Mise à jour du 22/08/2024
Édifices religieux dans Nîmes
Retour à Nîmes
À Nîmes, près de soixante édifices religieux sont recensés.
Église Sainte-Jeanne-d'Arc, 9 rue de la Samaritaine : Eglise inaugurée le 25 10 1914.
les bombardements du 27 mai 1944 ( 6 bombes) laissent beaucoup de ruines près de l'église mais la statue reste debout. Cette statue est identique à la statue de la chapelle castrale de Vaucouleurs.
Église Notre-Dame-des-Enfants 718 Rue de Bouillargues : La construction de l'église commence en 1932 avec l'architecte Poinsot dans le quartier de Beausoleil.
En 1937, les travaux n'ont pu se poursuivre en raison de difficultés financières. Mr Jean Girbeau s'adresse à tous les enfants catholiques du diocèse pour recueillir des fonds et les impliquer dans cette œuvre de construction. Les travaux ont pu reprendre en 1941, En 1943, les vitraux sont installés et l'église a été consacrée le 19 avril 1948. L'évêque qui avait d'abord choisi de nommer cette église Saint-Félix en souvenir du premier évêque de Nîmes, la place alors sous le vocable de Notre-Dame des Enfants.
Église Saint-Joseph des Trois Piliers, route de Sauve : Elle a été édifiée en 1966 et 1967 dans le secteur nord-ouest de Nîmes par la volonté du Prêtre Jean Thibon, entouré et porté par une très vivante communauté. L'église est construite à proximité des trois piliers datant de l'époque médiévale sur la route de Sauve. Les dix vitraux et le tabernacle sont l'œuvre de l'artiste Pierre Parsus. L'église possède un clocher doté d'une cloche de volée datant de 1969.
Église Notre-Dame-du-Suffrage-et-Saint-Dominique 300 rue Bir Hakeim : L'église est construite en 1963-1964 par l'architecte Joseph Massota (1925-1989) à la suite de l'afflux de nombreux pieds noirs rapatriés d'Algérie après la signature des accords d'Évian en 1962 faisant atteindre le nombre de 15 000 paroissiens. Les autres auteurs sont le peintre Jean Gineyts et les artistes Dominique Gutherz et Paule Pascal.
L'architecte a voulu faire « une église en béton avec beaucoup de lumière, de verre », avec une charpente en bois verni et orné de verres de couleur (bleu, rouge, jaune) dont certains pivotent pour la ventilation. Elle a la forme d'un bateau ou d'une amande. Devant l'église, un pylône avec croix de Camargue et poissons (symboles des premiers chrétiens) représente le salut. Le clocher s'élève quelques mètres à côté de l'église.
Église de Bethléem : Posé avenue Pierre-Gamel, à deux pas du cimetière israélite, Bethléem est l’un des édifices religieux catholiques les plus récents de la ville : il a ainsi été fondé en 1962 par le chanoine Afflactet, curé de Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité. Bâtie à l’emplacement d’une ancienne étable, d’où son nom, l’église n’est au moment de sa création qu’un prieuré dépendant de la paroisse de l’Esplanade. Elle est consacrée le 6 octobre 1969 par monseigneur Pierre Rouget, évêque de Nîmes, et devient officiellement l’église de Bethléem.
Aucun métal ne fut utilisé pour sa construction. Les bancs sont taillés dans un bois exotique venu d’Orient. Le clocher est bâti sur le puits.
Chapelle St Joseph ( Rue Jean Reboul): Les premiers bâtiments du secteur semblent s’installer à l’époque flavienne. Dans cette période du Haut Empire, le secteur fait partie de la ville intra-muros. La rue qui relie la Porte de France au Forum, reprise par la rue Porte-de-France actuelle, constitue probablement l’axe autour duquel s’est organisée l’urbanisation du quartier.
la première mention d’un établissement d’accueil des malades remonte au testament de Raymond Ruffi en 1313. Raymond RUFFI consul Nîmois fit don de sa maison. L’hospicium est agrandi par les consuls de Nîmes et devient Hôtel-Dieu en 1499. Les bâtiments furent détruits lors des guerres de religions et reconstruit au XVII° siècles. Au début du XVII°, l’édification de l’enceinte de Rohan touche une grande partie de ce secteur, avec notamment la mise en œuvre d’importantes excavations pour les fossés défensifs. Après l’abandon de ces constructions, la seconde moitié du XVII° voit la mise en place d’un vaste programme de constructions avec l’installation du couvent des Sœurs hospitalières de Saint-Joseph. La chapelle Saint-Joseph est construite en 1659 pour les sœurs Hospitalières, suivie des premiers bâtiments conventuels en 1669. Elle faisait partie d'un ensemble, l'îlot de l'Hôtel-Dieu qui aller des Arènes à la porte de France. L'Hôpital sur ce site a fonctionné jusqu'en 1934, avant une démolition partielle en 1978 pour les besoins de l’édification de l’hôpital Ruffi, qui sera lui-même détruit en 2016.
La chapelle des Besançonnes : Rue de la faïence, de style gothique, fut construite au XIX° siècle par Henri Revoil pour les sœurs de Besançon qui s'installe à Nîmes en 1844. Aujourd'hui c'est une maison de retraite.
Synagogue rue Roussy : La synagogue fut installée d’abord dans des locaux de fortune, à vrai dire une maison, avec jardin donnant dans la rue Roussy. Acheté par sept négociants de la communauté israélite le 31 décembre 1792 au chevalier Gabriel-François de Roussy (propriétaire de la plupart des terrains de ce secteur), l’emplacement était le bon. Sous l’impulsion du fabricant d’étoffes Benestruc Milhaud, l’immeuble fut ainsi transformé en synagogue, comprenant un Miquéh (bain à l’usage des femmes) et un four pour la cuisson du pain azyme. Les travaux ont été achevé en 1796.
C’est à l’emplacement de ces locaux que s’élève encore aujourd’hui la synagogue. Mais son « statut » a été modifié dans le courant du XIX° siècle. Le maire de Nîmes, Ferdinand Girard, après avoir entendu et accueilli le vœu de la population israélite, proposa que la Ville devienne propriétaire du Temple, lors de la séance du Conseil municipal du 10 mai 1844, proposition qui fut adoptée dès le 7 juin suivant. Quelques années après, entre 1864 et 1865, la synagogue fait l’objet d’une campagne de travaux dont les premiers coups de truelle ont lieu dès 1853. La restauration de la synagogue à la fin du XIX° siècle comprend une élévation de la façade.
À Nîmes, près de soixante édifices religieux sont recensés.
Église Sainte-Jeanne-d'Arc, 9 rue de la Samaritaine : Eglise inaugurée le 25 10 1914.
les bombardements du 27 mai 1944 ( 6 bombes) laissent beaucoup de ruines près de l'église mais la statue reste debout. Cette statue est identique à la statue de la chapelle castrale de Vaucouleurs.
Église Notre-Dame-des-Enfants 718 Rue de Bouillargues : La construction de l'église commence en 1932 avec l'architecte Poinsot dans le quartier de Beausoleil.
En 1937, les travaux n'ont pu se poursuivre en raison de difficultés financières. Mr Jean Girbeau s'adresse à tous les enfants catholiques du diocèse pour recueillir des fonds et les impliquer dans cette œuvre de construction. Les travaux ont pu reprendre en 1941, En 1943, les vitraux sont installés et l'église a été consacrée le 19 avril 1948. L'évêque qui avait d'abord choisi de nommer cette église Saint-Félix en souvenir du premier évêque de Nîmes, la place alors sous le vocable de Notre-Dame des Enfants.
Église Saint-Joseph des Trois Piliers, route de Sauve : Elle a été édifiée en 1966 et 1967 dans le secteur nord-ouest de Nîmes par la volonté du Prêtre Jean Thibon, entouré et porté par une très vivante communauté. L'église est construite à proximité des trois piliers datant de l'époque médiévale sur la route de Sauve. Les dix vitraux et le tabernacle sont l'œuvre de l'artiste Pierre Parsus. L'église possède un clocher doté d'une cloche de volée datant de 1969.
Église Notre-Dame-du-Suffrage-et-Saint-Dominique 300 rue Bir Hakeim : L'église est construite en 1963-1964 par l'architecte Joseph Massota (1925-1989) à la suite de l'afflux de nombreux pieds noirs rapatriés d'Algérie après la signature des accords d'Évian en 1962 faisant atteindre le nombre de 15 000 paroissiens. Les autres auteurs sont le peintre Jean Gineyts et les artistes Dominique Gutherz et Paule Pascal.
L'architecte a voulu faire « une église en béton avec beaucoup de lumière, de verre », avec une charpente en bois verni et orné de verres de couleur (bleu, rouge, jaune) dont certains pivotent pour la ventilation. Elle a la forme d'un bateau ou d'une amande. Devant l'église, un pylône avec croix de Camargue et poissons (symboles des premiers chrétiens) représente le salut. Le clocher s'élève quelques mètres à côté de l'église.
Église de Bethléem : Posé avenue Pierre-Gamel, à deux pas du cimetière israélite, Bethléem est l’un des édifices religieux catholiques les plus récents de la ville : il a ainsi été fondé en 1962 par le chanoine Afflactet, curé de Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité. Bâtie à l’emplacement d’une ancienne étable, d’où son nom, l’église n’est au moment de sa création qu’un prieuré dépendant de la paroisse de l’Esplanade. Elle est consacrée le 6 octobre 1969 par monseigneur Pierre Rouget, évêque de Nîmes, et devient officiellement l’église de Bethléem.
Aucun métal ne fut utilisé pour sa construction. Les bancs sont taillés dans un bois exotique venu d’Orient. Le clocher est bâti sur le puits.
Chapelle St Joseph ( Rue Jean Reboul): Les premiers bâtiments du secteur semblent s’installer à l’époque flavienne. Dans cette période du Haut Empire, le secteur fait partie de la ville intra-muros. La rue qui relie la Porte de France au Forum, reprise par la rue Porte-de-France actuelle, constitue probablement l’axe autour duquel s’est organisée l’urbanisation du quartier.
la première mention d’un établissement d’accueil des malades remonte au testament de Raymond Ruffi en 1313. Raymond RUFFI consul Nîmois fit don de sa maison. L’hospicium est agrandi par les consuls de Nîmes et devient Hôtel-Dieu en 1499. Les bâtiments furent détruits lors des guerres de religions et reconstruit au XVII° siècles. Au début du XVII°, l’édification de l’enceinte de Rohan touche une grande partie de ce secteur, avec notamment la mise en œuvre d’importantes excavations pour les fossés défensifs. Après l’abandon de ces constructions, la seconde moitié du XVII° voit la mise en place d’un vaste programme de constructions avec l’installation du couvent des Sœurs hospitalières de Saint-Joseph. La chapelle Saint-Joseph est construite en 1659 pour les sœurs Hospitalières, suivie des premiers bâtiments conventuels en 1669. Elle faisait partie d'un ensemble, l'îlot de l'Hôtel-Dieu qui aller des Arènes à la porte de France. L'Hôpital sur ce site a fonctionné jusqu'en 1934, avant une démolition partielle en 1978 pour les besoins de l’édification de l’hôpital Ruffi, qui sera lui-même détruit en 2016.
La chapelle des Besançonnes : Rue de la faïence, de style gothique, fut construite au XIX° siècle par Henri Revoil pour les sœurs de Besançon qui s'installe à Nîmes en 1844. Aujourd'hui c'est une maison de retraite.
Synagogue rue Roussy : La synagogue fut installée d’abord dans des locaux de fortune, à vrai dire une maison, avec jardin donnant dans la rue Roussy. Acheté par sept négociants de la communauté israélite le 31 décembre 1792 au chevalier Gabriel-François de Roussy (propriétaire de la plupart des terrains de ce secteur), l’emplacement était le bon. Sous l’impulsion du fabricant d’étoffes Benestruc Milhaud, l’immeuble fut ainsi transformé en synagogue, comprenant un Miquéh (bain à l’usage des femmes) et un four pour la cuisson du pain azyme. Les travaux ont été achevé en 1796.
C’est à l’emplacement de ces locaux que s’élève encore aujourd’hui la synagogue. Mais son « statut » a été modifié dans le courant du XIX° siècle. Le maire de Nîmes, Ferdinand Girard, après avoir entendu et accueilli le vœu de la population israélite, proposa que la Ville devienne propriétaire du Temple, lors de la séance du Conseil municipal du 10 mai 1844, proposition qui fut adoptée dès le 7 juin suivant. Quelques années après, entre 1864 et 1865, la synagogue fait l’objet d’une campagne de travaux dont les premiers coups de truelle ont lieu dès 1853. La restauration de la synagogue à la fin du XIX° siècle comprend une élévation de la façade.