Mise à jour du 22/08/2024
Sanilhac-Sagriès
Sanilhac-Sagriès est une commune située au cœur de la garrigue, en pleine campagne a l’écart des grands axes routiers mais à proximité des pôles d’activités économiques touristiques et culturels importants : Avignon, Nîmes, Montpellier, Arles et Uzès.
Région touristique qui a gardé une authenticité attrayante probablement en raison d’un passé historique chargé, Sanilhac-Sagriès est a mi-chemin de la mer (Le Grau-du-Roi, La Grande Motte à 65 km) et de la montagne (Mont Ventoux à 80 km, les Cévennes à 50km). La Commune est composée de 2 villages – Sanilhac et Sagriès – distants d’environ 3 km.
Sanilhac, situé sur un plateau entre la vallée de Valsegane et celle du Rial, a été construit en 1156 autour d’un château encerclé de remparts. Le village comprenait 5 tours de défense, aujourd’hui il n’en reste plus qu’une « La Tourasse ». L’Eglise actuelle a été construite sur les ruines du château.
Sagriès, appartenait autrefois au doyenné d’Uzès. ll fut rattaché à Sanilhac par ordonnance du Roi, le 5 avril 1814. Si “les « Seynes » coulent au pied de Sagriès, Ie Gardon borde au midi le territoire de Sanilhac.
Château de Sanilhac : C'est une ancienne place forte, citée dès le X° siècle (Castrum sennelici), qui protégeait la route de Nîmes à Uzès. Le donjon central est édifié à partir du XII° siècle puis des corps de bâtiments ont été progressivement ajoutés du XIV° au XVIII° siècles, chacune de ces époques ont marqué l'architecture de l'ensemble sans pour autant lui sacrifier son harmonie. Cette disposition inattendue "tour "habillée" par une façade classique mais qui n'en constitue pas l'axe pour autant" rend l’édifice tout à fait unique dans les châteaux du Languedoc.
La révolution abattra un ou deux étages du donjon-les sources divergent ainsi que ses créneaux et mâchicoulis, et fera bucher les armes du fronton.
Le XX° siècle vit son prestige pâlir et son état général se dégrader, ce n'est qu'au XXI° siècle que de nouveaux propriétaires se sont lancés dans un ambitieux programme de rénovation et de valorisation du lieu.
La Baume : Se site fort connu des gens de la région, est un lieux de baignade tout l'été. L'eau est présente et fraîche. C'est ici que fut tourné une partie du film « Le Salaire de la Peur » de Henri Georges Clouzot entre 1951 et 1953. C'est entre Poulx et le Pont Saint Nicolas que le héros du film, Mario, interprété par Yves Montand, se tue en voiture à la fin du film.
Les deux moulins du bord de la rivière et le chemin de pierre ont été restaurés par le Conseil Général qui en a fait un lieu protégé.
De l'autre côté de la rive, le visiteur pourra apercevoir la grotte de la Baume. Une grotte à traverser de part en part sur 150 mètres attestant d'une occupation depuis le paléolithique.
Pour s'y rendre il est plus simple de prendre la route depuis Poulx et au croisement de l'école primaire prendre la direction la baume pendant plusieurs kilomètres La route s'arrête au niveau d'un parking ou vous devez laisser la voiture. La continuer à pied sur le chemin qui descend dans les gorges du gardon, compter au moins vingt minutes de marche avant de pouvoir se rafraîchir dans les eaux douces qui ruissellent plus bas. Le parcours peu sembler long, mais le point de vue vaut le détour.
Chapelle Saint-Vérédème de Sanilhac-Sagriès : Cette chapelle à mis chemin entre Sanilhac-Sagriès et Colias est décrite dans la page Colias.
Autrefois, il y avait ici un hôtel très réputé du début du XIX° ème siècle, avec ses terrasses ombragées donnant une vue plongeante sur les Gorges du Gardon. Les avaient été transformé en colonie de vacances pour les jeunes Nîmois. Ces batiments n'existe plus.
Région touristique qui a gardé une authenticité attrayante probablement en raison d’un passé historique chargé, Sanilhac-Sagriès est a mi-chemin de la mer (Le Grau-du-Roi, La Grande Motte à 65 km) et de la montagne (Mont Ventoux à 80 km, les Cévennes à 50km). La Commune est composée de 2 villages – Sanilhac et Sagriès – distants d’environ 3 km.
Sanilhac, situé sur un plateau entre la vallée de Valsegane et celle du Rial, a été construit en 1156 autour d’un château encerclé de remparts. Le village comprenait 5 tours de défense, aujourd’hui il n’en reste plus qu’une « La Tourasse ». L’Eglise actuelle a été construite sur les ruines du château.
Sagriès, appartenait autrefois au doyenné d’Uzès. ll fut rattaché à Sanilhac par ordonnance du Roi, le 5 avril 1814. Si “les « Seynes » coulent au pied de Sagriès, Ie Gardon borde au midi le territoire de Sanilhac.
Château de Sanilhac : C'est une ancienne place forte, citée dès le X° siècle (Castrum sennelici), qui protégeait la route de Nîmes à Uzès. Le donjon central est édifié à partir du XII° siècle puis des corps de bâtiments ont été progressivement ajoutés du XIV° au XVIII° siècles, chacune de ces époques ont marqué l'architecture de l'ensemble sans pour autant lui sacrifier son harmonie. Cette disposition inattendue "tour "habillée" par une façade classique mais qui n'en constitue pas l'axe pour autant" rend l’édifice tout à fait unique dans les châteaux du Languedoc.
La révolution abattra un ou deux étages du donjon-les sources divergent ainsi que ses créneaux et mâchicoulis, et fera bucher les armes du fronton.
Le XX° siècle vit son prestige pâlir et son état général se dégrader, ce n'est qu'au XXI° siècle que de nouveaux propriétaires se sont lancés dans un ambitieux programme de rénovation et de valorisation du lieu.
La Baume : Se site fort connu des gens de la région, est un lieux de baignade tout l'été. L'eau est présente et fraîche. C'est ici que fut tourné une partie du film « Le Salaire de la Peur » de Henri Georges Clouzot entre 1951 et 1953. C'est entre Poulx et le Pont Saint Nicolas que le héros du film, Mario, interprété par Yves Montand, se tue en voiture à la fin du film.
Les deux moulins du bord de la rivière et le chemin de pierre ont été restaurés par le Conseil Général qui en a fait un lieu protégé.
De l'autre côté de la rive, le visiteur pourra apercevoir la grotte de la Baume. Une grotte à traverser de part en part sur 150 mètres attestant d'une occupation depuis le paléolithique.
Pour s'y rendre il est plus simple de prendre la route depuis Poulx et au croisement de l'école primaire prendre la direction la baume pendant plusieurs kilomètres La route s'arrête au niveau d'un parking ou vous devez laisser la voiture. La continuer à pied sur le chemin qui descend dans les gorges du gardon, compter au moins vingt minutes de marche avant de pouvoir se rafraîchir dans les eaux douces qui ruissellent plus bas. Le parcours peu sembler long, mais le point de vue vaut le détour.
Chapelle Saint-Vérédème de Sanilhac-Sagriès : Cette chapelle à mis chemin entre Sanilhac-Sagriès et Colias est décrite dans la page Colias.
Autrefois, il y avait ici un hôtel très réputé du début du XIX° ème siècle, avec ses terrasses ombragées donnant une vue plongeante sur les Gorges du Gardon. Les avaient été transformé en colonie de vacances pour les jeunes Nîmois. Ces batiments n'existe plus.
Le territoire de Sanilhac-Sagriès est en Uzège un de ceux qui renferment dans leur sol le plus riche passé historique.
Depuis le paléolithique moyen (80000 à 30 000 ans Av J.C.) où la grotte de la Baume Saint Vérédème a commencé à être occupée jusqu’à nos jours, la présence humaine est constamment attestée.
Divers sites répertoriés indiquent une occupation plus importante à partir du néolithique (7000 à 2500 ans Av. J.C.).
Vestige de l’âge de fer, l’oppidum du Jas di Bioou (autrefois appelé Paradas de Raymonde) dresse encore ses murailles qui dominent la plaine du Riaou et les gorges du Gardon.
L’occupation romaine est perceptible dans divers endroits de la commune : Mas de la Clastre, sous le village, à Camarin, au Mas Berlin.
Par contre, le haut Moyen-Âge a laissé peu de traces, si ce n’est l’existence supposée du plus populaire des saints de l’Uzège, Saint Vérédème, qui vécut en ermite sur les rives du Gardon. C’était un saint agreste que la population implorait pour que la pluie tombe. Un de ses compatriotes d’origine grecque séjourna quelque temps avec lui avant d’aller s’installer dans la forêt Flavienne au diocèse de Nîmes. A proximité de la grotte de la Baume, une chapelle élevée au XI° siècle perpétue le souvenir d’un lieu de vénération.
Villa Segreri apparaît dans les textes une première fois en 1096. Il s’agit d’une donation de Raymond de Saint Gilles à l’église du Puy au moment de son départ en croisade. Dans un diplôme de 1156 du Roi Louis VII dit le jeune, confirmant les possessions des évêques d’Uzès sont mentionnées Villa Sacrario (Sagriès) et Castrum de Senilhac (Sanilhac). Au XV° siècle, un co-seigneur de Sanilhac fit construire le moulin bladier que l’on peut encore voir à la Baume (rive gauche).
Les guerres de religion n’ont pas épargné les deux paroisses : destruction de l’église paroissiale de Saint Laurent de Valségane (aujourd’hui Mas de la Clastre), prise des villages par le capitaine huguenot Mathieu de Gondin en 1586.
En 1626, les troupes du Duc de Rohan occupent le château de Sanilhac. Au début de 1629, le Duc de Montmorency assiégea le village et incendia le château, qui fut reconstruit en 1650. Sanilhac eut à subir une attaque des Camisards le 6 Août 1703, qui se termina par 2 morts dont le curé Granier, et par l’incendie de l’église et du presbytère.
La période révolutionnaire se passa sans grands troubles (destruction des symboles seigneuriaux : armoiries, créneaux papiers…) si ce n’est l’arrestation du curé Rafin, prêtre réfractaire, qui s’était caché quelques années dans les grottes de la Baume.
Le Conseil d’Etat de Louis XVIII décide de réunir Sagriès à la commune de Sanilhac. Le rattachement des 2 villages se fait le 5 Août 1814, au terme d’une procédure commencée en 1811,
En Octobre 1815, une incursion de la bande royaliste de Trestaillons venue piller, est arrêtée à pied d’œuvre dans Sanilhac par un escadron de chasseurs arrivé d’Uzès.
Divers sites répertoriés indiquent une occupation plus importante à partir du néolithique (7000 à 2500 ans Av. J.C.).
Vestige de l’âge de fer, l’oppidum du Jas di Bioou (autrefois appelé Paradas de Raymonde) dresse encore ses murailles qui dominent la plaine du Riaou et les gorges du Gardon.
L’occupation romaine est perceptible dans divers endroits de la commune : Mas de la Clastre, sous le village, à Camarin, au Mas Berlin.
Par contre, le haut Moyen-Âge a laissé peu de traces, si ce n’est l’existence supposée du plus populaire des saints de l’Uzège, Saint Vérédème, qui vécut en ermite sur les rives du Gardon. C’était un saint agreste que la population implorait pour que la pluie tombe. Un de ses compatriotes d’origine grecque séjourna quelque temps avec lui avant d’aller s’installer dans la forêt Flavienne au diocèse de Nîmes. A proximité de la grotte de la Baume, une chapelle élevée au XI° siècle perpétue le souvenir d’un lieu de vénération.
Villa Segreri apparaît dans les textes une première fois en 1096. Il s’agit d’une donation de Raymond de Saint Gilles à l’église du Puy au moment de son départ en croisade. Dans un diplôme de 1156 du Roi Louis VII dit le jeune, confirmant les possessions des évêques d’Uzès sont mentionnées Villa Sacrario (Sagriès) et Castrum de Senilhac (Sanilhac). Au XV° siècle, un co-seigneur de Sanilhac fit construire le moulin bladier que l’on peut encore voir à la Baume (rive gauche).
Les guerres de religion n’ont pas épargné les deux paroisses : destruction de l’église paroissiale de Saint Laurent de Valségane (aujourd’hui Mas de la Clastre), prise des villages par le capitaine huguenot Mathieu de Gondin en 1586.
En 1626, les troupes du Duc de Rohan occupent le château de Sanilhac. Au début de 1629, le Duc de Montmorency assiégea le village et incendia le château, qui fut reconstruit en 1650. Sanilhac eut à subir une attaque des Camisards le 6 Août 1703, qui se termina par 2 morts dont le curé Granier, et par l’incendie de l’église et du presbytère.
La période révolutionnaire se passa sans grands troubles (destruction des symboles seigneuriaux : armoiries, créneaux papiers…) si ce n’est l’arrestation du curé Rafin, prêtre réfractaire, qui s’était caché quelques années dans les grottes de la Baume.
Le Conseil d’Etat de Louis XVIII décide de réunir Sagriès à la commune de Sanilhac. Le rattachement des 2 villages se fait le 5 Août 1814, au terme d’une procédure commencée en 1811,
En Octobre 1815, une incursion de la bande royaliste de Trestaillons venue piller, est arrêtée à pied d’œuvre dans Sanilhac par un escadron de chasseurs arrivé d’Uzès.