Mise à jour du 22/08/2024
Sainte-Anastasie
Sainte Anastasie
est l'une des plus vastes communes du département avec ses 4 364 hectares de garrigues.
La commune est à une dizaine de kilomètres au nord de Nîmes et à une douzaine de kilomètres au sud-ouest d'Uzès, dont elle a dépendu pendant de nombreux siècles.
Le territoire de la commune est traversé suivant un axe ouest-est par le Gardon, affluent du Rhône. Au cours des âges, la rivière a fait son passage au milieu d'un plateau calcaire et y a creusé un canyon d'une longueur d'une dizaine de kilomètres. Plus en aval, le Gardon passe sous le Pont du Gard.
Sainte-Anastasie est composée de quatre hameaux ou villages : Aubarne, Campagnac, Russan et Vic.
Pont Saint-Nicolas de Campagnac : A la fin du XII° siècle, les Templiers couvraient la région d'un réseau de Commanderies et de Templeries destiné à rassembler le ravitaillement nécessaire aux troupes combattant en Palestine. Il leur fallait aussi multiplier les voies d'accès vers leur grand port d'embarquement sur la Méditerranée, Saint-Gilles sur le Rhône qui leur appartenait en partie. Ces deux impératifs les avaient amenés à organiser une véritable police des routes contre brigands et pillards de caravanes, mais aussi à créer une organisation religieuse annexe à leur grand Ordre pour construire les ponts nécessaires à leur trafic : les moines Pontifices (que d'aucuns appelaient Pères ou Frères Pontistes). Déjà, les moines Pontifices avaient lancé le fameux pont d'Avignon sous la direction de leur prieur, l'abbé Bénézet (d'où le nom de pont Saint-Bénézet) comme aussi le pont de Bompas sur la Durance. Après le pont Saint-Nicolas, ces mêmes moines allèrent édifier le pont de Pont-Saint-Esprit. Cet ordre constructeur comptait dans ses rangs des ingénieurs, des experts en carrières, des géologues, des architectes... Ils formaient une admirable équipe de bâtisseurs. Hors des travaux, ils portaient une coule blanche marquée au coeur par deux arches de pont brodées au lin rouge. L'évêque du pont s'accorda donc avec la Commanderie templière de Saint-Maximin-lez-Uzès pour obtenir que viennent les moines Pontifices. Le prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac les hébergerait pendant les travaux, abritant leurs prières et psaumes d'après labeur. Les travaux commencèrent en l'an 1245. Ils ne s'achevèrent qu'en 1260. Il fallut quinze ans pour mener l'œuvre à terme. Mais le pont avec ses arches ogivales reste inébranlable depuis plus de sept cents ans. C'est pourquoi, une fois le pont construit, ce furent les Templiers qui perçurent les péages.
Terminé en 1260, le pont reçut aussitôt un péager qui se tint dans un petit réduit voûté « la crote » ouvert dans le massif même de la première pile, côté prieuré. (A l'examen attentif, on peut encore discerner les pierres légèrement différentes qui bouchèrent bien plus tard l'entrée de la « crote »). Même les pélerins devaient payer leur passage aux Templiers : une « pitte », ultime petite monnaie de cuivre représentant la moitié d'une obole, le quart d'un denier. Interrogé sous la foi du serment en 1295, le péager Jean de Deaux déclara qu'en 1293 et 1294, le péage avait rapporté vingt livres-tournois l'an. Toutefois, en 1261, un probe juge-mage d'Uzès « Guillaume de Saint-Laurent » avait équitablement décidé que les habitants de Blauzac, Vic et Campagnac seraient exemptés du péage, étant tenu compte des quinze ans de travaux qu'ils avaient consacrés au pont. Le prieuré et son pont devinrent célèbres. Dans les processions et à la cathédrale d'Uzès, les moines Augustins de Saint-Nicolas de Campagnac venaient en rang d'honneur, immédiatement après le Chapitre de la cathédrale. Dans les deux siècles qui suivirent, les seigneurs d'Uzès et d'autres baronnies de la région se firent solennellement enterrer sous le pavement du sanctuaire du prieuré. On ignore par contre quand furent construits les deux moulins à blé montés sur barrage en aval du pont et qui appartenaient au prieuré. On peut logiquement penser qu'ils furent bâtis pendant l'édification du pont, pour nourrir les gens qui y travaillèrent. On sait seulement qu'une énorme crue du Gardon les balaya en 1533.
Plus tard, pendant les guerres de religion, il devint le lieu crucial des combats. Occupé par les protestants, il permettait de conserver le contact entre les deux villes alliées ; enlevé par les troupes royales ou les Guisards, il isolait les deux cités.
La physionomie du pont a été très modifiée sous le Second Empire (1862) avec le rehaussement général du tablier du pont médiéval d'origine et le creusement, rive gauche, de la route actuelle, dans le rocher du prieuré dont plusieurs éléments disparaissent, permettant ainsi d'éviter le passage devant l'ancien prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac le long du Gardon.
Le 24 août 1944, la Wehrmacht, dans sa retraite, fait sauter deux arches de l'ouvrage.
À la suite des inondations du 9 septembre 2002, le Gardon est passé à environ trois mètres au-dessus du tablier du pont, lequel fut particulièrement endommagé. Une plaque en marbre fixée dans le rocher côté rive droite constitue le repère de cette crue. Les travaux de restauration du pont ont duré plus de sept mois durant lesquels l'axe Uzès-Nîmes fut coupé. À cette occasion, le tablier subit une discrète et nouvelle modification : il est légèrement élargi pour permettre un meilleur croisement des véhicules. Cette opération a été rendue possible par le fait que le pont ne bénéficie pas de mesures de protections au titre des monuments historiques à la suite des multiples modifications et outrages subis depuis le milieu du XIX° siècle.
Prieuré Saint-Nicolas de Campagnac : On ignore la date exacte de la fondation du prieuré dans ce hameau qui lui, a une existence légale depuis 896, date à laquelle ce lieu fut concédé par Louis III l'Aveugle, roi de Provence à l'évêque d'Uzés: Amélius II. En 1156, Louis VII, roi de France confirme à Raimond II, vingtième évêque d'Uzès, la propriété de diverses terres, villes et villages formant le domaine de l'évêque, et le prieuré y est indiqué. Ce qui nous indique que ce prieuré fut édifié entre ces deux dates, et par son style il est permis de le dater du début du XX° siècle.
Le 10 décembre 1482, Jacques de Caulers, nommé évêque de Nîmes, prête serment dans le chapitre régulier des chanoines de Saint-Nicolas de Campagnac, acte signé par Jean de Nîmes, chanoine de ce prieuré, et prieur également de Saint-André de Collorgues.
En 1560, le prieuré est ravagé lors des guerres de religion, la chapelle s'effondre, les sépultures sont profanées, seules rentent intactes les écuries et la tour de veille. En 1583 par la trahison du capitaine Guisard Ferrières, la tour est prise et il coupe la circulation du pont. Deux mois plus tard il est renversé par les nîmois et les Uzétiens qui le pendent au créneau de la tour. Le monastère restera désert pendant un demi siècle.
Les chanoines de Saint-Nicolas adhèrent aux réformes tridentines en se ralliant à la Congrégation de Sainte-Geneviève plus connue sous le nom de Congrégation de France, fondée par François de La Rochefoucauld (1558-1645), abbé commendataire de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris.
En 1628 les protestants menés par Henri II de Rohan, font de la tour un poste de garde, tout en respectant les religieux.
L'église priorale est désaffectée et présente un décor intérieur d'une grande sobriété. Avec une nef en berceau, un transept et une abside semi-circulaire, elle possède un clocher à tour de plan carré. Y fut retrouvé lors du séjour du curé de Vic sur place en 1863, une grande dalle de marbre portant l'épitaphe de Jacques de Cambronne, prieur claustral. Cette épitaphe est gravée en latin, sur une dalle de marbre de 210 cm de haut sur 90 cm de large dans un losange délimité par un simple filet; compris lui-même dans un carré à ornementé à chaque angle d'un cœur. Au sommet de l'inscription une croix, et à l'angle inférieur, une tête de mort. Le texte est : « Ici gît Révérend Père Jacques de Cambronne, prieur de ce monastère, protecteur et restaurateur des trois églises qui en dépendent. Il mourut l'an su Seigneur 1697, dans sa 76e année de son âge, et la 55e de sa profession. Qu'il repose en paix »
Chapelles et églises de Ste Anastasie : On recense une quinzaine de lieux cultuels.
La chapelle de la bégude basse IX° siècle (complètement rasée en 2009), le prieuré St Nicolas de Campagnac, l’église St Saturnin, entre Aubarne et Vic, les trois chapelles qui se sont succédées à Aubarne, les églises de Russan et de Vic, à l’Ouest de Russan le couvent de Beaulieu, et au sud le prieuré d’Ayrolles. On peut aussi rajouter l’école dirigée par les sœurs de la Présentation à Russan, rue du couvent, et l’école dirigée par les religieuses de St François-Régis à Vic. D’autres chapelles (St Blaise, St Jean St Pierre?) ont existées dans divers endroits de la commune. Ces lieux ont disparu. Mais on en retrouve les traces dans certains documents.
L'église de Russan : L'église de Russan est une modeste église rurale édifiée en 1682, en remplacement d'une église médiévale. C'est une construction à nef unique avec deux chapelles formant transept ; elle est couverte d'une voûte en berceau soutenue par un doubleau. Un clocher-mur coiffé d'un fronton courbe a été édifié en 1830 à la place de l'ancien. A l'intérieur, sont conservés quelques restes du décor de la fin du XVIII° siècle, mais l'essentiel du décor d'inspiration néo-classique date du XIX° siècle (gypseries du cul-de-four à caissons ornés de rosaces de 1847, boiseries du choeur, décor peint d'inspiration médiévale, ....).
Le territoire de la commune est traversé suivant un axe ouest-est par le Gardon, affluent du Rhône. Au cours des âges, la rivière a fait son passage au milieu d'un plateau calcaire et y a creusé un canyon d'une longueur d'une dizaine de kilomètres. Plus en aval, le Gardon passe sous le Pont du Gard.
Sainte-Anastasie est composée de quatre hameaux ou villages : Aubarne, Campagnac, Russan et Vic.
Pont Saint-Nicolas de Campagnac : A la fin du XII° siècle, les Templiers couvraient la région d'un réseau de Commanderies et de Templeries destiné à rassembler le ravitaillement nécessaire aux troupes combattant en Palestine. Il leur fallait aussi multiplier les voies d'accès vers leur grand port d'embarquement sur la Méditerranée, Saint-Gilles sur le Rhône qui leur appartenait en partie. Ces deux impératifs les avaient amenés à organiser une véritable police des routes contre brigands et pillards de caravanes, mais aussi à créer une organisation religieuse annexe à leur grand Ordre pour construire les ponts nécessaires à leur trafic : les moines Pontifices (que d'aucuns appelaient Pères ou Frères Pontistes). Déjà, les moines Pontifices avaient lancé le fameux pont d'Avignon sous la direction de leur prieur, l'abbé Bénézet (d'où le nom de pont Saint-Bénézet) comme aussi le pont de Bompas sur la Durance. Après le pont Saint-Nicolas, ces mêmes moines allèrent édifier le pont de Pont-Saint-Esprit. Cet ordre constructeur comptait dans ses rangs des ingénieurs, des experts en carrières, des géologues, des architectes... Ils formaient une admirable équipe de bâtisseurs. Hors des travaux, ils portaient une coule blanche marquée au coeur par deux arches de pont brodées au lin rouge. L'évêque du pont s'accorda donc avec la Commanderie templière de Saint-Maximin-lez-Uzès pour obtenir que viennent les moines Pontifices. Le prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac les hébergerait pendant les travaux, abritant leurs prières et psaumes d'après labeur. Les travaux commencèrent en l'an 1245. Ils ne s'achevèrent qu'en 1260. Il fallut quinze ans pour mener l'œuvre à terme. Mais le pont avec ses arches ogivales reste inébranlable depuis plus de sept cents ans. C'est pourquoi, une fois le pont construit, ce furent les Templiers qui perçurent les péages.
Terminé en 1260, le pont reçut aussitôt un péager qui se tint dans un petit réduit voûté « la crote » ouvert dans le massif même de la première pile, côté prieuré. (A l'examen attentif, on peut encore discerner les pierres légèrement différentes qui bouchèrent bien plus tard l'entrée de la « crote »). Même les pélerins devaient payer leur passage aux Templiers : une « pitte », ultime petite monnaie de cuivre représentant la moitié d'une obole, le quart d'un denier. Interrogé sous la foi du serment en 1295, le péager Jean de Deaux déclara qu'en 1293 et 1294, le péage avait rapporté vingt livres-tournois l'an. Toutefois, en 1261, un probe juge-mage d'Uzès « Guillaume de Saint-Laurent » avait équitablement décidé que les habitants de Blauzac, Vic et Campagnac seraient exemptés du péage, étant tenu compte des quinze ans de travaux qu'ils avaient consacrés au pont. Le prieuré et son pont devinrent célèbres. Dans les processions et à la cathédrale d'Uzès, les moines Augustins de Saint-Nicolas de Campagnac venaient en rang d'honneur, immédiatement après le Chapitre de la cathédrale. Dans les deux siècles qui suivirent, les seigneurs d'Uzès et d'autres baronnies de la région se firent solennellement enterrer sous le pavement du sanctuaire du prieuré. On ignore par contre quand furent construits les deux moulins à blé montés sur barrage en aval du pont et qui appartenaient au prieuré. On peut logiquement penser qu'ils furent bâtis pendant l'édification du pont, pour nourrir les gens qui y travaillèrent. On sait seulement qu'une énorme crue du Gardon les balaya en 1533.
Plus tard, pendant les guerres de religion, il devint le lieu crucial des combats. Occupé par les protestants, il permettait de conserver le contact entre les deux villes alliées ; enlevé par les troupes royales ou les Guisards, il isolait les deux cités.
La physionomie du pont a été très modifiée sous le Second Empire (1862) avec le rehaussement général du tablier du pont médiéval d'origine et le creusement, rive gauche, de la route actuelle, dans le rocher du prieuré dont plusieurs éléments disparaissent, permettant ainsi d'éviter le passage devant l'ancien prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac le long du Gardon.
Le 24 août 1944, la Wehrmacht, dans sa retraite, fait sauter deux arches de l'ouvrage.
À la suite des inondations du 9 septembre 2002, le Gardon est passé à environ trois mètres au-dessus du tablier du pont, lequel fut particulièrement endommagé. Une plaque en marbre fixée dans le rocher côté rive droite constitue le repère de cette crue. Les travaux de restauration du pont ont duré plus de sept mois durant lesquels l'axe Uzès-Nîmes fut coupé. À cette occasion, le tablier subit une discrète et nouvelle modification : il est légèrement élargi pour permettre un meilleur croisement des véhicules. Cette opération a été rendue possible par le fait que le pont ne bénéficie pas de mesures de protections au titre des monuments historiques à la suite des multiples modifications et outrages subis depuis le milieu du XIX° siècle.
Prieuré Saint-Nicolas de Campagnac : On ignore la date exacte de la fondation du prieuré dans ce hameau qui lui, a une existence légale depuis 896, date à laquelle ce lieu fut concédé par Louis III l'Aveugle, roi de Provence à l'évêque d'Uzés: Amélius II. En 1156, Louis VII, roi de France confirme à Raimond II, vingtième évêque d'Uzès, la propriété de diverses terres, villes et villages formant le domaine de l'évêque, et le prieuré y est indiqué. Ce qui nous indique que ce prieuré fut édifié entre ces deux dates, et par son style il est permis de le dater du début du XX° siècle.
Le 10 décembre 1482, Jacques de Caulers, nommé évêque de Nîmes, prête serment dans le chapitre régulier des chanoines de Saint-Nicolas de Campagnac, acte signé par Jean de Nîmes, chanoine de ce prieuré, et prieur également de Saint-André de Collorgues.
En 1560, le prieuré est ravagé lors des guerres de religion, la chapelle s'effondre, les sépultures sont profanées, seules rentent intactes les écuries et la tour de veille. En 1583 par la trahison du capitaine Guisard Ferrières, la tour est prise et il coupe la circulation du pont. Deux mois plus tard il est renversé par les nîmois et les Uzétiens qui le pendent au créneau de la tour. Le monastère restera désert pendant un demi siècle.
Les chanoines de Saint-Nicolas adhèrent aux réformes tridentines en se ralliant à la Congrégation de Sainte-Geneviève plus connue sous le nom de Congrégation de France, fondée par François de La Rochefoucauld (1558-1645), abbé commendataire de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris.
En 1628 les protestants menés par Henri II de Rohan, font de la tour un poste de garde, tout en respectant les religieux.
L'église priorale est désaffectée et présente un décor intérieur d'une grande sobriété. Avec une nef en berceau, un transept et une abside semi-circulaire, elle possède un clocher à tour de plan carré. Y fut retrouvé lors du séjour du curé de Vic sur place en 1863, une grande dalle de marbre portant l'épitaphe de Jacques de Cambronne, prieur claustral. Cette épitaphe est gravée en latin, sur une dalle de marbre de 210 cm de haut sur 90 cm de large dans un losange délimité par un simple filet; compris lui-même dans un carré à ornementé à chaque angle d'un cœur. Au sommet de l'inscription une croix, et à l'angle inférieur, une tête de mort. Le texte est : « Ici gît Révérend Père Jacques de Cambronne, prieur de ce monastère, protecteur et restaurateur des trois églises qui en dépendent. Il mourut l'an su Seigneur 1697, dans sa 76e année de son âge, et la 55e de sa profession. Qu'il repose en paix »
Chapelles et églises de Ste Anastasie : On recense une quinzaine de lieux cultuels.
La chapelle de la bégude basse IX° siècle (complètement rasée en 2009), le prieuré St Nicolas de Campagnac, l’église St Saturnin, entre Aubarne et Vic, les trois chapelles qui se sont succédées à Aubarne, les églises de Russan et de Vic, à l’Ouest de Russan le couvent de Beaulieu, et au sud le prieuré d’Ayrolles. On peut aussi rajouter l’école dirigée par les sœurs de la Présentation à Russan, rue du couvent, et l’école dirigée par les religieuses de St François-Régis à Vic. D’autres chapelles (St Blaise, St Jean St Pierre?) ont existées dans divers endroits de la commune. Ces lieux ont disparu. Mais on en retrouve les traces dans certains documents.
L'église de Russan : L'église de Russan est une modeste église rurale édifiée en 1682, en remplacement d'une église médiévale. C'est une construction à nef unique avec deux chapelles formant transept ; elle est couverte d'une voûte en berceau soutenue par un doubleau. Un clocher-mur coiffé d'un fronton courbe a été édifié en 1830 à la place de l'ancien. A l'intérieur, sont conservés quelques restes du décor de la fin du XVIII° siècle, mais l'essentiel du décor d'inspiration néo-classique date du XIX° siècle (gypseries du cul-de-four à caissons ornés de rosaces de 1847, boiseries du choeur, décor peint d'inspiration médiévale, ....).
Préhistoire
L'histoire de cette commune commence dès le Paléolithique moyen (Moustérien), avec l'installation des Néandertaliens dans les gorges du Gardon.
La grotte de l'Esquicho-Grapaou a livré des niveaux moustériens et aurignaciens. La datation de ces derniers entre 32 et 34 000 ans montre que cette occupation est contemporaine de l'arrivée de l'homme moderne (Homo sapiens) en Europe. À ce titre, la grotte de l'Esquicho-Grapaou constitue un site de référence pour la Préhistoire européenne.
À 800 mètres de là, dans la grotte de Baume-Latrone, des dessins du Paléolithique supérieur ont été découverts en 1940. L'étude de la cavité reprise en 2009 par une équipe pluridisciplinaire menée par Marc Azéma a permis des rapprochements stylistiques avec l'art de la grotte Chauvet (Ardèche) datée de l'Aurignacien.
En 2012, la datation d'un charbon de bois récolté au pied des peintures a donné un âge de 32 740 ans avant le présent. Cette datation très ancienne apporte un argument supplémentaire pour rattacher cet ensemble à l'Aurignacien, comme les œuvres de la grotte Chauvet. La grotte de Baume-Latrone constituerait donc l'un des plus anciens sites d'art préhistorique du monde.
Histoire
Le territoire de la commune a été habité durant la protohistoire comme en témoignent des oppida. Quelques vestiges exposés au musée de Nîmes correspondent à la période gallo-romaine.
Aux temps romains, une intense activité de charrois, cavaliers, mulets et piétons se croisait aux gués de Sainte-Anastasie et de Dions, non loin de la voie romaine. Mais, lors des crues d'hiver, seuls le piéton ou le cavalier parvenaient, d'un grand détour, à traverser la rivière au pont du Gard par un étroit cheminement le long des piliers, au premier étage des arches ; ce passage était si étroit que les mules à bât ne pouvaient s'y risquer.
Sous Charlemagne, la région de Campagnac était une aimable étendue de collines et de prés en bordure du Gardon, fort à l'écart des routes et des villages. Quelques misérables ménages, loin de tout, logeaient dans des huttes de bois et de roseaux, cultivant un lopin maraîcher et vivotant d'une ou deux chèvres et de braconnage région oubliée reçut une existence administrative en l'an 896 quand le roi d'Arles, Louis l'Aveugle, concéda la terre de Campagnac à Amélius II, évêque d'Uzès.
Les liaisons entre Uzès et Nîmes devenaient de plus en plus fréquentes ; le charroi du blé, du vin, de la bière et des matériaux s'amplifiait. Il fallait ouvrir une grande voie facile reliant Nîmes à Uzès. L'évêque Pons de Becmil s'y employa avec une telle ardeur que, bientôt, on le nomma communément « l'évêque du Pont ».
Les premiers documents écrits citant le territoire de la commune datent de 896 après J.-C. Ils mentionnent Campaniaco et Marbaco comme domaines appartenant à l'évêque d'Uzès.
En 951, on sait que le village d'Aubarne existe déjà et que l'ensemble du terroir s'appelle Sainte-Anastasie (issue de Marbacum).
Le domaine de Campagnac est occupé à partir de 896 par des moines qui construisent le prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac (1156).
En 1144, on parle dans un pacte amiable du fort de Sainte-Anastasie. Il n'y a pas à proprement parler de village portant ce nom.
Un évêque d'Uzès s'avisa d'utiliser ce lieu perdu pour la méditation des moines. Il le confia à l'ordre des Augustins qui possédait déjà l'abbaye Saint-Ferréol d'Essômes aux portes d'Uzès. On ignore la date de fondation de ce prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac. Mais il existe un état de Louis VII, roi de France, adressé en 1156 à l'évêque d'Uzès qui cite le prieuré pour la première fois. De même, on trouve un écrit de l'abbé Pons, prieur de Saint-Nicolas, qui est daté de 1188.
En 1682, les églises de Russan et de Vic sont construites en remplacement de l'église Saint-Saturnin, détruite depuis fort longtemps.
En 1703, lors de la guerre des Camisards, le village de Vic est attaqué. On dénombre 36 morts.
En 1704, le consul de Russan est tué sur la route d'Uzès, ainsi que huit hommes et une femme sur la route de Saint-Chaptes.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montaury également transcrit Montauri.
À la fin du XIX° siècle, Sainte-Anastasie connaît la fièvre de l'or. En effet, lors de sondages effectués pour la construction du pont de Russan, de nombreuses paillettes d'or ont été découvertes. Une mine d'or, avec son placer et sa voie de chemin de fer dans le Gardon, a été exploité. L'or ne s'y est pas trouvé de manière suffisante compte tenu des coûts d'exploitation. En effet, le Gardon dévastait tout à chacune des crues. C'est de cette époque que date la chapelle d'Aubarne.
En 2002, le Gardon passe par-dessus les ponts de Russan et de Saint-Nicolas, atteignant pratiquement la place de Russan et occasionnant de nombreux dégâts.
Église ou chapelle de St Saturnin :
D’après Grégoire de Tours, c’est vers le milieu du III° siècle que sept missionnaires ont sillonné la Narbonnaise. Parmi les sept missionnaires figure Saturnin de Toulouse. Celui-ci a du faire une halte lors de son périple sur le territoire de Ste Anastasie.
C’est au cours du IV° siècle que naissent les diocèses et les petites communautés chrétiennes. De riches propriétaires érigent dans leur domaine des oratoires. Souvent, il s’agit de lieux où un missionnaire ou un représentant de la chrétienté a fait étape (temple, vestiges, ...).
La première église (St Saturnin) a été édifiée dans la combe St Adournin (=Saturnin) probablement à l’époque gallo-romaine. Comme beaucoup à cette époque, elle a été construite à cet endroit sur et avec les restes d’un temple gallo-romain.
Des vestiges de cette époque ont été retrouvés au XIX° siècle. Ils ont été éparpillés dans les musées et, aussi, utilisés en réemploi dans des maisons ou châteaux des environs. St Saturnin a dû être en partie détruite à l’occasion des diverses invasions pendant le haut Moyen Âge. Les habitants de la commune ont alors pratiqué leur culte dans un lieu situé au centre d’Aubarne.
La première chapelle d’Aubarne
La première chapelle a été répertoriée par les consuls en 1540. Elle servait pour les quatre hameaux composant la commune. Seul le culte catholique est exercé dans le mandement.
La population augmentant, l’église de St Saturnin aurait été réhabilité. Un texte précise même : dans la garrigue à portée du château de Ste Anastasie. Mais la cloche et le clocher sont restés à Aubarne afin que tous les habitants de la commune puissent entendre les différentes sonneries rythmant la vie quotidienne.
L’église de St Saturnin a probablement été détruite en 1561 lors des premiers mouvements des guerres de religion. C’est alors que les habitants ont réinvesti l’ancienne chapelle d’Aubarne. Mais le cimetière situé auprès de l’église sera utilisé jusqu’au début du XIX°.
La construction des églises de Russan et de Vic
Se pose à nouveau le problème de l’exiguïté du lieu de culte. L’évêque d’Uzès, Mr Poncet de la Rivière, invité à se rendre compte sur place (21 mars 1681), ordonne la construction de deux églises, une à Russan, une autre à Vic et permet d’ériger une chapelle et un sanctuaire à Aubarne. C’est dans un acte notarié signé à Uzès le 27 mars 1681 que sont établies les modalités de financement des travaux. 200 livres et l’entretien d’un troisième prêtre seront à la charge du prieuré St Nicolas dont le prieur commendataire est le sieur De La Parre. L’acte est contresigné par l’évêque et comte d’Uzès Poncet de la Rivière, le Prieur de St Nicolas La Parre, le prieur de Dions J. B. Raimond et le notaire royal d’Uzès Jean Génolhac.
Les églises de Russan et Vic sont effectivement édifiées et datent de 1682. On ne parle plus à cette époque du prieuré de St Théodorit d’Ayrolles cité en 1314.
L’évêché a, pendant ces périodes, utilisé la chapelle du centre d’Aubarne pour y loger le personnel employé à la levée de la dîme.
Les deuxième et troisième chapelles d’Aubarne
Mais les Aubargnoles, obligés d’aller à Russan ou à Vic veulent leur église. L’évêque De Béthisy (1770 à 1801) les autorise à la construire après accord de l’administration. La chose est acceptée mais les Russanais ne veulent pas participer aux dépenses qui s’élèvent à 2700 livres.
Lassés par les troubles, les scandales et les difficultés financières, les Aubargnoles, pour exercer leur culte, aménagent en 1797 un lieu décent et convenable dans une habitation d’Aubarne.
Ce n’est qu’à la fin du XIX° siècle qu’Aubarne aura sa chapelle. Celle-ci a été achevée par le prêtre d’Aubarne, M. Guigouret. Une plaque commémorant ce fait (1899) se trouve à l’intérieur de celle-ci.
Ils peuvent enfin installer leur cloche fondue en 1660 qui a attendu, bien dissimulée dans un puits depuis 1792, la fin des périodes troubles.
Jusqu’en 1790, Vic avait un prêtre, vicaire amovible, ayant le titre de curé de St Nicolas de Campagnac.
L'histoire de cette commune commence dès le Paléolithique moyen (Moustérien), avec l'installation des Néandertaliens dans les gorges du Gardon.
La grotte de l'Esquicho-Grapaou a livré des niveaux moustériens et aurignaciens. La datation de ces derniers entre 32 et 34 000 ans montre que cette occupation est contemporaine de l'arrivée de l'homme moderne (Homo sapiens) en Europe. À ce titre, la grotte de l'Esquicho-Grapaou constitue un site de référence pour la Préhistoire européenne.
À 800 mètres de là, dans la grotte de Baume-Latrone, des dessins du Paléolithique supérieur ont été découverts en 1940. L'étude de la cavité reprise en 2009 par une équipe pluridisciplinaire menée par Marc Azéma a permis des rapprochements stylistiques avec l'art de la grotte Chauvet (Ardèche) datée de l'Aurignacien.
En 2012, la datation d'un charbon de bois récolté au pied des peintures a donné un âge de 32 740 ans avant le présent. Cette datation très ancienne apporte un argument supplémentaire pour rattacher cet ensemble à l'Aurignacien, comme les œuvres de la grotte Chauvet. La grotte de Baume-Latrone constituerait donc l'un des plus anciens sites d'art préhistorique du monde.
Histoire
Le territoire de la commune a été habité durant la protohistoire comme en témoignent des oppida. Quelques vestiges exposés au musée de Nîmes correspondent à la période gallo-romaine.
Aux temps romains, une intense activité de charrois, cavaliers, mulets et piétons se croisait aux gués de Sainte-Anastasie et de Dions, non loin de la voie romaine. Mais, lors des crues d'hiver, seuls le piéton ou le cavalier parvenaient, d'un grand détour, à traverser la rivière au pont du Gard par un étroit cheminement le long des piliers, au premier étage des arches ; ce passage était si étroit que les mules à bât ne pouvaient s'y risquer.
Sous Charlemagne, la région de Campagnac était une aimable étendue de collines et de prés en bordure du Gardon, fort à l'écart des routes et des villages. Quelques misérables ménages, loin de tout, logeaient dans des huttes de bois et de roseaux, cultivant un lopin maraîcher et vivotant d'une ou deux chèvres et de braconnage région oubliée reçut une existence administrative en l'an 896 quand le roi d'Arles, Louis l'Aveugle, concéda la terre de Campagnac à Amélius II, évêque d'Uzès.
Les liaisons entre Uzès et Nîmes devenaient de plus en plus fréquentes ; le charroi du blé, du vin, de la bière et des matériaux s'amplifiait. Il fallait ouvrir une grande voie facile reliant Nîmes à Uzès. L'évêque Pons de Becmil s'y employa avec une telle ardeur que, bientôt, on le nomma communément « l'évêque du Pont ».
Les premiers documents écrits citant le territoire de la commune datent de 896 après J.-C. Ils mentionnent Campaniaco et Marbaco comme domaines appartenant à l'évêque d'Uzès.
En 951, on sait que le village d'Aubarne existe déjà et que l'ensemble du terroir s'appelle Sainte-Anastasie (issue de Marbacum).
Le domaine de Campagnac est occupé à partir de 896 par des moines qui construisent le prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac (1156).
En 1144, on parle dans un pacte amiable du fort de Sainte-Anastasie. Il n'y a pas à proprement parler de village portant ce nom.
Un évêque d'Uzès s'avisa d'utiliser ce lieu perdu pour la méditation des moines. Il le confia à l'ordre des Augustins qui possédait déjà l'abbaye Saint-Ferréol d'Essômes aux portes d'Uzès. On ignore la date de fondation de ce prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac. Mais il existe un état de Louis VII, roi de France, adressé en 1156 à l'évêque d'Uzès qui cite le prieuré pour la première fois. De même, on trouve un écrit de l'abbé Pons, prieur de Saint-Nicolas, qui est daté de 1188.
En 1682, les églises de Russan et de Vic sont construites en remplacement de l'église Saint-Saturnin, détruite depuis fort longtemps.
En 1703, lors de la guerre des Camisards, le village de Vic est attaqué. On dénombre 36 morts.
En 1704, le consul de Russan est tué sur la route d'Uzès, ainsi que huit hommes et une femme sur la route de Saint-Chaptes.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montaury également transcrit Montauri.
À la fin du XIX° siècle, Sainte-Anastasie connaît la fièvre de l'or. En effet, lors de sondages effectués pour la construction du pont de Russan, de nombreuses paillettes d'or ont été découvertes. Une mine d'or, avec son placer et sa voie de chemin de fer dans le Gardon, a été exploité. L'or ne s'y est pas trouvé de manière suffisante compte tenu des coûts d'exploitation. En effet, le Gardon dévastait tout à chacune des crues. C'est de cette époque que date la chapelle d'Aubarne.
En 2002, le Gardon passe par-dessus les ponts de Russan et de Saint-Nicolas, atteignant pratiquement la place de Russan et occasionnant de nombreux dégâts.
Église ou chapelle de St Saturnin :
D’après Grégoire de Tours, c’est vers le milieu du III° siècle que sept missionnaires ont sillonné la Narbonnaise. Parmi les sept missionnaires figure Saturnin de Toulouse. Celui-ci a du faire une halte lors de son périple sur le territoire de Ste Anastasie.
C’est au cours du IV° siècle que naissent les diocèses et les petites communautés chrétiennes. De riches propriétaires érigent dans leur domaine des oratoires. Souvent, il s’agit de lieux où un missionnaire ou un représentant de la chrétienté a fait étape (temple, vestiges, ...).
La première église (St Saturnin) a été édifiée dans la combe St Adournin (=Saturnin) probablement à l’époque gallo-romaine. Comme beaucoup à cette époque, elle a été construite à cet endroit sur et avec les restes d’un temple gallo-romain.
Des vestiges de cette époque ont été retrouvés au XIX° siècle. Ils ont été éparpillés dans les musées et, aussi, utilisés en réemploi dans des maisons ou châteaux des environs. St Saturnin a dû être en partie détruite à l’occasion des diverses invasions pendant le haut Moyen Âge. Les habitants de la commune ont alors pratiqué leur culte dans un lieu situé au centre d’Aubarne.
La première chapelle d’Aubarne
La première chapelle a été répertoriée par les consuls en 1540. Elle servait pour les quatre hameaux composant la commune. Seul le culte catholique est exercé dans le mandement.
La population augmentant, l’église de St Saturnin aurait été réhabilité. Un texte précise même : dans la garrigue à portée du château de Ste Anastasie. Mais la cloche et le clocher sont restés à Aubarne afin que tous les habitants de la commune puissent entendre les différentes sonneries rythmant la vie quotidienne.
L’église de St Saturnin a probablement été détruite en 1561 lors des premiers mouvements des guerres de religion. C’est alors que les habitants ont réinvesti l’ancienne chapelle d’Aubarne. Mais le cimetière situé auprès de l’église sera utilisé jusqu’au début du XIX°.
La construction des églises de Russan et de Vic
Se pose à nouveau le problème de l’exiguïté du lieu de culte. L’évêque d’Uzès, Mr Poncet de la Rivière, invité à se rendre compte sur place (21 mars 1681), ordonne la construction de deux églises, une à Russan, une autre à Vic et permet d’ériger une chapelle et un sanctuaire à Aubarne. C’est dans un acte notarié signé à Uzès le 27 mars 1681 que sont établies les modalités de financement des travaux. 200 livres et l’entretien d’un troisième prêtre seront à la charge du prieuré St Nicolas dont le prieur commendataire est le sieur De La Parre. L’acte est contresigné par l’évêque et comte d’Uzès Poncet de la Rivière, le Prieur de St Nicolas La Parre, le prieur de Dions J. B. Raimond et le notaire royal d’Uzès Jean Génolhac.
Les églises de Russan et Vic sont effectivement édifiées et datent de 1682. On ne parle plus à cette époque du prieuré de St Théodorit d’Ayrolles cité en 1314.
L’évêché a, pendant ces périodes, utilisé la chapelle du centre d’Aubarne pour y loger le personnel employé à la levée de la dîme.
Les deuxième et troisième chapelles d’Aubarne
Mais les Aubargnoles, obligés d’aller à Russan ou à Vic veulent leur église. L’évêque De Béthisy (1770 à 1801) les autorise à la construire après accord de l’administration. La chose est acceptée mais les Russanais ne veulent pas participer aux dépenses qui s’élèvent à 2700 livres.
Lassés par les troubles, les scandales et les difficultés financières, les Aubargnoles, pour exercer leur culte, aménagent en 1797 un lieu décent et convenable dans une habitation d’Aubarne.
Ce n’est qu’à la fin du XIX° siècle qu’Aubarne aura sa chapelle. Celle-ci a été achevée par le prêtre d’Aubarne, M. Guigouret. Une plaque commémorant ce fait (1899) se trouve à l’intérieur de celle-ci.
Ils peuvent enfin installer leur cloche fondue en 1660 qui a attendu, bien dissimulée dans un puits depuis 1792, la fin des périodes troubles.
Jusqu’en 1790, Vic avait un prêtre, vicaire amovible, ayant le titre de curé de St Nicolas de Campagnac.