Mise à jour du 22/08/2024
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Musée des Beaux Arts : Le musée, fondé en 1821 dans la Maison Carrée, abrite alors surtout des œuvres romaines et antiques ainsi que quelques peintures contemporaines et plus anciennes. L'espace devenant trop exigu, un concours architectural est organisé en 1902 pour la réalisation d'un nouveau bâtiment. C'est l'architecte Max Raphel qui le remporte. Les travaux débutent en 1903 pour s'achever en 1907. Ce bâtiment, situé dans le square de la Mandragore et rue de la Cité-Foulc, a depuis été rénové par l'architecte Jean-Michel Wilmotte en 1987.
La collection originale est rassemblée dès 1824, des collections privées viennent ensuite l'enrichir, comme le legs de Robert Gower, en 1869, ou celui de Charles Tur en 1948 et ceux d'artistes et d'amateurs d'arts. La collection compte aujourd'hui quelque 3 600 œuvres. Dans la galerie inférieure, composée de trois salles, on peut admirer des tableaux italiens de Jacopo Bassano (1515-1592) (Suzanne et les vieillards), Lelio Orsi (1511-1587), Andrea della Robbia (1435-1525) (mascaron de céramique : La Vierge à l'enfant, dite aussi Madone Foulc), Pier Francesco Mola, Giovanni Paolo Pannini entre autres. Dans les sept salles de la galerie supérieure, sont exposés les œuvres des peintres flamands et hollandais des XVI° et XVII° siècles, Rubens (Portrait de moine), Carel Fabritius, Pieter Coecke van Aelst (1502-1550), Leonaert Bramer; et celles des peintres français Sébastien Bourdon, Nicolas de Largillierre et Hyacinthe Rigaud, Reynaud Levieux, Jean-François de Troy (Moissonneuse endormie), Pierre Subleyras, François Boucher, des nîmois Charles-Joseph Natoire et Xavier Sigalon, Paul Delaroche (Cromwell devant le cercueil de Charles Ier), Charles Jalabert dont le musée conserve en outre le buste réalisé en 1904 par le sculpteur Pierre-Nicolas Tourgueneff (1853-1912).
Chambre de commerce et d'industrie : Ce bâtiment en U du XIX° siècle, est l'œuvre de l'Architecte néoclassique Charles DURANT. Le batiment etait l'ancien hôpital Ruffi jusqu'en 1934, et la Chambre de Commerce s’y installera en 1937. Le précedent siege de la Chambre de Commerce etait situé au Le 20 boulevard Gambetta.
La structure générale des bâtiments formant l'ancien hôpital a été entièrement conservée. La disposition entérieure seule a été remaniée, de façon à y adapter les nouveaux locaux de la Chambre de Commerce sous la direction de MM. A. Palatan et H. Floutier, Architectes D.P.L.G. à Nîmes.
Ancien Théâtre municipal : Lorsque l'on arrive à Nîmes par le Sud depuis l'autoroute A54, c'est une bien curieuse surprise qui attend les voyageurs ayant décidé de faire une halte à l'aire d'autoroute de Caissargues. C'est sur cette aire de repos que se dresse une étrange colonnade avec pour seul indice l'inscription "Théâtre" gravée sur son fronton .
Bien avant de se retrouver isolée sur cette aire d'autoroute, cette même colonnade se trouvait autrefois sept kilomètres plus au nord, en plein cœur de Nîmes. Celle-ci constituait la devanture de l'ancien Grand Théâtre de Nîmes construit au début du 19ème siècle, et qui occupait l'emplacement exact de l'actuel Carré-d'Art. Entièrement détruit à la suite d'un incendie criminel en 1952, il ne restait du Grand Théâtre que sa majestueuse colonnade. En mémoire à cet édifice culturel qui avait longtemps fait rayonner le centre nîmois, la colonnade a été déplacée pierre par pierre pour être reconstituée sur une plaine au sud de Caissargues. du collège modèle italien est ici réinterprété : largeur égale des niveaux et introduction de motifs empruntés au monuments antiques locaux. La variété des formes et voûtes et l'éclairage zénithal, par une série de lanternon font l'originalité de la chapelle Nîmoise. Entièrement restaurée, elle sert aujourd'hui de galerie d'exposition.
Lorsque l'on arrive à Nîmes par le Sud depuis l'autoroute A54, c'est une bien curieuse surprise qui attend les voyageurs ayant décidé de faire une halte à l'aire d'autoroute de Caissargues. C'est sur cette aire de repos que se dresse une étrange colonnade avec pour seul indice l'inscription "Théâtre" gravée sur son fronton .
Bien avant de se retrouver isolée sur cette aire d'autoroute, cette même colonnade se trouvait autrefois sept kilomètres plus au nord, en plein cœur de Nîmes. Celle-ci constituait la devanture de l'ancien Grand Théâtre de Nîmes construit au début du 19ème siècle, et qui occupait l'emplacement exact de l'actuel Carré-d'Art. Entièrement détruit à la suite d'un incendie criminel en 1952, il ne restait du Grand Théâtre que sa majestueuse colonnade. En mémoire à cet édifice culturel qui avait longtemps fait rayonner le centre nîmois, la colonnade a été déplacée pierre par pierre pour être reconstituée sur une plaine au sud de Caissargues. du collège modèle italien est ici réinterprété : largeur égale des niveaux et introduction de motifs empruntés au monuments antiques locaux. La variété des formes et voûtes et l'éclairage zénithal, par une série de lanternon font l'originalité de la chapelle Nîmoise. Entièrement restaurée, elle sert aujourd'hui de galerie d'exposition.
Lien : L'incendie du théatre
Les 3 Piliers Route de Sauve : Les Trois Piliers route de Sauve sont pour beaucoup une interrogation, ils ont fait plancher tous nos historiens nîmois et chacun y est allé de sa théorie. Même les cartes postales s’en mêlent, la reproduction la plus connue, du début du XX° siècle, a pour légende « Les trois piliers Romains » ce qui est faux, ce monument date du moyen-âge.
Une certitude ce monument comptait encore au début du XIX° siècle 4 piliers et se dénommait « Les quatre pilons ». Ce monument fut pendant deux siècles l’objet d’une confusion totale, était-ce des fourches patibulaires ou bien un monument religieux...
Il s’agirait plutôt d’une croix couverte, édifice religieux du Moyen Âge : une croix entourée de quatre piliers et couverte d’un toit, près de laquelle brûlait une lampe le soir.
Monument a la memoire des martyrs de la resistance dans le gard : Inaugurée en 1954, cette pyramide est réalisée à la mémoire de la Résistance gardoise, elle a été conçue par l’architecte Jean-Louis Humbaire, ancien architecte en chef du domaine national de Versailles. Les sculptures présentes ont été réalisées par Jean-Charles Lallement, dit Bacchus, ancien élève d’Aristide Maillol et grand prix de Rome de sculpture.
Statue Taureau : Un monument représentant un bovidé est exposé depuis l'exposition universelle de 1878 au Trocadéro, déménagé à l’occasion de l’exposition universelle de 1937, il sera offert à la ville de Nîmes, grâce à la ténacité son maire, Hubert Rouget. Cette statue semblait être en partie une exaltation du monde agricole puisque aux pieds du bœuf sont représentés une gerbe de blé et un soc de charrue. Il était donc impensable de laisser ces attributs agricoles à la vue des passants et s’imposa alors la nécessité de les cacher. Fondus dans la masse de la statue en bronze (sic : fonte en fait), ils ne pouvaient être déposés sans endommager l’œuvre et il fallut donc disposer la statue suffisamment en hauteur pour écarter ces attribues de la vue des passants. L’architecte Raymond Blanc confie la réalisation du piédestal à André Méric et Clair André. En partie basse, les armoiries de Paris et Nîmes sont représentées.
La statue sera exposée provisoirement dans divers quartiers de Nîmes, après consultation de la population, la décision est prise, elle sera érigée sur une colonne au rond point de Camargue, et placée à une hauteur suffisante pour que le public ne puisse remarquer le soc de charrue et la gerbe de blé.
Musée des Beaux Arts : Le musée, fondé en 1821 dans la Maison Carrée, abrite alors surtout des œuvres romaines et antiques ainsi que quelques peintures contemporaines et plus anciennes. L'espace devenant trop exigu, un concours architectural est organisé en 1902 pour la réalisation d'un nouveau bâtiment. C'est l'architecte Max Raphel qui le remporte. Les travaux débutent en 1903 pour s'achever en 1907. Ce bâtiment, situé dans le square de la Mandragore et rue de la Cité-Foulc, a depuis été rénové par l'architecte Jean-Michel Wilmotte en 1987.
La collection originale est rassemblée dès 1824, des collections privées viennent ensuite l'enrichir, comme le legs de Robert Gower, en 1869, ou celui de Charles Tur en 1948 et ceux d'artistes et d'amateurs d'arts. La collection compte aujourd'hui quelque 3 600 œuvres. Dans la galerie inférieure, composée de trois salles, on peut admirer des tableaux italiens de Jacopo Bassano (1515-1592) (Suzanne et les vieillards), Lelio Orsi (1511-1587), Andrea della Robbia (1435-1525) (mascaron de céramique : La Vierge à l'enfant, dite aussi Madone Foulc), Pier Francesco Mola, Giovanni Paolo Pannini entre autres. Dans les sept salles de la galerie supérieure, sont exposés les œuvres des peintres flamands et hollandais des XVI° et XVII° siècles, Rubens (Portrait de moine), Carel Fabritius, Pieter Coecke van Aelst (1502-1550), Leonaert Bramer; et celles des peintres français Sébastien Bourdon, Nicolas de Largillierre et Hyacinthe Rigaud, Reynaud Levieux, Jean-François de Troy (Moissonneuse endormie), Pierre Subleyras, François Boucher, des nîmois Charles-Joseph Natoire et Xavier Sigalon, Paul Delaroche (Cromwell devant le cercueil de Charles Ier), Charles Jalabert dont le musée conserve en outre le buste réalisé en 1904 par le sculpteur Pierre-Nicolas Tourgueneff (1853-1912).
Chambre de commerce et d'industrie : Ce bâtiment en U du XIX° siècle, est l'œuvre de l'Architecte néoclassique Charles DURANT. Le batiment etait l'ancien hôpital Ruffi jusqu'en 1934, et la Chambre de Commerce s’y installera en 1937. Le précedent siege de la Chambre de Commerce etait situé au Le 20 boulevard Gambetta.
La structure générale des bâtiments formant l'ancien hôpital a été entièrement conservée. La disposition entérieure seule a été remaniée, de façon à y adapter les nouveaux locaux de la Chambre de Commerce sous la direction de MM. A. Palatan et H. Floutier, Architectes D.P.L.G. à Nîmes.
Ancien Théâtre municipal : Lorsque l'on arrive à Nîmes par le Sud depuis l'autoroute A54, c'est une bien curieuse surprise qui attend les voyageurs ayant décidé de faire une halte à l'aire d'autoroute de Caissargues. C'est sur cette aire de repos que se dresse une étrange colonnade avec pour seul indice l'inscription "Théâtre" gravée sur son fronton .
Bien avant de se retrouver isolée sur cette aire d'autoroute, cette même colonnade se trouvait autrefois sept kilomètres plus au nord, en plein cœur de Nîmes. Celle-ci constituait la devanture de l'ancien Grand Théâtre de Nîmes construit au début du 19ème siècle, et qui occupait l'emplacement exact de l'actuel Carré-d'Art. Entièrement détruit à la suite d'un incendie criminel en 1952, il ne restait du Grand Théâtre que sa majestueuse colonnade. En mémoire à cet édifice culturel qui avait longtemps fait rayonner le centre nîmois, la colonnade a été déplacée pierre par pierre pour être reconstituée sur une plaine au sud de Caissargues. du collège modèle italien est ici réinterprété : largeur égale des niveaux et introduction de motifs empruntés au monuments antiques locaux. La variété des formes et voûtes et l'éclairage zénithal, par une série de lanternon font l'originalité de la chapelle Nîmoise. Entièrement restaurée, elle sert aujourd'hui de galerie d'exposition.
Lorsque l'on arrive à Nîmes par le Sud depuis l'autoroute A54, c'est une bien curieuse surprise qui attend les voyageurs ayant décidé de faire une halte à l'aire d'autoroute de Caissargues. C'est sur cette aire de repos que se dresse une étrange colonnade avec pour seul indice l'inscription "Théâtre" gravée sur son fronton .
Bien avant de se retrouver isolée sur cette aire d'autoroute, cette même colonnade se trouvait autrefois sept kilomètres plus au nord, en plein cœur de Nîmes. Celle-ci constituait la devanture de l'ancien Grand Théâtre de Nîmes construit au début du 19ème siècle, et qui occupait l'emplacement exact de l'actuel Carré-d'Art. Entièrement détruit à la suite d'un incendie criminel en 1952, il ne restait du Grand Théâtre que sa majestueuse colonnade. En mémoire à cet édifice culturel qui avait longtemps fait rayonner le centre nîmois, la colonnade a été déplacée pierre par pierre pour être reconstituée sur une plaine au sud de Caissargues. du collège modèle italien est ici réinterprété : largeur égale des niveaux et introduction de motifs empruntés au monuments antiques locaux. La variété des formes et voûtes et l'éclairage zénithal, par une série de lanternon font l'originalité de la chapelle Nîmoise. Entièrement restaurée, elle sert aujourd'hui de galerie d'exposition.
Lien : L'incendie du théatre
Les 3 Piliers Route de Sauve : Les Trois Piliers route de Sauve sont pour beaucoup une interrogation, ils ont fait plancher tous nos historiens nîmois et chacun y est allé de sa théorie. Même les cartes postales s’en mêlent, la reproduction la plus connue, du début du XX° siècle, a pour légende « Les trois piliers Romains » ce qui est faux, ce monument date du moyen-âge.
Une certitude ce monument comptait encore au début du XIX° siècle 4 piliers et se dénommait « Les quatre pilons ». Ce monument fut pendant deux siècles l’objet d’une confusion totale, était-ce des fourches patibulaires ou bien un monument religieux...
Il s’agirait plutôt d’une croix couverte, édifice religieux du Moyen Âge : une croix entourée de quatre piliers et couverte d’un toit, près de laquelle brûlait une lampe le soir.
Monument a la memoire des martyrs de la resistance dans le gard : Inaugurée en 1954, cette pyramide est réalisée à la mémoire de la Résistance gardoise, elle a été conçue par l’architecte Jean-Louis Humbaire, ancien architecte en chef du domaine national de Versailles. Les sculptures présentes ont été réalisées par Jean-Charles Lallement, dit Bacchus, ancien élève d’Aristide Maillol et grand prix de Rome de sculpture.
Statue Taureau : Un monument représentant un bovidé est exposé depuis l'exposition universelle de 1878 au Trocadéro, déménagé à l’occasion de l’exposition universelle de 1937, il sera offert à la ville de Nîmes, grâce à la ténacité son maire, Hubert Rouget. Cette statue semblait être en partie une exaltation du monde agricole puisque aux pieds du bœuf sont représentés une gerbe de blé et un soc de charrue. Il était donc impensable de laisser ces attributs agricoles à la vue des passants et s’imposa alors la nécessité de les cacher. Fondus dans la masse de la statue en bronze (sic : fonte en fait), ils ne pouvaient être déposés sans endommager l’œuvre et il fallut donc disposer la statue suffisamment en hauteur pour écarter ces attribues de la vue des passants. L’architecte Raymond Blanc confie la réalisation du piédestal à André Méric et Clair André. En partie basse, les armoiries de Paris et Nîmes sont représentées.
La statue sera exposée provisoirement dans divers quartiers de Nîmes, après consultation de la population, la décision est prise, elle sera érigée sur une colonne au rond point de Camargue, et placée à une hauteur suffisante pour que le public ne puisse remarquer le soc de charrue et la gerbe de blé.