Mise à jour du 22/08/2024
Boulevard Amiral Courbet
Retour à Nîmes
Son ancien nom est Boulevard des Calquieres, il prit le nom Amiral courbet en juillet 1885. Ce boulevard vat de la place des Carmes au boulevard de l'Esplanade et débute par le Square de la Couronne. Il délimite un des côtés de l'écusson centre ville.
Ce boulevard longait les remparts de la ville et comporter plusieurs tours. Au début Les Cauquières ou Tanneriès étaient situées hors de la ville dans des terrains bas et marécageux qui recevaient toutes les eaux de la Fontaine et des égouts, et comme elles étaient toutes groupées dans ce quartier, celui-ci en reçut sa dénomination.
Square de la Couronne : Le Square de la Couronne a été un véritable lieu de vie du temps de nos grands-parents, il a connu fin 2008 un grand chantier de rénovation. Espace calme où il fait bon vivre, la place se voit aujourd'hui habitée par de nouveaux restaurants, bars, galeries d'art, salles de sport et hôtels offrant une vraie vie à ce quartier bien réhabilité. Située à deux pas de l'Esplanade Charles de Gaulle et à 450 mètres des Arènes de Nîmes.
Au centre de ce square se trouve la statue d'Alphonse Daudet qui fut inaugurée le dimanche 8 avril 1900. L'auteur de la statue, le sculpteur Falguière, avait voulu, malgré son état de santé précaire, venir lui même présider à l'installation de son œuvre et se rendre compte des modifications et compléments à lui apporter. Son état s'aggrava rapidement et l'obligea à repartir précipitamment pour Paris ou il décédera le 19 Avril 1900 à l'âge de 68 ans en son domicile dans le 6e arrondissement quelques heures après son retour précipité. La statue d'Alphonse Daudet, qui fut un des derniers efforts de son génie, demeure inachevée. Le comité s'est déjà préoccupé de chercher un successeur digne du maître pour terminer et mettre au point définitif cette oeuvre, discutable par certains côtés dans son état actuel, mais incontestablement empreinte d'un grand mouvement et d'une rare distinction. Le marbre n'est pas encore entièrement dégrossi, et après sa pose à Nîmes, c'est un élève de Falguière, M. Bloch, qui achèvera la statue de Daudet. M. Bloch sera par la suite un sculpteur de renom.
Galerie Jules Salles : Le 5 mai 1894 est inaugurée la Galerie des Arts que Jules Salles a fait construire par l'architecte nîmois Max Raphel (1863-1943) et dont il fait donation à sa ville natale dès le 5 juillet de la même année. En reconnaissance, cette galerie porte son nom et fut dédiée, un temps, à la présentation de son œuvre et de celle de son épouse. Elle est désormais exclusivement consacrée à des expositions artistiques temporaires. Les deux statues allégoriques en marbre représentant La Peinture et La Musique ornant la façade ont été réalisées par le sculpteur nîmois Léopold Morice alors que la décoration ornementale fut sculptée par deux autres nîmois, Brémond-Boissier et Léopold Mérignargues.
Jules Salles est un peintre né à Nîmes le 14 juin 1814 et mort à Nîmes le 30 décembre 1900. Issu une famille prospère de négociants en soierie, après des études secondaires à Lyon jusqu'au baccalauréat, Jules Salles revient à Nîmes et débute pour complaire à sa famille une carrière commerciale en s'associant avec son cousin Cauzid de 1835 à 1838. Doué de multiples talents qui ont amené un de ses professeurs à lui conseiller de préparer l'École Polytechnique, et lui-même à envisager de faire carrière comme flûtiste dans l'orchestre du théâtre, il finit par se vouer à la peinture. Il était Réputé pour ses portraits d'abord, puis pour ses scènes de genre.
Ancien collège des Jésuites, actuellement musée d'Histoire naturelle En 1663, lorsque le Collège (ancien hôpital St Marc) fut déclaré mi-parti c'est-à-dire avec un corps professoral mixte, catholique et protestant, les Jésuites commencèrent à y enseigner. La prospérité de l’établissement entraîne des travaux d’agrandissement de 1670 à 1743 dont la construction de la chapelle. La Construction de la chapelle commencée en 1673 et achevée en 1678 à partir de plans du père Matthieu de Mourguesn. Après l’expulsion des Jésuites en 1762, les Pères de la Doctrine chrétienne leur succédèrent jusqu’à la Révolution. Le Collège fut ensuite fermé jusqu’en 1795. Le retour de l’enseignement s’impose avec la création de l’Ecole Centrale, devenue lycée en 1803 et sera déplacée dans l’ancien hôpital général (aujourd’hui Lycée A.Daudet). La chapelle sera répartie entre l’ancienne bibliothèque municipale, le musée d'histoire naturelle et le musée archéologique. En 1973, le site est classé monument historique ce qui permet d’importants travaux de rénovation. Aujourd’hui, ayant retrouvé sa splendeur d’antan, la chapelle accueille de nombreuses manifestations culturelles.
L'édifice réalise une synthèse des églises à nef unique et des édifices à plan central. Sur un très vaste transept s'ouvrent, d'une part, une abside à trois pans précédée d'un choeur ; d'autre part, une courte nef. L'élévation intérieure est coupée par des tribunes établies à la hauteur du chœur et de la nef et, dans le transept et au revers de la façade, par un balcon pourvu d'appuis en fer forgé décorés notamment des initiales de la Compagnie de Jésus. Au revers de la façade occidentale, deux escaliers à vis conduisent à un second étage de tribune puis au toit. Une demi-coupole à pans recouvre l'abside et des coupoles sur plan circulaire et elliptique couvrent le transept et la nef. Chacune de ces coupoles est éclairée par un lanternon central faisant saillie sur la toiture, auxquels s'ajoutent deux tourelles d'escalier et deux clochetons. La façade occidentale, amortie en fronton et décorée de deux ordres entre les colonnes engagées desquels s'ouvrent des niches, est divisée en cinq travées.
La Chapelle des Jésuites accueille aujourd'hui des expositions temporaires et des manifestations culturelles.
Musée d'Histoire naturelle Quand en 1770, Jean-François Séguier, savant nîmois, revient vivre à Nîmes après un long et fructueux périple en Europe, notamment en Italie, il est loin d’imaginer que, de ses collections naîtrait un des plus riches Museums français. Inauguré en 1895, le Museum de Nîmes, se classe au 6e rang national pour la richesse de ses collections. Installé autour d’un cloître et d’une chapelle classée du XVII° siècle, il couvre tous les domaines des sciences de la Nature et certains secteurs des sciences de l’Homme. Dans l’attente d’une totale rénovation, seules quatre thématiques sont présentées au public : la géologie du sud de la France, la préhistoire, l’ethnographie à l’aune des années 30 et la zoologie.
Aujourd’hui, le Museum de Nîmes regroupe deux entités : le musée d’Histoire naturelle et le planétarium. Les expositions temporaires et les nombreux ateliers scientifiques font du site nîmois un haut lieu de la culture scientifique régionale.
Grand temple de Nîmes : L'église du couvent des Dominicains est édifiée entre 1714 et 1736. À la Révolution, les Dominicains l'abandonnent. L'église désaffectée est alors louée par les protestants et inaugurée par le pasteur Paul Rabaut. En 1803, l'église est officiellement affectée au culte protestant et prend le nom de Grand temple. En 1821, les orgues du temple sont construites.
L'édifice présente un plan rectangulaire dont la partie la plus remarquable est la façade. La façade de l'édifice a été construite dans un style baroque. Le style classique est pur : pilastres ioniques et corinthiens, entablements, frontons courbes et triangulaires. L'intérieur se compose d'une nef et de deux collatéraux. Les deux extrémités de la nef n'ont pas de communication latérale. Le plan, rectangulaire au niveau du sol, passe à l'hémicycle au niveau des deux tribunes extrêmes. La nef communique avec les chapelles latérales et les tribunes, par de grandes arcades en plein cintre. Derrière l'entrée, sur le mur, deux plaques de marbre noir donnent le Décalogue et le "sommaire de la Loi".
Le Colisée (Ancien K7) Construite par Paul Furiet et Georges-Henri Pingusson (celui-ci ayant des origines nîmoises), la salle ouvre ses portes le 15 avril 1927. Elle est dotée d'une fosse pour l'orchestre, d'un balcon avec loges, et d'une capacité de 1 000 spectateurs. À la fois cinéma et théâtre, elle propose régulièrement des music-halls, mais aussi plus exceptionnellement des numéros de cirque. Chaque semaine y sont en outre organisés les galas Baret.
Durant ses premières années, on peut y voir le Napoléon d'Abel Gance, ou Ben-Hur de Fred Niblo; à cette dernière occasion, c'est l'ouvreur Jean Granier qui réalise les bruitages locaux (pour la scène des galériens et celle de la bataille navale). En novembre 1929, pour l'arrivée du film parlant, une grande soirée est organisée où l'on entend l'ouverture de Tannhauser par l'orchestre philharmonique de New York, avant de visionner Le Chanteur de jazz. Peu à peu, Le Colisée s'impose ainsi, selon les mots de Bernard Bastide et Jacques-Olivier Durand, comme une « salle de prestige », dotée des dernières avancées techniques.
En 1953, le cinéma se dote d'un nouvel écran panoramique de 8,5 x 5,10 m, puis, en 1963, accueille les premiers films en 70 mm, à l'occasion de la projection de West Side Story'.
En 1973, alors que la salle a été rachetée par Fernand Méric, elle prend le nom de « K7 » et intègre le réseau de multiplexes régionaux, implanté aussi à Montpellier et Aix-en-Provence. Dès lors, il se divise en une galerie marchande (au rez-de-chaussée) et un ensemble de cinq salles (à l'étage).
L'année suivante, le complexe passe à la société Océanic. Selon Bastide et Durand, l'état des salles comme des programmes se dégrade progressivement, ce qui amène une baisse drastique de la fréquentation. En 1987, l'exploitation est reprise par UGC, mais cette société renonce à restaurer le K7 car les commerçants de la galerie refusent de désemparer.
Elle ferme définitivement le 31 décembre 1988.
Le 22 janvier 2015, alors que sa destruction était envisagée, l'ancien cinéma est inscrit aux Monuments historiques.
Aujourd'hui c'est devenu une résidence services seniors.
Son ancien nom est Boulevard des Calquieres, il prit le nom Amiral courbet en juillet 1885. Ce boulevard vat de la place des Carmes au boulevard de l'Esplanade et débute par le Square de la Couronne. Il délimite un des côtés de l'écusson centre ville.
Ce boulevard longait les remparts de la ville et comporter plusieurs tours. Au début Les Cauquières ou Tanneriès étaient situées hors de la ville dans des terrains bas et marécageux qui recevaient toutes les eaux de la Fontaine et des égouts, et comme elles étaient toutes groupées dans ce quartier, celui-ci en reçut sa dénomination.
Square de la Couronne : Le Square de la Couronne a été un véritable lieu de vie du temps de nos grands-parents, il a connu fin 2008 un grand chantier de rénovation. Espace calme où il fait bon vivre, la place se voit aujourd'hui habitée par de nouveaux restaurants, bars, galeries d'art, salles de sport et hôtels offrant une vraie vie à ce quartier bien réhabilité. Située à deux pas de l'Esplanade Charles de Gaulle et à 450 mètres des Arènes de Nîmes.
Au centre de ce square se trouve la statue d'Alphonse Daudet qui fut inaugurée le dimanche 8 avril 1900. L'auteur de la statue, le sculpteur Falguière, avait voulu, malgré son état de santé précaire, venir lui même présider à l'installation de son œuvre et se rendre compte des modifications et compléments à lui apporter. Son état s'aggrava rapidement et l'obligea à repartir précipitamment pour Paris ou il décédera le 19 Avril 1900 à l'âge de 68 ans en son domicile dans le 6e arrondissement quelques heures après son retour précipité. La statue d'Alphonse Daudet, qui fut un des derniers efforts de son génie, demeure inachevée. Le comité s'est déjà préoccupé de chercher un successeur digne du maître pour terminer et mettre au point définitif cette oeuvre, discutable par certains côtés dans son état actuel, mais incontestablement empreinte d'un grand mouvement et d'une rare distinction. Le marbre n'est pas encore entièrement dégrossi, et après sa pose à Nîmes, c'est un élève de Falguière, M. Bloch, qui achèvera la statue de Daudet. M. Bloch sera par la suite un sculpteur de renom.
Galerie Jules Salles : Le 5 mai 1894 est inaugurée la Galerie des Arts que Jules Salles a fait construire par l'architecte nîmois Max Raphel (1863-1943) et dont il fait donation à sa ville natale dès le 5 juillet de la même année. En reconnaissance, cette galerie porte son nom et fut dédiée, un temps, à la présentation de son œuvre et de celle de son épouse. Elle est désormais exclusivement consacrée à des expositions artistiques temporaires. Les deux statues allégoriques en marbre représentant La Peinture et La Musique ornant la façade ont été réalisées par le sculpteur nîmois Léopold Morice alors que la décoration ornementale fut sculptée par deux autres nîmois, Brémond-Boissier et Léopold Mérignargues.
Jules Salles est un peintre né à Nîmes le 14 juin 1814 et mort à Nîmes le 30 décembre 1900. Issu une famille prospère de négociants en soierie, après des études secondaires à Lyon jusqu'au baccalauréat, Jules Salles revient à Nîmes et débute pour complaire à sa famille une carrière commerciale en s'associant avec son cousin Cauzid de 1835 à 1838. Doué de multiples talents qui ont amené un de ses professeurs à lui conseiller de préparer l'École Polytechnique, et lui-même à envisager de faire carrière comme flûtiste dans l'orchestre du théâtre, il finit par se vouer à la peinture. Il était Réputé pour ses portraits d'abord, puis pour ses scènes de genre.
Ancien collège des Jésuites, actuellement musée d'Histoire naturelle En 1663, lorsque le Collège (ancien hôpital St Marc) fut déclaré mi-parti c'est-à-dire avec un corps professoral mixte, catholique et protestant, les Jésuites commencèrent à y enseigner. La prospérité de l’établissement entraîne des travaux d’agrandissement de 1670 à 1743 dont la construction de la chapelle. La Construction de la chapelle commencée en 1673 et achevée en 1678 à partir de plans du père Matthieu de Mourguesn. Après l’expulsion des Jésuites en 1762, les Pères de la Doctrine chrétienne leur succédèrent jusqu’à la Révolution. Le Collège fut ensuite fermé jusqu’en 1795. Le retour de l’enseignement s’impose avec la création de l’Ecole Centrale, devenue lycée en 1803 et sera déplacée dans l’ancien hôpital général (aujourd’hui Lycée A.Daudet). La chapelle sera répartie entre l’ancienne bibliothèque municipale, le musée d'histoire naturelle et le musée archéologique. En 1973, le site est classé monument historique ce qui permet d’importants travaux de rénovation. Aujourd’hui, ayant retrouvé sa splendeur d’antan, la chapelle accueille de nombreuses manifestations culturelles.
L'édifice réalise une synthèse des églises à nef unique et des édifices à plan central. Sur un très vaste transept s'ouvrent, d'une part, une abside à trois pans précédée d'un choeur ; d'autre part, une courte nef. L'élévation intérieure est coupée par des tribunes établies à la hauteur du chœur et de la nef et, dans le transept et au revers de la façade, par un balcon pourvu d'appuis en fer forgé décorés notamment des initiales de la Compagnie de Jésus. Au revers de la façade occidentale, deux escaliers à vis conduisent à un second étage de tribune puis au toit. Une demi-coupole à pans recouvre l'abside et des coupoles sur plan circulaire et elliptique couvrent le transept et la nef. Chacune de ces coupoles est éclairée par un lanternon central faisant saillie sur la toiture, auxquels s'ajoutent deux tourelles d'escalier et deux clochetons. La façade occidentale, amortie en fronton et décorée de deux ordres entre les colonnes engagées desquels s'ouvrent des niches, est divisée en cinq travées.
La Chapelle des Jésuites accueille aujourd'hui des expositions temporaires et des manifestations culturelles.
Musée d'Histoire naturelle Quand en 1770, Jean-François Séguier, savant nîmois, revient vivre à Nîmes après un long et fructueux périple en Europe, notamment en Italie, il est loin d’imaginer que, de ses collections naîtrait un des plus riches Museums français. Inauguré en 1895, le Museum de Nîmes, se classe au 6e rang national pour la richesse de ses collections. Installé autour d’un cloître et d’une chapelle classée du XVII° siècle, il couvre tous les domaines des sciences de la Nature et certains secteurs des sciences de l’Homme. Dans l’attente d’une totale rénovation, seules quatre thématiques sont présentées au public : la géologie du sud de la France, la préhistoire, l’ethnographie à l’aune des années 30 et la zoologie.
Aujourd’hui, le Museum de Nîmes regroupe deux entités : le musée d’Histoire naturelle et le planétarium. Les expositions temporaires et les nombreux ateliers scientifiques font du site nîmois un haut lieu de la culture scientifique régionale.
Grand temple de Nîmes : L'église du couvent des Dominicains est édifiée entre 1714 et 1736. À la Révolution, les Dominicains l'abandonnent. L'église désaffectée est alors louée par les protestants et inaugurée par le pasteur Paul Rabaut. En 1803, l'église est officiellement affectée au culte protestant et prend le nom de Grand temple. En 1821, les orgues du temple sont construites.
L'édifice présente un plan rectangulaire dont la partie la plus remarquable est la façade. La façade de l'édifice a été construite dans un style baroque. Le style classique est pur : pilastres ioniques et corinthiens, entablements, frontons courbes et triangulaires. L'intérieur se compose d'une nef et de deux collatéraux. Les deux extrémités de la nef n'ont pas de communication latérale. Le plan, rectangulaire au niveau du sol, passe à l'hémicycle au niveau des deux tribunes extrêmes. La nef communique avec les chapelles latérales et les tribunes, par de grandes arcades en plein cintre. Derrière l'entrée, sur le mur, deux plaques de marbre noir donnent le Décalogue et le "sommaire de la Loi".
Le Colisée (Ancien K7) Construite par Paul Furiet et Georges-Henri Pingusson (celui-ci ayant des origines nîmoises), la salle ouvre ses portes le 15 avril 1927. Elle est dotée d'une fosse pour l'orchestre, d'un balcon avec loges, et d'une capacité de 1 000 spectateurs. À la fois cinéma et théâtre, elle propose régulièrement des music-halls, mais aussi plus exceptionnellement des numéros de cirque. Chaque semaine y sont en outre organisés les galas Baret.
Durant ses premières années, on peut y voir le Napoléon d'Abel Gance, ou Ben-Hur de Fred Niblo; à cette dernière occasion, c'est l'ouvreur Jean Granier qui réalise les bruitages locaux (pour la scène des galériens et celle de la bataille navale). En novembre 1929, pour l'arrivée du film parlant, une grande soirée est organisée où l'on entend l'ouverture de Tannhauser par l'orchestre philharmonique de New York, avant de visionner Le Chanteur de jazz. Peu à peu, Le Colisée s'impose ainsi, selon les mots de Bernard Bastide et Jacques-Olivier Durand, comme une « salle de prestige », dotée des dernières avancées techniques.
En 1953, le cinéma se dote d'un nouvel écran panoramique de 8,5 x 5,10 m, puis, en 1963, accueille les premiers films en 70 mm, à l'occasion de la projection de West Side Story'.
En 1973, alors que la salle a été rachetée par Fernand Méric, elle prend le nom de « K7 » et intègre le réseau de multiplexes régionaux, implanté aussi à Montpellier et Aix-en-Provence. Dès lors, il se divise en une galerie marchande (au rez-de-chaussée) et un ensemble de cinq salles (à l'étage).
L'année suivante, le complexe passe à la société Océanic. Selon Bastide et Durand, l'état des salles comme des programmes se dégrade progressivement, ce qui amène une baisse drastique de la fréquentation. En 1987, l'exploitation est reprise par UGC, mais cette société renonce à restaurer le K7 car les commerçants de la galerie refusent de désemparer.
Elle ferme définitivement le 31 décembre 1988.
Le 22 janvier 2015, alors que sa destruction était envisagée, l'ancien cinéma est inscrit aux Monuments historiques.
Aujourd'hui c'est devenu une résidence services seniors.