Mise à jour du 22/08/2024
Saint-Hippolyte-du-Fort
Le voyageur qui arrive de Nîmes ou du Vigan, découvre le magnifique cirque des contreforts des Cévennes où se niche Saint-Hippolyte-du-Fort :
la ville « porte des Cévennes », est un carrefour entre le pays des châtaigniers et celui de la vigne…
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, l'Alzon, l'Argentesse, le ruisseau de Valestalière et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les habitants de St-Hippolyte-du-Fort ne s’appellent pas, comme on pourrait s’y attendre, les St-Hippolytains… non, ce sont des cigalois et des cigaloises…
Le beffroi communal : Installé dans une ancienne tour accolée à l'hôtel de ville au style très sobre néoclassique, il est surmonté de son campanile en fer forgé dans la partie haute à la forme d'un bulbe. Il renferme la cloche des heures.
La tour Saint-Jean : (renommée mystérieusement « tour Saint-Louis » sur les documents au début du xxe siècle !). Ouvrage défensif à la porte de Cros et point névralgique des fortifications du XVII° siècle face aux vallées cévenoles.
A coté de la tour se trouve l'ancien viaduc de chemin de fer. Il est doté d'arcades de pierres lancées de manière courbe par-dessus le Vidourle juste à côté des remparts.
Le Fort : Le fort dont le nom de la ville porte trace fut édifié par François Ferry, ingénieur de Louis XIV, entre 1687 et 1689 sur le modèle bien connu des forts Vauban. Construit comme ceux de Nîmes et d'Alès pour « contenir » les protestants des Cévennes. Il s’agissait, pour le pouvoir royal de créer une place de sûreté et de surveillance des protestants de la ville. C'est sans doute le monument le plus remarquable de la ville avec le grand temple, et qui lui donna son nom. Aujourd'hui privé de ses principaux éléments défensifs, il reste cependant d'une magnifique homogénéité architecturale.
Les Casernes : Construites en 1725 pour loger les troupes sous Louis XV avant de devenir une garnison sous Napoléon III (1860). En 1870, une Ecole Militaire des Enfants de Troupes voit le jour et s'installera dans les casernes. Elle assurera la formation des cadres de l’Infanterie jusqu’en 1934, date de son tranfert à Epinal. Elles constituent un vaste ensemble de bâtiments imposants typiques de l'architecture normalisée de la III° République (pierre, brique, fer) dont on admirera la cour fermée « Isly ». La façade principale est surmontée d'un clocheton abritant un ancien carillon de trois cloches aujourd'hui hors service. A sa fermeture, ses bâtiments seront occupés par les gardes mobiles. Aujourd’hui, les anciennes casernes ont pour partie été transformées en logements sociaux. La commune en a racheté la majeure partie pour y installer de nombreux services (administratifs, Salle des Fêtes, Office de Tourisme, Médiathèque, Maison de Retraite...).
Musée de la Soie : Le musée se trouve dans une partie des anciennes casernes.
Il retrace le passé séricicole dans les Cévennes et s’attache à mettre en valeur un patrimoine qui participa du XIII° au XX° siècles à l’identité cévenole (Saint-Hippolyte-du-Fort était autrefois le siège des contrôleurs de soie des Cévennes). De l’élevage de la chenille à la fabrication de l’étoffe, ce sont toutes les étapes de la transformation de la soie – les techniques soyeuses traditionnelles, mais aussi actuelles utilisées dans la région qui sont présentées au musée. Il offre la découverte de son élevage de vers à soie maintenu à tous les stades du cycles (d’avril à octobre) dans une magnanerie reconstituée de ses machines ingénieuses et d’un magnifique savoir-faire. Des visites commentées sont régulièrement proposées et deux films d’archive sur la sériciculture complètent la visite. La création de textile contemporaine est mise à l’honneur avec une exposition saisonnière et une boutique qui accueille l’espace vente des Soieries des Cévennes, propose aussi les créations originales d’artisans créateurs locaux.
Immeuble Dugas : Elle abrite la fondation du même nom ainsi que la bibliothèque Roure-Sarran. Elle est la propriété de la Société de l'histoire du protestantisme français. À l'intérieur, deux cheminées monumentales sculptées complètent un décor original qu’aucune étude n'est pourtant venue éclairer.
Les fontaines : Dans ce petit village à l'ombre des Cévennes, traversé par le Vidourle (connu pour ses vidourlades), on compte pas moins de 13 fontaines ! La plupart date du XVII° et XVIII° siècle. La plupart, aujourd'hui, sont alimentées par une source venant du mas de Baumel. Cette source est utilisée également par les cigalois (noms des habitant de Saint Hippolyte du Fort). Château des Graves : Domaine bâti vers 1817-1818 pour un négociant breton ayant fait fortune à Cadix. La maison de maître, sans doute réalisée par l'architecte Charles Durand, s'inspire de la villa Bonaparte, à Rome. Elle est entourée par un parc comprenant bassins, terrasses, clôture et dépendances. La partie viticole est séparée du reste. L'intérieur de la maison a conservé un salon orné de papiers peints à drapés et de cheminées en marbre avec trumeaux de plâtre moulé caractéristiques de la Restauration.
Monuments aux morts : On peut y voir 2 monuments aux morts. Le Monument aux morts de l'école militaire préparatoire de Saint-Hippolyte-du-Fort commémore les soldats morts lors de la Première Guerre mondiale. Il est inauguré le 29 mai 1927, à l'époque, il est érigé au centre d'un quartier de casernes. Le monument est érigé dans le centre-ville de Saint-Hippolyte-du-Fort, place du Huit-Mai, non loin de l'hôtel de ville. Il est constitué d'un socle supportant un groupe statuaire en pierre : une Victoire ailée et casquée, tenant dans sa main droite une épée, la pointe vers le sol, et guidant devant elle, un enfant en uniforme, au garde à vous. Les faces latérales du piédestal portent les noms de 302 militaires, la plupart morts lors de la Première Guerre mondiale; toutefois, les noms de certains militaires morts avant 1914 sont également mentionnés. Le monument est l'œuvre du sculpteur Robert Delandre.
L'autre Monument aux morts est érigé rue du Pont. Le piédestal est surmonté du buste d'un soldat casqué, intégré dans un monument plus vaste, comportant 2 hautes colonnes supportant un fronton gravé (PRO PATRIA) lui-même surmonté du blason de la ville entouré d'une couronne de laurier Derrière le piédestal surmonté du buste, un mur gravé de deux branches de chènes entrecroisés et barré de 3 cartouches reprennant les grandes batailles de la guerre (Marne, Yser, Verdun), entouré de lauriers gravés Au pied de chaque colonne, une croix de guerre gravée et au pied de celle de gauche, une large palme en bronze
L'église : L'église paroissiale Saint-Hippolyte est reconstruite en 1687 par Augustin-Charles d'Aviler au même emplacement que l’ancienne église détruite. Elle a été très remaniée au milieu du XIX° siècle avec, notamment, l'adjonction d'un clocher surmonté d'une flèche couverte d'ardoises. Sa voûte en pierre meulière, son dallage en bandes, ses vitraux et son tableau du XIX° siècle représentant Sainte Cécile sont remarquables. L’église contient les reliques de Saint-Hippolyte martyr romain, patron de la paroisse.
Le temple : Temple protestant de l'Église protestante unie de France. La première pierre est posée le 29 mars 1820 et l'inauguration est faite le 13 juillet 1822. Le clocher fut élevé en 1853 et garni de la cloche de l'Hôtel de Ville, confisquée en 1682 au temple protestant de l'époque. Édifice néoclassique impressionnant par ses dimensions (plus de 600 m2 pour la salle), un des plus grands de France, ce qui en fait le plus grand du Gard avec celui d'Anduze (celui d'Anduze mesure seulement un m2 de moins en surface) ; colonnade en façade avec portique et grand fronton encadré de deux tours-clochers inhabituelles pour ce type d'édifice renforçant encore plus l'aspect monumental. L'intérieur est entouré de toutes parts de galeries sur colonnes et la vaste et haute nef couverte d'une voûte en berceau brisé. Il possède un grand orgue d'esthétique franco-allemande construit en 1853 par Beaucourt & Voegeli et restauré en 1992.
Le temple de l'Église réformée évangélique : les registres de l'EREI à Saint Hippolyte du Fort débutent le 7 avril 1877. Mais le temple, lui, n'est inauguré que le 19 avril 1931.
Les cadrans solaires : Saint Hippolyte du Fort possède la plus importante collection de cadrans solaires contemporains du Languedoc. Ces cadrans sont disposés le long d'une promenade qu'il est préférable de parcourir en fin de matinée. (On peut Compter 23 cadrans) Un plan de cette promenade est disponible à l'Office de Tourisme.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, l'Alzon, l'Argentesse, le ruisseau de Valestalière et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les habitants de St-Hippolyte-du-Fort ne s’appellent pas, comme on pourrait s’y attendre, les St-Hippolytains… non, ce sont des cigalois et des cigaloises…
Le beffroi communal : Installé dans une ancienne tour accolée à l'hôtel de ville au style très sobre néoclassique, il est surmonté de son campanile en fer forgé dans la partie haute à la forme d'un bulbe. Il renferme la cloche des heures.
La tour Saint-Jean : (renommée mystérieusement « tour Saint-Louis » sur les documents au début du xxe siècle !). Ouvrage défensif à la porte de Cros et point névralgique des fortifications du XVII° siècle face aux vallées cévenoles.
A coté de la tour se trouve l'ancien viaduc de chemin de fer. Il est doté d'arcades de pierres lancées de manière courbe par-dessus le Vidourle juste à côté des remparts.
Le Fort : Le fort dont le nom de la ville porte trace fut édifié par François Ferry, ingénieur de Louis XIV, entre 1687 et 1689 sur le modèle bien connu des forts Vauban. Construit comme ceux de Nîmes et d'Alès pour « contenir » les protestants des Cévennes. Il s’agissait, pour le pouvoir royal de créer une place de sûreté et de surveillance des protestants de la ville. C'est sans doute le monument le plus remarquable de la ville avec le grand temple, et qui lui donna son nom. Aujourd'hui privé de ses principaux éléments défensifs, il reste cependant d'une magnifique homogénéité architecturale.
Les Casernes : Construites en 1725 pour loger les troupes sous Louis XV avant de devenir une garnison sous Napoléon III (1860). En 1870, une Ecole Militaire des Enfants de Troupes voit le jour et s'installera dans les casernes. Elle assurera la formation des cadres de l’Infanterie jusqu’en 1934, date de son tranfert à Epinal. Elles constituent un vaste ensemble de bâtiments imposants typiques de l'architecture normalisée de la III° République (pierre, brique, fer) dont on admirera la cour fermée « Isly ». La façade principale est surmontée d'un clocheton abritant un ancien carillon de trois cloches aujourd'hui hors service. A sa fermeture, ses bâtiments seront occupés par les gardes mobiles. Aujourd’hui, les anciennes casernes ont pour partie été transformées en logements sociaux. La commune en a racheté la majeure partie pour y installer de nombreux services (administratifs, Salle des Fêtes, Office de Tourisme, Médiathèque, Maison de Retraite...).
Musée de la Soie : Le musée se trouve dans une partie des anciennes casernes.
Il retrace le passé séricicole dans les Cévennes et s’attache à mettre en valeur un patrimoine qui participa du XIII° au XX° siècles à l’identité cévenole (Saint-Hippolyte-du-Fort était autrefois le siège des contrôleurs de soie des Cévennes). De l’élevage de la chenille à la fabrication de l’étoffe, ce sont toutes les étapes de la transformation de la soie – les techniques soyeuses traditionnelles, mais aussi actuelles utilisées dans la région qui sont présentées au musée. Il offre la découverte de son élevage de vers à soie maintenu à tous les stades du cycles (d’avril à octobre) dans une magnanerie reconstituée de ses machines ingénieuses et d’un magnifique savoir-faire. Des visites commentées sont régulièrement proposées et deux films d’archive sur la sériciculture complètent la visite. La création de textile contemporaine est mise à l’honneur avec une exposition saisonnière et une boutique qui accueille l’espace vente des Soieries des Cévennes, propose aussi les créations originales d’artisans créateurs locaux.
Immeuble Dugas : Elle abrite la fondation du même nom ainsi que la bibliothèque Roure-Sarran. Elle est la propriété de la Société de l'histoire du protestantisme français. À l'intérieur, deux cheminées monumentales sculptées complètent un décor original qu’aucune étude n'est pourtant venue éclairer.
Les fontaines : Dans ce petit village à l'ombre des Cévennes, traversé par le Vidourle (connu pour ses vidourlades), on compte pas moins de 13 fontaines ! La plupart date du XVII° et XVIII° siècle. La plupart, aujourd'hui, sont alimentées par une source venant du mas de Baumel. Cette source est utilisée également par les cigalois (noms des habitant de Saint Hippolyte du Fort). Château des Graves : Domaine bâti vers 1817-1818 pour un négociant breton ayant fait fortune à Cadix. La maison de maître, sans doute réalisée par l'architecte Charles Durand, s'inspire de la villa Bonaparte, à Rome. Elle est entourée par un parc comprenant bassins, terrasses, clôture et dépendances. La partie viticole est séparée du reste. L'intérieur de la maison a conservé un salon orné de papiers peints à drapés et de cheminées en marbre avec trumeaux de plâtre moulé caractéristiques de la Restauration.
Monuments aux morts : On peut y voir 2 monuments aux morts. Le Monument aux morts de l'école militaire préparatoire de Saint-Hippolyte-du-Fort commémore les soldats morts lors de la Première Guerre mondiale. Il est inauguré le 29 mai 1927, à l'époque, il est érigé au centre d'un quartier de casernes. Le monument est érigé dans le centre-ville de Saint-Hippolyte-du-Fort, place du Huit-Mai, non loin de l'hôtel de ville. Il est constitué d'un socle supportant un groupe statuaire en pierre : une Victoire ailée et casquée, tenant dans sa main droite une épée, la pointe vers le sol, et guidant devant elle, un enfant en uniforme, au garde à vous. Les faces latérales du piédestal portent les noms de 302 militaires, la plupart morts lors de la Première Guerre mondiale; toutefois, les noms de certains militaires morts avant 1914 sont également mentionnés. Le monument est l'œuvre du sculpteur Robert Delandre.
L'autre Monument aux morts est érigé rue du Pont. Le piédestal est surmonté du buste d'un soldat casqué, intégré dans un monument plus vaste, comportant 2 hautes colonnes supportant un fronton gravé (PRO PATRIA) lui-même surmonté du blason de la ville entouré d'une couronne de laurier Derrière le piédestal surmonté du buste, un mur gravé de deux branches de chènes entrecroisés et barré de 3 cartouches reprennant les grandes batailles de la guerre (Marne, Yser, Verdun), entouré de lauriers gravés Au pied de chaque colonne, une croix de guerre gravée et au pied de celle de gauche, une large palme en bronze
L'église : L'église paroissiale Saint-Hippolyte est reconstruite en 1687 par Augustin-Charles d'Aviler au même emplacement que l’ancienne église détruite. Elle a été très remaniée au milieu du XIX° siècle avec, notamment, l'adjonction d'un clocher surmonté d'une flèche couverte d'ardoises. Sa voûte en pierre meulière, son dallage en bandes, ses vitraux et son tableau du XIX° siècle représentant Sainte Cécile sont remarquables. L’église contient les reliques de Saint-Hippolyte martyr romain, patron de la paroisse.
Le temple : Temple protestant de l'Église protestante unie de France. La première pierre est posée le 29 mars 1820 et l'inauguration est faite le 13 juillet 1822. Le clocher fut élevé en 1853 et garni de la cloche de l'Hôtel de Ville, confisquée en 1682 au temple protestant de l'époque. Édifice néoclassique impressionnant par ses dimensions (plus de 600 m2 pour la salle), un des plus grands de France, ce qui en fait le plus grand du Gard avec celui d'Anduze (celui d'Anduze mesure seulement un m2 de moins en surface) ; colonnade en façade avec portique et grand fronton encadré de deux tours-clochers inhabituelles pour ce type d'édifice renforçant encore plus l'aspect monumental. L'intérieur est entouré de toutes parts de galeries sur colonnes et la vaste et haute nef couverte d'une voûte en berceau brisé. Il possède un grand orgue d'esthétique franco-allemande construit en 1853 par Beaucourt & Voegeli et restauré en 1992.
Le temple de l'Église réformée évangélique : les registres de l'EREI à Saint Hippolyte du Fort débutent le 7 avril 1877. Mais le temple, lui, n'est inauguré que le 19 avril 1931.
Les cadrans solaires : Saint Hippolyte du Fort possède la plus importante collection de cadrans solaires contemporains du Languedoc. Ces cadrans sont disposés le long d'une promenade qu'il est préférable de parcourir en fin de matinée. (On peut Compter 23 cadrans) Un plan de cette promenade est disponible à l'Office de Tourisme.
Les vestiges retrouvés sur le territoire permettent de dire qu'au Paléolithique, beaucoup de grottes des environs étaient habitées par des chasseurs nomades et autres peuplades.
A l'époque du Néolithique, des immigrants apportent l'art de travailler le silex et de fabriquer la céramique.
Plus tard, les races dites "des dolmens", élèvent des huttes ou des cabanes à proximité des cours d'eau (dolmen de la Galaberte, du Néolithique récent, âge du bronze, inscrit aux Monuments Historiques en 1990).
L'âge du cuivre, l'âge du bronze et celui du fer nous amènent de millénaire en millénaire, à la période Protohistorique qui voit les Ibères refoulés par les Ligures, et l'installation de nouveaux conquérants, les Volces Arécomiques, qui se soumettent à Jules César.
Les premières maisons de Saint-Hippolyte sont bâties pour servir de relais, au bord de la route des Rutènes (qui relie la Provence au Rouergue). Le faubourg de Mandiargues et le hameau de Malataverne sont construits autour.
En 1208, peu après la Croisade des Albigeois, Saint-Hippolyte change de nom pour devenir La Planquette (parce qu'on y traverse la rivière sur une planche), puis Saint-Hippolyte de la Planquette.
Le village s'accroche au flanc de la colline de Pié de Mar, autour du château féodal, refuge pour les habitants aux temps des grandes invasions des Burgondes, des Sarrazins en passant par les Wisigoths qui ravagent le pays. Quand les temps deviennent plus sûrs, les manants descendent du château pour s'établir d'abord au pied de la montagne de Pié de Mar puis tout près du Vidourle, un peu en amont de son confluent avec l'Argentesse.
Le fort est construit en 1685, la citée est fortifiée par la construction des remparts munis de cinq portes et d’un fort Vauban qui sera à l’origine du nom actuel. Point stratégique de passage, la ville devient un carrefour pour le commerce entre plaine et montagne.
Saint-Hippolyte-du-Fort est chef-lieu de district de 1790 à 1795. En 1794, le Conseil d'Administration du district "pour repousser le fanatisme par tous les moyens qui sont en lui, arrête qu'à dater du premier vendémiaire prochain (22 septembre 1794, 1er jour de l'an III) le district nommé district de Saint-Hipolite portera le nom de Mont Hipolite". Le nom de Saint-Hippolyte est repris dès 1795. Le nom de Saint-Hippolyte-du-Fort n'est employé couramment qu'à partir du milieu du XIX° siècle.
Le Vidourle traverse la cité, sur son cours des béals sont construits afin de permettre l’irrigation des jardins, l’eau alimente un canal, l’Agal, qui permet de faire tourner les roues des moulins à farine et drapiers, répondant ainsi aux besoins des ateliers de tanneurs et teinturiers. Des manufactures spécialisées dans la confection des cadis, serges et autres étoffes de laine se développent. De nombreuses tanneries contribuent à développer le commerce avec l’Auvergne. Les tanneurs, alors puissants représentants de la ville, vont la transformer aisément. La soie avec les filatures, les fabriques des bas, les bonneteries tiennent une place importante jusqu’au début du XIX° siècle (ci-contre : vers à soie).
Au XIX° siècle, la ville est prospère, l’activité agricole et industrielle est importante, on y vient s'approvisionner de tous les villages et hameaux de la montagne ainsi que des mas les plus éloignés de la plaine de Pompignan.
En 1856, un Institut d’accueil pour les enfants sourds est ouvert.
En 1866, Louis Pasteur séjourne quelques temps dans la ville pour ses travaux sur la maladie des vers à soie, la Pébrine.
En 1885, l’ Ecole Militaire des Enfants de Troupes voit le jour. Elle assure la formation des cadres de l’Infanterie jusqu’en 1934, date de son transfert à Epinal. A sa fermeture, ses bâtiments sont occupés par les gardes mobiles.
Au début du XX° siècle, la majorité de la population vit dans les murs. Les commerces sont prospères : la modiste, le chapelier, le tailleur, le bourrelier, la laitière, le boulanger cuisant son pain dans le four à bois… Des villages voisins, on vient le dimanche, à pied ou en char à bancs voir défiler les enfants de troupe sur le Plan ou, dans les plaines de Mandiargues admirer les aéroplanes.
Guerre de religion
Fortement marquée par les affrontements entre protestants et catholiques pendant la guerre de religion, suite à la révocation de l’Edit de Nantes en 1685, la citée est fortifiée par la construction des remparts munis de cinq portes et d’un fort Vauban qui sera à l’origine du nom actuel.
L’incident qui survient à Saint-Hippolyte-du-Fort en 1756 illustre la manière dont des communautés mixtes ont su inventer des arrangements. Lors de la levée de la milice, des jeunes gens, tous protestants, refusent le tirage au sort et se réfugient dans les bois environnants. En effet, un accord conclu entre les deux communautés confessionnelles stipulait que seuls les jeunes réformés participaient au tirage, et non pas les jeunes catholiques non plus que les jeunes hommes mariés au Désert. Les catholiques, minoritaires, mais appuyés par le pouvoir militaire local, acceptaient donc que des assemblées protestantes se tiennent et que des mariages y soient célébrés. Il s’agit d’une forme de reconnaissance tacite de la pluralité religieuse, mais ce modèle ne s’impose pas partout.
Période 1940-1944
De nombreuses familles cévenoles, contre le régime de Vichy et les nazis, voulant retrouver une France Libre, aident les maquisards des maquis environnants. Des réunions secrètes sont tenues chez des partisans, comme chez Armand Gaillardon. La plupart du temps, elles se passent le soir, à l’abri des regards indiscrets, car l’endroit est très surveillé. Parfois, les habitants nouent des liens avec des soldats allemands antinazis, qui leur apportent un peu de nourriture (boule de pain noir, paquet de beurre, tabac…), comme le soldat « Paul » à la famille Guiraud. Certaines familles cévenoles apportent des provisions aux maquisards, avec la complicité des gendarmes qui ont connaissance de ce trafic mais ne disent rien. Les résistants comptent aussi sur ces habitants pour les prévenir au cas où les SS viendraient essayer de les arrêter. Chacun à sa manière aide les maquisards, par exemple, des médecins comme les docteurs Roman ou Laget, montent au maquis pour leur donner des soins, des artisans mettent leurs services à la disposition des résistants, comme des cordonniers en réparant leurs chaussures ou en leur fabricant des ceinturons. Enfin, pour assurer la liaison avec les autres maquis, des habitants des villages cévenols servent d’intermédiaires pour transmettre des messages.
L’entreprise Jallatte
En 1947, Pierre Jallatte reprend une fabrique de galoches dans les Cévennes et installe la société Jallatte à Saint-Hippolyte-du-Fort, dans le fort construit par Vauban pour repousser la rébellion huguenote. Au cours d'un voyage aux Etats-Unis, il découvre les premières chaussures de sécurité pour le travail et est le premier à importer l'idée en France. L’entreprise devient leader mondiale. Elle est le véritable poumon économique de la ville durant près d'un demi-siècle.
Mais Pierre Jallatte perd son fils unique et commence à baisser les bras en vendant d'abord une partie de ses actions en 1967, puis en laissant ses meilleurs commerciaux lui faire concurrence. En 1983, il revend l'entreprise au Groupe André, mais en reste presque jusqu'au bout le directeur. A cette époque l’entreprise est forte de trois usines et de 900 employés.
En 1984, un an après la vente, les ouvriers connaissent leur première grève. Confrontés dès la première année à un projet de 190 licenciements secs, les salariés des usines d'Alès et de Saint-Hippolyte descendent jusqu'à Nîmes pour y manifester devant la préfecture et les magasins du chausseur afin d'obtenir que les départs se fassent de façon uniquement volontaire, sous forme de préretraite. Et cela fonctionne... de mises à pied non remplacées en préretraites encouragées, les ateliers se vident peu à peu.
L'entreprise ne cesse de changer d'actionnaires : des industriels, puis des financiers. Avec, à chaque fois, de moins en moins d'états d'âme vis-à-vis de la main-d’œuvre locale. Jusqu'au plan social du 30 mai 2007 qui prévoit la fermeture des deux usines d'Alès et de Saint-Hippolyte, entraînant le licenciement de 285 ouvriers.
Le 8 juin 2007, Un coup de fusil claque dans un quartier résidentiel de Nîmes : Pierre Jallatte, 89 ans, qui ne cessait de répéter depuis des semaines «Pourvu que je meure avant que mes usines ne ferment» vient d'exaucer son vœu. Face à l'émotion suscitée par le suicide du vieil entrepreneur, un «plan B» est annoncé : 132 emplois sont préservés sur Saint-Hippolyte. Installé dans un fort historique, magnifiquement restauré par Pierre Jallatte et détenu pour moitié par la municipalité, le site de «Saint-Hippo» n'a été choisi au détriment de celui d'Alès que parce qu'il est invendable; il ne devrait pas tarder à se vider lui aussi de ses derniers ouvriers pour ne plus servir que de siège social prestigieux, exposant des produits entièrement fabriqués en Inde, au Pakistan ou en Tunisie.
Les Vidourlades des 17 et 18 septembre 2014
Des précipitations diluviennes touchent les départements cévenols provoquant des inondations, des coulées de boue et la disparition de 5 personnes. Le caractère exceptionnel de cet épisode réside à la fois dans sa durée et les valeurs enregistrées. Il débute le 16 septembre sur le Sud de l’Aveyron et le Nord de l’Hérault avec des cumuls déjà importants atteignant les 200mm. Le 17, la journée la plus arrosée, les quantités observées sont très fortes sur le Gard et l'Hérault : près de 400mm avec de très fortes intensités. Le 18, les plus fortes pluies concernent les Cévennes ardéchoises avec 300 à 400mm. Le 19, les pluies reprennent le soir et la nuit suivante, une fois encore sur le Nord-Ouest du Gard et le Sud-Est de l'Ardèche. On mesure 100 à plus de 150mm. A Saint-Hippolyte-du-Fort, c'est vers 21 heures que le Vidourle a atteint sa cote maximale, ramenant le souvenir des crues de 1995. L'eau est montée de 80cm dans certaines maisons du bas du village, quartier situé à proximité du Vidourle. Une cinquantaine d'habitations, au total, ont été sinistrées. 144 personnes ont été accueillies dans la salle des fêtes. Plus de 600 sapeurs pompiers ont été mobilisés. Des pompiers des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et du Var sont venus en renfort, renforts qui ont permis des évacuations, notamment par hélicoptère. L'accalmie générale se produit en fin de nuit du 19 au 20 septembre.
L'âge du cuivre, l'âge du bronze et celui du fer nous amènent de millénaire en millénaire, à la période Protohistorique qui voit les Ibères refoulés par les Ligures, et l'installation de nouveaux conquérants, les Volces Arécomiques, qui se soumettent à Jules César.
Les premières maisons de Saint-Hippolyte sont bâties pour servir de relais, au bord de la route des Rutènes (qui relie la Provence au Rouergue). Le faubourg de Mandiargues et le hameau de Malataverne sont construits autour.
En 1208, peu après la Croisade des Albigeois, Saint-Hippolyte change de nom pour devenir La Planquette (parce qu'on y traverse la rivière sur une planche), puis Saint-Hippolyte de la Planquette.
Le village s'accroche au flanc de la colline de Pié de Mar, autour du château féodal, refuge pour les habitants aux temps des grandes invasions des Burgondes, des Sarrazins en passant par les Wisigoths qui ravagent le pays. Quand les temps deviennent plus sûrs, les manants descendent du château pour s'établir d'abord au pied de la montagne de Pié de Mar puis tout près du Vidourle, un peu en amont de son confluent avec l'Argentesse.
Le fort est construit en 1685, la citée est fortifiée par la construction des remparts munis de cinq portes et d’un fort Vauban qui sera à l’origine du nom actuel. Point stratégique de passage, la ville devient un carrefour pour le commerce entre plaine et montagne.
Saint-Hippolyte-du-Fort est chef-lieu de district de 1790 à 1795. En 1794, le Conseil d'Administration du district "pour repousser le fanatisme par tous les moyens qui sont en lui, arrête qu'à dater du premier vendémiaire prochain (22 septembre 1794, 1er jour de l'an III) le district nommé district de Saint-Hipolite portera le nom de Mont Hipolite". Le nom de Saint-Hippolyte est repris dès 1795. Le nom de Saint-Hippolyte-du-Fort n'est employé couramment qu'à partir du milieu du XIX° siècle.
Le Vidourle traverse la cité, sur son cours des béals sont construits afin de permettre l’irrigation des jardins, l’eau alimente un canal, l’Agal, qui permet de faire tourner les roues des moulins à farine et drapiers, répondant ainsi aux besoins des ateliers de tanneurs et teinturiers. Des manufactures spécialisées dans la confection des cadis, serges et autres étoffes de laine se développent. De nombreuses tanneries contribuent à développer le commerce avec l’Auvergne. Les tanneurs, alors puissants représentants de la ville, vont la transformer aisément. La soie avec les filatures, les fabriques des bas, les bonneteries tiennent une place importante jusqu’au début du XIX° siècle (ci-contre : vers à soie).
Au XIX° siècle, la ville est prospère, l’activité agricole et industrielle est importante, on y vient s'approvisionner de tous les villages et hameaux de la montagne ainsi que des mas les plus éloignés de la plaine de Pompignan.
En 1856, un Institut d’accueil pour les enfants sourds est ouvert.
En 1866, Louis Pasteur séjourne quelques temps dans la ville pour ses travaux sur la maladie des vers à soie, la Pébrine.
En 1885, l’ Ecole Militaire des Enfants de Troupes voit le jour. Elle assure la formation des cadres de l’Infanterie jusqu’en 1934, date de son transfert à Epinal. A sa fermeture, ses bâtiments sont occupés par les gardes mobiles.
Au début du XX° siècle, la majorité de la population vit dans les murs. Les commerces sont prospères : la modiste, le chapelier, le tailleur, le bourrelier, la laitière, le boulanger cuisant son pain dans le four à bois… Des villages voisins, on vient le dimanche, à pied ou en char à bancs voir défiler les enfants de troupe sur le Plan ou, dans les plaines de Mandiargues admirer les aéroplanes.
Guerre de religion
Fortement marquée par les affrontements entre protestants et catholiques pendant la guerre de religion, suite à la révocation de l’Edit de Nantes en 1685, la citée est fortifiée par la construction des remparts munis de cinq portes et d’un fort Vauban qui sera à l’origine du nom actuel.
L’incident qui survient à Saint-Hippolyte-du-Fort en 1756 illustre la manière dont des communautés mixtes ont su inventer des arrangements. Lors de la levée de la milice, des jeunes gens, tous protestants, refusent le tirage au sort et se réfugient dans les bois environnants. En effet, un accord conclu entre les deux communautés confessionnelles stipulait que seuls les jeunes réformés participaient au tirage, et non pas les jeunes catholiques non plus que les jeunes hommes mariés au Désert. Les catholiques, minoritaires, mais appuyés par le pouvoir militaire local, acceptaient donc que des assemblées protestantes se tiennent et que des mariages y soient célébrés. Il s’agit d’une forme de reconnaissance tacite de la pluralité religieuse, mais ce modèle ne s’impose pas partout.
Période 1940-1944
De nombreuses familles cévenoles, contre le régime de Vichy et les nazis, voulant retrouver une France Libre, aident les maquisards des maquis environnants. Des réunions secrètes sont tenues chez des partisans, comme chez Armand Gaillardon. La plupart du temps, elles se passent le soir, à l’abri des regards indiscrets, car l’endroit est très surveillé. Parfois, les habitants nouent des liens avec des soldats allemands antinazis, qui leur apportent un peu de nourriture (boule de pain noir, paquet de beurre, tabac…), comme le soldat « Paul » à la famille Guiraud. Certaines familles cévenoles apportent des provisions aux maquisards, avec la complicité des gendarmes qui ont connaissance de ce trafic mais ne disent rien. Les résistants comptent aussi sur ces habitants pour les prévenir au cas où les SS viendraient essayer de les arrêter. Chacun à sa manière aide les maquisards, par exemple, des médecins comme les docteurs Roman ou Laget, montent au maquis pour leur donner des soins, des artisans mettent leurs services à la disposition des résistants, comme des cordonniers en réparant leurs chaussures ou en leur fabricant des ceinturons. Enfin, pour assurer la liaison avec les autres maquis, des habitants des villages cévenols servent d’intermédiaires pour transmettre des messages.
L’entreprise Jallatte
En 1947, Pierre Jallatte reprend une fabrique de galoches dans les Cévennes et installe la société Jallatte à Saint-Hippolyte-du-Fort, dans le fort construit par Vauban pour repousser la rébellion huguenote. Au cours d'un voyage aux Etats-Unis, il découvre les premières chaussures de sécurité pour le travail et est le premier à importer l'idée en France. L’entreprise devient leader mondiale. Elle est le véritable poumon économique de la ville durant près d'un demi-siècle.
Mais Pierre Jallatte perd son fils unique et commence à baisser les bras en vendant d'abord une partie de ses actions en 1967, puis en laissant ses meilleurs commerciaux lui faire concurrence. En 1983, il revend l'entreprise au Groupe André, mais en reste presque jusqu'au bout le directeur. A cette époque l’entreprise est forte de trois usines et de 900 employés.
En 1984, un an après la vente, les ouvriers connaissent leur première grève. Confrontés dès la première année à un projet de 190 licenciements secs, les salariés des usines d'Alès et de Saint-Hippolyte descendent jusqu'à Nîmes pour y manifester devant la préfecture et les magasins du chausseur afin d'obtenir que les départs se fassent de façon uniquement volontaire, sous forme de préretraite. Et cela fonctionne... de mises à pied non remplacées en préretraites encouragées, les ateliers se vident peu à peu.
L'entreprise ne cesse de changer d'actionnaires : des industriels, puis des financiers. Avec, à chaque fois, de moins en moins d'états d'âme vis-à-vis de la main-d’œuvre locale. Jusqu'au plan social du 30 mai 2007 qui prévoit la fermeture des deux usines d'Alès et de Saint-Hippolyte, entraînant le licenciement de 285 ouvriers.
Le 8 juin 2007, Un coup de fusil claque dans un quartier résidentiel de Nîmes : Pierre Jallatte, 89 ans, qui ne cessait de répéter depuis des semaines «Pourvu que je meure avant que mes usines ne ferment» vient d'exaucer son vœu. Face à l'émotion suscitée par le suicide du vieil entrepreneur, un «plan B» est annoncé : 132 emplois sont préservés sur Saint-Hippolyte. Installé dans un fort historique, magnifiquement restauré par Pierre Jallatte et détenu pour moitié par la municipalité, le site de «Saint-Hippo» n'a été choisi au détriment de celui d'Alès que parce qu'il est invendable; il ne devrait pas tarder à se vider lui aussi de ses derniers ouvriers pour ne plus servir que de siège social prestigieux, exposant des produits entièrement fabriqués en Inde, au Pakistan ou en Tunisie.
Les Vidourlades des 17 et 18 septembre 2014
Des précipitations diluviennes touchent les départements cévenols provoquant des inondations, des coulées de boue et la disparition de 5 personnes. Le caractère exceptionnel de cet épisode réside à la fois dans sa durée et les valeurs enregistrées. Il débute le 16 septembre sur le Sud de l’Aveyron et le Nord de l’Hérault avec des cumuls déjà importants atteignant les 200mm. Le 17, la journée la plus arrosée, les quantités observées sont très fortes sur le Gard et l'Hérault : près de 400mm avec de très fortes intensités. Le 18, les plus fortes pluies concernent les Cévennes ardéchoises avec 300 à 400mm. Le 19, les pluies reprennent le soir et la nuit suivante, une fois encore sur le Nord-Ouest du Gard et le Sud-Est de l'Ardèche. On mesure 100 à plus de 150mm. A Saint-Hippolyte-du-Fort, c'est vers 21 heures que le Vidourle a atteint sa cote maximale, ramenant le souvenir des crues de 1995. L'eau est montée de 80cm dans certaines maisons du bas du village, quartier situé à proximité du Vidourle. Une cinquantaine d'habitations, au total, ont été sinistrées. 144 personnes ont été accueillies dans la salle des fêtes. Plus de 600 sapeurs pompiers ont été mobilisés. Des pompiers des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et du Var sont venus en renfort, renforts qui ont permis des évacuations, notamment par hélicoptère. L'accalmie générale se produit en fin de nuit du 19 au 20 septembre.