Mise à jour du 22/08/2024
Tresques
Tresques signifie trois eaux, trois cours qui traversent la commune de part en part.
La Tave, rivière principale, La Veyre qui se jette dans la première en amont du village et Pépin, petit ruisseau le long duquel se trouvaient des moulins au Moyen-Age.
La christianisation d’une ancienne villa gallo-romaine serait à l’origine de l’implantation de 4 chapelles qui dépendaient du duché d’Uzès créé en 418. Elles se trouvaient sur des domaines appartenant au royaume, au seigneur de Tresques ou aux bénédictins de St Pierre de Castres. Il n’en reste que 3 aujourd’hui.
L'église Notre Dame de Tresques : On la trouve aussi sopus le nom "Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix". L’église a pour origine la chapelle castrale. Au sommet de la colline de Tresques, s’élevait dès le XI° siècle, le château des Sabran ainsi qu’une chapelle oratoire. Lorsque la chapelle St Martin de Jussan est abandonnée, l’oratoire devient église paroissiale. Au XIV° siècle, elle est agrandie et agrémentée d’un clocher en forme de tour carrée. Au XV° siècle, Philippe de Combes, fait aménager une nouvelle nef après avoir fait abattre une partie des remparts médiévaux.
Au cours des guerres de religions, elle est endommagée à quatre reprises. La Révolution Française la profane. Ce n’est qu’en 1870 que vont débuter les nombreuses réparations jusqu’en 1892, où l’église paroissiale est reconstruite dans le style néoroman, à l’exception de la partie orientale qui sera conservée.
Chapelle St Martin de Jussan : L'ancienne église paroissiale, devenue simple chapelle, se dresse au milieu des vignes, à 1 km au nord du village de Tresques, près de la route D409.
Probablement construite sur l’emplacement d’une villa gallo-romaine. L'église Saint-Martin-de-Jussan a été construite au XI° siècle et décorée au XII° siècle. Une petite bourgade s’était établie placé sous la juridiction royale. L’édifice se trouverait sur une voie secondaire menant à St Gilles. Ce tracé était emprunté par les allemands et les suisses lors du pèlerinage vers St Jean de Compostelle.
Jusqu’au XIV° siècle, elle est une église paroissiale. Elle tombe ensuite dans la juridiction des seigneurs de Tresques, Philippe et Cathelin de Combes. Elle abrite le tombeau des comtes de Vogüé à partir de 1839. Au XIX° siècle, elle devient la chapelle funéraire de la famille Vogüé qui la cède à la commune en 1971. Propriété de la commune depuis 1976, elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 juillet 1982.
L'église, couverte de lauzes, possède un beau chevet de style roman lombard à abside unique. Cette abside semi-circulaire, édifiée en pierre de taille assemblée en appareil irrégulier, repose sur un puissant soubassement et présente une décoration de bandes lombardes composées de lésènes et d'arcatures groupées par trois. L'abside est percée d'une fenêtre absidiale unique, à simple ébrasement.
La façade méridionale, soutenue par trois puissants contreforts de hauteurs inégales, est percée d'une porte en plein cintre à simple ébrasement et de deux baies, cintrées elles aussi, et placées à des hauteurs différentes. Le pignon est percé d'une baie cintrée à double ébrasement.
La toiture de lauzes est surmontée d'un élégant clocheton carré à quatre baies campanaires, sommé d'un toit de lauzes à flèche pyramidale.
Chapelle de St Pierre de Castres : Cet édifice religieux de type romane se situe sur le plateau de Lacau, à 227 m d’altitude et 2 km à vol d'oiseau à l’ouest d’un monument plus connu, le camp de César.
Une première communauté de bénédictins s’y serait établie à l’époque gallo-romaine, avant de s’installer en 948 à St Saturnin du Port (actuellement Pont St Esprit). Les moines de Saint-Pierre ont asséché l'étang de Tresques. En se basant sur l'étude de la voûte, la chapelle serait du XII° siècle peut-être fin du XI° siècle. Elle a été réalisée d'une seule traite, a priori pendant la période romane, et hormis le clocher, elle ne semble pas avoir été touchée depuis des siècles. Elle fait partie de tout un réseau de chapelles du prieuré de Pont. Le clocher était autrefois pyramidal. À proximité du monument, on remarque la présence de ruines d'un ancien prieuré. En mars 1629, elle aurait servit de refuge aux laudunois lors de la peste. Peu avant 1789, il y avait peut-être encore des moines dans ce lieu de retraite. Un pèlerinage s’y déroulait le 1er août jusqu'à la fin du XIX° siècle.
Comme beaucoup de chapelles construites selon l’art roman, elle possède une nef unique avec un seul vaisseau à trois travées, un chevet, un chœur bâti en cul-de-four semi-sphérique. À l'exception de quelques piliers avec des motifs sculptés, l'intérieur est globalement peu décoré.
Elle dispose d’une voûte en pierres, maçonnée. Elle n’a pas été façonnée avec charpente en bois, ce qui lui a permis de résister aux incendies et à l’usure. Sur la longue durée de cette chapelle, Alexandre Autin, architecte nîmois du patrimoine historique, affirme : « Saint-Pierre a sans doute bénéficié d'être en retrait des routes très fréquentées. Elle est très bien préservée et n'a jamais fait l'objet d'une reconstruction.
La façade nord ne possède pas d'ouverture afin d'éviter que le mistral ne s'y engouffre trop. À la différence d’autres chapelles, celle-ci ne présente pas de contreforts, mais des murs épais, faits de moellons.
Le toit est fait de lauzes calcaires basées sur une abondante couche de terre. Comme la plupart des chapelles des villages voisins, son clocher est orienté vers l'Est.
Chapelle Ste Madeleine des Pêcheurs : La chapelle Sainte-Madeleine-des-Pêcheurs est probablement de fondation bénédictine du XI° siècle. Les bénédictins qui ont desséché l’étang près duquel elle s’élevait a donné le nom du quartier ou elle se trouve de « l’Etang ».
Elle est aujourd'hui en grande partie ruinée avec des murs arasés à environ deux mètres de hauteur. Mgr de Grignan, coadjuteur de l'évêque d'Uzès, demanda en 1659, qu'elle soit détruite et qu'on y éleva une croix à la place. Ce conseil ne fut pas suivi puisque au XIX° siècle, elle servait de grange. Ruinée dès le XVI° siècle, il reste cependant encore assez de mur en élévation pour qu'on puisse en appréhender le plan. La nef unique est rythmée par deux travées et six contreforts extérieurs. Elle se caractérise par la présence exceptionnelle d'une crypte située à cheval sous l'abside semi-circulaire de plan barlong et la première travée. C'est de là que s'enfonce l'escalier permettant d'accéder sous la voûte surbaissée. Cette crypte ne reçoit qu'une faible lumière s'infiltrant par deux petites fenêtres ébrasées. Un autel en calcaire de style pré-roman ( VIII° - IX° siècle) ou peut-être même paléochrétien y a été découvert aujourd'hui conservé dans la chapelle Saint-Martin-de-Jussan.
C'est un exemple rare dans la Gard rhodanien.
La Tour de Guet : Elle se situe au sommet du village, face à l’église. Sa position en fait un poste de surveillance du bourg castral qui se développe dès le XI° siècle. Tour seigneuriale d'époque médiévale (XII° siècle), seul vestige du castrum cité en 1199 et dont elle pouvait constituer le donjon. Au XIII° siècle, cette seigneurie qui relevait du roi de France, fut cédée à l'évêque d'Uzès. Il doit s'agir d'une tour beffroi, centrée sur l'aspect symbolique et la fonction de guet. Elle devait être reliée à un ensemble fortifié. Elle est construite en moellons de calcaire sur le rocher qui affleure par endroit et a fait l'objet de nombreuses reprises. À l'intérieur, la voûte en berceau du rez-de-chaussée a été percée pour pouvoir communiquer avec l'étage, alors qu'à l'origine, l'entrée au premier devait être indépendante et extérieure. Le dernier niveau devait être plafonné.
De son sommet, on a une vue à 360° sur toute la vallée de la Tave, du Rhône et des châteaux de St Victor la Coste, Gicon, Sabran et la Bastide d’Engras.
Elle servira de prison lors des guerres de religion, puis deviendra un pigeonnier en 1670.
Le lieu est ouvert aux visiteurs et les expositions s'y relayent mensuellement, à la découverte de l'art par des artistes contemporains. Un lieu pour promouvoir le travail de chacun, dans un cadre rénové à partir des plans de l'architecte Michel Sudres.
Le monument aux morts : Le monument aux morts de Tresques, premier édifice de Jean-Charles Lallement, auteur de puissantes œuvres mémorielles dans la région, est inscrit au titre des monuments historiques d’objets mobiliers depuis le 16 décembre 2015. Il est le premier du genre à être inscrit au titre des Monuments historiques dans le Gard.
Placé initialement en bord de Tave et détérioré deux fois par les innondations en 2002 et 2003, le bloc rectangulaire taillé en pierre de Lens qui conservait les stigmates visibles des aléas qu’il avait subi, a été restauré et déplacé désormais place de Martyrs de la Résistance.
La Tave, rivière principale, La Veyre qui se jette dans la première en amont du village et Pépin, petit ruisseau le long duquel se trouvaient des moulins au Moyen-Age.
La christianisation d’une ancienne villa gallo-romaine serait à l’origine de l’implantation de 4 chapelles qui dépendaient du duché d’Uzès créé en 418. Elles se trouvaient sur des domaines appartenant au royaume, au seigneur de Tresques ou aux bénédictins de St Pierre de Castres. Il n’en reste que 3 aujourd’hui.
L'église Notre Dame de Tresques : On la trouve aussi sopus le nom "Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix". L’église a pour origine la chapelle castrale. Au sommet de la colline de Tresques, s’élevait dès le XI° siècle, le château des Sabran ainsi qu’une chapelle oratoire. Lorsque la chapelle St Martin de Jussan est abandonnée, l’oratoire devient église paroissiale. Au XIV° siècle, elle est agrandie et agrémentée d’un clocher en forme de tour carrée. Au XV° siècle, Philippe de Combes, fait aménager une nouvelle nef après avoir fait abattre une partie des remparts médiévaux.
Au cours des guerres de religions, elle est endommagée à quatre reprises. La Révolution Française la profane. Ce n’est qu’en 1870 que vont débuter les nombreuses réparations jusqu’en 1892, où l’église paroissiale est reconstruite dans le style néoroman, à l’exception de la partie orientale qui sera conservée.
Chapelle St Martin de Jussan : L'ancienne église paroissiale, devenue simple chapelle, se dresse au milieu des vignes, à 1 km au nord du village de Tresques, près de la route D409.
Probablement construite sur l’emplacement d’une villa gallo-romaine. L'église Saint-Martin-de-Jussan a été construite au XI° siècle et décorée au XII° siècle. Une petite bourgade s’était établie placé sous la juridiction royale. L’édifice se trouverait sur une voie secondaire menant à St Gilles. Ce tracé était emprunté par les allemands et les suisses lors du pèlerinage vers St Jean de Compostelle.
Jusqu’au XIV° siècle, elle est une église paroissiale. Elle tombe ensuite dans la juridiction des seigneurs de Tresques, Philippe et Cathelin de Combes. Elle abrite le tombeau des comtes de Vogüé à partir de 1839. Au XIX° siècle, elle devient la chapelle funéraire de la famille Vogüé qui la cède à la commune en 1971. Propriété de la commune depuis 1976, elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 juillet 1982.
L'église, couverte de lauzes, possède un beau chevet de style roman lombard à abside unique. Cette abside semi-circulaire, édifiée en pierre de taille assemblée en appareil irrégulier, repose sur un puissant soubassement et présente une décoration de bandes lombardes composées de lésènes et d'arcatures groupées par trois. L'abside est percée d'une fenêtre absidiale unique, à simple ébrasement.
La façade méridionale, soutenue par trois puissants contreforts de hauteurs inégales, est percée d'une porte en plein cintre à simple ébrasement et de deux baies, cintrées elles aussi, et placées à des hauteurs différentes. Le pignon est percé d'une baie cintrée à double ébrasement.
La toiture de lauzes est surmontée d'un élégant clocheton carré à quatre baies campanaires, sommé d'un toit de lauzes à flèche pyramidale.
Chapelle de St Pierre de Castres : Cet édifice religieux de type romane se situe sur le plateau de Lacau, à 227 m d’altitude et 2 km à vol d'oiseau à l’ouest d’un monument plus connu, le camp de César.
Une première communauté de bénédictins s’y serait établie à l’époque gallo-romaine, avant de s’installer en 948 à St Saturnin du Port (actuellement Pont St Esprit). Les moines de Saint-Pierre ont asséché l'étang de Tresques. En se basant sur l'étude de la voûte, la chapelle serait du XII° siècle peut-être fin du XI° siècle. Elle a été réalisée d'une seule traite, a priori pendant la période romane, et hormis le clocher, elle ne semble pas avoir été touchée depuis des siècles. Elle fait partie de tout un réseau de chapelles du prieuré de Pont. Le clocher était autrefois pyramidal. À proximité du monument, on remarque la présence de ruines d'un ancien prieuré. En mars 1629, elle aurait servit de refuge aux laudunois lors de la peste. Peu avant 1789, il y avait peut-être encore des moines dans ce lieu de retraite. Un pèlerinage s’y déroulait le 1er août jusqu'à la fin du XIX° siècle.
Comme beaucoup de chapelles construites selon l’art roman, elle possède une nef unique avec un seul vaisseau à trois travées, un chevet, un chœur bâti en cul-de-four semi-sphérique. À l'exception de quelques piliers avec des motifs sculptés, l'intérieur est globalement peu décoré.
Elle dispose d’une voûte en pierres, maçonnée. Elle n’a pas été façonnée avec charpente en bois, ce qui lui a permis de résister aux incendies et à l’usure. Sur la longue durée de cette chapelle, Alexandre Autin, architecte nîmois du patrimoine historique, affirme : « Saint-Pierre a sans doute bénéficié d'être en retrait des routes très fréquentées. Elle est très bien préservée et n'a jamais fait l'objet d'une reconstruction.
La façade nord ne possède pas d'ouverture afin d'éviter que le mistral ne s'y engouffre trop. À la différence d’autres chapelles, celle-ci ne présente pas de contreforts, mais des murs épais, faits de moellons.
Le toit est fait de lauzes calcaires basées sur une abondante couche de terre. Comme la plupart des chapelles des villages voisins, son clocher est orienté vers l'Est.
Chapelle Ste Madeleine des Pêcheurs : La chapelle Sainte-Madeleine-des-Pêcheurs est probablement de fondation bénédictine du XI° siècle. Les bénédictins qui ont desséché l’étang près duquel elle s’élevait a donné le nom du quartier ou elle se trouve de « l’Etang ».
Elle est aujourd'hui en grande partie ruinée avec des murs arasés à environ deux mètres de hauteur. Mgr de Grignan, coadjuteur de l'évêque d'Uzès, demanda en 1659, qu'elle soit détruite et qu'on y éleva une croix à la place. Ce conseil ne fut pas suivi puisque au XIX° siècle, elle servait de grange. Ruinée dès le XVI° siècle, il reste cependant encore assez de mur en élévation pour qu'on puisse en appréhender le plan. La nef unique est rythmée par deux travées et six contreforts extérieurs. Elle se caractérise par la présence exceptionnelle d'une crypte située à cheval sous l'abside semi-circulaire de plan barlong et la première travée. C'est de là que s'enfonce l'escalier permettant d'accéder sous la voûte surbaissée. Cette crypte ne reçoit qu'une faible lumière s'infiltrant par deux petites fenêtres ébrasées. Un autel en calcaire de style pré-roman ( VIII° - IX° siècle) ou peut-être même paléochrétien y a été découvert aujourd'hui conservé dans la chapelle Saint-Martin-de-Jussan.
C'est un exemple rare dans la Gard rhodanien.
La Tour de Guet : Elle se situe au sommet du village, face à l’église. Sa position en fait un poste de surveillance du bourg castral qui se développe dès le XI° siècle. Tour seigneuriale d'époque médiévale (XII° siècle), seul vestige du castrum cité en 1199 et dont elle pouvait constituer le donjon. Au XIII° siècle, cette seigneurie qui relevait du roi de France, fut cédée à l'évêque d'Uzès. Il doit s'agir d'une tour beffroi, centrée sur l'aspect symbolique et la fonction de guet. Elle devait être reliée à un ensemble fortifié. Elle est construite en moellons de calcaire sur le rocher qui affleure par endroit et a fait l'objet de nombreuses reprises. À l'intérieur, la voûte en berceau du rez-de-chaussée a été percée pour pouvoir communiquer avec l'étage, alors qu'à l'origine, l'entrée au premier devait être indépendante et extérieure. Le dernier niveau devait être plafonné.
De son sommet, on a une vue à 360° sur toute la vallée de la Tave, du Rhône et des châteaux de St Victor la Coste, Gicon, Sabran et la Bastide d’Engras.
Elle servira de prison lors des guerres de religion, puis deviendra un pigeonnier en 1670.
Le lieu est ouvert aux visiteurs et les expositions s'y relayent mensuellement, à la découverte de l'art par des artistes contemporains. Un lieu pour promouvoir le travail de chacun, dans un cadre rénové à partir des plans de l'architecte Michel Sudres.
Le monument aux morts : Le monument aux morts de Tresques, premier édifice de Jean-Charles Lallement, auteur de puissantes œuvres mémorielles dans la région, est inscrit au titre des monuments historiques d’objets mobiliers depuis le 16 décembre 2015. Il est le premier du genre à être inscrit au titre des Monuments historiques dans le Gard.
Placé initialement en bord de Tave et détérioré deux fois par les innondations en 2002 et 2003, le bloc rectangulaire taillé en pierre de Lens qui conservait les stigmates visibles des aléas qu’il avait subi, a été restauré et déplacé désormais place de Martyrs de la Résistance.
Dès l'âge du fer, des chemins muletiers traversaient la région.
L'un d'entre eux est l'un des chemins dits "du sel" (carnins saliniers), partait de Villeneuve les Maguelone, délaissait sur sa gauche Montpellier pour prendre la direction de Lunel Viel, Aubord et Bezouce.
Il traversait Remoulins pour se rendre à Pont Saint Esprit et devait passer par ici.
Les voies romaines succédèrent à ces sentiers dont elles emprunteront le tracé. À l'époque gallo-romaine, le Plateau veillera sur celle de Nîmes à Vaison la Romaine (cité des Voconces). De Nîmes, la route des Voconces, se dirigeait vers Remoulins, puis vers Valliguières, Pouzilhac, Gaujac pour traverser la Tave au gué de la Resse, près de Tresques. On retrouve trace de ces passages au Chemin de la traversière (lieu dit Grange Blanche). La voie se poursuivait ensuite vers Bagnols et Pont. La période gallo romaine s'achève au IV° siècle après J.C.
Le réseau routier favorise malheureusement l'invasion des barbares en Septimanie.
Au VII° siècle, les premiers couvents s'implantent sur le modèle organisationnel rural de la villa romaine qui vit en autarcie, sans contact avec les autochtones. Ces moines sont soumis à la règle de Saint Benoît. Pour avoir accès à des matières premières indispensables, ils créent des annexes à leurs couvents qui constituent des relais près des axes routiers dont ils maîtrisent le trafic.
Au XI° siècle, on assiste à une évolution de la fonction des annexes. D'une activité saisonnière, ne nécessitant donc pas une présence permanente des moines, elles deviennent, en raison de la transformation du paysage rural, de la renaissance de la foi, du regroupement des autochtones autour des édifices conventionnels, des centres maintenant une installation durable des moines.
Août 948: Géraud, fils du Vicomte d'Uzès décide d'embrasser la vie monastique en abandonnant ses biens à Cluny, qui envoie une colonie de moines fonder Saint Saturnin du Port.
Tresques est mentionné en 1060 sous le nom de Castrum quod vocatur Trescas dans le cartulaire de la cathédrale de Nîmes. Il apparaît ensuite sous les noms de Castrum de Treschas en 1121 et de Locus de Tressis en 1384.
Tresques faisait partie de la viguerie de Bagnols et du diocèse d'Uzès.
12 Septembre 1265: Procès-verbal de la pose de la première pierre du Pont de Saint Saturnin du Port. Parmi les personnes présentes se trouve Guillelmus Illaris, Prior de lodoni, prieur responsable des deux chapelles du Camp de César: Saint Jean de Rouzigues et Saint Pierre de Castres. Avec lui, on note également Andreas de Vermellis, prieur de Gajan qui pouvait également exercer des droits sur Saint Pierre de Castres.
1374: Saint Pierre de castres est placé sous l'autorité du refectorier de Saint Saturnin du Port.
Arrivés près de la vallée du Rhône, au début de 1382, les Tuchins campèrent dans les gorges de la Cèze où ils furent rejoints par des nobles dont Régis de Saint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et Verchère de Vénéjan qui prirent leur tête. Ils s’emparèrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les châteaux de Sabran, La Roque-sur-Cèze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier château se trouvait le trésor de Clément VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. En septembre 1382, il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d’arbelètiers d’Avignon. Ses troupes cantonnées à Bagnols-sur-Cèze attaquèrent alors Cornillon. Dirigées par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit, elles semèrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier réussit à pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en février 1383.
1385: Mise en commende du monastère de Saint Pierre de Pont qui entraîne des transformations dans le patrimoine religieux et des désordres dans les monastères qui s'accentueront en conflits ultérieurs avec les troupes protestantes du Baron des Adrets (1562).
Mars 1629: La peste va ravager Laudun pendant 8 mois. Les Recollets de Bagnols se réfugient à Saint Pierre de Castres ou la chapelle est transformée en lieu de quarantaine. Après cette période, on constate l'abandon par les bénédictins de cette chapelle. Elle restera un lieu privilégié de retraite pour les Recollets et les personnes éprises de solitude.
1845: Interdiction par l'abbé Gonnet des manifestation religieuses.
Les voies romaines succédèrent à ces sentiers dont elles emprunteront le tracé. À l'époque gallo-romaine, le Plateau veillera sur celle de Nîmes à Vaison la Romaine (cité des Voconces). De Nîmes, la route des Voconces, se dirigeait vers Remoulins, puis vers Valliguières, Pouzilhac, Gaujac pour traverser la Tave au gué de la Resse, près de Tresques. On retrouve trace de ces passages au Chemin de la traversière (lieu dit Grange Blanche). La voie se poursuivait ensuite vers Bagnols et Pont. La période gallo romaine s'achève au IV° siècle après J.C.
Le réseau routier favorise malheureusement l'invasion des barbares en Septimanie.
Au VII° siècle, les premiers couvents s'implantent sur le modèle organisationnel rural de la villa romaine qui vit en autarcie, sans contact avec les autochtones. Ces moines sont soumis à la règle de Saint Benoît. Pour avoir accès à des matières premières indispensables, ils créent des annexes à leurs couvents qui constituent des relais près des axes routiers dont ils maîtrisent le trafic.
Au XI° siècle, on assiste à une évolution de la fonction des annexes. D'une activité saisonnière, ne nécessitant donc pas une présence permanente des moines, elles deviennent, en raison de la transformation du paysage rural, de la renaissance de la foi, du regroupement des autochtones autour des édifices conventionnels, des centres maintenant une installation durable des moines.
Août 948: Géraud, fils du Vicomte d'Uzès décide d'embrasser la vie monastique en abandonnant ses biens à Cluny, qui envoie une colonie de moines fonder Saint Saturnin du Port.
Tresques est mentionné en 1060 sous le nom de Castrum quod vocatur Trescas dans le cartulaire de la cathédrale de Nîmes. Il apparaît ensuite sous les noms de Castrum de Treschas en 1121 et de Locus de Tressis en 1384.
Tresques faisait partie de la viguerie de Bagnols et du diocèse d'Uzès.
12 Septembre 1265: Procès-verbal de la pose de la première pierre du Pont de Saint Saturnin du Port. Parmi les personnes présentes se trouve Guillelmus Illaris, Prior de lodoni, prieur responsable des deux chapelles du Camp de César: Saint Jean de Rouzigues et Saint Pierre de Castres. Avec lui, on note également Andreas de Vermellis, prieur de Gajan qui pouvait également exercer des droits sur Saint Pierre de Castres.
1374: Saint Pierre de castres est placé sous l'autorité du refectorier de Saint Saturnin du Port.
Arrivés près de la vallée du Rhône, au début de 1382, les Tuchins campèrent dans les gorges de la Cèze où ils furent rejoints par des nobles dont Régis de Saint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et Verchère de Vénéjan qui prirent leur tête. Ils s’emparèrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les châteaux de Sabran, La Roque-sur-Cèze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier château se trouvait le trésor de Clément VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. En septembre 1382, il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d’arbelètiers d’Avignon. Ses troupes cantonnées à Bagnols-sur-Cèze attaquèrent alors Cornillon. Dirigées par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit, elles semèrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier réussit à pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en février 1383.
1385: Mise en commende du monastère de Saint Pierre de Pont qui entraîne des transformations dans le patrimoine religieux et des désordres dans les monastères qui s'accentueront en conflits ultérieurs avec les troupes protestantes du Baron des Adrets (1562).
Mars 1629: La peste va ravager Laudun pendant 8 mois. Les Recollets de Bagnols se réfugient à Saint Pierre de Castres ou la chapelle est transformée en lieu de quarantaine. Après cette période, on constate l'abandon par les bénédictins de cette chapelle. Elle restera un lieu privilégié de retraite pour les Recollets et les personnes éprises de solitude.
1845: Interdiction par l'abbé Gonnet des manifestation religieuses.