Mise à jour du 22/08/2024
Nîmes Courbessac
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Courbessac est un ancien village, il est administrativement rattaché à la commune de Nîmes, dont il constitue aujourd'hui un quartier.
Le village possède une forte identité historique, il n'a toutefois pas de personnalité juridique propre, hormis l'existence de conseillers municipaux délégués et celle d'une mairie annexe.
Le village est situé au nord-est de la commune de Nîmes, sur le piémont des Garrigues et en direction des communes de Marguerittes et de Poulx.
Au début du Moyen Âge, le hameau de Courbessac se forme probablement autour d'une ancienne villa romaine. En 973, le cartulaire Notre-Dame de Nîmes mentionne ainsi l'existence de la Villa Curbissatis. Par la suite, le village devient la propriété des seigneurs de Posquières et dépend du consulat de Nîmes. En 1750, la population du village s'élève à 150 habitants.
La Base aérienne de Nîmes-Courbessac (Base aérienne 726 Nîmes) a pratiqué l'instruction militaire et technique de 1920 à 1996, date de sa fermeture. Elle a été partiellement remplacée par l'École nationale de Police.
L'aérodrome de Nîmes Courbessac : L'aérodrome a été le théâtre du Grand Prix automobile de Nîmes 1947 en étant spécialement aménagé pour l'occasion. L'intégration de routes voisines et de la route nationale 87 aboutit à un tracé long de 5,216 km3. Malgré une belle course ayant attirée plus de 50 000 spectateurs, le Grand Prix de Nîmes disparaît.
En 1970, l'utilisation militaire était principalement de petits avions à hélices (Broussard) pour la formation et l'entrainement de parachutistes de l'armée de l'air.
Église Saint-Jean-Baptiste : Depuis le XII° siècle, avec l’aide de la communauté et des municipalités, l’église de Courbessac résiste. Aux agressions de l’histoire, aux destructions durant les guerres, en particulier les guerres de religion, aux épidémies, à l’outrage du temps. La beauté originelle de Saint-Jean a toujours été restituée. Une noble beauté plutôt que la seule somptuosité. Ainsi s’exprimait Robert Dalverny, vicaire général, dans la préface introduisant une étude de 1985 sur l’histoire de l’église, dont le plus ancien document date de 1119.
Menhir de Courbessac : C'est un menhir de 2,17 m de haut, il se trouve en bordure de la route d'Avignon et à proximité de l'aérodrome de Nîmes-Courbessac. Il est signalé pour la première fois par Félix Mazauric en 1906. C'est le plus vieux monument Nîmois.
Domaine du Mas d'Escattes : L'existence du domaine du Mas d’Escattes est attestée dès le début du XVII° siècle comme « mas jasse » avec source, jardin, olivettes et vignes. C’est à la fin du XVII° siècle, qu’il prendra le nom de « Mas d’Escattes ».
Tout au long du XIX° siècle, ses propriétaires successifs auront le souci, outre le fait de développer et améliorer les cultures de la vigne, des oliviers, des mûriers pour la production de la soie, le potager, les vergers, l’élevage de moutons…, de créer un espace de vie agréable à proximité du mas sur la colline qui est alors appelée « La Montagne » et dont les versants, bien exposés, sont bâtis en terrasses plantées de vignes. Elle va devenir un parc sillonné d’allées, baptisées du nom de personnages célèbres. Comme le veut l’époque, on désire embellir son cadre de vie et montrer sa richesse : le mas devient le « château » avec son orangerie et ses vases d’Anduze. Les aménagements hydrauliques font l’objet d’améliorations fréquentes (bassins, cascades…). Le long des Allées de la montagne, des fabriques spectaculaires en pierres sèches, grandes capitelles, tours imposantes, vont être construites ou réaménagées sur des vestiges anciens, grâce à la main d’œuvre employée au mas et disponible en hiver.
En 1997, la ville achète 95 hectares du domaine pour y développer un projet en quatre axes basé sur le patrimoine (notamment en pierre sèche), la nature (le site est situé dans les garrigues gardoises), l'agriculture (parcelles d'oliviers expérimentales pour la culture, production et conservation) et l’urbanisation avec la création de lotissements.
Courbessac est un ancien village, il est administrativement rattaché à la commune de Nîmes, dont il constitue aujourd'hui un quartier.
Le village possède une forte identité historique, il n'a toutefois pas de personnalité juridique propre, hormis l'existence de conseillers municipaux délégués et celle d'une mairie annexe.
Le village est situé au nord-est de la commune de Nîmes, sur le piémont des Garrigues et en direction des communes de Marguerittes et de Poulx.
Au début du Moyen Âge, le hameau de Courbessac se forme probablement autour d'une ancienne villa romaine. En 973, le cartulaire Notre-Dame de Nîmes mentionne ainsi l'existence de la Villa Curbissatis. Par la suite, le village devient la propriété des seigneurs de Posquières et dépend du consulat de Nîmes. En 1750, la population du village s'élève à 150 habitants.
La Base aérienne de Nîmes-Courbessac (Base aérienne 726 Nîmes) a pratiqué l'instruction militaire et technique de 1920 à 1996, date de sa fermeture. Elle a été partiellement remplacée par l'École nationale de Police.
L'aérodrome de Nîmes Courbessac : L'aérodrome a été le théâtre du Grand Prix automobile de Nîmes 1947 en étant spécialement aménagé pour l'occasion. L'intégration de routes voisines et de la route nationale 87 aboutit à un tracé long de 5,216 km3. Malgré une belle course ayant attirée plus de 50 000 spectateurs, le Grand Prix de Nîmes disparaît.
En 1970, l'utilisation militaire était principalement de petits avions à hélices (Broussard) pour la formation et l'entrainement de parachutistes de l'armée de l'air.
Église Saint-Jean-Baptiste : Depuis le XII° siècle, avec l’aide de la communauté et des municipalités, l’église de Courbessac résiste. Aux agressions de l’histoire, aux destructions durant les guerres, en particulier les guerres de religion, aux épidémies, à l’outrage du temps. La beauté originelle de Saint-Jean a toujours été restituée. Une noble beauté plutôt que la seule somptuosité. Ainsi s’exprimait Robert Dalverny, vicaire général, dans la préface introduisant une étude de 1985 sur l’histoire de l’église, dont le plus ancien document date de 1119.
Menhir de Courbessac : C'est un menhir de 2,17 m de haut, il se trouve en bordure de la route d'Avignon et à proximité de l'aérodrome de Nîmes-Courbessac. Il est signalé pour la première fois par Félix Mazauric en 1906. C'est le plus vieux monument Nîmois.
Domaine du Mas d'Escattes : L'existence du domaine du Mas d’Escattes est attestée dès le début du XVII° siècle comme « mas jasse » avec source, jardin, olivettes et vignes. C’est à la fin du XVII° siècle, qu’il prendra le nom de « Mas d’Escattes ».
Tout au long du XIX° siècle, ses propriétaires successifs auront le souci, outre le fait de développer et améliorer les cultures de la vigne, des oliviers, des mûriers pour la production de la soie, le potager, les vergers, l’élevage de moutons…, de créer un espace de vie agréable à proximité du mas sur la colline qui est alors appelée « La Montagne » et dont les versants, bien exposés, sont bâtis en terrasses plantées de vignes. Elle va devenir un parc sillonné d’allées, baptisées du nom de personnages célèbres. Comme le veut l’époque, on désire embellir son cadre de vie et montrer sa richesse : le mas devient le « château » avec son orangerie et ses vases d’Anduze. Les aménagements hydrauliques font l’objet d’améliorations fréquentes (bassins, cascades…). Le long des Allées de la montagne, des fabriques spectaculaires en pierres sèches, grandes capitelles, tours imposantes, vont être construites ou réaménagées sur des vestiges anciens, grâce à la main d’œuvre employée au mas et disponible en hiver.
En 1997, la ville achète 95 hectares du domaine pour y développer un projet en quatre axes basé sur le patrimoine (notamment en pierre sèche), la nature (le site est situé dans les garrigues gardoises), l'agriculture (parcelles d'oliviers expérimentales pour la culture, production et conservation) et l’urbanisation avec la création de lotissements.