Mise à jour du 22/08/2024
Saint-André-de-Valborgne
Venez vous ressourcer dans le village et partez faire le sentier de découverte, et vous faufiller dans les ruelles du vieux St André, marcher sur les anciennes calades, se désaltérer aux fontaines, et finir les pieds dans l'eau dans la rivière...
Tout le long de votre visite vous découvrirez les belles maisons bourgeoises, les filatures de soie d’antan où la vie au village était prospère...
Pour nos marcheurs de nombreux sentiers de randonnées partent du village.
Pour les amoureux de la pêche, notre rivière est classée en 1ere catégorie.
L'Eglise St André : Les Bénédictins construisirent l'église à la fin du XI° siècle. La bâtisse, en schistes plats et en galets, présente des voûtes d'époque. Les vitraux ont été installés en 1981.
Le temple : Place E. Meynadier. Lieu de culte de la communauté protestante, il a été construit en 1828 en schiste. Il possède une cloche en bronze, deux montées d'escalier en pierre de taille, en spirale et en vis ainsi qu'une chaire et des sièges des chancres. D'autres temples, pour certains désaffectés, existent à proximité des nombreux hameaux qui composent cette vaste commune. Le cimetière huguenot fut rase en 1685, lors de la révocation de l'édit de Nantes (1598) sur la tolérance religieuse.
La Fontaine : Sur la place de l'église. Datée de l'époque de la Renaissance (XV° siècle), elle fut la première alimentation en eau du haut du village, jusque-là dépendant du château. Elle se compose d'un bassin circulaire en schiste gris taillé et d'une coupe en bronze ornant le pilier central.
La fontaine de la Placette : Place E. Meynadier. du XV° siècle, elle fut la première alimentation en eau du bas du village jusqu'alors dépendant du château. Elle se compose d'arches cintrées en schiste gris et d'un fronton réservé au jet d'eau.
Fontaine de Griffon : XI° siècle Elle servait à alimenter en eau le village.
L'horloge : Place E. Meynadier. Reposant sur une tour carrée, l'horloge renferme une cloche ornée d'un dessin et portant la date : juin 1573. Elle a été réalisée pour les habitants de la religion réformée (les Protestants). La Tour de l'horloge est surmontée d'un campanile en fer forgé qui abrite une cloche du XVI° siècle. Non visitable.
Pont du mas Auric : Ancien aqueduc construit au XIX° siècle. En bordure de la D907.
Le Vieux Pont : Contigu à l'église, ce pont du XI° siècle a permis de relier l'église à la rive gauche du Gardon. C'est une des premières constructions du village introduites par les ermites de St Marcel de Fontfouilhouse (commune des Plantiers).
Maison Forte ou "Gentilhommière" : C'est une ancienne demeure seigneuriale du XI° siècle construite en schiste avec deux poivrières encadrées d'un chanfrein, fenêtres à meneaux.... rivé, non visitable.
Mas Voyer : Grande demeure du XV° siècle, constituée de deux corps de logis dont l'un possède une échauguette, l'autre une tour ronde. On remarquera aussi le pigeonnier. En bordure de la 907. Privé, non visitable.
Château de Nogaret : Appartient toujours à la lignée des Comtes de Nogaret. Construit au XI° siècle, il fut brûlé en 1628 pendant la guerre du Duc de Rohan et en 1706 au moment de la guerre des Camisards. Le bâtiment est flanqué aux angles de 2 tours qui furent arasées sous l'ordre de Richelieu. Coiffées d'un toit plat et ovale à une seule pente. A 3 km du quartier de "Vignelongue" Accessible à pied. Non visitable.
Château de Follaquier : Autour de la tour donjon apparaissent des traces de fortification. Cette bâtisse remonte au XV° siècle. Sur la D 907 à 3 km de St André de Valborgne. Privé, non visitable.
Château des Barbuts : Maison de Notables. Cette demeure fortifiée fut construite au début du XIV° siècle. Elle se compose d'une cour intérieure ceinturée d'un rempart avec courtine, surmontée sur l'un des angles d'une échauguette circulaire, protégée d'un mâchicoulis sur la porte. Accessible à partir de la route D 10 Accès difficile en voiture. Non visitable.
L'Eglise St André : Les Bénédictins construisirent l'église à la fin du XI° siècle. La bâtisse, en schistes plats et en galets, présente des voûtes d'époque. Les vitraux ont été installés en 1981.
Le temple : Place E. Meynadier. Lieu de culte de la communauté protestante, il a été construit en 1828 en schiste. Il possède une cloche en bronze, deux montées d'escalier en pierre de taille, en spirale et en vis ainsi qu'une chaire et des sièges des chancres. D'autres temples, pour certains désaffectés, existent à proximité des nombreux hameaux qui composent cette vaste commune. Le cimetière huguenot fut rase en 1685, lors de la révocation de l'édit de Nantes (1598) sur la tolérance religieuse.
La Fontaine : Sur la place de l'église. Datée de l'époque de la Renaissance (XV° siècle), elle fut la première alimentation en eau du haut du village, jusque-là dépendant du château. Elle se compose d'un bassin circulaire en schiste gris taillé et d'une coupe en bronze ornant le pilier central.
La fontaine de la Placette : Place E. Meynadier. du XV° siècle, elle fut la première alimentation en eau du bas du village jusqu'alors dépendant du château. Elle se compose d'arches cintrées en schiste gris et d'un fronton réservé au jet d'eau.
Fontaine de Griffon : XI° siècle Elle servait à alimenter en eau le village.
L'horloge : Place E. Meynadier. Reposant sur une tour carrée, l'horloge renferme une cloche ornée d'un dessin et portant la date : juin 1573. Elle a été réalisée pour les habitants de la religion réformée (les Protestants). La Tour de l'horloge est surmontée d'un campanile en fer forgé qui abrite une cloche du XVI° siècle. Non visitable.
Pont du mas Auric : Ancien aqueduc construit au XIX° siècle. En bordure de la D907.
Le Vieux Pont : Contigu à l'église, ce pont du XI° siècle a permis de relier l'église à la rive gauche du Gardon. C'est une des premières constructions du village introduites par les ermites de St Marcel de Fontfouilhouse (commune des Plantiers).
Maison Forte ou "Gentilhommière" : C'est une ancienne demeure seigneuriale du XI° siècle construite en schiste avec deux poivrières encadrées d'un chanfrein, fenêtres à meneaux.... rivé, non visitable.
Mas Voyer : Grande demeure du XV° siècle, constituée de deux corps de logis dont l'un possède une échauguette, l'autre une tour ronde. On remarquera aussi le pigeonnier. En bordure de la 907. Privé, non visitable.
Château de Nogaret : Appartient toujours à la lignée des Comtes de Nogaret. Construit au XI° siècle, il fut brûlé en 1628 pendant la guerre du Duc de Rohan et en 1706 au moment de la guerre des Camisards. Le bâtiment est flanqué aux angles de 2 tours qui furent arasées sous l'ordre de Richelieu. Coiffées d'un toit plat et ovale à une seule pente. A 3 km du quartier de "Vignelongue" Accessible à pied. Non visitable.
Château de Follaquier : Autour de la tour donjon apparaissent des traces de fortification. Cette bâtisse remonte au XV° siècle. Sur la D 907 à 3 km de St André de Valborgne. Privé, non visitable.
Château des Barbuts : Maison de Notables. Cette demeure fortifiée fut construite au début du XIV° siècle. Elle se compose d'une cour intérieure ceinturée d'un rempart avec courtine, surmontée sur l'un des angles d'une échauguette circulaire, protégée d'un mâchicoulis sur la porte. Accessible à partir de la route D 10 Accès difficile en voiture. Non visitable.
Moyen Âge
L'existence de la paroisse de « Sancto Andresi de Valbornia » est mentionnée dès l'an mil dans les parchemins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, dont les moines implantent la culture de la châtaigne sur les pentes et les vallées qui bordent le mont Aigoual.
Dès le XIII° siècle, l'évêché de Nîmes jette un regard méfiant sur la vallée Borgne, où se sont réfugiées quelques familles cathares après le ralliement du baron d'Alais, Raymond de Pelet, à l'armée des croisés de Simon de Montfort, chargée d'extirper l'hérésie. Les seigneurs locaux, trop faibles pour jouer un rôle quelconque dans cette première participation à l'histoire nationale, oscillent entre les Pelet d'Alais et les Bermond d'Anduze qui se déchirent au grand détriment des populations rurales, dépourvues de protection.
Le traité de Meaux (1229) qui entérine le rattachement du Languedoc à la France atténue les rivalités entre les petites seigneuries querelleuses, qui vont exploser avec la guerre de Cent Ans (1335-1453). Le château du Folhaquier, première borne du Gévaudan, change plusieurs fois de main ; les partisans de Du Guesclin puis du maréchal de Boucicaut ont le plus grand mal à refouler plus au nord les seigneurs cévenols qui témoignent d'une fidélité absolue envers les rois d'Angleterre, et ce jusqu'à la mort d'Henri V à Vincennes en 1422.
Renaissance
À l'issue des guerres d'Italie, la baronnie d'Alais tombe entre les mains des seigneurs de Cambis, favorables à la Réforme. Les petits seigneurs cévenols embrayent le pas à leurs suzerains, attirés par la perspective de mettre la main sur les biens du clergé. Dès 1560, le culte protestant est imposé à Saint-André par les seigneurs qui prélèvent la dîme en prévision des guerres qui s'annoncent. Une compagnie de 50 hommes d'armes est mise à la disposition du prince de Condé pour s'emparer de Montpellier et de Mende (1562-1563), puis participer aux guerres suivantes :
1567-1568 : siège de Paris et bataille de Saint Denis.
1569-1570 : batailles de Jarnac, La Roche-l'Abeille, Moncontour, Le Pouzin, Arnay-le-Duc.
1575-1576 : libération d'Alais et prise de Chartres.
Nîmes, devenue place de sûreté, commande toutes les troupes huguenotes, qui s'illustrent à la bataille de Villemur (1592), laquelle voit la défaite de la Ligue du Languedoc.
Ancien Régime
L'édit de Nantes (1598) apporte la paix et la prospérité, mais en 1620, les hostilités reprennent entre les armées de Louis XIII et les milices du duc de Rohan. En 1629, les soldats de Saint-André quittent Alais invaincus, avec armes et bagages.
En 1685, l'édit de Fontainebleau qui révoque l'édit de Nantes entraîne l'occupation de la paroisse par les milices et les compagnies de dragons. En 1702, la révolte des Camisards surprend les troupes royales, vaincues à Saumane. L'occupation consécutive de Saint-André, qui ruine les habitants, alimente la révolte qui recrute plus d'une centaine de combattants. Le pouvoir des garnissaires ne s'étendant pas à plus d'un jet de pierre des murs de la petite cité, le maréchal de Villars ouvre les négociations qui se concluent par une petite paix locale assortie de droits limites. Mais quelques irréductibles tiennent le maquis jusqu'en 1710.
En 1787, l'édit de tolérance est bien accueilli, mais ne suffit pas à rallier les populations qui participent avec ferveur à la Révolution.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Valborgne-du-Gard.
XIX° siècle
La compagnie de gardes nationaux de Saint-André sert de creuset à tous ceux qui de 1792 à 1815 vont combattre sur tous les fronts de l'Europe. La conscription, qui devient très lourde sous l'Empire, provoque toutefois une fissure au sein de la population. Des colonnes mobiles sont levées pour traquer sur le Causse les réfractaires, de plus en plus nombreux.
Républicaine, Saint-André accueille favorablement les évènements de 1830 et de 1848. Quelques habitants sont même emprisonnés lors du coup d'État du 2 décembre 1851.
En 1870-1871, les Saint-Andréens suivent l'armée du général d'Aurelle de Paladines, victorieux à Coulmiers.
XX° siècle
En 1914-1918, les réfugiés belges sont aimablement accueillis. Saint-André perd 76 de ses fils.
En 1939-1945, Saint-André recueille des républicains espagnols ainsi que des Juifs, et perd de nombreux fils lors de la tragédie du maquis d'Aire de Côte.
Un mécène local, Monsieur de Rouville, offre une grande demeure pour les anciens détenus des stalags et des oflags. La mutation économique de la petite bourgade s'effectue au fil du développement du tourisme.
XXI° siècle En 2014, une citoyenne originaire de Saint-André, Camille Halut, présente aux élections municipales une liste composée de citoyens tirés au sort afin de mettre en place une démocratie participative locale où l'ensemble des citoyens pourraient participer à la vie municipale.
L'existence de la paroisse de « Sancto Andresi de Valbornia » est mentionnée dès l'an mil dans les parchemins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, dont les moines implantent la culture de la châtaigne sur les pentes et les vallées qui bordent le mont Aigoual.
Dès le XIII° siècle, l'évêché de Nîmes jette un regard méfiant sur la vallée Borgne, où se sont réfugiées quelques familles cathares après le ralliement du baron d'Alais, Raymond de Pelet, à l'armée des croisés de Simon de Montfort, chargée d'extirper l'hérésie. Les seigneurs locaux, trop faibles pour jouer un rôle quelconque dans cette première participation à l'histoire nationale, oscillent entre les Pelet d'Alais et les Bermond d'Anduze qui se déchirent au grand détriment des populations rurales, dépourvues de protection.
Le traité de Meaux (1229) qui entérine le rattachement du Languedoc à la France atténue les rivalités entre les petites seigneuries querelleuses, qui vont exploser avec la guerre de Cent Ans (1335-1453). Le château du Folhaquier, première borne du Gévaudan, change plusieurs fois de main ; les partisans de Du Guesclin puis du maréchal de Boucicaut ont le plus grand mal à refouler plus au nord les seigneurs cévenols qui témoignent d'une fidélité absolue envers les rois d'Angleterre, et ce jusqu'à la mort d'Henri V à Vincennes en 1422.
Renaissance
À l'issue des guerres d'Italie, la baronnie d'Alais tombe entre les mains des seigneurs de Cambis, favorables à la Réforme. Les petits seigneurs cévenols embrayent le pas à leurs suzerains, attirés par la perspective de mettre la main sur les biens du clergé. Dès 1560, le culte protestant est imposé à Saint-André par les seigneurs qui prélèvent la dîme en prévision des guerres qui s'annoncent. Une compagnie de 50 hommes d'armes est mise à la disposition du prince de Condé pour s'emparer de Montpellier et de Mende (1562-1563), puis participer aux guerres suivantes :
Nîmes, devenue place de sûreté, commande toutes les troupes huguenotes, qui s'illustrent à la bataille de Villemur (1592), laquelle voit la défaite de la Ligue du Languedoc.
Ancien Régime
L'édit de Nantes (1598) apporte la paix et la prospérité, mais en 1620, les hostilités reprennent entre les armées de Louis XIII et les milices du duc de Rohan. En 1629, les soldats de Saint-André quittent Alais invaincus, avec armes et bagages.
En 1685, l'édit de Fontainebleau qui révoque l'édit de Nantes entraîne l'occupation de la paroisse par les milices et les compagnies de dragons. En 1702, la révolte des Camisards surprend les troupes royales, vaincues à Saumane. L'occupation consécutive de Saint-André, qui ruine les habitants, alimente la révolte qui recrute plus d'une centaine de combattants. Le pouvoir des garnissaires ne s'étendant pas à plus d'un jet de pierre des murs de la petite cité, le maréchal de Villars ouvre les négociations qui se concluent par une petite paix locale assortie de droits limites. Mais quelques irréductibles tiennent le maquis jusqu'en 1710.
En 1787, l'édit de tolérance est bien accueilli, mais ne suffit pas à rallier les populations qui participent avec ferveur à la Révolution.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Valborgne-du-Gard.
XIX° siècle
La compagnie de gardes nationaux de Saint-André sert de creuset à tous ceux qui de 1792 à 1815 vont combattre sur tous les fronts de l'Europe. La conscription, qui devient très lourde sous l'Empire, provoque toutefois une fissure au sein de la population. Des colonnes mobiles sont levées pour traquer sur le Causse les réfractaires, de plus en plus nombreux.
Républicaine, Saint-André accueille favorablement les évènements de 1830 et de 1848. Quelques habitants sont même emprisonnés lors du coup d'État du 2 décembre 1851.
En 1870-1871, les Saint-Andréens suivent l'armée du général d'Aurelle de Paladines, victorieux à Coulmiers.
XX° siècle
En 1914-1918, les réfugiés belges sont aimablement accueillis. Saint-André perd 76 de ses fils.
En 1939-1945, Saint-André recueille des républicains espagnols ainsi que des Juifs, et perd de nombreux fils lors de la tragédie du maquis d'Aire de Côte.
Un mécène local, Monsieur de Rouville, offre une grande demeure pour les anciens détenus des stalags et des oflags. La mutation économique de la petite bourgade s'effectue au fil du développement du tourisme.
XXI° siècle En 2014, une citoyenne originaire de Saint-André, Camille Halut, présente aux élections municipales une liste composée de citoyens tirés au sort afin de mettre en place une démocratie participative locale où l'ensemble des citoyens pourraient participer à la vie municipale.