Mise à jour du 22/08/2024
Nîmes saint-cesaire
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C'est un ancien village, il est administrativement rattaché à la commune de Nîmes, dont il constitue aujourd'hui un quartier (Nîmes-Ouest Saint-Césaire).
Le village possède une forte identité historique, il n'a toutefois pas de personnalité juridique propre, hormis l'existence de conseillers municipaux délégués et celle d'une mairie annexe.
Le village est situé au sud-ouest de la commune de Nîmes, en direction des communes de Milhaud et de Caveirac.
Né au bord d’une source, l’ancien hameau a traversé le temps en préservant son identité face à l'extension enveloppante de la ville voisine, Nîmes. Au X° siècle sous l’impulsion de la communauté catholique sont jetées les bases de son nom, de son église et de ses activités rurales. Le XX° siècle oriente le secteur (quartier, territoire) vers un nouvel avenir consacré à la vie administrative, technologique et éducative. Aujourd'hui, le village de Saint-Césaire compte environ 7 000 habitants.
Église Saint-Césaire : C'est une église romane. L'église fut édifiée par les chanoines du chapitre de la cathédrale de Nîmes au XI° siècle.
Saint-Césaire-lès-Nîmes est mentionné en 1031 sous le nom de Terra Sancto-Cesario dans le cartulaire de la cathédrale de Nîmes. On le retrouve ensuite en 1151 sous le nom d'In decimaria Sancti-Cesarii ad clausum de Selsa sive de Cella, juxta caminum Montispessulani et rivum Sancti-Cesarii (Dans le domaine de Saint-Césaire près du clos dit de Selse ou de Celle, à côté de la route de Montpellier et du ruisseau de Saint-Césaire).
Les chapelles latérales furent ajoutées au XIV° siècle. Le portail de style classique fut édifié en 1668, comme l'atteste le millésime gravé dans la pierre sur la niche qui le surmonte.
L'église possède un chevet roman semi-circulaire réalisé en pierre de taille. Ce chevet est divisé verticalement en deux registres, séparés par un puissant cordon de pierre. Le registre inférieur, très haut, ne présente aucune ornementation, alors que le registre supérieur est percé de trois fenêtres cintrées et orné d'arcades retombant sur de petits culots ornés de motifs géométriques variés (croix, stries verticales, stries horizontales). Cette arcature est surmontée d'une corniche biseautée.
La façade occidentale est percée d'un portail de style classique et d'un oculus et est flanquée d'un clocher d'époque tardive. Le portail est composé de deux pilastres sommés de chapiteaux ioniques supportant un entablement comportant une architrave moulurée et une frise ornée d'un cartouche et de rinceaux. Cet entablement supporte un fronton brisé encadrant une niche cintrée surmontée d'une coquille Saint-Jacques et encadrée de pilastres supportant un fronton triangulaire. La clé d'arc qui surmonte la niche porte le millésime de 1668.
Temple : En 1820, encore environné d’une vaste zone vallonnée de vignes et d’oliviers, St Césaire-lès-Nîmes est déjà rattaché à Nîmes et comprend environ 400 protestants soit prés des 3/4 de la population. Ceux-ci, bien éloignés du Petit temple, désirent donc y bâtir un temple. Après autorisation préfectorale, on ouvre une souscription : les habitants versent plus de 5.000 francs-or. Les 2000 francs complétés par la commune de Nîmes permettent la construction d’un édifice par l’architecte départemental. Le 9 avril 1822, le pasteur Samuel Vincent et une députation du Consistoire de Nîmes posent la première pierre et le 16 mai 1823, le temple est inauguré !
Le Temple est de forme elliptique et la chaire occupe l’un des foyers de l’ellipse. L’ellipse a huit toises trois pieds de longueur (~16m) et cinq toises deux pieds de largeur (~11m). Il y a une tribune au-dessus de la porte d’entrée, qui n’interrompt point la forme elliptique, parce que, dans cette partie, l’ellipse passe à plus d’une toise de la façade, et laisse un vestibule entre les deux portes d’entrée, et un petit salon de chaque côté, dont l’un renferme l’escalier qui mène à la tribune. Ainsi la tribune ne sort pas de la ligne elliptique, et occupe, par-dessus le vestibule et les salons, tout l’intervalle entre l’ellipse et la façade. Au dessus de la tribune, l’entablement, toujours elliptique, est porté par deux pilastres et deux colonnes. Les deux petits coins du côté de la chaire servent de vestiaire et de dégagement pour les membres du Consistoire. Le Temple est élevé de quatre toises deux pieds au-dessus du sol et éclairé par trois demi-lunes.
Moulin-à-vent : Le moulin fait partie d'un espace naturel situé sur une colline au dessus du village de Saint-Césaire rue Jules Raimu. Cet espace sauvage de plusieurs hectares possède un parcours de santé, une olivette, un espace de plantations fruitières et un secteur de garrigue planté de nombreux pins.
Le moulin à vent a été édifié vers 1780 pour produire de l’huile d’olive, dont la consommation était très forte, les oliviers étant nombreux en piémont de la garrigue et sur les versants sud. Mais des résidus d’infiltration polluaient régulièrement l’eau du puits public Font-Césarine, situé plus bas, au centre du village. Son activité de moulin à huile a donc cessé après une dizaine d’années pour se transformer très probablement en moulin à chaux. Tombé en ruine, il a été restauré par les Compagnons du Devoir en 1979.
Gare de Saint-Césaire : A l'origine simple gare desservant un hameau en banlieue de Nîmes, ce dernier a rapidement été rattaché à la ville et s'est progressivement urbanisé et industrialisé. Avec la construction des lignes vers Aigues Mortes et Le Vigan, embranchées à proximité, cette gare s'est retrouvée à proximité de deux bifurcations, Le 9 janvier 1845 ouverture de la ligne Nîmes - Montpellier, sur laquelle se situe la gare de St Césaire.
Le bâtiment voyageurs reprend le style utilisé par la Compagnie du PLM : il a probablement été reconstruit vers 1870, comme beaucoup d'autres gares de la ligne, sans pour autant reprendre le principe habituel de "travées". Il a été complété par un bâtiment à toit plat jouant le rôle de local technique. La halle à marchandises est toujours en place est semble encore utilisée par l'Infrastructure, mais a eu son aspect remanié avec pose d'un bardage métallique.
Vers 1960 construction d'un marché gare au Sud Ouest de la gare de St Césaire. À partir de 1965, une zone industrielle pourvue de plusieurs embranchements est construite au Nord Ouest, à l'intérieur de la courbe de la ligne vers Sommières.
C'est un ancien village, il est administrativement rattaché à la commune de Nîmes, dont il constitue aujourd'hui un quartier (Nîmes-Ouest Saint-Césaire).
Le village possède une forte identité historique, il n'a toutefois pas de personnalité juridique propre, hormis l'existence de conseillers municipaux délégués et celle d'une mairie annexe.
Le village est situé au sud-ouest de la commune de Nîmes, en direction des communes de Milhaud et de Caveirac.
Né au bord d’une source, l’ancien hameau a traversé le temps en préservant son identité face à l'extension enveloppante de la ville voisine, Nîmes. Au X° siècle sous l’impulsion de la communauté catholique sont jetées les bases de son nom, de son église et de ses activités rurales. Le XX° siècle oriente le secteur (quartier, territoire) vers un nouvel avenir consacré à la vie administrative, technologique et éducative. Aujourd'hui, le village de Saint-Césaire compte environ 7 000 habitants.
Église Saint-Césaire : C'est une église romane. L'église fut édifiée par les chanoines du chapitre de la cathédrale de Nîmes au XI° siècle.
Saint-Césaire-lès-Nîmes est mentionné en 1031 sous le nom de Terra Sancto-Cesario dans le cartulaire de la cathédrale de Nîmes. On le retrouve ensuite en 1151 sous le nom d'In decimaria Sancti-Cesarii ad clausum de Selsa sive de Cella, juxta caminum Montispessulani et rivum Sancti-Cesarii (Dans le domaine de Saint-Césaire près du clos dit de Selse ou de Celle, à côté de la route de Montpellier et du ruisseau de Saint-Césaire).
Les chapelles latérales furent ajoutées au XIV° siècle. Le portail de style classique fut édifié en 1668, comme l'atteste le millésime gravé dans la pierre sur la niche qui le surmonte.
L'église possède un chevet roman semi-circulaire réalisé en pierre de taille. Ce chevet est divisé verticalement en deux registres, séparés par un puissant cordon de pierre. Le registre inférieur, très haut, ne présente aucune ornementation, alors que le registre supérieur est percé de trois fenêtres cintrées et orné d'arcades retombant sur de petits culots ornés de motifs géométriques variés (croix, stries verticales, stries horizontales). Cette arcature est surmontée d'une corniche biseautée.
La façade occidentale est percée d'un portail de style classique et d'un oculus et est flanquée d'un clocher d'époque tardive. Le portail est composé de deux pilastres sommés de chapiteaux ioniques supportant un entablement comportant une architrave moulurée et une frise ornée d'un cartouche et de rinceaux. Cet entablement supporte un fronton brisé encadrant une niche cintrée surmontée d'une coquille Saint-Jacques et encadrée de pilastres supportant un fronton triangulaire. La clé d'arc qui surmonte la niche porte le millésime de 1668.
Temple : En 1820, encore environné d’une vaste zone vallonnée de vignes et d’oliviers, St Césaire-lès-Nîmes est déjà rattaché à Nîmes et comprend environ 400 protestants soit prés des 3/4 de la population. Ceux-ci, bien éloignés du Petit temple, désirent donc y bâtir un temple. Après autorisation préfectorale, on ouvre une souscription : les habitants versent plus de 5.000 francs-or. Les 2000 francs complétés par la commune de Nîmes permettent la construction d’un édifice par l’architecte départemental. Le 9 avril 1822, le pasteur Samuel Vincent et une députation du Consistoire de Nîmes posent la première pierre et le 16 mai 1823, le temple est inauguré !
Le Temple est de forme elliptique et la chaire occupe l’un des foyers de l’ellipse. L’ellipse a huit toises trois pieds de longueur (~16m) et cinq toises deux pieds de largeur (~11m). Il y a une tribune au-dessus de la porte d’entrée, qui n’interrompt point la forme elliptique, parce que, dans cette partie, l’ellipse passe à plus d’une toise de la façade, et laisse un vestibule entre les deux portes d’entrée, et un petit salon de chaque côté, dont l’un renferme l’escalier qui mène à la tribune. Ainsi la tribune ne sort pas de la ligne elliptique, et occupe, par-dessus le vestibule et les salons, tout l’intervalle entre l’ellipse et la façade. Au dessus de la tribune, l’entablement, toujours elliptique, est porté par deux pilastres et deux colonnes. Les deux petits coins du côté de la chaire servent de vestiaire et de dégagement pour les membres du Consistoire. Le Temple est élevé de quatre toises deux pieds au-dessus du sol et éclairé par trois demi-lunes.
Moulin-à-vent : Le moulin fait partie d'un espace naturel situé sur une colline au dessus du village de Saint-Césaire rue Jules Raimu. Cet espace sauvage de plusieurs hectares possède un parcours de santé, une olivette, un espace de plantations fruitières et un secteur de garrigue planté de nombreux pins.
Le moulin à vent a été édifié vers 1780 pour produire de l’huile d’olive, dont la consommation était très forte, les oliviers étant nombreux en piémont de la garrigue et sur les versants sud. Mais des résidus d’infiltration polluaient régulièrement l’eau du puits public Font-Césarine, situé plus bas, au centre du village. Son activité de moulin à huile a donc cessé après une dizaine d’années pour se transformer très probablement en moulin à chaux. Tombé en ruine, il a été restauré par les Compagnons du Devoir en 1979.
Gare de Saint-Césaire : A l'origine simple gare desservant un hameau en banlieue de Nîmes, ce dernier a rapidement été rattaché à la ville et s'est progressivement urbanisé et industrialisé. Avec la construction des lignes vers Aigues Mortes et Le Vigan, embranchées à proximité, cette gare s'est retrouvée à proximité de deux bifurcations, Le 9 janvier 1845 ouverture de la ligne Nîmes - Montpellier, sur laquelle se situe la gare de St Césaire.
Le bâtiment voyageurs reprend le style utilisé par la Compagnie du PLM : il a probablement été reconstruit vers 1870, comme beaucoup d'autres gares de la ligne, sans pour autant reprendre le principe habituel de "travées". Il a été complété par un bâtiment à toit plat jouant le rôle de local technique. La halle à marchandises est toujours en place est semble encore utilisée par l'Infrastructure, mais a eu son aspect remanié avec pose d'un bardage métallique.
Vers 1960 construction d'un marché gare au Sud Ouest de la gare de St Césaire. À partir de 1965, une zone industrielle pourvue de plusieurs embranchements est construite au Nord Ouest, à l'intérieur de la courbe de la ligne vers Sommières.