Mise à jour du 22/08/2024
Saint-Jean-du-Gard
Saint-Jean-du-Gard offre un cadre de nature préservée, propice à la randonnée et aux activités de plein air.
Entre paysages inoubliables, et point de vue sublimes, aussi bien le village, les environs et les activités sur place répondront à vos envies de sensations et de découvertes.
Village au caractère cévenol affirmé, qui s'étire le long du Gardon, la petite capitale du pays camisard s'organise le long d'une rue principale au pied de la tour de l'Horloge, ancien clocher d'une église romane détruite pendant les guerres de religion. Le village fut marqué par les guerres de religions, notamment avec la guerre des Camisards. Aujourd'hui, Saint-Jean-du-Gard est un village authentique, dans un cadre naturel préservé où il fait bon vivre. Ce fut d'ailleurs la dernière étape du voyage de Robert Louis Stevenson, qui termina à St-Jean, en 1878, les 220 km de son célèbre "Voyage en Cévennes avec un âne". La cité est d'ailleurs orientée vers cette activité et c'est le point de départ de 150 km de sentiers.
Le gardon serpente dans des gorges bordées de petit village ou Hameau. Vous pourrez vous baigner dans ses eaux, y faire du Canoë ou vous promenez dans les montagnes. Admirez ses mas perdus sur les flans du gardon, on se demande command certaines maisons se sont retrouver la ou elle sont. On comprend mieux command les Camisards ont pu résister si longtemps en voyant ce décor. Si vous avez du mal à trouver à vous loger se n'est pas par manque de possibilité, mais parce que la région l'été est envahi de touriste qui viennent découvrir cette région.
Le Pont Vieux : Même si les cartes postales anciennes le désignent comme «romain», ce pont n’a été construit qu’en 1733 en remplacement du gué équipé de planches permettant le franchissement du Gardon. L'ouvrage présente cinq arches avec dos d'âne au-dessus de l'arche principale. Des avant-becs triangulaires protègent les piles contre le courant. Arcs appareillés. Sa partie centrale a été emportée par la célèbre crue de 1958 mais il a été restauré dans le respect de son aspect originel. Effectivement avant 1958, ce pont avait subi quelques modifications Victime des caprices du cours d’eau, il fut emporté plusieurs fois.
Le Château de St Jean : La première mention aux archives date de 1314. Demeure du premier seigneur de St Jean en 1546,brûlé par les troupes royales en 1560 et fut aussitôt reconstruit puis agrandi au XVII° siècle. En 1704, sous l'ordre de Bâville, fut édifiée la 3ème porte de la ville dont il reste la trace contre le mur d'enceinte du château. Il servit de salle de réunion aux conseils de la communauté jusqu'en 1667, puis de prison jusqu'en 1789. Témoin d'une histoire séculaire, le château est attaché aux guerres de Religion en Cévennes qui marquèrent cette région du XVI° au XVIII° siècle. Des personnages illustres séjournèrent en ses murs, le maréchal de Thoiras, le duc de Rohan, de Basville (intendant du Languedoc), le comte de Broglie, le duc de Noailles, le maréchal de Montrevel, le maréchal de Villars. Il est non visitable.
La tour de l'Horloge : Cette tour se situe sur la place du marché, elle date du XII° siècle. Cet ancien clocher est le dernier vestige de l'église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au XII° siècle et consacrée à Saint Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de religions, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560. Les différents appareillages de ces vestiges témoignent des phases successives de sa construction ou reconstruction du XII° au XVI° siècle. De la fin du XVI° siècle à la Révocation de l'édit de Nantes, sa cloche annonça les cultes tant catholiques que protestants, puis, équipé d'un mouvement d'horlogerie, ce clocher égrena les heures de la communauté villageoise. Son campanile en fer forgé abrite une cloche datant de 1520.
Hôtel du Chevalier d’Algues : Derrière la belle porte du 98 Grand’rue s’ouvre un couloir donnant accès à une superbe cage d’escalier du XVII° siècle. Cet escalier monumental éclairé par un puits de lumière, donne accès à la poste et à l’office du tourisme sur la place Rabaut St Etienne. Sur cette place, à l’angle du parking et face à l’intersection de la ruelle de Combedase et de l’entrée réservée à la Poste, on peut voir un des derniers tronçons de la rue « des Paillons » qui fut créé en 1704 par la construction d’un mur qui devait isoler complètement les maisons des terrains les jouxtant. En effet, chaque maison possédait, sur sa façade arrière, des portes et fenêtres qui permettaient de ravitailler les camisards après le couvre-feu bien que toutes les portes de la ville fussent fermées.
La Maison du Vicaire : Derrière la Tour de l’Horloge, dans le plus ancien quartier de la ville, à l’angle de la rue Pasteur et de la rue Traversière se trouve une maison où logeait le vicaire et où se réunissait la communauté catholique pour célébrer la messe après la démolition de l’église et avant qu’une nouvelle ne soit construite, entre 1560 et 1685. Sur le linteau de la porte sise rue Traversière, on remarque une croix et une date: 1567 rappelant la fonction d’édifice religieux de cette maison.
L’Eglise : En face du château se trouve l’église catholique Saint-Jean-Baptiste construite XVII° siècle après la révocation de l’Edit de Nantes avec les matériaux du temple que l’on venait de détruire sous l'ordre du Roi. La cloche changea d’édifice et après avoir convié au prêche les habitants, elle les appela à la messe. On peut voir contre le mur d’enceinte du château, derrière le poids public, les vestiges (pied droit et départ de voûte) d’une des anciennes portes de la ville.
Le Temple : Ce temple a été inauguré en 1827 est situé place Carnot. C'est un des plus grands temples protestants de France. La plan au sol est rectangulaire, pouvant accueillir jusqu'à 400 personnes. La façade, de style néo-classique, est cantonnée de doubles pilastres et couronnée par un fronton. L'entrée rectangulaire avec sa corniche accentue les horizontales, tempérées cependant par un large oculus circulaire situé au-dessus. A l'intérieur, des tribunes font tout le tour de l'édifice. Elles sont supportées par des colonnes d'ordre dorique, redoublées à l'étage pour supporter la corniche sommitale formant la base de la voûte surbaissée. Sobre et épurée, l'agencement respecte la règle des Églises réformées de non-représentation, avec absence de statues ou de peintures religieuses. La chaire est accessible par un escalier à double révolution. L'orgue baroque du XVIII° siècle réalisé pour la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Nancy est acheté par la famille du Puy de Montbrun et placé en 1958. Il est augmenté en 1965 par deux jeux complémentaires.
La fontaine de Stevenson : Robert Lewis Stevenson, auteur écossais de ‘L’île au trésor’ et de ‘L’étrange cas du Dr. Jekyll and Mr. Hyde’, a traversé les Cévennes depuis le Puy-en- Velay jusqu’à Saint-Jean-du-Gard à pied avec son ânesse Modestine. Parti le 22 septembre 1878, il arriva à destination 12 jours plus tard. Son parcours est aujourd’hui connu sous le nom de "chemin de Stevenson" ou GR70. De ce périple reste également un récit écrit par l’auteur et publié en 1879 ‘Voyage avec un âne dans les Cévennes’. La fontaine lui fut dédiée, avec la date de son arrivée à Saint-Jean- du-Gard, le 2 octobre 1878.
Monument aux Morts : A proximité du temple, le Monument aux Morts est l'œuvre du sculpteur Carli. Il témoigne de la lourde contribution des Cévennes comme de l'ensemble de la France rurale à l'hécatombe de la Grande Guerre.
Musée des vallées cévenoles :Appelé aussi Maison Rouge - Musée des vallées cévenoles, est un musée qui présente de très nombreux objets consacrés à la vie traditionnelle, sociale et économique en Cévennes. Construite en 1838 et agrandissement en 1881. Avec ses grandes baies en plein cintre favorisant un éclairement maximal, cette filature reste très représentative des ateliers où on tirait la soie. Par ses qualités architecturales et son décor : escalier monumental en fer à cheval, archivoltes moulurées avec clefs sculptées... elle constitue un élément majeur du patrimoine industriel cévenol. Enfin, elle porte à elle seule une bonne part de la mémoire soyeuse des Cévennes. Premier site en France à être équipé du procédé qui a permis l'industrialisation de la production du fil de soie, Maison Rouge fut aussi la dernière filature de soie française, fermant définitivement en 1965. Deux petits édifices sont placés sur la terrasse dominant le Gardon : l'éolienne et le salon de thé. La maison du directeur et le bâtiment servant au logement des ouvrières complètent l'ensemble.
Gare de Saint-Jean-du-GardPar l’avenue René Boudon et le Pont Neuf (d’où l’on a une belle vue sur le Pont Vieux), on accède à la gare. Le tronçon de ligne de chemin de fer d’Anduze à St Jean du Gard fut achevé en 1909. Il renforça le rôle économique de St Jean au confluent de la vallée Borgne et de la vallée Française. Aujourd’hui, cette ligne est animée par un train touristique à vapeur fort pittoresque le "Train à Vapeur des Cévennes".
Village au caractère cévenol affirmé, qui s'étire le long du Gardon, la petite capitale du pays camisard s'organise le long d'une rue principale au pied de la tour de l'Horloge, ancien clocher d'une église romane détruite pendant les guerres de religion. Le village fut marqué par les guerres de religions, notamment avec la guerre des Camisards. Aujourd'hui, Saint-Jean-du-Gard est un village authentique, dans un cadre naturel préservé où il fait bon vivre. Ce fut d'ailleurs la dernière étape du voyage de Robert Louis Stevenson, qui termina à St-Jean, en 1878, les 220 km de son célèbre "Voyage en Cévennes avec un âne". La cité est d'ailleurs orientée vers cette activité et c'est le point de départ de 150 km de sentiers.
Le gardon serpente dans des gorges bordées de petit village ou Hameau. Vous pourrez vous baigner dans ses eaux, y faire du Canoë ou vous promenez dans les montagnes. Admirez ses mas perdus sur les flans du gardon, on se demande command certaines maisons se sont retrouver la ou elle sont. On comprend mieux command les Camisards ont pu résister si longtemps en voyant ce décor. Si vous avez du mal à trouver à vous loger se n'est pas par manque de possibilité, mais parce que la région l'été est envahi de touriste qui viennent découvrir cette région.
Le Pont Vieux : Même si les cartes postales anciennes le désignent comme «romain», ce pont n’a été construit qu’en 1733 en remplacement du gué équipé de planches permettant le franchissement du Gardon. L'ouvrage présente cinq arches avec dos d'âne au-dessus de l'arche principale. Des avant-becs triangulaires protègent les piles contre le courant. Arcs appareillés. Sa partie centrale a été emportée par la célèbre crue de 1958 mais il a été restauré dans le respect de son aspect originel. Effectivement avant 1958, ce pont avait subi quelques modifications Victime des caprices du cours d’eau, il fut emporté plusieurs fois.
Le Château de St Jean : La première mention aux archives date de 1314. Demeure du premier seigneur de St Jean en 1546,brûlé par les troupes royales en 1560 et fut aussitôt reconstruit puis agrandi au XVII° siècle. En 1704, sous l'ordre de Bâville, fut édifiée la 3ème porte de la ville dont il reste la trace contre le mur d'enceinte du château. Il servit de salle de réunion aux conseils de la communauté jusqu'en 1667, puis de prison jusqu'en 1789. Témoin d'une histoire séculaire, le château est attaché aux guerres de Religion en Cévennes qui marquèrent cette région du XVI° au XVIII° siècle. Des personnages illustres séjournèrent en ses murs, le maréchal de Thoiras, le duc de Rohan, de Basville (intendant du Languedoc), le comte de Broglie, le duc de Noailles, le maréchal de Montrevel, le maréchal de Villars. Il est non visitable.
La tour de l'Horloge : Cette tour se situe sur la place du marché, elle date du XII° siècle. Cet ancien clocher est le dernier vestige de l'église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au XII° siècle et consacrée à Saint Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de religions, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560. Les différents appareillages de ces vestiges témoignent des phases successives de sa construction ou reconstruction du XII° au XVI° siècle. De la fin du XVI° siècle à la Révocation de l'édit de Nantes, sa cloche annonça les cultes tant catholiques que protestants, puis, équipé d'un mouvement d'horlogerie, ce clocher égrena les heures de la communauté villageoise. Son campanile en fer forgé abrite une cloche datant de 1520.
Hôtel du Chevalier d’Algues : Derrière la belle porte du 98 Grand’rue s’ouvre un couloir donnant accès à une superbe cage d’escalier du XVII° siècle. Cet escalier monumental éclairé par un puits de lumière, donne accès à la poste et à l’office du tourisme sur la place Rabaut St Etienne. Sur cette place, à l’angle du parking et face à l’intersection de la ruelle de Combedase et de l’entrée réservée à la Poste, on peut voir un des derniers tronçons de la rue « des Paillons » qui fut créé en 1704 par la construction d’un mur qui devait isoler complètement les maisons des terrains les jouxtant. En effet, chaque maison possédait, sur sa façade arrière, des portes et fenêtres qui permettaient de ravitailler les camisards après le couvre-feu bien que toutes les portes de la ville fussent fermées.
La Maison du Vicaire : Derrière la Tour de l’Horloge, dans le plus ancien quartier de la ville, à l’angle de la rue Pasteur et de la rue Traversière se trouve une maison où logeait le vicaire et où se réunissait la communauté catholique pour célébrer la messe après la démolition de l’église et avant qu’une nouvelle ne soit construite, entre 1560 et 1685. Sur le linteau de la porte sise rue Traversière, on remarque une croix et une date: 1567 rappelant la fonction d’édifice religieux de cette maison.
L’Eglise : En face du château se trouve l’église catholique Saint-Jean-Baptiste construite XVII° siècle après la révocation de l’Edit de Nantes avec les matériaux du temple que l’on venait de détruire sous l'ordre du Roi. La cloche changea d’édifice et après avoir convié au prêche les habitants, elle les appela à la messe. On peut voir contre le mur d’enceinte du château, derrière le poids public, les vestiges (pied droit et départ de voûte) d’une des anciennes portes de la ville.
Le Temple : Ce temple a été inauguré en 1827 est situé place Carnot. C'est un des plus grands temples protestants de France. La plan au sol est rectangulaire, pouvant accueillir jusqu'à 400 personnes. La façade, de style néo-classique, est cantonnée de doubles pilastres et couronnée par un fronton. L'entrée rectangulaire avec sa corniche accentue les horizontales, tempérées cependant par un large oculus circulaire situé au-dessus. A l'intérieur, des tribunes font tout le tour de l'édifice. Elles sont supportées par des colonnes d'ordre dorique, redoublées à l'étage pour supporter la corniche sommitale formant la base de la voûte surbaissée. Sobre et épurée, l'agencement respecte la règle des Églises réformées de non-représentation, avec absence de statues ou de peintures religieuses. La chaire est accessible par un escalier à double révolution. L'orgue baroque du XVIII° siècle réalisé pour la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Nancy est acheté par la famille du Puy de Montbrun et placé en 1958. Il est augmenté en 1965 par deux jeux complémentaires.
La fontaine de Stevenson : Robert Lewis Stevenson, auteur écossais de ‘L’île au trésor’ et de ‘L’étrange cas du Dr. Jekyll and Mr. Hyde’, a traversé les Cévennes depuis le Puy-en- Velay jusqu’à Saint-Jean-du-Gard à pied avec son ânesse Modestine. Parti le 22 septembre 1878, il arriva à destination 12 jours plus tard. Son parcours est aujourd’hui connu sous le nom de "chemin de Stevenson" ou GR70. De ce périple reste également un récit écrit par l’auteur et publié en 1879 ‘Voyage avec un âne dans les Cévennes’. La fontaine lui fut dédiée, avec la date de son arrivée à Saint-Jean- du-Gard, le 2 octobre 1878.
Monument aux Morts : A proximité du temple, le Monument aux Morts est l'œuvre du sculpteur Carli. Il témoigne de la lourde contribution des Cévennes comme de l'ensemble de la France rurale à l'hécatombe de la Grande Guerre.
Musée des vallées cévenoles :Appelé aussi Maison Rouge - Musée des vallées cévenoles, est un musée qui présente de très nombreux objets consacrés à la vie traditionnelle, sociale et économique en Cévennes. Construite en 1838 et agrandissement en 1881. Avec ses grandes baies en plein cintre favorisant un éclairement maximal, cette filature reste très représentative des ateliers où on tirait la soie. Par ses qualités architecturales et son décor : escalier monumental en fer à cheval, archivoltes moulurées avec clefs sculptées... elle constitue un élément majeur du patrimoine industriel cévenol. Enfin, elle porte à elle seule une bonne part de la mémoire soyeuse des Cévennes. Premier site en France à être équipé du procédé qui a permis l'industrialisation de la production du fil de soie, Maison Rouge fut aussi la dernière filature de soie française, fermant définitivement en 1965. Deux petits édifices sont placés sur la terrasse dominant le Gardon : l'éolienne et le salon de thé. La maison du directeur et le bâtiment servant au logement des ouvrières complètent l'ensemble.
Gare de Saint-Jean-du-GardPar l’avenue René Boudon et le Pont Neuf (d’où l’on a une belle vue sur le Pont Vieux), on accède à la gare. Le tronçon de ligne de chemin de fer d’Anduze à St Jean du Gard fut achevé en 1909. Il renforça le rôle économique de St Jean au confluent de la vallée Borgne et de la vallée Française. Aujourd’hui, cette ligne est animée par un train touristique à vapeur fort pittoresque le "Train à Vapeur des Cévennes".
Tout d'abord dénommée Saint-Jean-de-Gardonnenque, la commune fut très influencée par le protestantisme au XVI° siècle et fut un haut lieu de résistance des Camisards dès 1685, après la révocation de l'édit de Nantes - ce qui en fait la première révolution civile de l'histoire.
Le roi fait élever dès 1703 des fortifications de plus de cinq mètres de hauteur pour empêcher les camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui était bordée d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Étienne, face à la rue de Combe d'Ase. Trois grandes portes d'entrée étaient alors érigées ; des vestiges de l'une de ces portes sont encore visibles sur la façade du château de Saint-Jean-du-Gard. Cette résistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 camisards à 35 000 dragons de l'armée royale.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard.
La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIX° siècle jusqu'au milieu du XX° siècle grâce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier dont les feuilles permettent de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. La Maison Rouge ferma en 1965, une cessation d'activité coïncidant avec la fin de cette période de prospérité pour la commune.
À la fin des années 1960, la « vallée des Camisards » où coule le Gardon de Mialet a failli être submergée au lieu-dit La Borie, 3 km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (aménagement écrêteur de crue, d'une hauteur prévue de 60 m, proposé dans le cadre du Plan de défense contre les inondations du Languedoc établi par le service des ponts et chaussées du Gard). Ce projet a été abandonné à la suite d'une forte mobilisation de la population qui y était opposée (mobilisation étudiée par Françoise Clavairolle (2008) qui a dans ce cas repéré quatre types d'argumentaires : écologiques (modifications des températures et taux d'oxygène de l’eau, fragmentation écologique mettant en péril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversité en partie rare et fragile (castor commun, héron cendré, orchidées et cyclamens), socio-économiques, techniques et symboliques)
La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train à vapeur parcourt notamment la ligne d' Anduze à Saint-Jean-du-Gard, avec un arrêt à la Bambouseraie, train qui attire chaque année près de 150 000 voyageurs.
Le chateau
1314: première mention du château de Saint Jean de Gardonnenque 1397: un compoix ordonne de faire restaurer le château à son occupant
Au XV° siècle Jean III de Mirols acquiert partie des terres de Saint Jean et se titre baron de Moissac Villeneuve Saint Jean.
Ses héritiers cèdent au XVI° siècle la baronnie de Villeneuve Saint Jean à Astor de Montbel qui la revend à Antoine de Saint Bonnet déjà grand propriétaire à Saint Jean. Sous François 1er, en 1546, Saint Jean est annexé au domaine Royal et la seigneurie est alors réellement constituée avec haute, moyenne et basse justice. Antoine de Saint Bonnet en est le premier seigneur. Les Saint Bonnet de Thoiras sont alliés aux Caylar descendant des Bermond. Antoine est le père de Louis, chef des religionnaires et Aymar, père du célèbre maréchal de Thoiras.
Lors d'une expédition punitive, en 1560, Honorat de Savoie, lieutenant général en Languedoc marche sur Saint Jean et brûle le château car les Saint Bonnet étaient protestants comme une grande partie de la noblesse cévenole. Le château est reconstruit et un temple, consacré en 1569, est "dressé" sur sa façade nord. Lors des trois nouvelles guerres de religion de 1620 à 1629, Jean, petit-fils de Louis de Saint Bonnet, recevra à maintes reprises au château de Saint Jean du Gard le duc de Rohan, chef des réformés.
En 1652, Henry, le fils de Jean, très endetté vend le château à Edouard de Carlot. Ce dernier agrandit le château et construit une aile en prolongement du corps principal de logis, créant ainsi une façade principale au sud de 40 mètres. Il demande au Consistoire l'autorisation de percer une ouverture au nord, dans le mur mitoyen entre le château et le temple afin d'assister aux offices depuis sa chambre étant souffrant. Les Carlot, famille patricienne de Vérone s'étant adonné au commerce ne peuvent posséder noblement une seigneurie. Edouard de Carlot obtient de Louis XIV les lettres de réhabilitation. Il donne l'usufruit de ses biens à sa sœur Alix de Peyremale et à son frère Pierre époux de Marie de Toulouse Lautrec à charge de remettre à l'enfant mâle issu du mariage de leur fille Isabeau de Carlot et d'Antoine de Vignolles Montvaillant.
passent dans la famille Hostalier. Les Hostalier sont conseillers à la Cour des Comptes, Aides et Finances de Montpellier. En 1685 le temple est rasé car le seigneur recevait dans son château des assemblées protestantes clandestines. Cette même année, Louis XIV révoque l'Edit de Nantes et le château est utilisé d'autorité comme garnison royale. Les prisons du château ne vont pas désemplir et conservent quelques anecdotes marquantes dont l'évasion du pasteur Roman. Pendant la guerre des Camisards le château héberge des personnages prestigieux envoyés par Louis XIV pour pacifier les Cévennes: outre Lamoignon de Basville, intendant du Languedoc, le comte de Broglie, le duc de Noailles, le maréchal de Montrevel et le plus illustre de tous, le maréchal de Villars.
Les Hostalier conservent le château jusqu'au 20 décembre 1816, date de sa vente à Louis Dupuy de Montbrun d'Aubignac, ancien capitaine au régiment de Bourgogne.
Le château reste dans cette famille jusqu'à sa vente effectuée par les descendants de Girard de Coehorn, le 21 décembre 1995, aux actuels propriétaires, Marie Françoise et Bernard André.
Actuellement le monument est géré par des propriétaires privées, le site est ouvert à la visite des expositions, et des événements culturels y sont organisés.