Mise à jour du 22/08/2024
Saint-Ambroix
Ancienne capitale de la soie, Saint-Ambroix dispose d’une situation géographique privilégiée.
La ville est située au croisement de lieux touristiques exceptionnels tels que la mer Méditerranée, le Parc National des Cévennes et la vallée du Rhône et de la Camargue.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech » et « la Cèze et ses gorges ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cité médiévale : « On sait qu’au XII° siècle le Dugas abrite une église, un château et une petite agglomération ceinte d’un rempart percé de 3 portes. La « ville » déborde ensuite et s’étend au pied du Dugas.
La population se retrouve exposée aux brigandages. Au XIV° siècle, Saint-Ambroix se dote d’une deuxième enceinte flanquée de tours, dressée sur l’actuel boulevard du Portalet et la rue de l’église.
En 1628 on construit la troisième enceinte : c’est une enceinte bastionnée qui assure une protection supplémentaire et dont la plupart des places fortes s’étaient dotées pour faire face aux troupes royales. On remet aussi en état les remparts du XIV° et du XII°. Cette troisième enceinte sera démolie en 1629 par ordre de Richelieu, suite à la signature de la Paix d'Alès.
En 1808 la commune manque de moyens financiers. Le conseil municipal décide donc de démanteler la seconde enceinte et de vendre les pierres. »
La Tour GUISQUET : Vieille d’environ 160 ans, la Tour Guisquet est une construction dont l’origine relève plus de l’anecdote que du fait historique.
L’histoire raconte que vers 1850, le fameux rocher où s’élève désormais la Tour fut l’objet d’une procédure entre les familles Guisquet et Manifacier qui en revendiquaient la propriété. Le jugement fut rendu en faveur de Monsieur Guisquet qui, afin de témoigner de sa victoire, fit construire sur le rocher une tour à son nom.
Aujourd'hui, la Tour Guisquet, restaurée et entretenue, continue à jouer les sentinelles pacifiques.
Le Moulin BONNET : Le Moulin Bonnet est un patrimoine industriel exceptionnellement bien conservé. Les installations et les machineries sont encore visibles à l’intérieur du bâtiment, restauré en 2008.
Le premier moulin date du XII° siècle. Depuis sa construction, il n’a cessé d’évoluer et de se moderniser. En 1885, le moulin devint une minoterie. Le bâtiment fut rehaussé de deux étages. Un an plus tard, la bâtisse fut achetée par Eugène Bonnet. Tandis qu’un four à pain moderne fut installé en 1931 utilisant la vapeur d’eau pour transmettre la chaleur, le moulin à huile ferma la même année. Le 30 mars 1963, la minoterie cessa de fonctionner, puis en 1948 ce fut au tour du four.
Chapelle du Dugas. : La Chapelle du Dugas est un monument faisant partie intégrante de l’histoire et du patrimoine de Saint-Ambroix. Implanté sur un plateau rocheux s’élevant à plus de quarante mètres de haut, l’édifice surplombe la ville, semblant la prendre sous sa protection.
La construction de la chapelle Dugas est l’œuvre de l’abbé Salignon. En 1629, le château seigneurial fut rasé et les fortifications démantelées sur ordre de Louis XII. En 1867, alors devenues qu’une terre à mûriers, l’abbé Salignon racheta les ruines du Dugas afin d’y entreprendre la construction d’une chapelle aux allures de forteresse.
La Cap Barré : Au lieu-dit "Bois de la Ville", après la tour Guisquet, se trouve, au milieu de la garrigue, le Cap Barré estimé de l'époque ligure ou celtique, accessible à pied. Il est formé de deux grands enclos fortifiés, en murs épais, qui occupent une superficie d'un hectare et demi environ, soit une taille assez importante. Ces enclos sont divisés en nombreux compartiments, une quarantaine au total, qui devaient servir à abriter la population et ses troupeaux pendant les périodes d'insécurité.
Le boulevard du Portalet : Le boulevard du Portalet, avenue principale, fut construit au XIX° siècle, sur l'emplacement des remparts de la ville, détruits à la Révolution, d'où son nom. Il témoigne de la prospérité de la sériciculture, avec sa large perspective, la mairie et surtout les demeures bourgeoises. Il suffit de lever la tête pour admirer régulièrement des fenêtres et des balcons ouvragés. Les plus belles de ces demeures appartenaient à des filateurs.
L'ancien temple un procès verbal du 17 octobre 1822 de l'architecte Simon Durand Faisant état de la vérification du temple de Saint-Ambroix sur la place du Nord, Aujourd'hui nommé ancien temple.
Il est écrit: " le temple est bâti à l'emplacement d'une maison qui appartenait à m. le pasteur. Sa forme est irrégulière et il a été difficile d'en tirer un meilleur parti. Il n'est point isolé. deux façades seulement se présentent sur rue. Les murs ont 72 cm d'épaisseurs. Deux portes en pierre de taille dure sont ornées de pilastres. Il y est également détaillés la constructions de deux escaliers dont un en pierre, d'une tribune établie sur un plancher, de fenêtres cintrées et de piliers de 80 cm en carré qui soutiennent deux demi-fermes qui portent la toiture."
Ce bâtiment existe encore aujourd'hui quasiment dans l'état de cette description.
Grotte de la Cocalière : Elle est située sur la commune de Courry (entre Gagnières et Saint-Ambroix). L'une des plus belles grottes de France et des plus visitées d'Europe. Visite guidée et commentée tout au long d'un parcours facile d'une durée d'une heure environ. La température y est constante. (14°) Vous parcourez une grotte vivante où les stalactites, stalagmites, disques, excentriques se mirent dans les plans d'eau (gours) aux festons de calcite. En fin de parcours, présentation d'une galerie préhistorique (néolithique, age de bronze). Un petit train confortable vous ramènera ensuite au travers de la garrigue jusqu'aux parcs autos ombragés. Autour même de la grotte, un beau sentier découverte traverse un karst méditerranéen façonné à l'époque tertiaire avec, au passage, un dolmen et une capitelle.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech » et « la Cèze et ses gorges ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cité médiévale : « On sait qu’au XII° siècle le Dugas abrite une église, un château et une petite agglomération ceinte d’un rempart percé de 3 portes. La « ville » déborde ensuite et s’étend au pied du Dugas.
La population se retrouve exposée aux brigandages. Au XIV° siècle, Saint-Ambroix se dote d’une deuxième enceinte flanquée de tours, dressée sur l’actuel boulevard du Portalet et la rue de l’église.
En 1628 on construit la troisième enceinte : c’est une enceinte bastionnée qui assure une protection supplémentaire et dont la plupart des places fortes s’étaient dotées pour faire face aux troupes royales. On remet aussi en état les remparts du XIV° et du XII°. Cette troisième enceinte sera démolie en 1629 par ordre de Richelieu, suite à la signature de la Paix d'Alès.
En 1808 la commune manque de moyens financiers. Le conseil municipal décide donc de démanteler la seconde enceinte et de vendre les pierres. »
La Tour GUISQUET : Vieille d’environ 160 ans, la Tour Guisquet est une construction dont l’origine relève plus de l’anecdote que du fait historique.
L’histoire raconte que vers 1850, le fameux rocher où s’élève désormais la Tour fut l’objet d’une procédure entre les familles Guisquet et Manifacier qui en revendiquaient la propriété. Le jugement fut rendu en faveur de Monsieur Guisquet qui, afin de témoigner de sa victoire, fit construire sur le rocher une tour à son nom.
Aujourd'hui, la Tour Guisquet, restaurée et entretenue, continue à jouer les sentinelles pacifiques.
Le Moulin BONNET : Le Moulin Bonnet est un patrimoine industriel exceptionnellement bien conservé. Les installations et les machineries sont encore visibles à l’intérieur du bâtiment, restauré en 2008.
Le premier moulin date du XII° siècle. Depuis sa construction, il n’a cessé d’évoluer et de se moderniser. En 1885, le moulin devint une minoterie. Le bâtiment fut rehaussé de deux étages. Un an plus tard, la bâtisse fut achetée par Eugène Bonnet. Tandis qu’un four à pain moderne fut installé en 1931 utilisant la vapeur d’eau pour transmettre la chaleur, le moulin à huile ferma la même année. Le 30 mars 1963, la minoterie cessa de fonctionner, puis en 1948 ce fut au tour du four.
Chapelle du Dugas. : La Chapelle du Dugas est un monument faisant partie intégrante de l’histoire et du patrimoine de Saint-Ambroix. Implanté sur un plateau rocheux s’élevant à plus de quarante mètres de haut, l’édifice surplombe la ville, semblant la prendre sous sa protection.
La construction de la chapelle Dugas est l’œuvre de l’abbé Salignon. En 1629, le château seigneurial fut rasé et les fortifications démantelées sur ordre de Louis XII. En 1867, alors devenues qu’une terre à mûriers, l’abbé Salignon racheta les ruines du Dugas afin d’y entreprendre la construction d’une chapelle aux allures de forteresse.
La Cap Barré : Au lieu-dit "Bois de la Ville", après la tour Guisquet, se trouve, au milieu de la garrigue, le Cap Barré estimé de l'époque ligure ou celtique, accessible à pied. Il est formé de deux grands enclos fortifiés, en murs épais, qui occupent une superficie d'un hectare et demi environ, soit une taille assez importante. Ces enclos sont divisés en nombreux compartiments, une quarantaine au total, qui devaient servir à abriter la population et ses troupeaux pendant les périodes d'insécurité.
Le boulevard du Portalet : Le boulevard du Portalet, avenue principale, fut construit au XIX° siècle, sur l'emplacement des remparts de la ville, détruits à la Révolution, d'où son nom. Il témoigne de la prospérité de la sériciculture, avec sa large perspective, la mairie et surtout les demeures bourgeoises. Il suffit de lever la tête pour admirer régulièrement des fenêtres et des balcons ouvragés. Les plus belles de ces demeures appartenaient à des filateurs.
L'ancien temple un procès verbal du 17 octobre 1822 de l'architecte Simon Durand Faisant état de la vérification du temple de Saint-Ambroix sur la place du Nord, Aujourd'hui nommé ancien temple.
Il est écrit: " le temple est bâti à l'emplacement d'une maison qui appartenait à m. le pasteur. Sa forme est irrégulière et il a été difficile d'en tirer un meilleur parti. Il n'est point isolé. deux façades seulement se présentent sur rue. Les murs ont 72 cm d'épaisseurs. Deux portes en pierre de taille dure sont ornées de pilastres. Il y est également détaillés la constructions de deux escaliers dont un en pierre, d'une tribune établie sur un plancher, de fenêtres cintrées et de piliers de 80 cm en carré qui soutiennent deux demi-fermes qui portent la toiture."
Ce bâtiment existe encore aujourd'hui quasiment dans l'état de cette description.
Grotte de la Cocalière : Elle est située sur la commune de Courry (entre Gagnières et Saint-Ambroix). L'une des plus belles grottes de France et des plus visitées d'Europe. Visite guidée et commentée tout au long d'un parcours facile d'une durée d'une heure environ. La température y est constante. (14°) Vous parcourez une grotte vivante où les stalactites, stalagmites, disques, excentriques se mirent dans les plans d'eau (gours) aux festons de calcite. En fin de parcours, présentation d'une galerie préhistorique (néolithique, age de bronze). Un petit train confortable vous ramènera ensuite au travers de la garrigue jusqu'aux parcs autos ombragés. Autour même de la grotte, un beau sentier découverte traverse un karst méditerranéen façonné à l'époque tertiaire avec, au passage, un dolmen et une capitelle.
Saint-Ambroix est une cité historique, les Celtes et les Romains y ont laissé des traces de leur passage.
Ville fortifiée au Moyen Âge, elle va par la suite se développer commercialement et industriellement (industrie de la soie au XIX° siècle).
Étonnante et mystérieuse par son rocher du Dugas, ses fouilles archéologiques, ses maisons troglodytes, les ruines de son château, sa tour Guisquet, sa légende du Vòlo-Biòu (le bœuf qui vole) mais surtout son autel à sacrifice humain de l'époque celtique qui rend cette ville unique.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-Cèze.
Aujourd'hui, Saint-Ambroix joue le rôle d'un véritable pôle commercial grâce à son marché dont les origines remontent à 1363 (faveur royale du roi Jean II le Bon). Ville très touristique durant la période estivale, elle est dotée de nombreux campings, hôtels, restaurants, gîtes, plans d'eau ainsi que d'une maison de retraite et de repos.
La légende du Volo Biòu
Tous les 13 et 14 juillet, les Saint-Ambroisiens font revivre leur légende datant du Moyen Âge par une fête médiévale et font voler un bœuf. La fête a été primée en 1994 et sélectionnée par le guide des fêtes viticoles de France comme l'une des plus belles fêtes de France en 1998.
Selon la légende, après une récolte très importante de raisins, les Saint-Ambroisiens, disposaient de surplus importants de vin. Le consul (équivalent du maire) décréta que l'on vole un bœuf à Saint-Ambroix et que l’on organise une fête. Le bœuf fut jeté du haut de la colline du Ranc d’Uzège et s’écrasa, mais les esprits des Saint-Ambroisiens étaient malgré tout apaisés par la fête où tout le vin avait été écoulé. C'est la raison pour laquelle on surnomme les Saint-Ambroisiens les « volo biou ». Quant aux Alésiens, qui vivaient à cette époque-là une période de famine, ils étaient venus à la célébration et en avaient profité pour récupérer les tripes du bœuf, ce qui leur a donné le surnom de « mange tripo ».
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-Cèze.
Aujourd'hui, Saint-Ambroix joue le rôle d'un véritable pôle commercial grâce à son marché dont les origines remontent à 1363 (faveur royale du roi Jean II le Bon). Ville très touristique durant la période estivale, elle est dotée de nombreux campings, hôtels, restaurants, gîtes, plans d'eau ainsi que d'une maison de retraite et de repos.
La légende du Volo Biòu
Tous les 13 et 14 juillet, les Saint-Ambroisiens font revivre leur légende datant du Moyen Âge par une fête médiévale et font voler un bœuf. La fête a été primée en 1994 et sélectionnée par le guide des fêtes viticoles de France comme l'une des plus belles fêtes de France en 1998.
Selon la légende, après une récolte très importante de raisins, les Saint-Ambroisiens, disposaient de surplus importants de vin. Le consul (équivalent du maire) décréta que l'on vole un bœuf à Saint-Ambroix et que l’on organise une fête. Le bœuf fut jeté du haut de la colline du Ranc d’Uzège et s’écrasa, mais les esprits des Saint-Ambroisiens étaient malgré tout apaisés par la fête où tout le vin avait été écoulé. C'est la raison pour laquelle on surnomme les Saint-Ambroisiens les « volo biou ». Quant aux Alésiens, qui vivaient à cette époque-là une période de famine, ils étaient venus à la célébration et en avaient profité pour récupérer les tripes du bœuf, ce qui leur a donné le surnom de « mange tripo ».