
Mise à jour du 22/08/2024
Villeneuve-lès-Avignon
Son caractère historique, son emplacement exclusif et sa douceur de vivre font de Villeneuve lez Avignon, autrefois relié à Avignon par le célèbre pont, le lieu parfait où poser ses valises pour visiter la Provence et le Languedoc.
En 1293, le roi de France Philippe le Bel fonde la « Villa Nova » en face d'Avignon : « Villeneuve Saint André ».
Tour Philippe-le-Bel :
En 1185, les Avignonnais élèvent une première tour après la construction du pont Saint-Bénézet enjambant le Rhône.
Cette première tour fut démolie par les Avignonnais eux-mêmes en 1226 lors du siège de leur ville par Louis VIII.
Le traité de pariage entre le roi de France Philippe le Bel et l'abbé de Saint-André ordonne en 1292 la construction d'une forteresse autour du bourg et de l'abbaye de Saint-André (le fort Saint-André) et d'une seconde près du vieux port à l'emplacement de la première tour.
L'architecte du roi, Randolphe de Mornel termine le premier étage de la tour en 1303.
Une fortification nommée châtelet du pont fut également élevée au pied de la tour à l'extrémité du pont Saint-Bénézet, aujourd'hui démolie.
Vers 1360, au cours d'une réparation nécessitée par le besoin de tenir en respect les routiers, la tour est rehaussée d'un étage dans le style gothique.
Fort Saint-André :
Le fort Saint-André est une enceinte fortifiée établie sur le mont Andaon qui domine Villeneuve-lès-Avignon.
En 1290, Philippe le Bel échange le Maine et l'Anjou contre une part de seigneurie en Avignon. Pour protéger un point stratégique à la frontière du royaume marquée par le Rhône, il décide de la construction de Villeneuve-lès-Avignon. L'acte de fondation, signé en 1292 avec l'abbé de Saint-André, prévoit de fortifier l'accès au pont d'Avignon. Entre 1300 et 1307, la tour Philippe le Bel est ainsi construite sur la rive droite du fleuve. La fortification du Mont-Andaon lui-même est entreprise sous Jean II le Bon. Elle doit affirmer la puissance royale face aux terres de l'Empire et des papes d'Avignon. Le fort est également destiné à protéger l'abbaye bénédictine du X° siècle et le bourg Saint-André dont l'existence, sur le mont Andaon, est attestée depuis le X° siècle. Le fort et le mur d'enceinte qui entoure l'abbaye ont été construits en plusieurs étapes durant la deuxième moitié du XIV° siècle. Le fort Saint-André, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a eu comme dernier architecte Jean de Loubières, dit Jean de Louvres, l'architecte du palais des papes d'Avignon.
Il a terminé l'actuelle construction sur ordre de Charles V.
Depuis, le fort a été constamment occupé par une garnison jusqu'à la Révolution française.
Le fort Saint-André est constitué d'une enceinte fortifiée, flanquée de tours et d'un châtelet d'entrée, encadrée par deux tours jumelles, du haut desquelles on a une vue panoramique sur Avignon, la vallée du Rhône, le mont Ventoux, les Alpilles et la ville de Villeneuve-lès-Avignon. Le châtelet d'entrée, surnommé « château royal » ou tours jumelles, porte une couronne de mâchicoulis et fait la jonction avec le chemin de ronde. Il abritait les locaux de fonction du châtelain et du viguier. L'entrée était fermée de deux herses. La salle des herses, au-dessus de l'entrée, contenait les treuils qui permettaient de les manœuvrer. La salle du viguier, à droite de l'entrée, porte les armes royales sur une clé de voûte.
Chapelle Notre-Dame de Belvezet :
Ou belle vue, cette chapelle tient son nom de son emplacement sur un piton rocheux sur les pentes du Mont Andaon, d’où elle domine les habitations du bourg.
Construite au milieu du XII° siècle, elle sert d’église paroissiale aux habitants du bourg jusqu’en 1293, date à laquelle l’église Saint-Pons est construite dans la « Ville neuve », créée par le roi Philippe le Bel.
Elle continuera à fonctionner pour la garnison du fort.
Cette chapelle est caractéristique de l’art roman : la voûte en berceau de la nef se termine par une abside semi-circulaire servant de chœur. La tribune est rajoutée plus tardivement, certainement pour accueillir plus de fidèles. La position de l’autel, très proche du mur d’abside, est un vestige de l’époque où le prêtre officiait dos aux fidèles. Au sein de la chapelle, on peut observer plusieurs traces de peintures : face à l’entrée, une fresque du XIV° siècle représente le Christ crucifié entre la Vierge et Saint-Jean ; dans l’abside, on devine des fragments de peinture d’une frise à personnages, probablement romane.
Une autre particularité est présente sur les murs de la chapelle : des marques de tâcherons ! Ce sont les empreintes gravées par les tailleurs de pierre pour identifier leur travail et en être ainsi justement rémunérés.
Abbaye Saint-André :
Située dans l'enceinte du Fort Saint André, elle fut construite au début du X° siècle auprès du tombeau de Sainte Casarie.
Au début des années 980, les bénédictins fondent une abbaye.
Garnier, évêque d'Avignon, donna biens et menses à l'abbaye par un acte daté du 6 mai 982 dont les églises de Saint-André et de Saint-Paul sur le terroir du « vicus » de Fréta, qui succède à Glanum.
Les souverains pontifes prennent rapidement l'abbaye sous leur autorité : en 999, Grégoire V avalise la liste de ses prieurés languedociens.
Partiellement démolie à la Révolution, les bâtiments primitifs ont disparu. De l'abbaye d'origine, il ne reste de nos jours à l'intérieur du fort Saint-André que des vestiges et l'emplacement dont le site est occupé par de superbes jardins en terrasses. Ces magnifiques jardins à l'italienne sont autour des bâtiments du XVII° siècle, La chapelle Sainte Casarie. Ils dominent la vallée du Rhône et offrent un splendide panorama sur Avignon et le Palais des Papes.
Chartreuse Notre-Dame-du-Val-de-Bénédiction :
La Chartreuse est l'un des plus vastes et remarquables monastères de l’ordre des Chartreux avec son église, ses trois cloîtres et leurs quarante cellules, ses nombreux jardins ou encore la chapelle ornée des fresques du célèbre peintre du Palais des Papes, Matteo Giovannetti.
Dès le 26 janvier 1353, le pape Innocent VI fait venir à Avignon deux religieux de la Grande Chartreuse manifestement pour un projet de création d'une maison à Villeneuve-lès-Avignon.
De décembre 1352 à septembre 1356, le pape fait procéder par l'intermédiaire de son neveu le cardinal Ardouin Aubert à l'acquisition de terres situées à l'est de sa résidence villeneuvoise, et à des travaux d'embellissements.
Le 2 juin 1356, une bulle papale porte fondation d'une chartreuse jouxtant son palais.
La chartreuse n'a conservé aucun mobilier, car après la Révolution, elle a été transformée en de nombreuses habitations.
Mais un prêtre de Villeneuve-lès-Avignon, Jean-Baptiste Lhermite, a pu sauver de nombreuses œuvres d'art en les entreposant dans deux lieux de culte autorisés : la collégiale Notre-Dame et la chapelle de l'hospice.
À l'initiative de l'évêque de Nîmes et du maire, un musée est créé dans l'hospice en 1868 pour rassembler cette collection.
Ce musée sera transféré en 1986 dans un hôtel particulier aménagé au XVII° siècle.
La Chartreuse a aussi vocation depuis plus de quarante ans à accueillir des résidences d’écriture et de créations théâtrales en lien avec le festival d’Avignon.
Voir page Histoire pour en savoir plus.
Collégiale Notre-Dame :
C'est une ancienne collégiale de style gothique méridional.
Le cardinal Arnaud de Via, neveu du pape Jean XXII, s'installe à Villeneuve en 1320.
Entre 1327 et 1333, il remembre plusieurs terres sises au sud de sa demeure pour y bâtir la chapelle de son palais : la chapelle est consacrée le 1er juin 1333 par son oncle, le pape Jean XXII.
« Par un acte daté du 7 août 1333, le cardinal Arnaud de Via fonde à Saint-André-de-Villeneuve, sous le vocable de la Vierge, une église collégiale composée de douze chanoines, formant un chapitre administré par un doyen.
Il dote la nouvelle fondation de son propre palais, de ses jardins, des terres environnantes et de propriétés à Villeneuve, en exceptant toutefois sa résidence ordinaire.
Il leur donne également des biens considérables qu'il possédait à Montault, aux Angles, à Sorgues, à Aramon, à Théziers, à Beaucaire et ailleurs ».
La chapelle du palais d'Arnaud de Via devient donc à cette date une collégiale desservie un collège de douze chanoines.
Elle fut consacrée en 1333 par le cardinal Arnaud de Via qui était le neveu du pape Jean XXII.
Le cardinal décède en 1335 et est enseveli dans sa chapelle en 13363.
Dès 1336, les chanoines construisent le cloître, changent l'orientation de l'église (dont le porche était à l'est), remplacent le « chœur vieux » qui était à l'ouest par le chœur actuel (à l'est) et percent une nouvelle porte au milieu de la façade méridionale.
La collégiale est complétée par le clocher-beffroi en 1362.
En 1540, la chapelle du Saint-Esprit est ajoutée à l'angle nord-est du cloître.
La dernière transformation importante de la collégiale a lieu en 1746-1749 lorsque l'architecte Jean-Baptiste Franque recouvre le chœur des chanoines de plan ovale d'une voûte à cinq branches.
Le chapitre est supprimé à la Révolution : le corps de logis du palais et les terres situées à l'arrière sont vendus et la collégiale devient l'église paroissiale de Villeneuve à la place de l'église Saint Pons, ce qu'elle est toujours aujourd'hui.
L'église et son cloître font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1862. Les restaurations commencent les années suivantes. En 1877 le couronnement de la tour est repris, ajoutant des créneaux et mâchicoulis qui n'existaient pas auparavant. De 1992 à 2019, elle bénéficie d'une longue campagne de près trois décennies de travaux de restauration. Ces travaux, réalisés pour un montant de plus d'un million d'euros avec l'aide de l'État, concernent la toiture, la charpente du clocher, la partie haute de la façade nord, la façade ouest et ses clochetons, la façade occidentale, les murs gouttereaux de la nef et enfin la porte sud et son décor peint.
Chapelle des Pénitents gris : La chapelle est implantée sur le site du palais du cardinal Boulogne (XIV siècle). En 1610, Pierre Calvet, notaire royal et prieur de la confrérie met à disposition de la confrérie des Pénitents Gris de la Miséricorde de Villeneuve-Les-Avignon un emplacement pour la construction d'une chapelle. Commencés en 1738, les travaux sont terminés en 1758. Elle a été construite par Jean-Baptiste Franque né à Villeneuve en 1683 et dont l'atelier était implanté à Avignon. La chapelle a sa façade sur la cour de l'ancien palais (actuellement dénommé palais de la Thurroye) avec son puits du XIV° siècle. Sa porte d'entrée est la réplique, plus modeste, de celle de l'église des récollets aujourd'hui masquée par un bâtiment moderne. Elle est encadrée de pilastes ioniques surmontés de chapiteaux soutenant un petit campanile à fronton triangulaire.
La chapelle se trouve au fond de la cour de l'ancien palais cardinalice, dit palais de Boulogne ou de Thurroye. Elle dispose d'une nef à cinq travées, avec quatre chapelles surmontées de tribune (deux au nord et deux au sud). Elle possède des voûtes plates typiques de la manière des architectes de la dynastie des Franques, avec des voûtes à arêtes doubles et plafond appareillé en mosaïques, ainsi qu'une tribune de très belle facture1,2. La chapelle a été classée au titre des monuments historiques le 23 octobre 1934.
Église Sainte-Thérèse : Édifice caractéristique des Chantiers du Cardinal, construit sous l'impulsion du chanoine Boissière, curé de Villeneuve, et offrant un lieu de culte catholique pour le quartier de Candau-Bellevue. Les travaux, entamés en 1934, confiés à l'entrepreneur Biancone, se poursuivirent par étapes soumises aux entrées d'argent. La construction fut interrompue par la deuxième guerre mondiale et l'église n'est achevée qu'en 1952. Plan centré sur une coupole de plan octogone, alternant grandes faces et petites faces.
Musée Pierre-de-Luxembourg : Installé depuis 1986 dans une ancienne livrée cardinalice du XIV° siècle, ses collections permanentes, d'une extrême qualité, proviennent des établissements religieux de Villeneuve, sécularisés pendant la Révolution française.
La livrée cardinalice servant d’écrin aux collections est un palais urbain, bâti au XIV° siècle pour de hauts dignitaires de l’Eglise qui s’y succédèrent. Le plus célèbre de ses propriétaires est le cardinal Annibal de Ceccano, qui l’occupa à partir de 1344. Quelques vestiges, visibles en divers endroits du bâtiment, permettent aujourd'hui de se figurer l'aspect qu'il présentait à l'époque médiévale. Elle est ensuite occupée par Pierre de Selve de Monteruc, cardinal de Pampelune, deuxième bienfaiteur de la charteuse de Villeneuve, mort le 31 mai 1385, puis par Pierre de Luxembourg qui y serait mort en 1387. La livrée est acquise au XVII° siècle par la veuve de Louis de Calvière, baron de Boucoiran. Elle entreprend de faire restaurer et d'aménager la livrée en 1663 par l'architecte avignonnais Louis-François de Royers de La Valfenière (1615-1688), fils de François de Royers de la Valfenière (1575-1667). L'hôtel particulier présente une façade classique assez massive, aux ornements discrets. Un escalier d'honneur monumental dessert l'étage noble de la bâtisse. L'hôtel accueille depuis 1986 le musée Pierre-de-Luxembourg.
Ce musée bénéficie du label Musée de France.
En 1293, le roi de France Philippe le Bel fonde la « Villa Nova » en face d'Avignon : « Villeneuve Saint André ».

En 1290, Philippe le Bel échange le Maine et l'Anjou contre une part de seigneurie en Avignon. Pour protéger un point stratégique à la frontière du royaume marquée par le Rhône, il décide de la construction de Villeneuve-lès-Avignon. L'acte de fondation, signé en 1292 avec l'abbé de Saint-André, prévoit de fortifier l'accès au pont d'Avignon. Entre 1300 et 1307, la tour Philippe le Bel est ainsi construite sur la rive droite du fleuve. La fortification du Mont-Andaon lui-même est entreprise sous Jean II le Bon. Elle doit affirmer la puissance royale face aux terres de l'Empire et des papes d'Avignon. Le fort est également destiné à protéger l'abbaye bénédictine du X° siècle et le bourg Saint-André dont l'existence, sur le mont Andaon, est attestée depuis le X° siècle. Le fort et le mur d'enceinte qui entoure l'abbaye ont été construits en plusieurs étapes durant la deuxième moitié du XIV° siècle. Le fort Saint-André, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a eu comme dernier architecte Jean de Loubières, dit Jean de Louvres, l'architecte du palais des papes d'Avignon.

Le fort Saint-André est constitué d'une enceinte fortifiée, flanquée de tours et d'un châtelet d'entrée, encadrée par deux tours jumelles, du haut desquelles on a une vue panoramique sur Avignon, la vallée du Rhône, le mont Ventoux, les Alpilles et la ville de Villeneuve-lès-Avignon. Le châtelet d'entrée, surnommé « château royal » ou tours jumelles, porte une couronne de mâchicoulis et fait la jonction avec le chemin de ronde. Il abritait les locaux de fonction du châtelain et du viguier. L'entrée était fermée de deux herses. La salle des herses, au-dessus de l'entrée, contenait les treuils qui permettaient de les manœuvrer. La salle du viguier, à droite de l'entrée, porte les armes royales sur une clé de voûte.
Cette chapelle est caractéristique de l’art roman : la voûte en berceau de la nef se termine par une abside semi-circulaire servant de chœur. La tribune est rajoutée plus tardivement, certainement pour accueillir plus de fidèles. La position de l’autel, très proche du mur d’abside, est un vestige de l’époque où le prêtre officiait dos aux fidèles. Au sein de la chapelle, on peut observer plusieurs traces de peintures : face à l’entrée, une fresque du XIV° siècle représente le Christ crucifié entre la Vierge et Saint-Jean ; dans l’abside, on devine des fragments de peinture d’une frise à personnages, probablement romane.
Une autre particularité est présente sur les murs de la chapelle : des marques de tâcherons ! Ce sont les empreintes gravées par les tailleurs de pierre pour identifier leur travail et en être ainsi justement rémunérés.
Partiellement démolie à la Révolution, les bâtiments primitifs ont disparu. De l'abbaye d'origine, il ne reste de nos jours à l'intérieur du fort Saint-André que des vestiges et l'emplacement dont le site est occupé par de superbes jardins en terrasses. Ces magnifiques jardins à l'italienne sont autour des bâtiments du XVII° siècle, La chapelle Sainte Casarie. Ils dominent la vallée du Rhône et offrent un splendide panorama sur Avignon et le Palais des Papes.

Voir page Histoire pour en savoir plus.


L'église et son cloître font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1862. Les restaurations commencent les années suivantes. En 1877 le couronnement de la tour est repris, ajoutant des créneaux et mâchicoulis qui n'existaient pas auparavant. De 1992 à 2019, elle bénéficie d'une longue campagne de près trois décennies de travaux de restauration. Ces travaux, réalisés pour un montant de plus d'un million d'euros avec l'aide de l'État, concernent la toiture, la charpente du clocher, la partie haute de la façade nord, la façade ouest et ses clochetons, la façade occidentale, les murs gouttereaux de la nef et enfin la porte sud et son décor peint.
Chapelle des Pénitents gris : La chapelle est implantée sur le site du palais du cardinal Boulogne (XIV siècle). En 1610, Pierre Calvet, notaire royal et prieur de la confrérie met à disposition de la confrérie des Pénitents Gris de la Miséricorde de Villeneuve-Les-Avignon un emplacement pour la construction d'une chapelle. Commencés en 1738, les travaux sont terminés en 1758. Elle a été construite par Jean-Baptiste Franque né à Villeneuve en 1683 et dont l'atelier était implanté à Avignon. La chapelle a sa façade sur la cour de l'ancien palais (actuellement dénommé palais de la Thurroye) avec son puits du XIV° siècle. Sa porte d'entrée est la réplique, plus modeste, de celle de l'église des récollets aujourd'hui masquée par un bâtiment moderne. Elle est encadrée de pilastes ioniques surmontés de chapiteaux soutenant un petit campanile à fronton triangulaire.
La chapelle se trouve au fond de la cour de l'ancien palais cardinalice, dit palais de Boulogne ou de Thurroye. Elle dispose d'une nef à cinq travées, avec quatre chapelles surmontées de tribune (deux au nord et deux au sud). Elle possède des voûtes plates typiques de la manière des architectes de la dynastie des Franques, avec des voûtes à arêtes doubles et plafond appareillé en mosaïques, ainsi qu'une tribune de très belle facture1,2. La chapelle a été classée au titre des monuments historiques le 23 octobre 1934.
Église Sainte-Thérèse : Édifice caractéristique des Chantiers du Cardinal, construit sous l'impulsion du chanoine Boissière, curé de Villeneuve, et offrant un lieu de culte catholique pour le quartier de Candau-Bellevue. Les travaux, entamés en 1934, confiés à l'entrepreneur Biancone, se poursuivirent par étapes soumises aux entrées d'argent. La construction fut interrompue par la deuxième guerre mondiale et l'église n'est achevée qu'en 1952. Plan centré sur une coupole de plan octogone, alternant grandes faces et petites faces.
Musée Pierre-de-Luxembourg : Installé depuis 1986 dans une ancienne livrée cardinalice du XIV° siècle, ses collections permanentes, d'une extrême qualité, proviennent des établissements religieux de Villeneuve, sécularisés pendant la Révolution française.
La livrée cardinalice servant d’écrin aux collections est un palais urbain, bâti au XIV° siècle pour de hauts dignitaires de l’Eglise qui s’y succédèrent. Le plus célèbre de ses propriétaires est le cardinal Annibal de Ceccano, qui l’occupa à partir de 1344. Quelques vestiges, visibles en divers endroits du bâtiment, permettent aujourd'hui de se figurer l'aspect qu'il présentait à l'époque médiévale. Elle est ensuite occupée par Pierre de Selve de Monteruc, cardinal de Pampelune, deuxième bienfaiteur de la charteuse de Villeneuve, mort le 31 mai 1385, puis par Pierre de Luxembourg qui y serait mort en 1387. La livrée est acquise au XVII° siècle par la veuve de Louis de Calvière, baron de Boucoiran. Elle entreprend de faire restaurer et d'aménager la livrée en 1663 par l'architecte avignonnais Louis-François de Royers de La Valfenière (1615-1688), fils de François de Royers de la Valfenière (1575-1667). L'hôtel particulier présente une façade classique assez massive, aux ornements discrets. Un escalier d'honneur monumental dessert l'étage noble de la bâtisse. L'hôtel accueille depuis 1986 le musée Pierre-de-Luxembourg.
Ce musée bénéficie du label Musée de France.

Les plus anciennes traces anthropiques datent de la fin du Néolithique : ce sont des habitations et des sépultures retrouvées au quartier du Polygone, de la colline du Cabrion. Aux Angles, le rocher de la Justice a servi à l’installation d’un oppidum au chalcolithique, oppidum réorganisé durant la protohistoire ; d’autres découvertes remontant à la même époque ont été faites sur le territoire de la commune et aux environs. Le mont Andaon a été occupé également à la protohistoire, mais son usage comme oppidum est toutefois incertain : il est en effet vaste et accessible facilement à l’ouest et au sud, et sa fortification aurait demandé beaucoup d’efforts à une population nombreuse. De plus, aucune découverte archéologique depuis 1873 ne vient à l’appui de cette hypothèse.
Antiquité
Un sanctuaire du dieu Sylvain est construit sur le mont Andaon, peut-être par la confrérie des carriers. Quelques tombes ont également été retrouvées, mais il apparaît que le territoire de la commune est peu habité au début de l’ère chrétienne. Les découvertes sont plus nombreuses pour les siècles suivants : de nombreuses tombes des III°-VI° siècles ont été découvertes. Il est possible que les très nombreuses tombes de V° et VI° siècles soient celles d’Avignonnais qui franchissaient le fleuve pour se faire enterrer, choix qui aurait pu être facilité par la construction d’un pont de bois autour de l’an 400.
Moyen Âge
Sur le mont Andaon, une nécropole chrétienne se développe autour de la tombe de Casarie, dans une grotte. À son décès le 8 décembre 586, son époux Valens appose une épitaphe sur sa tombe. Ce texte gravé sur une plaque de marbre (conservé dans la collégiale de Villeneuve) est à l'origine de la tradition selon laquelle Casarie est l'épouse d'un évêque d'Avignon, qui s'est retirée en ermite au sommet du mont Andaon, suivant le modèle de sainte Marie-Madeleine. Face à la vénération dont est l'objet la tombe, l'évêque d'Avignon appelle une communauté bénédictine afin d'encadrer le culte naissant. Avant 980, l’abbaye saint-André est fondée sur le mont Andaon, avant d’être approuvée par bulle papale en janvier 999. À l’époque, la colline et ses environs ne sont occupés que par quelques maisons et fermes isolées. Un village se développe autour de l’abbaye au XI° siècle, sous le nom de bourg Saint-André.
Après 1181 et avant 1200, une muraille est construite autour du village, qui devient un castrum, probablement en liaison avec la construction du pont sur le Rhône (achevé en 1185), les habitants de Saint-André voulant se protéger des Avignonnais. C’est probablement également à cette date que l’abbé donne son autonomie au village et affranchit une partie au moins de ses serfs. Cependant, le bourg Saint-André est annexé par la commune d’Avignon au début du XIII° siècle, et en 1210, le comte de Provence Raymond V confirme cette annexion. Malgré une révolte des habitants de Saint-André en 1213, cette domination des Avignonnais est à nouveau confirmée en 1222. En 1226, l’armée du roi de France assiège Avignon, dans le cadre de la croisade des Albigeois. En 1226, le roi de France Louis VIII en lutte contre le comte de Toulouse, arrive avec son armée devant Avignon. Avignon demeure fidèle au comte et refuse le passage de l'armée royale. Pendant les trois mois que dure le siège, le roi est l'hôte de l'abbé de Saint-André, qui va lui proposer de signer un traité de paréage. Ce traité place la seigneurie de Saint-André sous la protection du roi de France. Les termes de ce traité ne seront en fait jamais appliqués. À la fin du XIII° siècle, des changements géopolitiques vont avoir des conséquences sur la rive droite du Rhône. Le roi de France Philippe IV le Bel, qui a hérité la moitié de la seigneurie d'Avignon, l'échange avec son cousin le roi de Naples, autre co-seigneur de la ville. Le roi de France perd le contrôle de la rive gauche du fleuve, il doit alors prendre le contrôle de la rive droite. Le 11 juillet 1292, un nouveau traité de paréage est signé, qui prévoit :
- la construction de deux forteresses royales ;
- le partage entre l’abbé et le roi de tous les revenus de la seigneurie de Saint-André et de la terre royale de Tavel ;
- la haute-justice revient entièrement au roi ;
- le sceau est désormais commun (d’où les armes actuelles de la ville) ;
Afin de favoriser le développement économique de la co-seigneurie, une bastide royale est fondée en mars 1293 sur les rives du Rhône portant le nom de Ville Neuve-Saint-André-près-d'Avignon. Dotée de nombreux privilèges afin d'en favoriser le peuplement, la ville neuve devait sans doute, dans l'esprit du roi de France, concurrencer et surclasser Avignon sa rivale. Un évènement tout à fait imprévu allait bouleverser ses plans et réorienter le destin de la ville. L'installation en 1316 à Avignon de la papauté a d'énormes conséquences sur la ville naissante qui va recevoir les villégiatures des cardinaux et des souverains pontifes. Quatorze palais sont construits à Villeneuve, dont l'emprise des domaines marque aujourd'hui encore la physionomie de la cité. Certains sont des manoirs de campagne (palais de Montaut, de Montolivet) construits dans les collines, d'autres sont des palais urbains (palais de Via, du Pouget, de Canilhac, de Thurry) élevés à la lisière de la ville neuve.
Suivra plus tard la construction de la seconde forteresse royale prévue par le traité de 1292, le fort Saint-André, sur le mont Andaon, pour protéger l'abbaye et le Bourg Saint-André des bandes de routiers lors de la Guerre de Cent Ans et pour fortifier la frontière du royaume.
En 1356, fondation par le pape Innocent VI de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, qui deviendra l'une des plus vastes et riches d'Europe. En 1649, un projet de portail monumental envisagé quatre ans plus tôt pour la Chartreuse, est finalement réalisé, par l’architecte François de Royers de la Valfenière. En 1660, Louis XIV le franchira en grand cérémonial lorsqu'il viendra en visite à la Chartreuse accompagné d'une nombreuse suite.
Au XIV° siècle, le pouvoir de l’abbé continue de décroître, jusqu’à la révolte en 1388 des habitants de Villeneuve, qui refusent de prêter serment de fidélité à leur abbé toujours absent.
En novembre 1461, par ses lettres patentes, Louis XI confirma les privilèges de Saint-André-lèz-Avignon.
Période moderne
Au XVII° siècle, la pêche sur les rives du Rhône se faisait au carrelet avec un système de filet à balance. Les patrons pêcheurs se plaçaient en aval des moulins à bateaux généralement installés au pied de la tour Philippe-le-Bel ce qui leur permettait, dans le courant, de capturer facilement les poissons attirés par la farine échappée du moulin.
Période contemporaine
La Révolution a été une période relativement calme à Villeneuve où ont trouvé refuge de nombreux avignonnais et comtadins cherchant à échapper à la guerre civile qui ensanglantait les états pontificaux. Toutefois, cette période a été une rupture radicale dans l'histoire de la cité. Privée d'un coup de ses privilèges de ville royale et de ses riches maisons religieuses, elle se retrouve réduite au rang de chef-lieu de canton.
La population composée de petits commerçants, d'artisans et d'agriculteur est à la merci des crues du Rhône, des maladies du ver à soie et de la disparition de la garance.
Les municipalités successives doivent lutter contre les prétentions territoriales d'Avignon (la vaste et fertile île de la Barthelasse est transférée en 1852 du territoire de Villeneuve à celui d'Avignon), l'ensablement du port qui entraînera en 1855 le déplacement de la foire de la Saint-André de Villeneuve à Avignon.
La création d'un pont en 1820 puis l'arrivée du train va favoriser les échanges et stimuler l'économie : une agriculture prospère, un réseau dense de petites fabriques font de Villeneuve une bourgade débordant d'activité. Ses trésors artistiques attirent de nombreux esthètes, artistes, peintres et écrivains.
Le peintre paysagiste Paul Huet, de retour d'Auvergne, d’après son carnet de voyage, arrive à Villeneuve-lès-Avignon le 23 septembre 1833, et y repasse le 12 octobre. Il réalise une aquarelle conservée au Musée du Louvre : Vue de Villeneuve-lès-Avignon qui représente un groupe de maisons à l’intérieur de l’enceinte du Fort Saint-André, adossées à la porte fortifiée. À droite se devine la ville d’Avignon de l’autre côté du Rhône. Il utilise cette étude pour réaliser un tableau présenté au Salon de 1834, dans une perspective plus large Vue générale d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, prise de l'intérieur du fort Saint-André, aujourd’hui conservé au musée de Cahors. La ville sera ensuite le sujet privilégié des peintres de l'École d'Avignon du début du XX° siècle.
Chartreuse Notre-Dame-du-Val-de-Bénédiction
Travaux préalables (1342-1353)
Après une carrière de juriste et de conseiller du roi de France Philippe VI, Étienne Aubert est nommé évêque de Noyon puis de Clermont et enfin cardinal le 29 septembre 1342. Dès cette nomination, il achète rive droite du Rhône à Villeneuve-lès-Avignon une aire à battre les céréales située sur une petite élévation rocheuse qui appartenait à l'abbaye Saint-André. Il s'y fait construire une résidence cardinalice. À la mort de Clément VI, Étienne Aubert est élu pape sous le nom d'Innocent VI le 18 décembre 1352. Mais cette élection ne s'est pas déroulée sans difficultés : en effet les cardinaux proposèrent d'abord d'élire Jean Birelle, général des chartreux. Selon certains auteurs, Jean Birelle, dans sa grande humilité, déclina cette offre, pour d'autres auteurs le cardinal de Talleyrand-Périgord aurait fait comprendre à ses collègues que cette nomination aurait renouvelé l'erreur commise au conclave de 1294 avec l'élection de Célestin V, personnage certes vénéré, mais qui n'était pas l'homme qui convenait pour diriger l'Église. Dès cette élection, Innocent VI achète plusieurs parcelles adjacentes à l'est de son palais. Il fait construire le grand tinel (salle de réception) et la chapelle Saint-Jean-Baptiste qui sont décorés par l'artiste Matteo Giovannetti. Dans les comptes de la chambre apostolique, de nombreuses mentions font état du palais de Villeneuve et de la chapelle d'outre-Rhône pour diverses dépenses d'ameublement.
Fondation de la chartreuse
Innocent VI, né au village des Monts sur le territoire de la commune de Beyssac où se trouvait la chartreuse de Glandier, était très attaché à cet ordre religieux. De plus, l'abnégation de Jean Birelle ne pouvait qu'inciter le pape à créer une nouvelle chartreuse. Dès le 26 janvier 1353, il fait venir à Avignon deux religieux de la Grande Chartreuse manifestement pour un projet de création d'une maison à Villeneuve-lès-Avignon6. De décembre 1352 à septembre 1356, le pape fait procéder par l'intermédiaire de son neveu le cardinal Ardouin (ou Ardoin) Aubert à l'acquisition de terres situées à l'est de sa résidence villeneuvoise, et à des travaux d'embellissements, comme la réalisation des peintures de son ancienne salle d'apparat vers 1354-55. Le 2 juin 1356, une bulle papale porte fondation d'une chartreuse jouxtant son palais. Il faudra quelques années pour construire le grand cloître dit du cimetière entouré de treize cellules de moines, le petit cloître dit du colloque, la salle capitulaire et l'église. La chartreuse paraît terminée quant au gros œuvre lorsque le pape officialise la fondation de la chartreuse et porte création d'une communauté comprenant douze prêtres, un prieur, quatorze convers et neuf domestiques. Au cours d'une grandiose cérémonie, l'église et le cloître sont consacrés le 19 août 1358 par le cardinal Guy de Boulogne en présence du souverain pontife, de douze cardinaux, de nombreux prélats et chapelains qu'accompagnaient une foule de barons et de nobles. Le pape voulut être inhumé dans le monastère qu'il venait de fonder. Le 29 octobre 1360, Innocent VI charge le prieur Pierre de la Porte de construire une chapelle pour abriter son tombeau. Celle-ci dédiée à la Sainte Trinité est élevée au sud de l'église ; elle forme une abside pentagonale prolongée d'une travée de nef. La fondation s'accompagne de nombreux cadeaux ; livres, peintures, orfèvrerie. La présence de ces objets précieux en chartreuse contrevenait à l'austérité de l'ordre, mais il n'était pas possible de refuser la volonté pontificale. Ce geste du pape ouvrit la voie à d'autres patronages prestigieux, parfois jugés intrusifs, dans le décor des chartreuses, comme à Champmol.
La poursuite de l'œuvre
Le palais personnel du pape Innocent VI brûle en 1365. Le cardinal Étienne Aubert fils de Gautier Aubert, frère du pape, fait transformer en cellules les bâtiments qui avaient été construits par son oncle et qui n'avaient pas encore été intégrés à la chartreuse. Ce neveu mourra en 1369 et un autre neveu du défunt pape, également cardinal, Pierre de Monteruc (ou de Montirac), fils d'une sœur de celui-ci, terminera les travaux en réalisant le cloître Saint-Jean bâti à l'ouest du grand cloître et comportant douze nouvelles cellules. L'église est également agrandie. Pierre de Monteruc sera inhumé en 1385 dans une des chapelles qu'il avait fait construire.
La chartreuse la plus riche du royaume
La générosité de la famille des Aubert permet à la communauté cartusienne d'accéder à la richesse. D'autres grandes familles locales font également don à la chartreuse de terres et de bâtiments. Dès les premières décennies de sa fondation, la chartreuse reçoit des domaines étendus et rémunérateurs situés à proximité sur la rive droite du Rhône (Les Angles, Aramon), dans les îles du fleuve, sur la rive gauche (Carpentras, Bédarrides) mais aussi dans des régions plus éloignées relevant par exemple du diocèse d'Uzès. Ce patrimoine foncier s'agrandit au XVI° siècle par l'acquisition des étangs asséchés de Pujaut. Cette dernière opération ne sera réalisée qu'après de grandes difficultés techniques et financières. De 1611 à 1712, les chartreux consolidèrent les travaux d'assèchement et cultivèrent la moitié de l'étang asséché ; ils produisirent du blé, de l'orge, de l'avoine, du raisin et des feuilles de mûrier pour l'élevage du ver à soie. Ces revenus confortables permirent aux chartreux d'embellir leur monastère et de distribuer régulièrement de la nourriture aux pauvres. En 1633, la chartreuse de Villeneuve fonde la chartreuse de Marseille. En 1649, un projet de portail monumental, envisagé quatre ans plus tôt pour la chartreuse, est finalement réalisé par l’architecte François de Royers de la Valfenière. En 1660, Louis XIV, le franchit en grand cérémonial lorsqu'il se rend en visite à la chartreuse accompagné d'une nombreuse suite, dont le cardinal Mazarin. Le 3 novembre 1691, les chartreux commandent trente-huit stalles pour le chœur de leur église au menuisier-sculpteur avignonnais Charles Boisselin.
La période révolutionnaire
Les ordres monastiques ayant été supprimés par la loi de février 1790, le monastère est confisqué puis mis en vente et adjugé le 17 mars 1793 pour 103 000 francs à André Dufour de Pujaut qui n'arrive pas à en acquitter le prix. Le monastère est alors divisé en dix-sept lots et vendu au cours d'une deuxième adjudication qui a lieu le 20 juillet 1794. Les bâtiments sont alors transformés en maison d'habitation ou utilisés à des fins agricoles ou d'élevage. Il se forma ainsi une sorte de cité à l'intérieur de Villeneuve-lès-Avignon. Dès lors, les lots ne vont cesser de se morceler en de nombreuses parcelles. Ainsi à la fin du XIX° siècle, on compte sur l'ensemble des quinze hectares 286 parcelles dont plus de la moitié à l'intérieur de l'ancienne clôture.
La réhabilitation
En 1909, l'architecte Jules Formigé est chargé par les monuments historiques d'effectuer un relevé des bâtiments et entreprend les premiers travaux. L'État mettra plus de quatre-vingt ans pour acquérir les différentes parcelles les unes après les autres. En 1973, la chartreuse devient un centre culturel de rencontre avec la création du Centre international de recherche de création et d'animation (CIRCA). Chaque été à partir de 1974, les « Rencontres internationales d'été » sont organisées afin de donner des spectacles d'artistes de différents pays, comme la danseuse-chorégraphe Carolyn Carlson, le comédien Michael Lonsdale, le duo comique Philippe Avron et Claude Evrard, ou le clown Jango Edwards, etc. En 1990, le Centre national des écritures du spectacle (CNES) est créé avec la double mission de la présentation du monument et de l'accueil d'artistes.