Mise à jour du 22/08/2024
Saint-Maurice-de-Cazevieille
Le site de Saint-Maurice-de-Cazevieille fait sûrement partie des plus anciens de la Gardonnenque.
Il est vraisemblable que le nom du village exprime cette ancienneté : les vieilles “cazes”, terme occitan, que l’on traduit par “les vieilles maisons”.
En fait, “les vieilles huttes” : celles que les hommes du Néolithique avaient érigées sur le lac qui existait à l’époque.
La cité lacustre fut en effet le premier lieu de vie.
Le village a connu une histoire mouvementée qui a vu la destruction de nombreux édifices.
Néanmoins, l’Église, le Portalet et l’ancienne entrée Nord des fortifications contribuent à donner beaucoup de caractère et de charme à ce village accueillant.
Le Portalet C'est le vestige le mieux conservé des remparts du XII° siècle. Il s’agit de l'ancienne entrée Nord des fortifications qui protégeaient la commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ces fortifications furent détruites en 1553.
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem depuis au moins 1187, date à laquelle le comte Raymond V de Toulouse confirme aux Hospitaliers la possession du castrum. En 1271, cette seigneurie était sous l'autorité du commandeur hospitalier d'Alès. Les Hospitaliers sont contraints de céder cette année-là la moitié de la haute et basse justice au roi de France contre la moitié de celles de Valence, Malauzet et Maussargues.
L'Eglise : Le village à une très belle église, de style roman. L'ancienne église Elle fut en partie détruite par les protestants en 1560. Sur le même emplacement a été construit en 1857 un nouvel édifice plus vaste, de style roman. La nouvelle église a été bénie le 25 août 1860 par Mgr Plantier. Il ne reste plus que le chœur pour témoigner de l’église primitive datée du XIII° siècle. Elle possède un clocher est carré.
Le Temple : Un premier édifice fut probablement construit vers la fin du XVI° siècle. On peut supposer qu’il fut édifié sur l’emplacement même de l’ancienne commanderie de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem(Château des templiers installés ici au XII° siècle), que des religionnaires avaient démantelée en 1553. Sa destruction fut ordonné en 1672. La construction du temple actuel date de 1853.
Le Portalet C'est le vestige le mieux conservé des remparts du XII° siècle. Il s’agit de l'ancienne entrée Nord des fortifications qui protégeaient la commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ces fortifications furent détruites en 1553.
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem depuis au moins 1187, date à laquelle le comte Raymond V de Toulouse confirme aux Hospitaliers la possession du castrum. En 1271, cette seigneurie était sous l'autorité du commandeur hospitalier d'Alès. Les Hospitaliers sont contraints de céder cette année-là la moitié de la haute et basse justice au roi de France contre la moitié de celles de Valence, Malauzet et Maussargues.
L'Eglise : Le village à une très belle église, de style roman. L'ancienne église Elle fut en partie détruite par les protestants en 1560. Sur le même emplacement a été construit en 1857 un nouvel édifice plus vaste, de style roman. La nouvelle église a été bénie le 25 août 1860 par Mgr Plantier. Il ne reste plus que le chœur pour témoigner de l’église primitive datée du XIII° siècle. Elle possède un clocher est carré.
Le Temple : Un premier édifice fut probablement construit vers la fin du XVI° siècle. On peut supposer qu’il fut édifié sur l’emplacement même de l’ancienne commanderie de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem(Château des templiers installés ici au XII° siècle), que des religionnaires avaient démantelée en 1553. Sa destruction fut ordonné en 1672. La construction du temple actuel date de 1853.
Le Moyen-âge
Il a marqué Saint-Maurice-de-Casesvieilles, qui appartenait à la viguerie et au diocèse d’Uzès, dans le doyenné de Sauzet.
Les templiers y avaient une résidence en 1118, c'est-à-dire dès le début de la création de cet ordre.
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem depuis au moins 1187, date à laquelle le comte Raymond V de Toulouse confirme aux Hospitaliers la possession du castrum. En 1271, cette seigneurie était sous l'autorité du commandeur hospitalier d'Alès. Les Hospitaliers sont contraints de céder cette année-là la moitié de la haute et basse justice au roi de France contre la moitié de celles de Valence, Malauzet et Maussargues.
Après la dévolution des biens de l'ordre du Temple, elle devint commanderie principale23 puis un membre de la commanderie de Saint-Christol au sein du grand prieuré de Saint-Gilles. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Maurice-de-Rocher24.
Les guerres de religion
Elles ont vu la destruction du temple en 1672. Rappelons que la réforme a commencé à se répandre en Uzège dès 1532. Très tôt, une grosse majorité de Saint-Mauriçois va adopter la réforme. Exactions et répressions vont se succéder entraînant une longue série de guerres religieuses qui vont ravager le Languedoc et marquer Saint-Maurice-de-Cazevieille en particulier. La répression concerne tous les protestants et va s’accélérer. Louis XIV, une fois au pouvoir va diriger lui-même la lutte contre l’hérésie.
Le 12 octobre 1702, Jean CAVALIER (grand chef camisard) et sa troupe, pillent et incendient l’église et le Presbytère de St-Maurice.
Epoque Moderne
Entre 1815 et 1855, le nombre de mûriers est multiplié par quatre pour nourrir les vers à soie. L’élevage du vers à soie a d’ailleurs grandement influé sur l’architecture, car beaucoup de maisons ont été surélevées pour accueillir les magnaneries. Aujourd’hui encore quelques rares mûriers peuvent se rencontrer dans la campagne et témoignent de cette activité disparue…
Après 1850, les plantations de vignes vont s’accélérer. Mais le phylloxéra en 1863 va se conjuguer à la surproduction pour plonger les campagnes dans la désolation. Les ”hybrides”, plans américains de remplacement amenèrent le mildiou mais sauvèrent le vignoble.
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem depuis au moins 1187, date à laquelle le comte Raymond V de Toulouse confirme aux Hospitaliers la possession du castrum. En 1271, cette seigneurie était sous l'autorité du commandeur hospitalier d'Alès. Les Hospitaliers sont contraints de céder cette année-là la moitié de la haute et basse justice au roi de France contre la moitié de celles de Valence, Malauzet et Maussargues.
Après la dévolution des biens de l'ordre du Temple, elle devint commanderie principale23 puis un membre de la commanderie de Saint-Christol au sein du grand prieuré de Saint-Gilles. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Maurice-de-Rocher24.
Les guerres de religion
Elles ont vu la destruction du temple en 1672. Rappelons que la réforme a commencé à se répandre en Uzège dès 1532. Très tôt, une grosse majorité de Saint-Mauriçois va adopter la réforme. Exactions et répressions vont se succéder entraînant une longue série de guerres religieuses qui vont ravager le Languedoc et marquer Saint-Maurice-de-Cazevieille en particulier. La répression concerne tous les protestants et va s’accélérer. Louis XIV, une fois au pouvoir va diriger lui-même la lutte contre l’hérésie.
Le 12 octobre 1702, Jean CAVALIER (grand chef camisard) et sa troupe, pillent et incendient l’église et le Presbytère de St-Maurice.
Epoque Moderne
Entre 1815 et 1855, le nombre de mûriers est multiplié par quatre pour nourrir les vers à soie. L’élevage du vers à soie a d’ailleurs grandement influé sur l’architecture, car beaucoup de maisons ont été surélevées pour accueillir les magnaneries. Aujourd’hui encore quelques rares mûriers peuvent se rencontrer dans la campagne et témoignent de cette activité disparue…
Après 1850, les plantations de vignes vont s’accélérer. Mais le phylloxéra en 1863 va se conjuguer à la surproduction pour plonger les campagnes dans la désolation. Les ”hybrides”, plans américains de remplacement amenèrent le mildiou mais sauvèrent le vignoble.