à 32,70 m. Une rampe coudée, longue de 70 m, dont il subsiste le départ au sud et une partie de la dernière arche, conduisait au chemin de ronde situé au premier étage. De là, on pouvait rejoindre celui de la courtine, qui se trouvait au même niveau, au nord et à l’ouest. L’accès à la terrasse, qui couronnait le tout à l’origine, se faisait par un escalier ménagé à l’intérieur de la tour. Les façades au-dessus du soubassement ne comportent aucune ouverture. Les deux derniers niveaux étaient décorés de pilastres toscans et le dernier, qui a presque entièrement disparu, de colonnes engagées, dont on peut voir encore deux bases. C'était la plus haute tour de l'enceinte Augustéenne. C'est la seule tour de l’antique enceinte augustéenne restée debout. Quand la ville abandonne les hauteurs, elle continue cependant à jouer un rôle militaire. En 1601, François Traucat, jardinier nîmois (qui inaugura en France la culture du mûrier pour les vers à soie), obtient du roi Henri IV l’autorisation de fouiller la tour, convaincu par l’une des prédictions de Nostradamus qu’il y découvrirait un trésor gaulois. C’est à cette occasion que la tour a été vidée. Ainsi, le vide que l’on rencontre aujourd’hui en pénétrant dans la Tour Magne restitue, en négatif, la forme et le volume de la tour gauloise. Pendant les guerres de religions, elle est incluse dans un petit fort qui fut démoli après la paix d’Alès en 1629. Au XIX° siècle, le télégraphe est installé au sommet de la tour. Depuis sa terrasse, elle offre aujourd’hui au visiteur un saisissant panorama sur la ville.
Source de la fontaine : Cette source est une résurgence des eaux de pluies qui s’infiltrent dans les sols karstiques des garrigues, au nord de la ville. C’est autour d’elle que s’installèrent les premiers habitants de Nîmes. Ils en firent un lieu sacré dédié au dieu Nemausus.
Plus tard les Romains l’intègrèrent dans l’Augusteum. Ils construisirent le bassin avec ses deux escaliers semi-circulaires en pierre, afin de lui donner un caractère plus monumental. A proximité se dressait certainement un petit temple. Dès la fin de l’empire romain, le site fut abandonné et finit par être enseveli.
Malgré ce, au XVIII° siècle, l’eau de la source jouait toujours un rôle primordial. Elle alimentait les ateliers des teintureries, une des principales activités économiques de la ville, organisée autour de l’industrie du tissu. Nîmes était en pleine expansion et des travaux pour augmenter le débit et assainir l’eau de la Fontaine étaient devenus nécessaires. À cette occasion les ruines romaines furent remises à jour. Cette découverte connut un retentissement européen, notamment parmi les érudits du siècle des Lumières. Jacques Philippe Mareschal fut chargé par le roi de réaliser un programme d’aménagement ambitieux. Au-delà de l’amélioration de l’approvisionnement en eau, il s’agit alors de mettre en valeur les vestiges et de créer une « promenade jardin » en rapport avec la nouvelle importance de la ville.
Canal de la fontaine : Le canal du Quai de la Fontaine amène les eaux de la source du Jardin de la Fontaine à la ville de Nîmes. Il entoure le jardin de la fontaine. La rivière formée par ces eaux d'écoulement s'appelle l'Agau, elle a été recouverte dans la ville au XIX° siècle pour assurer une meilleure salubrité aux habitants. La rivière servait auparavant à faire tourner des moulins, au trempage des laines, soies et coton utilisé par la bonneterie, au lavage du linge de maison et à l'alimentation des fossés de la ville. Les terrains situés en bordure du canal ont été achetés par la ville au XVII° siècle pour être cédés à des particuliers avec obligation de construire des façades bourgeoises en pierre de taille. Les aménagements du canal, ombragé de micocouliers, ont été effectués vers 1750 sur le plan des jardins à la française.
Lors de la Féria de Pentecôte des joutes sont organisées au niveau de l'entrée principale.
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L'esplanades Charles-de-Gaulle : L'esplanade Charles-de-Gaulle est la place majeure de Nîmes.
Elle se situe entre la gare et les arènes de Nîmes, prolongeant l'avenue Feuchères vers le quartier de l'Écusson.
La création de l'esplanade remonte à la première moitié du XVI° siècle, lorsque le consul Jacques d'Albenas souhaite pourvoir la ville d'une plate-forme destinée aux exercices de l'artillerie. L'espace alors aménagé au sud de la porte de la couronne sert également à la réception officielle de personnalités en visite dans la ville.
Si quelques aménagements sont réalisés au XVII° siècle, ce n'est qu'à partir du XIX° siècle que l'esplanade devient un véritable lieu de promenade. En 1841, le conseil municipal nîmois décide l'aménagement de l'avenue Feuchères ainsi que celui de l'esplanade, dont sa mise à niveau avec l'actuel boulevard de la libération. De nouvelles allées semi-circulaires sont alors bordées de massifs d'arbres, de fleurs et de balustrades. Ces aménagements s'achèvent en 1851 avec l'inauguration de la fontaine monumentale du sculpteur James Pradier.
De 1968 à 1971, un parking souterrain est aménagé sous l'esplanade. Une trémie est créée pour l'accès à ce parking. Elle est supprimée en 2010, lors de l'opération Arènes-Esplanade-Feuchères. Le réaménagement complet de l'esplanade est alors conduit par le paysagiste Alain Marguerit. Conçue comme un véritable jardin ouvert sur la ville, le nouvel espace est inauguré le 7 avril 2012.
L'esplanade contemporaine représente un espace d'une superficie totale de 3 hectares. L'élément central reste la fontaine Pradier, qui représente sous forme allégorique la ville de Nîmes, entourée de quatre cours d'eau majeurs de la région nîmoise. Un vaste espace triangulaire en stabilisé entoure le bassin. Au sud s'étalent bancs, pelouses, plantes et arbres méditerranéens, ainsi que des pergolas recouvertes de bambous. Plusieurs kiosques, dont une antenne de l'office de tourisme, rythment l'ensemble. Un canal d'une largeur d'1,40 m débute également sa course puis emprunte l'avenue Feuchères, pour arriver devant la gare. Au nord s'étend une zone plus minérale bordée de micocouliers et de platanes.
Fontaine Pradier : La fontaine Pradier est une fontaine monumentale en marbre blanc inaugurée sur l'esplanade de Nîmes, le 1er juin 1851. Ses créateurs sont l'architecte Charles Questel et le sculpteur James Pradier.
Son élément principal, une jeune femme debout, représente de façon allégorique la ville de Nîmes. Celle-ci porte comme couronne les monuments romains emblématiques de la ville : les arènes et la colonnade de la Maison Carrée. La statue principale est entourée de quatre statues assises, dont les vasques recueillent l'eau. Ces quatre personnages, deux hommes et deux femmes, représentent quatre cours d'eau majeurs de la région nîmoise : la Fontaine de Nîmes, source mère de la colonie romaine, le Gardon, la Fontaine d'Eure et le Rhône. Chacune de ces représentations est identifiée par son nom latin, gravé sur sa base : Nemausa, Vardo, Ura et Rhodano.
Plusieurs édifices majeurs entourent l'esplanade, dont les arènes à l'ouest,Un monument au Morts, le palais de justice au nord ou encore l'église Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité à l'est.
Monument au Morts : Il est consacré aux soldats de la commune morts lors des conflits du XX° siècle.
Le monument est érigé sur la square du Onze-Novembre-1918 mitoyen de l'esplanade. Il est constitué d'une crypte à ciel ouvert, circulaire, comportant un portique d'entrée encadré de deux colonnes supportant chacune un haut-relief : à gauche, la Patrie victorieuse, à droite, la ville de Nîmes. Le portique est clot par une grille en fer forgé. Le sol de la crypte est recouvert d'une mosaïque mentionnant certaines batailles de la Première Guerre mondiale.
Sur le pourtour, les noms des soldats nîmois ayant perdu la vie lors des conflits : 2083 pour la Première Guerre mondiale, 2 au Levant, 210 pour la Seconde Guerre mondiale, 7 en Indochine, 54 en Algérie, 1 sur les théâtres d'opérations extérieurs2.
Le monument, en calcaire, mesure environ 7 m de hauteur.
Les travaux du monument débutent le 29 avril 1923, à l'emplacement d'un monument à Paul Soleillet, déplacé à cet occasion. L'architecture est réalisée par Henri Castan, la sculpture par Auguste Carli. Le monument est inaugurée le 13 octobre 1924.
Palais de justice : Le palais de justice de Nîmes est un imposant monument néo-classique. Il possède une puissante colonnade donnant sur l'esplanade Charles-de-Gaulle, largement inspirée par la Maison Carrée.
Le palais de justice de Nîmes a été reconstruit sur l'emplacement de la " Maison du Roi ", à la jonction de la vieille ville et des nouveaux quartiers. Une première construction, édifiée en 1810 sur les plans de Charles Durand, fut remplacée par le palais de justice actuel. La nouvelle construction fut édifiée de 1838 à 1848 sur les plans de Gaston Bourdon, architecte départemental. C'est un édifice néo-classique, bel exemple de l'architecture didactique, avec son important programme iconographique et répondant aux critères de fonctionnalité, symètrie et pédagogie. Le fronton ainsi que toutes les parties sculptées sont l'oeuvre de Paul Colin ; les peintures furent confiées au peintre nîmois Numa Boucoiran. La décoration intérieure (boiseries, stucs, plafonds à caissons, peintures en faux marbre, ...) a été conservée.
l'Eglise Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité : C'est une église de style éclectique, typique du Second Empire. Le clocher en façade possède une haute flèche, dominant de 71 mètres l'esplanade Charles-de-Gaulle.
L'église a été construite sur les plans de l'architecte Léon Feuchère. La décoration est de Joseph Felon. Sa première pierre fut posée en octobre 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte. Le gros œuvre est achevé à l'automne 1862 mais les aménagements furent terminés en 1864. L'église est consacrée en juin 1864.
Sa superficie au sol est de 1050 m2. Si les côtés sont peu visibles car enchâssés dans les bâtiments qui la jouxtent, l’avant corps surmonté d’un clocher en est la décoration essentielle. Par le parvis rehaussé de cinq marches, nous accédons au porche central de forme ogivale flanqué, jusqu’à la hauteur du pignon, de deux corps de bâtiments venant l’épauler. En avant des piédroits du porche, se détachent deux colonnes de marbre noir ornées de chapiteaux sculptés qui supportent un entablement qui court sur toute la façade de ce porche et sur lequel vient s’appuyer la retombée d’une large archivolte.
La création de l'esplanade remonte à la première moitié du XVI° siècle, lorsque le consul Jacques d'Albenas souhaite pourvoir la ville d'une plate-forme destinée aux exercices de l'artillerie. L'espace alors aménagé au sud de la porte de la couronne sert également à la réception officielle de personnalités en visite dans la ville.
Si quelques aménagements sont réalisés au XVII° siècle, ce n'est qu'à partir du XIX° siècle que l'esplanade devient un véritable lieu de promenade. En 1841, le conseil municipal nîmois décide l'aménagement de l'avenue Feuchères ainsi que celui de l'esplanade, dont sa mise à niveau avec l'actuel boulevard de la libération. De nouvelles allées semi-circulaires sont alors bordées de massifs d'arbres, de fleurs et de balustrades. Ces aménagements s'achèvent en 1851 avec l'inauguration de la fontaine monumentale du sculpteur James Pradier.
De 1968 à 1971, un parking souterrain est aménagé sous l'esplanade. Une trémie est créée pour l'accès à ce parking. Elle est supprimée en 2010, lors de l'opération Arènes-Esplanade-Feuchères. Le réaménagement complet de l'esplanade est alors conduit par le paysagiste Alain Marguerit. Conçue comme un véritable jardin ouvert sur la ville, le nouvel espace est inauguré le 7 avril 2012.
L'esplanade contemporaine représente un espace d'une superficie totale de 3 hectares. L'élément central reste la fontaine Pradier, qui représente sous forme allégorique la ville de Nîmes, entourée de quatre cours d'eau majeurs de la région nîmoise. Un vaste espace triangulaire en stabilisé entoure le bassin. Au sud s'étalent bancs, pelouses, plantes et arbres méditerranéens, ainsi que des pergolas recouvertes de bambous. Plusieurs kiosques, dont une antenne de l'office de tourisme, rythment l'ensemble. Un canal d'une largeur d'1,40 m débute également sa course puis emprunte l'avenue Feuchères, pour arriver devant la gare. Au nord s'étend une zone plus minérale bordée de micocouliers et de platanes.
Fontaine Pradier : La fontaine Pradier est une fontaine monumentale en marbre blanc inaugurée sur l'esplanade de Nîmes, le 1er juin 1851. Ses créateurs sont l'architecte Charles Questel et le sculpteur James Pradier.
Son élément principal, une jeune femme debout, représente de façon allégorique la ville de Nîmes. Celle-ci porte comme couronne les monuments romains emblématiques de la ville : les arènes et la colonnade de la Maison Carrée. La statue principale est entourée de quatre statues assises, dont les vasques recueillent l'eau. Ces quatre personnages, deux hommes et deux femmes, représentent quatre cours d'eau majeurs de la région nîmoise : la Fontaine de Nîmes, source mère de la colonie romaine, le Gardon, la Fontaine d'Eure et le Rhône. Chacune de ces représentations est identifiée par son nom latin, gravé sur sa base : Nemausa, Vardo, Ura et Rhodano.
Plusieurs édifices majeurs entourent l'esplanade, dont les arènes à l'ouest,Un monument au Morts, le palais de justice au nord ou encore l'église Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité à l'est.
Monument au Morts : Il est consacré aux soldats de la commune morts lors des conflits du XX° siècle.
Le monument est érigé sur la square du Onze-Novembre-1918 mitoyen de l'esplanade. Il est constitué d'une crypte à ciel ouvert, circulaire, comportant un portique d'entrée encadré de deux colonnes supportant chacune un haut-relief : à gauche, la Patrie victorieuse, à droite, la ville de Nîmes. Le portique est clot par une grille en fer forgé. Le sol de la crypte est recouvert d'une mosaïque mentionnant certaines batailles de la Première Guerre mondiale.
Sur le pourtour, les noms des soldats nîmois ayant perdu la vie lors des conflits : 2083 pour la Première Guerre mondiale, 2 au Levant, 210 pour la Seconde Guerre mondiale, 7 en Indochine, 54 en Algérie, 1 sur les théâtres d'opérations extérieurs2.
Le monument, en calcaire, mesure environ 7 m de hauteur.
Les travaux du monument débutent le 29 avril 1923, à l'emplacement d'un monument à Paul Soleillet, déplacé à cet occasion. L'architecture est réalisée par Henri Castan, la sculpture par Auguste Carli. Le monument est inaugurée le 13 octobre 1924.
Palais de justice : Le palais de justice de Nîmes est un imposant monument néo-classique. Il possède une puissante colonnade donnant sur l'esplanade Charles-de-Gaulle, largement inspirée par la Maison Carrée.
Le palais de justice de Nîmes a été reconstruit sur l'emplacement de la " Maison du Roi ", à la jonction de la vieille ville et des nouveaux quartiers. Une première construction, édifiée en 1810 sur les plans de Charles Durand, fut remplacée par le palais de justice actuel. La nouvelle construction fut édifiée de 1838 à 1848 sur les plans de Gaston Bourdon, architecte départemental. C'est un édifice néo-classique, bel exemple de l'architecture didactique, avec son important programme iconographique et répondant aux critères de fonctionnalité, symètrie et pédagogie. Le fronton ainsi que toutes les parties sculptées sont l'oeuvre de Paul Colin ; les peintures furent confiées au peintre nîmois Numa Boucoiran. La décoration intérieure (boiseries, stucs, plafonds à caissons, peintures en faux marbre, ...) a été conservée.
l'Eglise Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité : C'est une église de style éclectique, typique du Second Empire. Le clocher en façade possède une haute flèche, dominant de 71 mètres l'esplanade Charles-de-Gaulle.
L'église a été construite sur les plans de l'architecte Léon Feuchère. La décoration est de Joseph Felon. Sa première pierre fut posée en octobre 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte. Le gros œuvre est achevé à l'automne 1862 mais les aménagements furent terminés en 1864. L'église est consacrée en juin 1864.
Sa superficie au sol est de 1050 m2. Si les côtés sont peu visibles car enchâssés dans les bâtiments qui la jouxtent, l’avant corps surmonté d’un clocher en est la décoration essentielle. Par le parvis rehaussé de cinq marches, nous accédons au porche central de forme ogivale flanqué, jusqu’à la hauteur du pignon, de deux corps de bâtiments venant l’épauler. En avant des piédroits du porche, se détachent deux colonnes de marbre noir ornées de chapiteaux sculptés qui supportent un entablement qui court sur toute la façade de ce porche et sur lequel vient s’appuyer la retombée d’une large archivolte.
Cette statue devant les Arènes fut érigée en l'Honneur de NIMENO II qui se donna la mort après avoir été gravement blesser lors d'une corrida par un toro.
Antiquité
Époque pré-romaine
Strabon et Pline rapportent qu’une peuplade celte se serait établie dans la région et aurait fondé, sur le territoire de la ville de Nîmes, l’antique capitale des Volques Arécomiques. Cette dernière devint maîtresse de vingt-quatre bourgs considérables. Durant l'âge du fer (VIII° – II° siècles avant J.-C.), Nîmes constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne.
À Nîmes, les Volques Arécomiques s'installent près de la source de la Fontaine. Là, au pied du mont Cavalier, un sanctuaire se crée et la source est divinisée. C'est à cette époque qu'est notamment édifiée la tour Magne, au sommet du mont Cavalier, qui sera plus tard intégrée à l'enceinte romaine.
Époque romaine
La victoire remportée sur les Arvernes par Cnaeus Domitius Ahenobarbus et Quintus Fabius Maximus, en 121 avant J.-C., décida du sort de la ville. En effet, l’inquiétude que leur causaient leurs turbulents voisins engagea les Volques à s'offrir d'eux-mêmes aux Romains et à se mettre sous leur protection. Cela ne leur permit pas pour autant d’échapper aux dévastations causées par l’irruption des Cimbres et des Teutons. La colonie fondée par Octave Auguste sous la direction de Marcus Vipsanius Agrippa ne fut définitivement organisée qu’en l’an 27 avant J.-C..
La Colonia Augusta Nemausus est dotée de nombreux monuments et d’une enceinte de 6 km de long, enfermant la troisième superficie urbaine des Gaules (provinces de Germanie incluses), 220 ha.
Vers la fin du III° siècle, le christianisme commença son histoire en 287 à Nîmes avec saint Baudile. Au début du V° siècle (407-408), une invasion des Vandales avec Chrocus à leur tête apporta son lot de dévastations dans la colonie qui vit disparaître, entre autres, la basilique élevée en l’honneur de Plotine.
En 333, l'anonyme de Bordeaux, sur la route de Jérusalem, s'y arrêta et nota sur son itinéraire : Civitas Nemauso.
En 2016 est officialisée la découverte de ce qui aurait été la première église de Nîmes, construite au Ve siècle, avec autour 130 tombes.
Moyen Âge
Grandes invasions
En 472, aux Vandales succédèrent les Wisigoths. Aux Wisigoths succédèrent les Arabo-musulmans du califat omeyyade (appelés "Sarrasins" par les occidentaux de ce temps) qui, après avoir franchi les Pyrénées en 719, prennent Nîmes en 725, comme en témoignent les sépultures exceptionnelles découvertes dans la ville en 2007. Ceux-ci s’installèrent jusqu'à la reconquête de la région par Charles Martel en 737, les divers combats de ces rudes époques entraînant de très grands dommages à la cité. De Nîmes, partit un raid musulman en direction de la ville d'Autun, qui fut ravagée le 22 août 725.
Ce fut certainement pendant ce temps que l’amphithéâtre fut converti en citadelle.
Reprise par les Sarrasins, avec plusieurs autres communes voisines, la ville fut définitivement libérée en 752 par Pépin le Bref, grâce à l'action d'un seigneur goth du nom d’Ansemond, qui se plaça sous la protection du nouveau roi franc. Néanmoins, Ansemond fut tué par un groupe wisigoth rival. Un soulèvement eut lieu à Nîmes en 754, lequel fut rapidement réprimé par le roi, qui imposa le comte franc Radulfe.
En 892, le comté de Nîmes passa dans la maison des comtes de Toulouse, puis aux Trencavels, vicomtes d'Albi, qui restèrent néanmoins soumis à la suzeraineté des comtes de Toulouse, avant de revenir en 1181 sous l’autorité directe des comtes de Toulouse.
En 925 elle eut à subir de nouvelles désolations : les Normands et les Hongrois la traversèrent et en emportèrent quelques lambeaux.
Moyen Âge tardif
En 1226, les nîmois, à l’approche de Louis VIII en croisade contre les Albigeois, se soumirent volontairement. Le roi en profita pour réunir la ville au domaine royal (sénéchaussée de Nîmes-Beaucaire). Le traité fut passé le 12 avril 1229.
Au XII° siècle, la ville avait déjà perdu son unité matérielle et formait deux quartiers indépendants. D'un côté, l’amphithéâtre romain devenu forteresse (le castrum arenarum, occupé par la noblesse qui en avait la garde sous le titre de Chevaliers des arènes). De l'autre, le reste de la cité occupée par la population. En 1378, le consulat sortait presque tout entier des rangs de la bourgeoisie. Les chevaliers ayant peu à peu quitté les arènes en abandonnant aux bourgeois une partie de leurs privilèges municipaux. En 1390, la population entière des arènes avait disparu et avec elle son consulat.
La fin du XIV° siècle voit une ville qui, si elle est n'est plus menacée par les Anglais ni les routiers, n’en est pas moins épuisée par les tailles et les pestes. Elle eut à disputer le peu de substance qui lui restait à l’avidité fiscale d’abord du duc d’Anjou, puis du duc de Berry, frère du duc d’Anjou nommé gouverneur du Languedoc. La résistance que la ville opposa à la rapacité du duc donna naissance en 1382 à une jacquerie locale que l'on nomma « Tuchinat » et dont les protagonistes étaient qualifiés de Tuchins.
L'histoire de Nîmes pendant la première moitié du XV° siècle s'inscrit comme une triste continuation de celle du XIV° siècle, sans compter les calamités climatiques qui dévastèrent la ville. La peste, qui trouvait une proie facile sur une population déjà malade, faible et mal nourrie, y sévit trois fois en dix ans (1448, 1455 et 1459).
Époque moderne
Guerres de religion
Au XVI° siècle la situation de la ville s’améliora sensiblement. En 1533 elle fit un accueil magnifique au roi François Ier et mérita l’établissement de son université par lettres patentes datées de mai 1539. Très vite, Nîmes devint un foyer des plus actifs du calvinisme et les désaccords entre catholiques et protestants furent courants, se partageant le pouvoir soit de manière consensuelle, soit de manière forcée et violente.
Le 29 septembre 1567, le jour de la Saint-Michel, a lieu la Michelade par laquelle des protestants assassinent près de 90 clercs catholiques. En 1569, la ville, fortement gardée par les troupes catholiques fut prise par un coup d'audace des huguenots, commandés par Nicolas Calvière. En effet, ceux-ci parvinrent à s'introduire par les égouts.
Si l’édit de Nantes apporta une relative tranquillité, sa révocation en octobre 1685, à la suite des pressions violentes des Réformés, fut suivie de restrictions à l'encontre des protestants. Les réformés ne pouvaient éduquer leurs enfants dans la religion calviniste, leurs inhumations étaient interdites dans les cimetières paroissiaux, leurs cultes encadrés et limités et ils se voyaient refuser toute fonction publique. C'est logiquement qu'en 1702, à la suite de l'assassinat de l'abbé du Chayla, commença la guerre des Cévennes, dénommée également guerre des Camisards, où de simples paysans et des bourgeois, fanatisés, se battirent contre les dragons du roi. L'équivalent du territoire actuel du Gard fut touché par ce conflit et Nîmes vit se reproduire, le 1er avril 1703, des tueries de Protestants contre Catholiques et vice versa comme celle du massacre du moulin de l’Agau où les troupes catholiques du maréchal de Montrevel engagèrent des répressions contre des Protestants.
La première moitié du XVIII° siècle ne voyait pas encore l'avènement d'une véritable entente. Celle-ci fut véritablement acquise en 1789 avec la Révolution française et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, dont l'un des auteurs, Rabaut-Saint-Étienne, est un pasteur nîmois anticlérical (il est notamment l'auteur de l'article garantissant la liberté de culte). Cependant, la Révolution provoqua de derniers affrontements. Catholiques, proches des royalistes, et protestants, proches des idées révolutionnaires, se livrèrent, du 13 au 16 juin 1790, à des combats meurtriers désignés sous le nom de « bagarre de Nîmes ».
Essor économique
Dans le domaine économique, c'est à la Renaissance, puis aux XVIII° et XIX° siècles que Nîmes connaît un essor impressionnant, lorsque se développent de grandes manufactures de tissus. Dès 1552, le conseil municipal installe un grand marché de la viande et subventionne l'installation d'une usine de douilles, puis en 1557 il fait venir à Nîmes des soyeux italiens qui vont développer l'industrie de la soie, au moment où Olivier de Serres et le jardinier François Traucat, développent la culture du ver à soie. La ville finance un an plus tard la création d'une manufacture de soie par Pierre Dupont.
Nîmes, cité manufacturière vouée au textile et place commerciale importante, devient une plaque tournante ferroviaire essentielle lors de la mise en place du réseau de chemin de fer dès les années 1830-1840. Mais la concurrence lyonnaise est rude durant la deuxième moitié du XIX° siècle et la bourgeoisie nîmoise réinvestit les capitaux du textile dans la banque ou la vini-viticulture. La culture de la vigne est facilitée par la construction du canal du Midi (dès le XVII° siècle) et surtout sa liaison avec le Rhône, par Sète (XIX° siècle). Le transport du vin est aussi grandement favorisé par l'apparition du chemin de fer à Nîmes dès 1839. On notera cependant le coup rude porté aux activités vinicoles par la terrible crise liée au phylloxéra à partir de 1872.
Époque contemporaine
XX° siècleLe 27 mai 1944, quatre vagues de bombardiers Consolidated B-24 Liberator larguent plus de 450 bombes visant la gare de marchandises. Le bilan sera de 271 morts, 289 blessés, 443 immeubles détruits et 5 000 sinistrés. Seront notamment détruits ou gravement endommagés : la caserne des pompiers de la place de l’Écluse, l’École ménagère de la rue Notre-Dame, l’imprimerie Notre-Dame-le-Carmel, le monastère des carmélites, l’hôpital Gaston-Doumergue, la clinique des Franciscaines et les salles du presbytère de Jeanne-d’Arc.
Guillaume Apollinaire : C'est à l'hôtel du Midi, square de La Couronne que Guillaume Apollinaire (1880 1918) vit une histoire d'amour avec celle qu'il surnomme Lou, Louise de Coligny-Châtillon. Cette aventure se termine par une douloureuse rupture qui lui inspire "les Poèmes à Lou".
Auguste (63 av. - 14 ap. J.C.) : Premier empereur romain. Il fut divinisé et installa les vétérans de la guerre contre Antoine à Nîmes, ce qui fit la prospérité de la cité (cette théorie est contestée de nos jours).
Henri Bataille : (1872-1922), poète et auteur dramatique français de la Belle Époque, qui connut un grand succès avec des drames pathétiques et sentimentaux. Né à Nîmes, Henri Bataille se destina d'abord à la carrière de peintre, mais c'est comme auteur de théâtre qu'il devint célèbre. Entre l'année 1900 et la Première Guerre mondiale (1914-1918), il fut en effet le dramaturge français le plus en vue. Parmi ses pièces, qui font de la passion amoureuse le principal ressort du comportement humain figurent Ton sang (1897), son premier grand succès, Maman Colibri (1904), la Marche nuptiale (1905) et la Femme nue (1908). Ces pièces pathétiques, alimentées souvent par les chroniques de faits divers, paraissent pour la plupart extrêmement datées aux yeux du lecteur moderne. Bataille est aussi l'auteur d'un recueil poétique, la Chambre blanche (1895), d'un recueil de poèmes belliqueux la Divine Tragédie (1917) et de la Quadrature de l'amour (1920).
Saint Baudile : Homme d’épée vers 280 venus de Palestine, s’installe à Nîmes, alors capitale romaine. Selon la légende, il se rend à une assemblée religieuse de sacrifice dédiée à Jupiter ou à Mercure. En fin parleur et bon guerrier, Baudile prend la parole, parle d’un Christ qui aurait prêché là-bas, dans son lointain pays, s’énerve contre les barbares qui ne l’écoutent plus, renverse les autels, blasphème. Il est décapité sur le champ par l’assistance en furie. Ainsi le Christianisme commence dans le Gard avec le culte du martyr. C’est un tel engouement pour lui que, vers 878, on l’exhume et une délicieuse odeur embaume l’église, la campagne redevient fertile et les sarrasins reculent. Un vrai miracle. Malgré la volonté nîmoise de garder les os du saint entre ses murs, ses restes sont transférés à l’abbaye de Saissi-les-Bois, prés d’Auxerre. Le parcours de l’attelage est, dit on alors, jalonné de nombreux miracles et guérisons. A Nîmes, on apprend que près de la Tour Magne, dans une combe protégée, la tête coupée de saint Baudile a rebondi trois fois, donnant naissance à trois fontaines.
Marc Bernard : (1900-1983) c' est une figure atypique de la littérature française. Né à Nîmes, il quitte l'école à 12 ans, se forme seul et écrit comme critique littéraire au Monde. Il reçoit le prix Goncourt en 1942 pour "Pareil à des enfants". ( Av Feuchères)
François de Bernis (XVIII°) : Né à Nîmes, il devint courtisan de la cour de Louis XV, cardinal puis ambassadeur à Rome. Son tombeau se trouve dans la cathédrale St-Castor.
Antoine Bigot : (1825-1897) est considéré comme le plus populaire poète Nîmois. Il décrit dans ses œuvres les petit personnages de sa ville. Son buste se trouve tout près de la statue de Reboul dans les jardins de la Fontaine. Dans son livre “Bourgadieiro”, il dit : “J’ai voulu noter un bruit qui s’éteint” en parlant des petites gens et de leur langage.
Jean Bonfa : (1638 - 1724) : Astronome nîmois.
Auguste Bosc : (1828 - 1878) Sculpteur né à Nîmes, élève de Pradier. Il a sculpté la statue d’Antonin, le chemin de croix de l’église St-Paul et divers autres oeuvres locales.
Numa Boucoiran : (1805 - 1875) Peintre nîmois ami et disciple de Xavier Sigalon. Il a décoré plusieurs salles du palais de justice.
Briçonnet : (XV° - XVI°) Nom de plusieurs évêques de Nîmes.
Cavalier : (XIX°) Maire de Nîmes qui a entrepris le reboisement de la colline de la Tour Magne. Il lui a laissé son nom.
René Char : (1907 - 1988) Le poète surréaliste vauclusien vécut à Nîmes en 1927. Il habitait la caserne et fit publier “Tombeau du secret” à Nîmes.
Antime-Denis Cohon : Evêque de Nîmes de 1634 à 1644 et de 1655 à 1670 artisan controversé et efficace du renouveau et de la contre offensive catholique contre la réforme protestant.
Gaston Darboux : (1842-1917), mathématicien français, qui a fait la synthèse des connaissances du XIX° siècle sur la géométrie infinitésimale et a permis le développement ultérieur de cette discipline. Né à Nîmes, Gaston Darboux entre à l'École normale supérieure à Paris en 1861. Il y publie son premier article sur les surfaces orthogonales, et devient professeur dans le secondaire de 1867 à 1872. À partir de 1873, il enseigne les mathématiques à la Sorbonne, et devient le successeur de Chasles en 1880 à la chaire de géométrie supérieure. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1884, et en devient secrétaire perpétuel en 1900. Ses travaux portent essentiellement sur une description par l'analyse des propriétés des courbes ou des surfaces, qu'il décrit dans les quatre tomes des Leçons sur la théorie générale des surfaces publiés entre 1887 et 1896. Il montre dans ces ouvrages une profonde compréhension des connections existant entre nombre de branches des mathématiques. Dans "Sur une classe remarquable de courbes algébriques" publié en 1873, il procède à une étude analytique et géométrique des courbes, utilisant les nombres complexes pour ses démonstrations.
Alphonse Daudet : (1840-1897) Né à Nîmes, Alphonse Daudet passe son enfance dans l’entreprise de soierie paternelle. Il fait ses études secondaires à Lyon où la famille, ruinée, s’est exilée. Il doit quitter le lycée à seize ans pour un emploi de maître d’études au collège d’Alès. Il rejoint ensuite son frère à Paris pour tenter une carrière littéraire, mais y mène une vie difficile et misérable. Il publie un recueil de vers, les Amoureuses (1858), qui obtient un succès mondain, place quelques chroniques dans des journaux et devient secrétaire particulier du duc de Morny, personnage influent du second Empire. Ce poste lui assure une aisance financière et lui laisse beaucoup de loisirs pour écrire. Il effectue des voyages rendus nécessaires par une santé compromise. Chantre de la Provence, auteur des Lettres de mon moulin (1869), de Tartarin de Tarascon (1872), de la Chèvre de M. Seguin et du Petit chose. Ces succès populaires ont en partie éclipsé son œuvre romanesque qui brosse un vaste tableau réaliste des mœurs des années 1860-1880.
Ernest Denis : ( XIX° - XX°) Nîmois historien du peuple tchèque. Il fut plébiscité pour la présidence de Tchécoslovaquie mais se désista. Le lycée Daudet possède toujours une section de tchèque, Nîmes est jumelée avec Prague. La statue de Denis se trouve Place d’Assas, côté opposé à la Maison Carrée. Un coffret contient un peu de terre de Bohème.
Gaston Doumergue : (1863-1937), Né à Aigues-Vives (Gard), issu d'une famille de propriétaires terriens de confession protestante, Gaston Doumergue fut avocat au barreau de Nîmes, élu député du Gard en 1893 puis sénateur du Gard à partir de 1910. Cet homme d'État français, président de la République (1924-1931) puis président du Conseil qui tenta vainement de renforcer les prérogatives du gouvernement face aux assemblées parlementaires dans le cadre des institutions de la III° République. Retiré de la vie politique à l'issue de son mandat en 1931, il fut rappelé à la présidence du Conseil par le président Albert Lebrun après les émeutes du 6 février 1934, qui avaient provoqué la démission de Daladier. Il forma alors un gouvernement d'union nationale pour surmonter la crise politique et financière qui menaçait de se transformer en crise de régime, et s'entoura notamment d'Édouard Herriot, d'André Tardieu, de Louis Barthou et du maréchal Pétain. Désireux de combattre la toute-puissance du Parlement qui paralysait toute initiative gouvernementale, il élabora un projet conférant au gouvernement le droit de dissoudre la Chambre des députés sans l'autorisation du Sénat, et donnant à l'exécutif des pouvoirs plus importants en matière financière. Abandonné par ses ministres radicaux qui l'accusaient de tentations autoritaires, il dut présenter sa démission dès novembre 1934.
Jean Duplan : (XIX°) Maire de la ville qui a laissé son nom à une colline nîmoise.
Vincent FaÏta : (1923-1943) fonde le premier groupe des Francs Tireurs Partisans du sud. Un autre résistant, Jean Robert, essaye de le libérer mais il est capturé par les Allemands. Tous deux sont guillotinés dans la cour de la maison d'arrêt de Nîmes le 22 avril 1943.
Feuchères : (XIX°) Pour des raisons bien précises, il ne voulut pas de l’héritage de sa femme et en fit cadeau aux oeuvres charitables nîmoises. La ville, en signe de reconnaissance, donna son nom à l’avenue.
Esprit Fléchier : (1632 - 1710) Évêque de Nîmes pendant la guerre des Camisards. Il fut reçu à l’Académie française en même temps que Racine (1673).
Graverol : (XVII°) Un des fondateurs de l’académie de Nîmes. Il était protestant et fut persécuté pour ses convictions.
François Pierre Guillaume Guizot : (1787-1874), homme politique et historien français. Né à Nîmes, de parents protestants, François Guizot émigre en Suisse avec sa famille pour fuir la Terreur sous laquelle son père a été exécuté. En 1805, il quitte Genève pour Paris où il entreprend de brillantes études. Reconnu pour son érudition et sa capacité de travail, il devient professeur d’histoire moderne à la Sorbonne dès 1812. Lors de la Restauration, il rallie le parti du « juste milieu » (favorable au libéralisme et à la monarchie constitutionnelle), et s’oppose alors aux « ultras » désireux d’un retour à l’Ancien Régime et dirigés par le frère de Louis XVIII (le futur Charles X). Les convictions de Guizot le rapprochent du roi qui cherche à concilier les intérêts de la bourgeoisie libérale et des royalistes. Laissant de côté ses activités d’enseignant, il occupe de 1816 à 1820 le secrétariat général du ministère de l’Enseignement, puis de la Justice, avant d’entrer au Conseil d’État. Revenu à l’histoire après la chute du cabinet Decazes (février 1820), il retrouve pour un temps la Sorbonne. En effet, avec l’avènement de Charles X, Guizot passe dans l’opposition et ses attaques contre le ministère Villèle lui valent une suspension de 1822 à 1828. Il profite de cette retraite forcée pour publier ses critiques dans le Globe, prônant la doctrine libérale et le credo « Aide-toi, le ciel t’aidera ». En 1830, François Guizot participe au renversement de Charles X — notamment en signant l’« adresse des 221 » —, avant d’être élu député de Lisieux. Le parti de la Résistance, dont il est le fondateur, est hostile à toutes les concessions démocratiques et défend une monarchie bourgeoise garantissant l’État contre les républicains ; c’est dans cet état d’esprit que Guizot entre au gouvernement. Après avoir occupé l’Intérieur (1830), il obtient le portefeuille de l’Instruction publique (1832-1837) et réorganise l’enseignement primaire : loi de juin 1833, complétée par celle de 1841 restreignant le travail des enfants. En charge des Affaires étrangères (1840-1847) — après une ambassade à Londres —, Guizot poursuit une politique de rapprochement avec la Grande-Bretagne. Quoique sous l’autorité nominale du président du Conseil Soult, il est de fait, dès 1840, le véritable chef du gouvernement et, depuis le retrait de Thiers, l’unique chef de file de la « Résistance ». Soutenu par la France des notables et de la bourgeoisie d’affaire, il concourt à l’essor de l’industrie, du commerce, du crédit et lance la révolution du chemin de fer ; son maître mot, révélateur de son option capitaliste est sa célèbre formule, prononcée en 1843 lors d’un banquet en province : « Enrichissez-vous par le travail, par l’épargne et la probité ». Ayant délaissé la condition ouvrière et refusant toute réforme électorale (sur la baisse du cens), Guizot doit affronter la critique conjuguée des ultras et des républicains. Son gouvernement devient de plus en plus autoritaire, et vire vers un ultra conservatisme que la crise économique de 1846 rend difficilement supportable à l’opposition, que ce soit celle de la petite bourgeoisie ou du prolétariat urbain. Ses élans d’autoritarisme scellent son destin : lorsqu’au début de l’année 1848, Guizot interdit de nouveau les réunions publiques de l’opposition, il déclenche un mouvement révolutionnaire que sa démission ne peut enrayer et qui aboutit à la fin du règne de Louis-Philippe (voir campagne des Banquets). Exilé en Belgique puis en Grande-Bretagne, Guizot revient en France en 1849. Il choisit alors de vivre à l’écart du pouvoir, se consacrant à la rédaction de ses mémoires (Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps) et reprend ses recherches historiques. En 1820, il a déjà rédigé un manifeste monarchiste et parlementariste, Du gouvernement de la France, tout en publiant plusieurs études sur l’histoire de France et de l’Angleterre (notamment des Essais sur l’histoire de France). Professeur de formation et pédagogue, il rédige, à la fin de sa vie, une Histoire de France racontée à mes petits enfants. Membre de l’Académie française à partir de 1836, Guizot, qui n’a jamais cessé d’être homme de lettres, reste l’un des principaux historiens du XIX° siècle et participe à la grande tradition contemporaine des hommes politiques, tels Thiers, Blanc ou Quinet, versés dans la science historique. L’ensemble de l’œuvre historique de Guizot reste marqué par l’empreinte de son engagement politique, ce qui a plus tard incité l’historien Gabriel Monod à dire de lui que, en dépit de son pragmatisme et de ses contributions scientifiques, Guizot a été une « personnalité » plus qu’un « savant ».
Guillemette : (XII°) Épouse de Bernard Aton V, vicomte de Nîmes. C’est elle qui fit prêter serment aux chevaliers des arènes afin qu’ils restent fidèles au comte de Toulouse en 1166.
Montcalm de Saint-Véran, Louis Joseph : Marquis de (1712-1759), général français, qui défendit les possessions françaises en Amérique du Nord. Né à Nîmes, Montcalm entre dans l’armée à l’âge de neuf ans. Au cours des années suivantes, il combat en Rhénanie, à Prague et en Italie, campagnes lors desquelles il est blessé cinq fois. En 1756, il reçoit la charge de maréchal de camp et la mission de diriger les troupes françaises en Amérique du Nord, lors de la guerre de Sept Ans. Il remporte de brillantes victoires (William-Henry, 1757, Carillon, 1758). Mais les Anglais, après avoir pris la forteresse de Louisbourg (Nouvelle-Écosse), remontent le fleuve Saint-Laurent vers la ville de Québec. Ils débarquent à l’île d’Orléans et tentent de passer sur la rive nord, près des chutes de Montmorency où les Français, qui les attendent, parviennent à les repousser. Maîtres du fleuve, les Anglais bombardent la capitale pendant plusieurs jours. Mais, l’automne arrivant, les navires, dirigés par l’amiral Saunders, doivent prendre le chemin du retour avant d’être pris dans les glaces. Le commandant des troupes anglaises, James Wolfe, décide alors d’effectuer un débarquement en force dans la nuit du 12 septembre 1759. Montcalm, campé sur la côte de Beauport, est pris par surprise. Apprenant la nouvelle du débarquement des Anglais sur les plaines d’Abraham, il arrive avec ses troupes pour les affronter. Sans attendre des renforts, pourtant à proximité, l’armée régulière française fait face aux troupes anglaises. Les miliciens canadiens et les alliés amérindiens, postés dans les zones boisées, font également feu. Cependant, le combat tourne vite en faveur des assaillants anglais. Le commandant anglais, James Wolfe, meurt et Montcalm, blessé mortellement, décède le lendemain. Il est inhumé dans un cratère d’obus sous la chapelle des Ursulines. Ce combat, appelé depuis bataille des plaines d’Abraham, permet aux Anglais de prendre Québec et de préparer l’attaque sur Montréal, qui tombera l’année suivante face à l’avance conjuguée des troupes britanniques venues à partir de Québec, par la rivière Richelieu, et à l’ouest par le fleuve Saint-Laurent.
Mathieu Lacroix : (1819 - 1864) Poète occitan né à Nîmes. Il était artisan maçon.
Bernard Lazare : Fils d'un négociant tailleur Nîmois (1865-1903), ce journaliste libertaire juif écrit un essai sur l'antisémitisme et est l'un des premiers à défendre le capitaine Dreyfus. Près de l’entrée est du jardin de la Fontaine, une plaque a été apposée. (rue de Bernis)
Marguerite Long : Cette Nîmoise (1874-1966) prend ses premières leçons de piano au conservatoire de sa ville natale, Nîmes. Concertiste, elle contribue à faire connaître l'œuvre de Ravel. Un concours de musique classique national porte son nom. (14 Grand Rue)
Jorgi Martin : Cet écrivain nîmois mort en 1881 obtient le rang de majoral au Felibrige, l'école de Frédéric Mistral. (6 rue Curateri)
Albin Michel : (XIX°) Archiviste municipal de Nîmes, il a écrit un livre sur les rues de la ville.
Gaston Milhaud : (1858-1918) enseigne à la Sorbonne. Ce Nîmois d'origine, agrégé de mathématiques, a publié des ouvrages scientifiques et historiques. (rue St Castor)
Frédéric Mistral : (8/9/1830 - 25/3/1914) C'est dans un hôtel au 22 bd Courbet qui fait le coin entre le Bureau et le Cat's hôtel que Frédéric Mistral loge à Nîmes quand il vient passer son bac. Le poète provençal a défendu les traditions de sa région et a notamment publié le premier dictionnaire Provençal Français. ( autre adresse : 2 rue Briçonnet ou il écrivit des poésies )
Léopold Morice : (1846 - 1920) Sculpteur né à Nîmes. On lui doit les deux statues de la façade de la galerie Jules Salles.
Charles Joseph Natoire : (1700-1777), peintre français, l’un des maîtres du style rococo. Né à Nîmes, Charles Joseph Natoire obtient en 1721 son premier prix de peinture à l’École nationale des beaux-arts de Paris avec "Manué offrant un sacrifice pour obtenir un fils". Il séjourne à Rome où il parfait son talent et entre en 1734 à l’Académie de France à Rome où il est nommé professeur deux ans plus tard. Peintre galant, dans le style de Boucher, il orne, entre 1737 et 1740, tous les panneaux peints du salon ovale de l’hôtel de Soubise, de scènes retraçant la vie de Psyché. Dans ce même chantier travaillent aussi Carle Van Loo, Restout, Boucher et Trémolière. Personnalité originale de la tradition rococo, Natoire est un peintre et dessinateur au goût raffiné et mesuré, particulièrement inspiré par le genre lyrique (l’Éducation de l’Amour ; Narcisse se mirant dans la fontaine ; les Trois Grâces ; Louis, dauphin ; la Jeunesse et la Vertu présentant deux princesses à la France...). Entre 1735 et 1744, Natoire dessine également avec bonheur des cartons pour des tapisseries de Beauvais qu’il réalise dans le style Louis XV. Nommé directeur de l’Académie de France à Rome de 1751 à 1775, il y accueille vraisemblablement Hubert Robert. Outre les décors, il signe, notamment en Italie, de nombreux paysages.
Jean Nicot : (1530 1600, 1 place de l'Horloge), né à Nîmes est ambassadeur de France au Portugal. Secrétaire d’Henri II, Jean Nicot, seigneur de Villemain, devient ambassadeur de François II à Lisbonne à partir de 1559. À son retour du Portugal en 1561, il rapporte en France une plante, « le tabaco », que l’on baptise de son nom, « nicotiane ». Il est l’auteur d’un des premiers dictionnaires de la langue française le Thresor de la langue française, paru après sa mort, en 1606.
Jean Paulhan : (1884-1968), dont une plaque à son nom surplombe l'entrée du Prolé, règne Sur les belles Lettres: il dirige la Nouvelle revue française avant de fonder dans la clandestinité les Lettres françaises. Chercheur d'or né, à Nîmes, il a aussi été planteur puis professeur à Madagascar. En 1963, il est admis à l'Académie française. (20 rue Jean Reboul)
James Pradier : (1794 - 1852) Sculpteur à qui l’on doit, entre autres, la fontaine de l’Esplanade et une statue dans un mausolée du cimetière protestant.
Charles Questel : (1797 - 1888) Architecte ayant réalisé l’église St-Paul et la fontaine Pradier.
Jean-Paul Rabaut Dit Saint Etienne : (1742-1793) est le fils du pasteur Paul Rabaut. Il joue un grand rôle pour l'adoption de l'Édit de tolérance de 1788 qui instaure la liberté de culte pour les protestants. Il lutte pour la liberté de la presse et préside l'Assemblée nationale en 1790. député du tiers-état de la sénéchaussée de Nîmes et de Beaucaire aux états généraux de 1789, figure au nombre de ces Hommes de la Liberté que le Gard compte parmi ses citoyens. Instigateur de l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, il œuvre et fait ainsi inscrire dans la loi la reconnaissance de deux droits fondamentaux : la liberté d'opinion et la liberté religieuse. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. Art. 10 -Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789. Il est guillotiné en 1793 ( rue Rabaut st Etienne)
Paul Rabaut : Il a vécu à Nîmes au XVIII° siècle est l'un des plus célèbres pasteurs du Désert. A l'angle rue Jean Reboul et rue Ste. Irsule, se dressait sa maison, le "logis de la Tête d'Or".
Louis Raoul : (XV°) Fondateur de l’institution de l’Avocat des pauvres.
Max Raphel : (XIX°) Architecte né à Nîmes, il construisit le musée des Beaux-Arts et la galerie Jules Salles.
Jean Reboul : ( 1796-1864), boulanger poète, a composé de nombreuses chansons satiriques et des poésies mélancoliques. Cet ami de Lamartine, qui a sa plaque sur l'angle de la rue des Trois-Maures, a aussi publié des poèmes en langue d'Oc. Sa statue sculptée par Auguste Bosc se trouve sous un micocoulier au jardin de la Fontaine. (Rue Jean Reboul)
Pierre Scatisse : (XIV°) Il était trésorier de la sénéchaussée de Nîmes. Lors de la captivité de Jean le Bon à Londres durant la guerre de Cent Ans et fut donc chargé de surveiller la collecte des impôts dans le Languedoc.
Jacques Séguier : (1671-1687) Évêque de Nîmes, peu aimer par ces diocésains et dépassé par les problèmes de la réunion des protestants.
Séguier : (1703 - 1784) C’est lui qui déchiffra l’inscription sur le fronton de la Maison Carrée. Au n°7 de la rue qui porte son nom, on peut voir sa maison qui fut utilisée comme lieu de séances de l’Académie de Nîmes.
Pierre Sémard : (1887 - 1942) Militant communiste, cheminot membre du conseil d’administration de la SNCF lors de sa création. Il fut fusillé par les nazis le 7 mars 1942.
Benjamin Valz : (1787-1867) est un astronome qui a contribué à établir la carte du ciel. Avec Son disciple Laurent, il découvre un astéroïde qu'il baptise Nemausus en Hommage à sa ville natale, Nîmes. (angle rue nationale et rue des lombards)
Auguste (63 av. - 14 ap. J.C.) : Premier empereur romain. Il fut divinisé et installa les vétérans de la guerre contre Antoine à Nîmes, ce qui fit la prospérité de la cité (cette théorie est contestée de nos jours).
Henri Bataille : (1872-1922), poète et auteur dramatique français de la Belle Époque, qui connut un grand succès avec des drames pathétiques et sentimentaux. Né à Nîmes, Henri Bataille se destina d'abord à la carrière de peintre, mais c'est comme auteur de théâtre qu'il devint célèbre. Entre l'année 1900 et la Première Guerre mondiale (1914-1918), il fut en effet le dramaturge français le plus en vue. Parmi ses pièces, qui font de la passion amoureuse le principal ressort du comportement humain figurent Ton sang (1897), son premier grand succès, Maman Colibri (1904), la Marche nuptiale (1905) et la Femme nue (1908). Ces pièces pathétiques, alimentées souvent par les chroniques de faits divers, paraissent pour la plupart extrêmement datées aux yeux du lecteur moderne. Bataille est aussi l'auteur d'un recueil poétique, la Chambre blanche (1895), d'un recueil de poèmes belliqueux la Divine Tragédie (1917) et de la Quadrature de l'amour (1920).
Saint Baudile : Homme d’épée vers 280 venus de Palestine, s’installe à Nîmes, alors capitale romaine. Selon la légende, il se rend à une assemblée religieuse de sacrifice dédiée à Jupiter ou à Mercure. En fin parleur et bon guerrier, Baudile prend la parole, parle d’un Christ qui aurait prêché là-bas, dans son lointain pays, s’énerve contre les barbares qui ne l’écoutent plus, renverse les autels, blasphème. Il est décapité sur le champ par l’assistance en furie. Ainsi le Christianisme commence dans le Gard avec le culte du martyr. C’est un tel engouement pour lui que, vers 878, on l’exhume et une délicieuse odeur embaume l’église, la campagne redevient fertile et les sarrasins reculent. Un vrai miracle. Malgré la volonté nîmoise de garder les os du saint entre ses murs, ses restes sont transférés à l’abbaye de Saissi-les-Bois, prés d’Auxerre. Le parcours de l’attelage est, dit on alors, jalonné de nombreux miracles et guérisons. A Nîmes, on apprend que près de la Tour Magne, dans une combe protégée, la tête coupée de saint Baudile a rebondi trois fois, donnant naissance à trois fontaines.
Marc Bernard : (1900-1983) c' est une figure atypique de la littérature française. Né à Nîmes, il quitte l'école à 12 ans, se forme seul et écrit comme critique littéraire au Monde. Il reçoit le prix Goncourt en 1942 pour "Pareil à des enfants". ( Av Feuchères)
François de Bernis (XVIII°) : Né à Nîmes, il devint courtisan de la cour de Louis XV, cardinal puis ambassadeur à Rome. Son tombeau se trouve dans la cathédrale St-Castor.
Antoine Bigot : (1825-1897) est considéré comme le plus populaire poète Nîmois. Il décrit dans ses œuvres les petit personnages de sa ville. Son buste se trouve tout près de la statue de Reboul dans les jardins de la Fontaine. Dans son livre “Bourgadieiro”, il dit : “J’ai voulu noter un bruit qui s’éteint” en parlant des petites gens et de leur langage.
Jean Bonfa : (1638 - 1724) : Astronome nîmois.
Auguste Bosc : (1828 - 1878) Sculpteur né à Nîmes, élève de Pradier. Il a sculpté la statue d’Antonin, le chemin de croix de l’église St-Paul et divers autres oeuvres locales.
Numa Boucoiran : (1805 - 1875) Peintre nîmois ami et disciple de Xavier Sigalon. Il a décoré plusieurs salles du palais de justice.
Briçonnet : (XV° - XVI°) Nom de plusieurs évêques de Nîmes.
Cavalier : (XIX°) Maire de Nîmes qui a entrepris le reboisement de la colline de la Tour Magne. Il lui a laissé son nom.
René Char : (1907 - 1988) Le poète surréaliste vauclusien vécut à Nîmes en 1927. Il habitait la caserne et fit publier “Tombeau du secret” à Nîmes.
Antime-Denis Cohon : Evêque de Nîmes de 1634 à 1644 et de 1655 à 1670 artisan controversé et efficace du renouveau et de la contre offensive catholique contre la réforme protestant.
Gaston Darboux : (1842-1917), mathématicien français, qui a fait la synthèse des connaissances du XIX° siècle sur la géométrie infinitésimale et a permis le développement ultérieur de cette discipline. Né à Nîmes, Gaston Darboux entre à l'École normale supérieure à Paris en 1861. Il y publie son premier article sur les surfaces orthogonales, et devient professeur dans le secondaire de 1867 à 1872. À partir de 1873, il enseigne les mathématiques à la Sorbonne, et devient le successeur de Chasles en 1880 à la chaire de géométrie supérieure. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1884, et en devient secrétaire perpétuel en 1900. Ses travaux portent essentiellement sur une description par l'analyse des propriétés des courbes ou des surfaces, qu'il décrit dans les quatre tomes des Leçons sur la théorie générale des surfaces publiés entre 1887 et 1896. Il montre dans ces ouvrages une profonde compréhension des connections existant entre nombre de branches des mathématiques. Dans "Sur une classe remarquable de courbes algébriques" publié en 1873, il procède à une étude analytique et géométrique des courbes, utilisant les nombres complexes pour ses démonstrations.
Alphonse Daudet : (1840-1897) Né à Nîmes, Alphonse Daudet passe son enfance dans l’entreprise de soierie paternelle. Il fait ses études secondaires à Lyon où la famille, ruinée, s’est exilée. Il doit quitter le lycée à seize ans pour un emploi de maître d’études au collège d’Alès. Il rejoint ensuite son frère à Paris pour tenter une carrière littéraire, mais y mène une vie difficile et misérable. Il publie un recueil de vers, les Amoureuses (1858), qui obtient un succès mondain, place quelques chroniques dans des journaux et devient secrétaire particulier du duc de Morny, personnage influent du second Empire. Ce poste lui assure une aisance financière et lui laisse beaucoup de loisirs pour écrire. Il effectue des voyages rendus nécessaires par une santé compromise. Chantre de la Provence, auteur des Lettres de mon moulin (1869), de Tartarin de Tarascon (1872), de la Chèvre de M. Seguin et du Petit chose. Ces succès populaires ont en partie éclipsé son œuvre romanesque qui brosse un vaste tableau réaliste des mœurs des années 1860-1880.
Ernest Denis : ( XIX° - XX°) Nîmois historien du peuple tchèque. Il fut plébiscité pour la présidence de Tchécoslovaquie mais se désista. Le lycée Daudet possède toujours une section de tchèque, Nîmes est jumelée avec Prague. La statue de Denis se trouve Place d’Assas, côté opposé à la Maison Carrée. Un coffret contient un peu de terre de Bohème.
Gaston Doumergue : (1863-1937), Né à Aigues-Vives (Gard), issu d'une famille de propriétaires terriens de confession protestante, Gaston Doumergue fut avocat au barreau de Nîmes, élu député du Gard en 1893 puis sénateur du Gard à partir de 1910. Cet homme d'État français, président de la République (1924-1931) puis président du Conseil qui tenta vainement de renforcer les prérogatives du gouvernement face aux assemblées parlementaires dans le cadre des institutions de la III° République. Retiré de la vie politique à l'issue de son mandat en 1931, il fut rappelé à la présidence du Conseil par le président Albert Lebrun après les émeutes du 6 février 1934, qui avaient provoqué la démission de Daladier. Il forma alors un gouvernement d'union nationale pour surmonter la crise politique et financière qui menaçait de se transformer en crise de régime, et s'entoura notamment d'Édouard Herriot, d'André Tardieu, de Louis Barthou et du maréchal Pétain. Désireux de combattre la toute-puissance du Parlement qui paralysait toute initiative gouvernementale, il élabora un projet conférant au gouvernement le droit de dissoudre la Chambre des députés sans l'autorisation du Sénat, et donnant à l'exécutif des pouvoirs plus importants en matière financière. Abandonné par ses ministres radicaux qui l'accusaient de tentations autoritaires, il dut présenter sa démission dès novembre 1934.
Jean Duplan : (XIX°) Maire de la ville qui a laissé son nom à une colline nîmoise.
Vincent FaÏta : (1923-1943) fonde le premier groupe des Francs Tireurs Partisans du sud. Un autre résistant, Jean Robert, essaye de le libérer mais il est capturé par les Allemands. Tous deux sont guillotinés dans la cour de la maison d'arrêt de Nîmes le 22 avril 1943.
Feuchères : (XIX°) Pour des raisons bien précises, il ne voulut pas de l’héritage de sa femme et en fit cadeau aux oeuvres charitables nîmoises. La ville, en signe de reconnaissance, donna son nom à l’avenue.
Esprit Fléchier : (1632 - 1710) Évêque de Nîmes pendant la guerre des Camisards. Il fut reçu à l’Académie française en même temps que Racine (1673).
Graverol : (XVII°) Un des fondateurs de l’académie de Nîmes. Il était protestant et fut persécuté pour ses convictions.
François Pierre Guillaume Guizot : (1787-1874), homme politique et historien français. Né à Nîmes, de parents protestants, François Guizot émigre en Suisse avec sa famille pour fuir la Terreur sous laquelle son père a été exécuté. En 1805, il quitte Genève pour Paris où il entreprend de brillantes études. Reconnu pour son érudition et sa capacité de travail, il devient professeur d’histoire moderne à la Sorbonne dès 1812. Lors de la Restauration, il rallie le parti du « juste milieu » (favorable au libéralisme et à la monarchie constitutionnelle), et s’oppose alors aux « ultras » désireux d’un retour à l’Ancien Régime et dirigés par le frère de Louis XVIII (le futur Charles X). Les convictions de Guizot le rapprochent du roi qui cherche à concilier les intérêts de la bourgeoisie libérale et des royalistes. Laissant de côté ses activités d’enseignant, il occupe de 1816 à 1820 le secrétariat général du ministère de l’Enseignement, puis de la Justice, avant d’entrer au Conseil d’État. Revenu à l’histoire après la chute du cabinet Decazes (février 1820), il retrouve pour un temps la Sorbonne. En effet, avec l’avènement de Charles X, Guizot passe dans l’opposition et ses attaques contre le ministère Villèle lui valent une suspension de 1822 à 1828. Il profite de cette retraite forcée pour publier ses critiques dans le Globe, prônant la doctrine libérale et le credo « Aide-toi, le ciel t’aidera ». En 1830, François Guizot participe au renversement de Charles X — notamment en signant l’« adresse des 221 » —, avant d’être élu député de Lisieux. Le parti de la Résistance, dont il est le fondateur, est hostile à toutes les concessions démocratiques et défend une monarchie bourgeoise garantissant l’État contre les républicains ; c’est dans cet état d’esprit que Guizot entre au gouvernement. Après avoir occupé l’Intérieur (1830), il obtient le portefeuille de l’Instruction publique (1832-1837) et réorganise l’enseignement primaire : loi de juin 1833, complétée par celle de 1841 restreignant le travail des enfants. En charge des Affaires étrangères (1840-1847) — après une ambassade à Londres —, Guizot poursuit une politique de rapprochement avec la Grande-Bretagne. Quoique sous l’autorité nominale du président du Conseil Soult, il est de fait, dès 1840, le véritable chef du gouvernement et, depuis le retrait de Thiers, l’unique chef de file de la « Résistance ». Soutenu par la France des notables et de la bourgeoisie d’affaire, il concourt à l’essor de l’industrie, du commerce, du crédit et lance la révolution du chemin de fer ; son maître mot, révélateur de son option capitaliste est sa célèbre formule, prononcée en 1843 lors d’un banquet en province : « Enrichissez-vous par le travail, par l’épargne et la probité ». Ayant délaissé la condition ouvrière et refusant toute réforme électorale (sur la baisse du cens), Guizot doit affronter la critique conjuguée des ultras et des républicains. Son gouvernement devient de plus en plus autoritaire, et vire vers un ultra conservatisme que la crise économique de 1846 rend difficilement supportable à l’opposition, que ce soit celle de la petite bourgeoisie ou du prolétariat urbain. Ses élans d’autoritarisme scellent son destin : lorsqu’au début de l’année 1848, Guizot interdit de nouveau les réunions publiques de l’opposition, il déclenche un mouvement révolutionnaire que sa démission ne peut enrayer et qui aboutit à la fin du règne de Louis-Philippe (voir campagne des Banquets). Exilé en Belgique puis en Grande-Bretagne, Guizot revient en France en 1849. Il choisit alors de vivre à l’écart du pouvoir, se consacrant à la rédaction de ses mémoires (Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps) et reprend ses recherches historiques. En 1820, il a déjà rédigé un manifeste monarchiste et parlementariste, Du gouvernement de la France, tout en publiant plusieurs études sur l’histoire de France et de l’Angleterre (notamment des Essais sur l’histoire de France). Professeur de formation et pédagogue, il rédige, à la fin de sa vie, une Histoire de France racontée à mes petits enfants. Membre de l’Académie française à partir de 1836, Guizot, qui n’a jamais cessé d’être homme de lettres, reste l’un des principaux historiens du XIX° siècle et participe à la grande tradition contemporaine des hommes politiques, tels Thiers, Blanc ou Quinet, versés dans la science historique. L’ensemble de l’œuvre historique de Guizot reste marqué par l’empreinte de son engagement politique, ce qui a plus tard incité l’historien Gabriel Monod à dire de lui que, en dépit de son pragmatisme et de ses contributions scientifiques, Guizot a été une « personnalité » plus qu’un « savant ».
Guillemette : (XII°) Épouse de Bernard Aton V, vicomte de Nîmes. C’est elle qui fit prêter serment aux chevaliers des arènes afin qu’ils restent fidèles au comte de Toulouse en 1166.
Montcalm de Saint-Véran, Louis Joseph : Marquis de (1712-1759), général français, qui défendit les possessions françaises en Amérique du Nord. Né à Nîmes, Montcalm entre dans l’armée à l’âge de neuf ans. Au cours des années suivantes, il combat en Rhénanie, à Prague et en Italie, campagnes lors desquelles il est blessé cinq fois. En 1756, il reçoit la charge de maréchal de camp et la mission de diriger les troupes françaises en Amérique du Nord, lors de la guerre de Sept Ans. Il remporte de brillantes victoires (William-Henry, 1757, Carillon, 1758). Mais les Anglais, après avoir pris la forteresse de Louisbourg (Nouvelle-Écosse), remontent le fleuve Saint-Laurent vers la ville de Québec. Ils débarquent à l’île d’Orléans et tentent de passer sur la rive nord, près des chutes de Montmorency où les Français, qui les attendent, parviennent à les repousser. Maîtres du fleuve, les Anglais bombardent la capitale pendant plusieurs jours. Mais, l’automne arrivant, les navires, dirigés par l’amiral Saunders, doivent prendre le chemin du retour avant d’être pris dans les glaces. Le commandant des troupes anglaises, James Wolfe, décide alors d’effectuer un débarquement en force dans la nuit du 12 septembre 1759. Montcalm, campé sur la côte de Beauport, est pris par surprise. Apprenant la nouvelle du débarquement des Anglais sur les plaines d’Abraham, il arrive avec ses troupes pour les affronter. Sans attendre des renforts, pourtant à proximité, l’armée régulière française fait face aux troupes anglaises. Les miliciens canadiens et les alliés amérindiens, postés dans les zones boisées, font également feu. Cependant, le combat tourne vite en faveur des assaillants anglais. Le commandant anglais, James Wolfe, meurt et Montcalm, blessé mortellement, décède le lendemain. Il est inhumé dans un cratère d’obus sous la chapelle des Ursulines. Ce combat, appelé depuis bataille des plaines d’Abraham, permet aux Anglais de prendre Québec et de préparer l’attaque sur Montréal, qui tombera l’année suivante face à l’avance conjuguée des troupes britanniques venues à partir de Québec, par la rivière Richelieu, et à l’ouest par le fleuve Saint-Laurent.
Mathieu Lacroix : (1819 - 1864) Poète occitan né à Nîmes. Il était artisan maçon.
Bernard Lazare : Fils d'un négociant tailleur Nîmois (1865-1903), ce journaliste libertaire juif écrit un essai sur l'antisémitisme et est l'un des premiers à défendre le capitaine Dreyfus. Près de l’entrée est du jardin de la Fontaine, une plaque a été apposée. (rue de Bernis)
Marguerite Long : Cette Nîmoise (1874-1966) prend ses premières leçons de piano au conservatoire de sa ville natale, Nîmes. Concertiste, elle contribue à faire connaître l'œuvre de Ravel. Un concours de musique classique national porte son nom. (14 Grand Rue)
Jorgi Martin : Cet écrivain nîmois mort en 1881 obtient le rang de majoral au Felibrige, l'école de Frédéric Mistral. (6 rue Curateri)
Albin Michel : (XIX°) Archiviste municipal de Nîmes, il a écrit un livre sur les rues de la ville.
Gaston Milhaud : (1858-1918) enseigne à la Sorbonne. Ce Nîmois d'origine, agrégé de mathématiques, a publié des ouvrages scientifiques et historiques. (rue St Castor)
Frédéric Mistral : (8/9/1830 - 25/3/1914) C'est dans un hôtel au 22 bd Courbet qui fait le coin entre le Bureau et le Cat's hôtel que Frédéric Mistral loge à Nîmes quand il vient passer son bac. Le poète provençal a défendu les traditions de sa région et a notamment publié le premier dictionnaire Provençal Français. ( autre adresse : 2 rue Briçonnet ou il écrivit des poésies )
Léopold Morice : (1846 - 1920) Sculpteur né à Nîmes. On lui doit les deux statues de la façade de la galerie Jules Salles.
Charles Joseph Natoire : (1700-1777), peintre français, l’un des maîtres du style rococo. Né à Nîmes, Charles Joseph Natoire obtient en 1721 son premier prix de peinture à l’École nationale des beaux-arts de Paris avec "Manué offrant un sacrifice pour obtenir un fils". Il séjourne à Rome où il parfait son talent et entre en 1734 à l’Académie de France à Rome où il est nommé professeur deux ans plus tard. Peintre galant, dans le style de Boucher, il orne, entre 1737 et 1740, tous les panneaux peints du salon ovale de l’hôtel de Soubise, de scènes retraçant la vie de Psyché. Dans ce même chantier travaillent aussi Carle Van Loo, Restout, Boucher et Trémolière. Personnalité originale de la tradition rococo, Natoire est un peintre et dessinateur au goût raffiné et mesuré, particulièrement inspiré par le genre lyrique (l’Éducation de l’Amour ; Narcisse se mirant dans la fontaine ; les Trois Grâces ; Louis, dauphin ; la Jeunesse et la Vertu présentant deux princesses à la France...). Entre 1735 et 1744, Natoire dessine également avec bonheur des cartons pour des tapisseries de Beauvais qu’il réalise dans le style Louis XV. Nommé directeur de l’Académie de France à Rome de 1751 à 1775, il y accueille vraisemblablement Hubert Robert. Outre les décors, il signe, notamment en Italie, de nombreux paysages.
Jean Nicot : (1530 1600, 1 place de l'Horloge), né à Nîmes est ambassadeur de France au Portugal. Secrétaire d’Henri II, Jean Nicot, seigneur de Villemain, devient ambassadeur de François II à Lisbonne à partir de 1559. À son retour du Portugal en 1561, il rapporte en France une plante, « le tabaco », que l’on baptise de son nom, « nicotiane ». Il est l’auteur d’un des premiers dictionnaires de la langue française le Thresor de la langue française, paru après sa mort, en 1606.
Jean Paulhan : (1884-1968), dont une plaque à son nom surplombe l'entrée du Prolé, règne Sur les belles Lettres: il dirige la Nouvelle revue française avant de fonder dans la clandestinité les Lettres françaises. Chercheur d'or né, à Nîmes, il a aussi été planteur puis professeur à Madagascar. En 1963, il est admis à l'Académie française. (20 rue Jean Reboul)
James Pradier : (1794 - 1852) Sculpteur à qui l’on doit, entre autres, la fontaine de l’Esplanade et une statue dans un mausolée du cimetière protestant.
Charles Questel : (1797 - 1888) Architecte ayant réalisé l’église St-Paul et la fontaine Pradier.
Jean-Paul Rabaut Dit Saint Etienne : (1742-1793) est le fils du pasteur Paul Rabaut. Il joue un grand rôle pour l'adoption de l'Édit de tolérance de 1788 qui instaure la liberté de culte pour les protestants. Il lutte pour la liberté de la presse et préside l'Assemblée nationale en 1790. député du tiers-état de la sénéchaussée de Nîmes et de Beaucaire aux états généraux de 1789, figure au nombre de ces Hommes de la Liberté que le Gard compte parmi ses citoyens. Instigateur de l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, il œuvre et fait ainsi inscrire dans la loi la reconnaissance de deux droits fondamentaux : la liberté d'opinion et la liberté religieuse. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. Art. 10 -Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789. Il est guillotiné en 1793 ( rue Rabaut st Etienne)
Paul Rabaut : Il a vécu à Nîmes au XVIII° siècle est l'un des plus célèbres pasteurs du Désert. A l'angle rue Jean Reboul et rue Ste. Irsule, se dressait sa maison, le "logis de la Tête d'Or".
Louis Raoul : (XV°) Fondateur de l’institution de l’Avocat des pauvres.
Max Raphel : (XIX°) Architecte né à Nîmes, il construisit le musée des Beaux-Arts et la galerie Jules Salles.
Jean Reboul : ( 1796-1864), boulanger poète, a composé de nombreuses chansons satiriques et des poésies mélancoliques. Cet ami de Lamartine, qui a sa plaque sur l'angle de la rue des Trois-Maures, a aussi publié des poèmes en langue d'Oc. Sa statue sculptée par Auguste Bosc se trouve sous un micocoulier au jardin de la Fontaine. (Rue Jean Reboul)
Pierre Scatisse : (XIV°) Il était trésorier de la sénéchaussée de Nîmes. Lors de la captivité de Jean le Bon à Londres durant la guerre de Cent Ans et fut donc chargé de surveiller la collecte des impôts dans le Languedoc.
Jacques Séguier : (1671-1687) Évêque de Nîmes, peu aimer par ces diocésains et dépassé par les problèmes de la réunion des protestants.
Séguier : (1703 - 1784) C’est lui qui déchiffra l’inscription sur le fronton de la Maison Carrée. Au n°7 de la rue qui porte son nom, on peut voir sa maison qui fut utilisée comme lieu de séances de l’Académie de Nîmes.
Pierre Sémard : (1887 - 1942) Militant communiste, cheminot membre du conseil d’administration de la SNCF lors de sa création. Il fut fusillé par les nazis le 7 mars 1942.
Benjamin Valz : (1787-1867) est un astronome qui a contribué à établir la carte du ciel. Avec Son disciple Laurent, il découvre un astéroïde qu'il baptise Nemausus en Hommage à sa ville natale, Nîmes. (angle rue nationale et rue des lombards)