Mise à jour du 22/08/2024
Villefort
Villefort, voilà une ville qui a tant à offrir et tant à faire voir.
Nichée dans le département de Lozère, cette ville est par excellence faite pour la détente et la découverte.
Derrière son allure de ville paysanne se cache une véritable carte postale. À ceux qui vont à sa découverte, elle offre un séjour unique, entre son cadre naturel et ses lieux historiques, et, par-dessus tout, sa réputation de commune à plus forte pluviométrie de France.
L'architecture des anciens édifices de Villefort est caractéristique du style architectural des villages rues. Voici quelques exemples : Les maisons aux doubles porches voûtés, étaient autrefois auberges ou boutiques de commerçants ou d'artisans : l'un des porches servait à stocker les marchandises, l'autre à les exposer. Les linteaux sculptés surmontant les entrées de certaines maisons de la rue de l'église ou de la rue de la Bourgade témoignent des activités passées de leurs occupants. Les fenêtres à croisées ou à traverses, fenêtres de l'époque Renaissance ornent des façades.
Lac de Villefort : En 1956, Électricité de France (EDF) réalise un état des lieux des cours d'eau qui alimentent le futur lac. Une étude universitaire réalisée en 1998 note, lors de ses recherches, qu'il n'a pas été fait d'autres évaluations entre ces deux dates.
Construit entre 1957 et 1964 l'objectif de la construction du lac et de son barrage est de pouvoir alimenter en électricité l'équivalent de 80 000 personnes pour un volume de retenue de 37 millions de mètres cubes d'eau sur une surface de 136 hectares. Une trentaine de personnes, habitant le hameau de Bayard, doivent être expropriées, la mise en eau du lac devant engloutir totalement le village.
Un élevage de truites, d'une production annuelle de 26 tonnes, est situé dans une zone du lac où toutes les activités humaines sont interdites.
En 2011, une étude archéologique est menée dans le proche environnement du lac, révélant l'utilisation des premiers emplois de la poudre noire dans les mines, dès 1640. Le lac de Villefort fait partie de la concession minière de la société Recylex jusqu'en 1931. Une partie du filon Bayard se trouve dans le village englouti où aucune étude archéologique n'a été préalablement faite lors de l'aménagement des berges et à la mise en eau du lac.
En 2014, les acteurs du territoire dont la communauté de communes de Villefort célèbrent les 50 ans de l'aménagement hydroélectrique réalisé par EDF. Ce lac alimente l'usine hydroélectrique de Pied-de-Borne après une conduite forcée d'environ 10 km.
En 2019, Le lac de Villefort fait l'objet d'une interdiction préfectorale de baignade et de consommation de poissons à cause de la présence d'algues toxiques (cyanobactérie neurotoxique).
Viaduc de l'Altier : Le viaduc de l'Altier, également dénommé viaduc de Villefort, est un pont ferroviaire, courbe, de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Réalisé en maçonnerie, il permet le franchissement de l'Altier puis en 1965 du lac de Villefort et de la route départementale 901. Construit en 1869 par l'État, il est dû à l'ingénieur des ponts et chaussées Charles Dombre (1814-1887). Terminé en 1869, il est mis en service en 1870 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[réf. souhaitée]. C'est aujourd'hui un viaduc ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
C'est le plus haut viaduc français en maçonnerie classique. Il possède deux niveaux d’arches : un premier niveau avec 4 arches en plein cintre et un deuxième niveau avec 11 arches en plein cintre de 16 mètres d’ouverture.
Destiné initialement à franchir l'Altier, affluent du Chassezac, la construction du barrage de Villefort ou de Bayard (village noyé) en 1965 a immergé le premier niveau de viaduc pour ne laisser apparaître une hauteur fluctuante d'une vingtaine de mètres sur une hauteur totale de 73 mètres. Dans ce contexte, la partie immergée du viaduc a fait l’objet d’un traitement d’étanchéité spécial par un enduit goudronné noir destiné à éviter la corrosion.
Château de Castanet : Le château est situé sur la commune de Pourcharesses, en Lozère, à proximité de Villefort.
L'établissement de la manse de Castanet remonte au XIII° siècle, mais est peut-être plus ancienne. Elle est située dans la paroisse Saint-Victorin-de-Villefort, rattachée au diocèse d'Uzès, mais est dépendante de l'abbaye de Saint-Gilles. À cette époque, le seigneur d'Hérail, co-seigneur parier de la Garde-Guérin et vassal de l'évêque de Mende, possède la manse. Jusqu'en 1550, la manse va être reçue en héritage, en plus du prestigieux droit d'être parier de la Garde-Guérin. C'est Robert Brun qui est possesseur de la manse à partir de 1550. Il va la vendre le 14 décembre 1571 à Jacques d'Isarn de Villefort.
C'est ce dernier qui fait bâtir l'année suivante le manoir de Castanet. Il sera peu à peu agrandi ou enjolivé par ses descendants.
Vers 1684, le château n'est plus qu'une place secondaire pour la famille d'Isarn. Jacques Joseph d'Isarn, l'héritier, a épousé Marie Suzanne de Valicourt, plus connue sous le nom de marquise de Villefort, sous-gouvernante des enfants de France de 1709 à 1744.
En 1760, Jean-Louis Baldit, avocat à Villefort, rachète le château à Louis-Francois d'Isarn. Cela comprend aussi la basse-cour, la grange, les écuries, le jardin, le moulin, les prés et les champs. Il le vendra en 1784 à Victorin Bonnet-Ladevèze, juge à Villefort. Après la Révolution française, il est encore vendu, cette fois-ci comme bien national, à Théodore Borrely et Joseph André de Villefort à la suite de l'émigration de son ancien propriétaire pendant la Révolution.
En 1932, Joseph Piton acquiert le château, lequel deviendra un bien familial jusque dans les années 1960, et la menace de sa destruction. En effet, à partir de l'étude de 1956-1957 est construit le barrage de Villefort qui doit noyer une partie de la vallée dont le château. L'inscription du château à l'inventaire des monuments historiques en 1964, va empêcher sa destruction.
Le château sera confié par EDF au syndicat intercommunal Villefort-Pourcharesses-Prévenchères. Le monument accueillera dès lors des expositions d'art jusqu'en 1992.
En 1997, trois associations créeront des expositions relatant la vie quotidienne des habitants du territoire pendant les années 1900-1950. Un terrible incendie dévastera le château en mars 2000. Après une restauration qui se termina en 2006, le château repris les visites guidées et les expositions organisées par la communauté de communes.
La chapelle Saint-Loup-et-Saint-Roch : Cette mythique chapelle a été démolie au XVI° siècle et reconstruite en 1621 et fait encore l’objet de deux pèlerinages le 29 juillet (St Loup) et le 16 août (St Roch).
L'église Saint-Victorin : L'église paroissiale de Villefort, dédiée à saint Victorin, est un édifice de style néo-classique très homogène, construite sur une seule campagne de travaux. Elle fut sans doute construite à l'emplacement d'une ancienne église du XVII°, aujourd'hui entièrement disparue. La porte d'entrée est surmontée d'un monumental fronton retombant sur des colonnes doriques. La date inscrite (1842) marque probablement l'achèvement de l'église. À l'intérieur, la nef flanquée de collatéraux s'étend sur cinq travées, et se termine par une abside voûtée d'arêtes dont les longues nervures retombent sur des culots taillés en cône. La grande longueur du vaisseau, assortie au rythme des colonnes doriques qui séparent les travées, donnent à l'ensemble un aspect solennel. On remarquera aussi le bel ensemble de verrières historiées qui ornent les baies de l'église, figurant la vie de la Vierge et celle de saint Joseph, en 12 vitraux de grande dimension, œuvres du peintre-verrier Louis-Victor Gesta.
L'architecture des anciens édifices de Villefort est caractéristique du style architectural des villages rues. Voici quelques exemples : Les maisons aux doubles porches voûtés, étaient autrefois auberges ou boutiques de commerçants ou d'artisans : l'un des porches servait à stocker les marchandises, l'autre à les exposer. Les linteaux sculptés surmontant les entrées de certaines maisons de la rue de l'église ou de la rue de la Bourgade témoignent des activités passées de leurs occupants. Les fenêtres à croisées ou à traverses, fenêtres de l'époque Renaissance ornent des façades.
Lac de Villefort : En 1956, Électricité de France (EDF) réalise un état des lieux des cours d'eau qui alimentent le futur lac. Une étude universitaire réalisée en 1998 note, lors de ses recherches, qu'il n'a pas été fait d'autres évaluations entre ces deux dates.
Construit entre 1957 et 1964 l'objectif de la construction du lac et de son barrage est de pouvoir alimenter en électricité l'équivalent de 80 000 personnes pour un volume de retenue de 37 millions de mètres cubes d'eau sur une surface de 136 hectares. Une trentaine de personnes, habitant le hameau de Bayard, doivent être expropriées, la mise en eau du lac devant engloutir totalement le village.
Un élevage de truites, d'une production annuelle de 26 tonnes, est situé dans une zone du lac où toutes les activités humaines sont interdites.
En 2011, une étude archéologique est menée dans le proche environnement du lac, révélant l'utilisation des premiers emplois de la poudre noire dans les mines, dès 1640. Le lac de Villefort fait partie de la concession minière de la société Recylex jusqu'en 1931. Une partie du filon Bayard se trouve dans le village englouti où aucune étude archéologique n'a été préalablement faite lors de l'aménagement des berges et à la mise en eau du lac.
En 2014, les acteurs du territoire dont la communauté de communes de Villefort célèbrent les 50 ans de l'aménagement hydroélectrique réalisé par EDF. Ce lac alimente l'usine hydroélectrique de Pied-de-Borne après une conduite forcée d'environ 10 km.
En 2019, Le lac de Villefort fait l'objet d'une interdiction préfectorale de baignade et de consommation de poissons à cause de la présence d'algues toxiques (cyanobactérie neurotoxique).
Viaduc de l'Altier : Le viaduc de l'Altier, également dénommé viaduc de Villefort, est un pont ferroviaire, courbe, de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Réalisé en maçonnerie, il permet le franchissement de l'Altier puis en 1965 du lac de Villefort et de la route départementale 901. Construit en 1869 par l'État, il est dû à l'ingénieur des ponts et chaussées Charles Dombre (1814-1887). Terminé en 1869, il est mis en service en 1870 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[réf. souhaitée]. C'est aujourd'hui un viaduc ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
C'est le plus haut viaduc français en maçonnerie classique. Il possède deux niveaux d’arches : un premier niveau avec 4 arches en plein cintre et un deuxième niveau avec 11 arches en plein cintre de 16 mètres d’ouverture.
Destiné initialement à franchir l'Altier, affluent du Chassezac, la construction du barrage de Villefort ou de Bayard (village noyé) en 1965 a immergé le premier niveau de viaduc pour ne laisser apparaître une hauteur fluctuante d'une vingtaine de mètres sur une hauteur totale de 73 mètres. Dans ce contexte, la partie immergée du viaduc a fait l’objet d’un traitement d’étanchéité spécial par un enduit goudronné noir destiné à éviter la corrosion.
Château de Castanet : Le château est situé sur la commune de Pourcharesses, en Lozère, à proximité de Villefort.
L'établissement de la manse de Castanet remonte au XIII° siècle, mais est peut-être plus ancienne. Elle est située dans la paroisse Saint-Victorin-de-Villefort, rattachée au diocèse d'Uzès, mais est dépendante de l'abbaye de Saint-Gilles. À cette époque, le seigneur d'Hérail, co-seigneur parier de la Garde-Guérin et vassal de l'évêque de Mende, possède la manse. Jusqu'en 1550, la manse va être reçue en héritage, en plus du prestigieux droit d'être parier de la Garde-Guérin. C'est Robert Brun qui est possesseur de la manse à partir de 1550. Il va la vendre le 14 décembre 1571 à Jacques d'Isarn de Villefort.
C'est ce dernier qui fait bâtir l'année suivante le manoir de Castanet. Il sera peu à peu agrandi ou enjolivé par ses descendants.
Vers 1684, le château n'est plus qu'une place secondaire pour la famille d'Isarn. Jacques Joseph d'Isarn, l'héritier, a épousé Marie Suzanne de Valicourt, plus connue sous le nom de marquise de Villefort, sous-gouvernante des enfants de France de 1709 à 1744.
En 1760, Jean-Louis Baldit, avocat à Villefort, rachète le château à Louis-Francois d'Isarn. Cela comprend aussi la basse-cour, la grange, les écuries, le jardin, le moulin, les prés et les champs. Il le vendra en 1784 à Victorin Bonnet-Ladevèze, juge à Villefort. Après la Révolution française, il est encore vendu, cette fois-ci comme bien national, à Théodore Borrely et Joseph André de Villefort à la suite de l'émigration de son ancien propriétaire pendant la Révolution.
En 1932, Joseph Piton acquiert le château, lequel deviendra un bien familial jusque dans les années 1960, et la menace de sa destruction. En effet, à partir de l'étude de 1956-1957 est construit le barrage de Villefort qui doit noyer une partie de la vallée dont le château. L'inscription du château à l'inventaire des monuments historiques en 1964, va empêcher sa destruction.
Le château sera confié par EDF au syndicat intercommunal Villefort-Pourcharesses-Prévenchères. Le monument accueillera dès lors des expositions d'art jusqu'en 1992.
En 1997, trois associations créeront des expositions relatant la vie quotidienne des habitants du territoire pendant les années 1900-1950. Un terrible incendie dévastera le château en mars 2000. Après une restauration qui se termina en 2006, le château repris les visites guidées et les expositions organisées par la communauté de communes.
La chapelle Saint-Loup-et-Saint-Roch : Cette mythique chapelle a été démolie au XVI° siècle et reconstruite en 1621 et fait encore l’objet de deux pèlerinages le 29 juillet (St Loup) et le 16 août (St Roch).
L'église Saint-Victorin : L'église paroissiale de Villefort, dédiée à saint Victorin, est un édifice de style néo-classique très homogène, construite sur une seule campagne de travaux. Elle fut sans doute construite à l'emplacement d'une ancienne église du XVII°, aujourd'hui entièrement disparue. La porte d'entrée est surmontée d'un monumental fronton retombant sur des colonnes doriques. La date inscrite (1842) marque probablement l'achèvement de l'église. À l'intérieur, la nef flanquée de collatéraux s'étend sur cinq travées, et se termine par une abside voûtée d'arêtes dont les longues nervures retombent sur des culots taillés en cône. La grande longueur du vaisseau, assortie au rythme des colonnes doriques qui séparent les travées, donnent à l'ensemble un aspect solennel. On remarquera aussi le bel ensemble de verrières historiées qui ornent les baies de l'église, figurant la vie de la Vierge et celle de saint Joseph, en 12 vitraux de grande dimension, œuvres du peintre-verrier Louis-Victor Gesta.
Au Moyen Age, Villefort porte le nom de Villa Montisfortis, faisant peut-être référence à une ancienne exploitation agricole romaine.
Le bourg est alors dominé par un château dont il ne reste plus rien aujourd'hui.
Lieu stratégique de péage, ce castrum garde alors le chemin de Régordane depuis les hauteurs du Collet.
Le chemin de Régordane est le nom donné au tronçon Alès - Luc, de la route médiévale reliant le Bas-Languedoc et l'Auvergne.
Cette voie de communication prend de l'importance aux XII° et XIII° siècles.
Du port de Saint-Gilles (Gard), elle facilite le commerce maritime sur une partie des terres du Royaume de France. Les muletiers qui l'empruntent, appelés localement Régordans ou Rigourdiers transportent l'huile, le vin ou le sel. Elle est également le chemin de la foi qui mène à Saint Gilles les pèlerins appelés Romieux. Elle est délaissée au XIV° siècle avec le développement du port de Marseille et des foires de Lyon. Des ornières laissées par le passage fréquent des roues de chars sont encore visibles sur ce chemin de Régordane entre le Thort et la Molette (au nord de Prévenchères) et près de Saint-André-Capcèze.
L'artisanat apparaît dès le Moyen âge. À la fin du XVIII° siècle débute l'exploitation du minerai de plomb, permettant aux agriculteurs de trouver une autre source de revenus. Une fonderie est construite en amont du village. Un siècle plus tard, l'attrait industriel et urbain entraîne l'exode rural et la baisse des activités artisanales et commerciales.
Villefort et sa région ont connu les guerres de religion aux XVI° et XVII° siècles. En 1629, Henri de Rohan fait assiéger la ville. La rue de la Bourgade est incendiée par les huguenote. Au XVII° siècle, le bourg est ceint de murailles avec des portes qui sont démolies entre 1808 et 1813. Pendant la période révolutionnaire, des blasons qui rappellent l'Ancien régime sont martelés, témoignage de la haine envers les seigneurs. Une croix sur la place du Portalet rappelle l'exécution en 1794 d'un prêtre réfractaire, l'Abbé Hilaire curé de Saint-Frézal-d'Albuges.
Froidour grand commis de Colbert, vint inspecter le chemin de la Régordane en 1668 et l'on peut lire dans les écrits de l'époque que Villefort se trouvait à un point névralgique entre les cités d'Alais et Langogne.
À la Révolution, Villefort rejoint le territoire de l'ancien Gévaudan pour fonder l'actuelle Lozère. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Village natal d'Odilon Barrot, homme d'état et publiciste ( 19 juillet 1791 - 6 août 1873).
Bien qu'ayant appartenu jusqu'à la Révolution au Diocèse d'Uzès, l'histoire de Villefort fut toujours mêlée à celle du Gévaudan.
cette époque la Régordane était impraticable aux voitures. Tous les transports s'effectuaient à dos de mulet. En 1812, il en passait en moyenne deux cents par jour à Villefort. Surtout chargés du vin du Vivarais. Quand Vialas extrayait de ses mines le plomb argentifère, on transportait le minerai à Villefort où une fonderie occupait en 1813 plus de deux cents personnes. En 1827, la fonderie était transférée à Vialas même.
A partir de 1865, la compagnie P.L.M (Paris-Lyon-Marseille) met en place la ligne qu'emprunte aujourd'hui le train "le Cévenol" reliant Clermont-Ferrand à Marseille via Alès et Nîmes. Facteur de désenclavement, elle est un atout pour les villes lozériennes situées sur son passage. De nouveaux métiers apparaissent. Mais la disparition des convois muletiers porte un coup à l'activité économique, notamment aux artisans et aux aubergistes.
En 1900, la châtaigne est la principale production agricole. Les fruits de l'arbre à pain alimentent de nombreuses familles, ainsi que les animaux de la ferme (agneaux, poules cochons...). La castanéiculture occupe toute l'année et plus spécialement au moment de la récolte. Le soir, les cueilleurs n'hésitent pas à se réunir autour d'une brousillade (châtaignes grillées au feu de bois). Avec le départ d'une partie de la population, beaucoup de châtaigneraies sont abandonnées, d'autres sont abattues pour l'extraction du tannin. Les maladies de l'encre et de l'endothia (ou chancre de l'écorce), provoquées par des champignons, viennent à bout de nombreux arbres.
La première guerre mondiale fait de nombreux morts, dont la liste s'étend sur le monument de la place du Bosquet. À la fin de la guerre, la population accuse une baisse significative de 15 %.
Pendant la seconde guerre mondiale, Villefort est occupé par les Allemands. Cependant, un mouvement de résistance se crée sur le territoire où de nombreux maquis se développent.
En 1964, la construction du barrage de Bayard apporta à la commune une prospérité nouvelle. La construction du barrage de Villefort fut cependant douloureuse : en effet, le village voisin de Bayard fut démoli avant d'être englouti par les flots de l'Altier.
Le 24 août 1977, le militant anarchiste Pierre Conty braque l'agence bancaire Crédit agricole à Villefort, raflant 40 000 francs français (22 000 € en 2017) avec deux complices. Leur équipée est surnommée « Les tueurs fous de l'Ardèche ». Dans sa fuite en voiture, Pierre Conty tue trois personnes qui se sont trouvées sur son chemin, d'abord le gendarme Dany Luczac (21 ans) croisé dans une estafette puis une famille de Pont-de-Labeaume en tuant Cyprien Malosse (21 ans) et son père Roland (54 ans) pour voler leur voiture.
Du port de Saint-Gilles (Gard), elle facilite le commerce maritime sur une partie des terres du Royaume de France. Les muletiers qui l'empruntent, appelés localement Régordans ou Rigourdiers transportent l'huile, le vin ou le sel. Elle est également le chemin de la foi qui mène à Saint Gilles les pèlerins appelés Romieux. Elle est délaissée au XIV° siècle avec le développement du port de Marseille et des foires de Lyon. Des ornières laissées par le passage fréquent des roues de chars sont encore visibles sur ce chemin de Régordane entre le Thort et la Molette (au nord de Prévenchères) et près de Saint-André-Capcèze.
L'artisanat apparaît dès le Moyen âge. À la fin du XVIII° siècle débute l'exploitation du minerai de plomb, permettant aux agriculteurs de trouver une autre source de revenus. Une fonderie est construite en amont du village. Un siècle plus tard, l'attrait industriel et urbain entraîne l'exode rural et la baisse des activités artisanales et commerciales.
Villefort et sa région ont connu les guerres de religion aux XVI° et XVII° siècles. En 1629, Henri de Rohan fait assiéger la ville. La rue de la Bourgade est incendiée par les huguenote. Au XVII° siècle, le bourg est ceint de murailles avec des portes qui sont démolies entre 1808 et 1813. Pendant la période révolutionnaire, des blasons qui rappellent l'Ancien régime sont martelés, témoignage de la haine envers les seigneurs. Une croix sur la place du Portalet rappelle l'exécution en 1794 d'un prêtre réfractaire, l'Abbé Hilaire curé de Saint-Frézal-d'Albuges.
Froidour grand commis de Colbert, vint inspecter le chemin de la Régordane en 1668 et l'on peut lire dans les écrits de l'époque que Villefort se trouvait à un point névralgique entre les cités d'Alais et Langogne.
À la Révolution, Villefort rejoint le territoire de l'ancien Gévaudan pour fonder l'actuelle Lozère. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Village natal d'Odilon Barrot, homme d'état et publiciste ( 19 juillet 1791 - 6 août 1873).
Bien qu'ayant appartenu jusqu'à la Révolution au Diocèse d'Uzès, l'histoire de Villefort fut toujours mêlée à celle du Gévaudan.
cette époque la Régordane était impraticable aux voitures. Tous les transports s'effectuaient à dos de mulet. En 1812, il en passait en moyenne deux cents par jour à Villefort. Surtout chargés du vin du Vivarais. Quand Vialas extrayait de ses mines le plomb argentifère, on transportait le minerai à Villefort où une fonderie occupait en 1813 plus de deux cents personnes. En 1827, la fonderie était transférée à Vialas même.
A partir de 1865, la compagnie P.L.M (Paris-Lyon-Marseille) met en place la ligne qu'emprunte aujourd'hui le train "le Cévenol" reliant Clermont-Ferrand à Marseille via Alès et Nîmes. Facteur de désenclavement, elle est un atout pour les villes lozériennes situées sur son passage. De nouveaux métiers apparaissent. Mais la disparition des convois muletiers porte un coup à l'activité économique, notamment aux artisans et aux aubergistes.
En 1900, la châtaigne est la principale production agricole. Les fruits de l'arbre à pain alimentent de nombreuses familles, ainsi que les animaux de la ferme (agneaux, poules cochons...). La castanéiculture occupe toute l'année et plus spécialement au moment de la récolte. Le soir, les cueilleurs n'hésitent pas à se réunir autour d'une brousillade (châtaignes grillées au feu de bois). Avec le départ d'une partie de la population, beaucoup de châtaigneraies sont abandonnées, d'autres sont abattues pour l'extraction du tannin. Les maladies de l'encre et de l'endothia (ou chancre de l'écorce), provoquées par des champignons, viennent à bout de nombreux arbres.
La première guerre mondiale fait de nombreux morts, dont la liste s'étend sur le monument de la place du Bosquet. À la fin de la guerre, la population accuse une baisse significative de 15 %.
Pendant la seconde guerre mondiale, Villefort est occupé par les Allemands. Cependant, un mouvement de résistance se crée sur le territoire où de nombreux maquis se développent.
En 1964, la construction du barrage de Bayard apporta à la commune une prospérité nouvelle. La construction du barrage de Villefort fut cependant douloureuse : en effet, le village voisin de Bayard fut démoli avant d'être englouti par les flots de l'Altier.
Le 24 août 1977, le militant anarchiste Pierre Conty braque l'agence bancaire Crédit agricole à Villefort, raflant 40 000 francs français (22 000 € en 2017) avec deux complices. Leur équipée est surnommée « Les tueurs fous de l'Ardèche ». Dans sa fuite en voiture, Pierre Conty tue trois personnes qui se sont trouvées sur son chemin, d'abord le gendarme Dany Luczac (21 ans) croisé dans une estafette puis une famille de Pont-de-Labeaume en tuant Cyprien Malosse (21 ans) et son père Roland (54 ans) pour voler leur voiture.