Mise à jour du 22/08/2024
Saint-Victor-de-Malcap
Saint-Victor-de-Malcap, petit village constitué de trois hameaux, domine un des plus larges bassins qu'arrose la Cèze.
Au nord de la commune, les bois résineux et le hameau de Saint-Etienne-de-Sermentin sont des lieux de promenade tandis qu'au sud, la rivière "Cèze" est un lieu propice à la pêche et à la baignade.
Vous traverserez d'abord Malcap, ensemble de mas campés sur les terres agricoles au pied de la colline. Puis vous arriverez à Saint-Victor blotti autour de son château et s'étageant sur les flancs de la colline.
En continuant sur Saint-Etienne-de-Sermentin, petit hameau niché sur le plateau, vous apercevrez sur la gauche, les ruines d'un château datant du XIII° siècle et dans la rue principale un four à pain bien conservé. De ces hauteurs, on jouit d'un vaste horizon, d'une multitude de paysages : la vallée de la Cèze et Saint-Ambroix, les vallées cultivées en toile de fond, au nord les contreforts des Cévennes, au sud le Mont Bouquet...
Le Château : Cité dans les archives dès 1243, c’était une maison forte édifiée pour des hommes d’armes pendant la guerre des Albigeois. C’est là que Pierre de Castillon, seigneur des lieux, reçut Louis XIII à l’occasion de la reddition de St Ambroix, place forte protestante.
En 1830, d’importants travaux de restauration ont eu lieu dans le plus pur style romantique avec profusion de créneaux, machicoulis et gargouilles. En 1847, les Castillon firent don de terrains pour la construction de l’église, de la mairie et du presbytère. En 1864, le domaine fut acquis par les Silhol, (vieille famille paysanne depuis 1300) qui furent à l’origine des exploitations charbonnières de Bessèges et métallurgiques du canton.
Le château est organisé autour d'une cour carrée et est flanqué de deux tours rondes imposantes sur sa façade sud. Il est adossé à l'église du village.
Il a été habité par Jules de Malbos (1782-1867), savant géologue et spéléologue ardéchois, découvreur de la Grotte de la Cocalière.
L'Église : Sous l’impulsion de l’abbé Pontet et grâce à la vente de biens communaux, de dons et de souscriptions, l’église s’élevait en 1859. L’abbé voulait une église de grandes dimensions et d’une parfaite beauté artistique. Les abbés successifs firent ajouter les peintures, la chaire finement sculptée, la croix sur la place publique, le clocher et les cloches, les peintures et mosaïques de l’autel (un des plus beaux de la région). L’église est restaurée intérieur et extérieur. Ses cloches ont repris du service en 1999.
Le Château de Saint-Etienne-de-Sermentin : Depuis des siècles, le château du XIII° fait partie du décor. Vidé de ses derniers paysans au milieu des années 50, au fil du temps il s’est changé en un vaisseau de pierre éventré trônant dans sa solitude.
Mais en 2019, l’incroyable se produisit : le bâtiment ainsi que les onze hectares de terrain alentour trouvaient acquéreur. M. Shraga Riva, un Franco-Israélien de 53 ans et fondateur depuis 2004 sur Méjannes-le-Clap du centre de formation professionnelle Fer à modeler, dédié au travail de forge, de métallerie et de coutellerie. Un projet de rénovation commença en 2019 et de la réhabilitation de ce patrimoine bâti est néé un lieu polyvalent ou cohabiteront notamment un centre de formation, une ferme agricole, une galerie d’art, des hébergements pour les stagiaires ou les artistes, un rassemblement de forgerons.
Le Pont de la Digue : Le pont, Anciennement passage à gué, un pont suspendu fut construit en 1842 (légèrement en amont de l’actuel) avec une maison pour récolter l’octroi. Le nouveau pont fut construit en 1912. La digue Ce canal privé, construit suite à un décret de Colbert, permettait d’utiliser l’eau de la Cèze pour faire fonctionner la filature de la Bégude située à Malcap et dont on peut encore voir les bâtiments en bordure de la D 51. Actuellement, ce canal sert à l’irrigation des parcelles agricoles. De chaque côté de la ligne de partage des eaux, on peut apercevoir, plantés en 1970 sur des terrains communaux, une forêt de 120 hectares de pins noirs.
Vous traverserez d'abord Malcap, ensemble de mas campés sur les terres agricoles au pied de la colline. Puis vous arriverez à Saint-Victor blotti autour de son château et s'étageant sur les flancs de la colline.
En continuant sur Saint-Etienne-de-Sermentin, petit hameau niché sur le plateau, vous apercevrez sur la gauche, les ruines d'un château datant du XIII° siècle et dans la rue principale un four à pain bien conservé. De ces hauteurs, on jouit d'un vaste horizon, d'une multitude de paysages : la vallée de la Cèze et Saint-Ambroix, les vallées cultivées en toile de fond, au nord les contreforts des Cévennes, au sud le Mont Bouquet...
Le Château : Cité dans les archives dès 1243, c’était une maison forte édifiée pour des hommes d’armes pendant la guerre des Albigeois. C’est là que Pierre de Castillon, seigneur des lieux, reçut Louis XIII à l’occasion de la reddition de St Ambroix, place forte protestante.
En 1830, d’importants travaux de restauration ont eu lieu dans le plus pur style romantique avec profusion de créneaux, machicoulis et gargouilles. En 1847, les Castillon firent don de terrains pour la construction de l’église, de la mairie et du presbytère. En 1864, le domaine fut acquis par les Silhol, (vieille famille paysanne depuis 1300) qui furent à l’origine des exploitations charbonnières de Bessèges et métallurgiques du canton.
Le château est organisé autour d'une cour carrée et est flanqué de deux tours rondes imposantes sur sa façade sud. Il est adossé à l'église du village.
Il a été habité par Jules de Malbos (1782-1867), savant géologue et spéléologue ardéchois, découvreur de la Grotte de la Cocalière.
L'Église : Sous l’impulsion de l’abbé Pontet et grâce à la vente de biens communaux, de dons et de souscriptions, l’église s’élevait en 1859. L’abbé voulait une église de grandes dimensions et d’une parfaite beauté artistique. Les abbés successifs firent ajouter les peintures, la chaire finement sculptée, la croix sur la place publique, le clocher et les cloches, les peintures et mosaïques de l’autel (un des plus beaux de la région). L’église est restaurée intérieur et extérieur. Ses cloches ont repris du service en 1999.
Le Château de Saint-Etienne-de-Sermentin : Depuis des siècles, le château du XIII° fait partie du décor. Vidé de ses derniers paysans au milieu des années 50, au fil du temps il s’est changé en un vaisseau de pierre éventré trônant dans sa solitude.
Mais en 2019, l’incroyable se produisit : le bâtiment ainsi que les onze hectares de terrain alentour trouvaient acquéreur. M. Shraga Riva, un Franco-Israélien de 53 ans et fondateur depuis 2004 sur Méjannes-le-Clap du centre de formation professionnelle Fer à modeler, dédié au travail de forge, de métallerie et de coutellerie. Un projet de rénovation commença en 2019 et de la réhabilitation de ce patrimoine bâti est néé un lieu polyvalent ou cohabiteront notamment un centre de formation, une ferme agricole, une galerie d’art, des hébergements pour les stagiaires ou les artistes, un rassemblement de forgerons.
Le Pont de la Digue : Le pont, Anciennement passage à gué, un pont suspendu fut construit en 1842 (légèrement en amont de l’actuel) avec une maison pour récolter l’octroi. Le nouveau pont fut construit en 1912. La digue Ce canal privé, construit suite à un décret de Colbert, permettait d’utiliser l’eau de la Cèze pour faire fonctionner la filature de la Bégude située à Malcap et dont on peut encore voir les bâtiments en bordure de la D 51. Actuellement, ce canal sert à l’irrigation des parcelles agricoles. De chaque côté de la ligne de partage des eaux, on peut apercevoir, plantés en 1970 sur des terrains communaux, une forêt de 120 hectares de pins noirs.