Mise à jour du 22/08/2024
Vénéjan
A l’écart des grands axes routiers actuels, Vénéjan est de type « Village perché », avec son château et sa chapelle romane, dominant la plaine, situé sur l’ancien chemin reliant Saint Saturnin du Port (Pont Saint Esprit) à Bagnols sur Cèze.
Vous y découvrirez le seul moulin à vent en état de fonctionnement dans la région, la chapelle romane St Jean-Baptiste, la chapelle St-Pierre et le château Médiéval, ces deux derniers monuments sont privés, mais vous pouvez observer la beauté extérieure des monuments en harmonie avec les vieilles pierres du village. Pour les amateurs de tourisme vert, trois chemins de randonnées pédestres s'offrent à vous (GR42, GR42 b et PR), les pique-niqueurs et amoureux de la forêt se retrouveront à la source de fontfroide ou encore à celle du Luget.
Le chateau : En haut de la petite localité, juste après une intersection aux fausses allures de rond-point, il faut emprunter un petit chemin de terre en épingle à cheveux. C'est à ce prix qu'on accède au château de Vénéjan qui se dresse fièrement au centre d'une cour entretenue et arborée. Au début du XIV° siècle, construction du château. À l'époque, la France était divisée en seigneuries. Magnanime, Philippe Le Bel a fait cadeau de cette vaste parcelle au Seigneur de Béziers, dépouillé de toute terre. Celui-ci y a fait construire la partie principale du château, composée de la grande tour, du bâtiment y attenant et de deux tours de guet, plus à l'ouest, aujourd'hui écroulées. L'opposé était creusé des douves sèches, dont les vestiges sont encore visibles. En revanche, difficile d'imaginer qu'en lieu et place de l'autre sortie du château s'activait auparavant un pont-levis. Au XVI° siècle, le vieux château fort reçoit au Nord-Ouest des bâtiments de deux étages de style Renaissance. En 1752, un terrible incendie ravage le site et surtout les bâtiments Renaissance. Pendant la révolution les révolutionnaires délaissent le château qui échappe partiellement aux saccages. Au XIX° siècle, le site n'est ni habité, ni entretenu. Au XX° siècle, monsieur Milet de Frayssinet achète le site, le consolide et l'habite. Cela fait plus de 50 ans que son propriétaire le restaure.
Les quelques journées du patrimoine au cours desquelles il a ouvert ses portes ont toujours attiré foule de curieux. Mais ce sont là les seules occasions de visiter ses entrailles.
C'est une propriété privée, non visitable.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste : Petite construction romane dont les fondations remontent au XI° siècle, la chapelle a été abandonnée au XVII° siècle pour une nouvelle église paroissiale. La chapelle se dresse sur une colline dominant la plaine et le village de Vénéjan, sur l'ancien chemin reliant Saint-Saturnin-du-Port (Pont-Saint-Esprit) à Bagnols-sur-Cèze.
Le plan primitif ne comporte que l'abside et une nef de deux travées. Au XIII° siècle, quand la chapelle castrale devient chapelle paroissiale, le seigneur du lieu fait bâtir la chapelle latérale droite. À la fin du XIV° siècle, la chapelle se voit ajouter une troisième travée et reçoit sa façade actuelle. Enfin, la chapelle latérale gauche, dédiée à la Vierge, est élevée au XVII° siècle, après 1647.
La chapelle Saint-Jean-Baptiste est délaissée à la fin du XVII° siècle pour une nouvelle église paroissiale. Redécouverte par le peintre et historien régional Léon Alègre vers 1860, elle tombe à nouveau dans l'oubli au début du XX° siècle. « Dès 1969, Louis Brun, nouvellement installé à Vénéjan, lance dans la presse un cri d'alarme. Ouverte aux quatre vents, régulièrement visitée par les vandales, la chapelle disparaissait sous le lierre et les buissons et menaçait de s’écraser irrémédiablement ». Un comité de restauration et de sauvegarde est alors créé par le maire de l'époque pour la sauver. Le comité regroupe des restaurateurs bénévoles qui, munis de pelles, de pioches et de brouettes, se lancent dans une épopée de plus de vingt ans pour rendre les abords praticables, mettre le bâtiment hors de l'eau, déblayer, étayer, reconstruire, colmater brèches et lézardes. Ces travaux continuent dans les années 1980 avec « la consolidation du toit, la pose des tuiles, la dotation d’une cloche et la plantation de résineux aux abords de la chapelle ». Enfin en 1986, la chapelle « est inscrite à l’inventaire des monuments historiques avec, pour corollaire, la possibilité de bénéficier de subsides. C'est la période où l'on découvre les peintures du XIV° siècle ». Mais « on dut attendre les années 90 pour que l’intérieur reçoive l'aménagement définitif (dalles, balustres et vitraux) et les façades extérieures leur cure de jouvence ».
Au sud de la chapelle se dressent les vestiges d'une grande tour de guet du X° siècle, base de l'ancien donjon qui protégeait le village. Le côté méridional de la chapelle a été occupé par le cimetière paroissial, désaffecté vers 1860. À l'est de la tour et de l'abside sont exposées des pierres tombales de seigneurs qui se sont succédé sur les terres de Vénéjan.
Église Saint-Jean-Baptiste : C'est une église paroissiale du début XX° siècle et pris la place de la chapelle du même nom.
Tour de l'horloge : C'est a cet endroit que se trouvait l'ancienne mairie de Vénéjan. Ce curieux bâtiment achevé en 1843 devait être de peu d'utilité pour les paysans habitués à vivre au rythme du soleil. C'est un signe de modernisme pour ce village au XIX° siècle. Avec l'ère industrielle, les horloges se généraliseront et seront placées dans tous les lieux publics. Le revêtement en crépi rose dénote un peu avec les maisons environnantes...
Chapelle Saint-Pierre : La chapelle se dresse, isolée au milieu des vignes, au lieu-dit L'Olivette à 1,6 km au nord-est du village de Vénéjan, à l'extrémité nord de la commune. La chapelle Saint-Pierre est une chapelle romane du XII° siècle. Représentative de l'art roman du Bas-Languedoc, le plan très simple est celui employé couramment pour ce type de petit bâtiment rural : une nef de deux travées séparées par un doubleau, voûtée en berceau, mais sans cordon entre les murs et la nef, et une abside semi-circulaire voûtée en cul de four. L'arc triomphal n'est pas indépendant et il n'y a pas de transept. Le clocher carré, percé de larges baies divisées par une colonnette, s'élève sur la travée proche de l'abside. A l'intérieur, l'abside est ornée de cinq arcatures retombant sur des colonnettes adossées dont les chapiteaux sont sculptés (animaux, spirales, cercles, deux orants). Les impostes sont également sculptées. Les sculptures des impostes et des chapiteaux sont attribuées à la période carolingienne.
Propriété privée, la chapelle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 décembre 1996.
Le Moulin : En 1813, un meunier de Bagnols-sur-Cèze demande la permission à la commune de Vénéjan, de construire un moulin à vent, afin d'alimenter les environs en farine. Ce moulin tourna donc, avec certitude pendant un peu plus de 50 ans, peut-être même 100 ans. La révolution industrielle et les conflits successifs ont eu raison de ce bon vieux moulin. Aujourd'hui, le moulin de Vénéjan a retrouvé ses ailes. C'est dans le respect total de la tradition provençale qu'il a été réhabilité. Grâce au savoir faire des compagnons du devoir, on peut l'observer de nos jours et faire un bond dans le passé. Le mécanisme est en parfait été de marche, et lorsque Éole le veut bien, c'est avec plaisir que l'on voit ses ailes tourner.
Vous y découvrirez le seul moulin à vent en état de fonctionnement dans la région, la chapelle romane St Jean-Baptiste, la chapelle St-Pierre et le château Médiéval, ces deux derniers monuments sont privés, mais vous pouvez observer la beauté extérieure des monuments en harmonie avec les vieilles pierres du village. Pour les amateurs de tourisme vert, trois chemins de randonnées pédestres s'offrent à vous (GR42, GR42 b et PR), les pique-niqueurs et amoureux de la forêt se retrouveront à la source de fontfroide ou encore à celle du Luget.
Le chateau : En haut de la petite localité, juste après une intersection aux fausses allures de rond-point, il faut emprunter un petit chemin de terre en épingle à cheveux. C'est à ce prix qu'on accède au château de Vénéjan qui se dresse fièrement au centre d'une cour entretenue et arborée. Au début du XIV° siècle, construction du château. À l'époque, la France était divisée en seigneuries. Magnanime, Philippe Le Bel a fait cadeau de cette vaste parcelle au Seigneur de Béziers, dépouillé de toute terre. Celui-ci y a fait construire la partie principale du château, composée de la grande tour, du bâtiment y attenant et de deux tours de guet, plus à l'ouest, aujourd'hui écroulées. L'opposé était creusé des douves sèches, dont les vestiges sont encore visibles. En revanche, difficile d'imaginer qu'en lieu et place de l'autre sortie du château s'activait auparavant un pont-levis. Au XVI° siècle, le vieux château fort reçoit au Nord-Ouest des bâtiments de deux étages de style Renaissance. En 1752, un terrible incendie ravage le site et surtout les bâtiments Renaissance. Pendant la révolution les révolutionnaires délaissent le château qui échappe partiellement aux saccages. Au XIX° siècle, le site n'est ni habité, ni entretenu. Au XX° siècle, monsieur Milet de Frayssinet achète le site, le consolide et l'habite. Cela fait plus de 50 ans que son propriétaire le restaure.
Les quelques journées du patrimoine au cours desquelles il a ouvert ses portes ont toujours attiré foule de curieux. Mais ce sont là les seules occasions de visiter ses entrailles.
C'est une propriété privée, non visitable.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste : Petite construction romane dont les fondations remontent au XI° siècle, la chapelle a été abandonnée au XVII° siècle pour une nouvelle église paroissiale. La chapelle se dresse sur une colline dominant la plaine et le village de Vénéjan, sur l'ancien chemin reliant Saint-Saturnin-du-Port (Pont-Saint-Esprit) à Bagnols-sur-Cèze.
Le plan primitif ne comporte que l'abside et une nef de deux travées. Au XIII° siècle, quand la chapelle castrale devient chapelle paroissiale, le seigneur du lieu fait bâtir la chapelle latérale droite. À la fin du XIV° siècle, la chapelle se voit ajouter une troisième travée et reçoit sa façade actuelle. Enfin, la chapelle latérale gauche, dédiée à la Vierge, est élevée au XVII° siècle, après 1647.
La chapelle Saint-Jean-Baptiste est délaissée à la fin du XVII° siècle pour une nouvelle église paroissiale. Redécouverte par le peintre et historien régional Léon Alègre vers 1860, elle tombe à nouveau dans l'oubli au début du XX° siècle. « Dès 1969, Louis Brun, nouvellement installé à Vénéjan, lance dans la presse un cri d'alarme. Ouverte aux quatre vents, régulièrement visitée par les vandales, la chapelle disparaissait sous le lierre et les buissons et menaçait de s’écraser irrémédiablement ». Un comité de restauration et de sauvegarde est alors créé par le maire de l'époque pour la sauver. Le comité regroupe des restaurateurs bénévoles qui, munis de pelles, de pioches et de brouettes, se lancent dans une épopée de plus de vingt ans pour rendre les abords praticables, mettre le bâtiment hors de l'eau, déblayer, étayer, reconstruire, colmater brèches et lézardes. Ces travaux continuent dans les années 1980 avec « la consolidation du toit, la pose des tuiles, la dotation d’une cloche et la plantation de résineux aux abords de la chapelle ». Enfin en 1986, la chapelle « est inscrite à l’inventaire des monuments historiques avec, pour corollaire, la possibilité de bénéficier de subsides. C'est la période où l'on découvre les peintures du XIV° siècle ». Mais « on dut attendre les années 90 pour que l’intérieur reçoive l'aménagement définitif (dalles, balustres et vitraux) et les façades extérieures leur cure de jouvence ».
Au sud de la chapelle se dressent les vestiges d'une grande tour de guet du X° siècle, base de l'ancien donjon qui protégeait le village. Le côté méridional de la chapelle a été occupé par le cimetière paroissial, désaffecté vers 1860. À l'est de la tour et de l'abside sont exposées des pierres tombales de seigneurs qui se sont succédé sur les terres de Vénéjan.
Église Saint-Jean-Baptiste : C'est une église paroissiale du début XX° siècle et pris la place de la chapelle du même nom.
Tour de l'horloge : C'est a cet endroit que se trouvait l'ancienne mairie de Vénéjan. Ce curieux bâtiment achevé en 1843 devait être de peu d'utilité pour les paysans habitués à vivre au rythme du soleil. C'est un signe de modernisme pour ce village au XIX° siècle. Avec l'ère industrielle, les horloges se généraliseront et seront placées dans tous les lieux publics. Le revêtement en crépi rose dénote un peu avec les maisons environnantes...
Chapelle Saint-Pierre : La chapelle se dresse, isolée au milieu des vignes, au lieu-dit L'Olivette à 1,6 km au nord-est du village de Vénéjan, à l'extrémité nord de la commune. La chapelle Saint-Pierre est une chapelle romane du XII° siècle. Représentative de l'art roman du Bas-Languedoc, le plan très simple est celui employé couramment pour ce type de petit bâtiment rural : une nef de deux travées séparées par un doubleau, voûtée en berceau, mais sans cordon entre les murs et la nef, et une abside semi-circulaire voûtée en cul de four. L'arc triomphal n'est pas indépendant et il n'y a pas de transept. Le clocher carré, percé de larges baies divisées par une colonnette, s'élève sur la travée proche de l'abside. A l'intérieur, l'abside est ornée de cinq arcatures retombant sur des colonnettes adossées dont les chapiteaux sont sculptés (animaux, spirales, cercles, deux orants). Les impostes sont également sculptées. Les sculptures des impostes et des chapiteaux sont attribuées à la période carolingienne.
Propriété privée, la chapelle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 décembre 1996.
Le Moulin : En 1813, un meunier de Bagnols-sur-Cèze demande la permission à la commune de Vénéjan, de construire un moulin à vent, afin d'alimenter les environs en farine. Ce moulin tourna donc, avec certitude pendant un peu plus de 50 ans, peut-être même 100 ans. La révolution industrielle et les conflits successifs ont eu raison de ce bon vieux moulin. Aujourd'hui, le moulin de Vénéjan a retrouvé ses ailes. C'est dans le respect total de la tradition provençale qu'il a été réhabilité. Grâce au savoir faire des compagnons du devoir, on peut l'observer de nos jours et faire un bond dans le passé. Le mécanisme est en parfait été de marche, et lorsque Éole le veut bien, c'est avec plaisir que l'on voit ses ailes tourner.
D’abord domaine gallo romain : VENEIANUM, au bord du Rhône, abandonné au V° siècle pour l’oppidum de LOMBRUN.
Le premier Castrum du XIe siècle s’implantera sur la colline du site actuel, puis sa chapelle castrale.
Un Guillaume de Vénéjan sera évêque d’Uzès au XII° siècle, il fondera la Chartreuse de Valbonne.
De 1290 à la fin du XVI° siècle, se succédera la lignée des de Béziers à qui l’on doit le château, puis les d’Ancezune et les de Grignan dont le dernier Louis, épousera Marguerite de Sévigné, la fille de la célèbre Marquise.
En 1720 la Seigneurie sera vendue à Charles de Fogasse, puis au Marquis de Lafare.
Village d'agriculteurs, cultures vivrières, chèvres et moutons, vers à soie, Vénéjan ouvre sa première école en 1780.
C’est après la deuxième guerre mondiale que Vénéjan connaîtra une rapide expansion avec les grands travaux sur le Rhône, et en 1952 la création du Centre Atomique de Marcoule.
Le premier Castrum du XIe siècle s’implantera sur la colline du site actuel, puis sa chapelle castrale.
Un Guillaume de Vénéjan sera évêque d’Uzès au XII° siècle, il fondera la Chartreuse de Valbonne.
De 1290 à la fin du XVI° siècle, se succédera la lignée des de Béziers à qui l’on doit le château, puis les d’Ancezune et les de Grignan dont le dernier Louis, épousera Marguerite de Sévigné, la fille de la célèbre Marquise.
En 1720 la Seigneurie sera vendue à Charles de Fogasse, puis au Marquis de Lafare.
Village d'agriculteurs, cultures vivrières, chèvres et moutons, vers à soie, Vénéjan ouvre sa première école en 1780.
C’est après la deuxième guerre mondiale que Vénéjan connaîtra une rapide expansion avec les grands travaux sur le Rhône, et en 1952 la création du Centre Atomique de Marcoule.