
Mise à jour du 22/08/2024
Pouzilhac
Vous tomberez sous le charme de ce petit bourg de seulement 600 habitants situé au milieu de la garrigue et des vignes.
Le nom de Pouzilhac viendrait d'un grand lac qui autrefois tenait une grande partie du territoire, on appelait lac pouzil d’où le nom ! Le village est situé sur l'ancienne voie romaine de Nimes à Albas.
Eblouissant avec ses vieilles pierres de couleurs chatoyantes tel l'ocre et le rouge, typique de la région de Languedoc, Pouzilhac a préservé tous les éléments de son passé. Une porte dans les restes de ses fortifications vous invite à remonter le temps. Les petites ruelles caladées s'insinuent entre les vieilles maisons et bâtisses restaurées avec amour. Vous pourrez admirer le beffroi surmonté d'un campanile en fer forgé et l'église avec son clocher et sa flèche élancée. Ou simplement apprécier l'ambiance magique et moyenâgeuse.
Le château :
Vous serez séduit surtout par son château qui semble sortir d'un conte fée.
1ère mention du château en 1221.
Un nommé Pozilhac, au côté du conte de Toulouse pris part à la 1ère croisade, qui laisse supposer l'existence d'une fortification avant cette date !
Le Duc Rohan s'empare du château en 1662 et le marquis de Portes repris le village pour le compte du roi.
Remanié au XVIII° et XIX° siècles, le château a toutefois gardé son aspect médiéval.
Un chemin de ronde faisait le tour du centre du village.
Au milieu un donjon carré avec sa tourelle, une série de quatre tours liés par un chemin de ronde, une imposante porte qui s'ouvre sur une grande cour ainsi qu'une petite chapelle seigneuriale du XVIII° siècle.
classé monument historique en 1998, avec sa cuisine médiévale du XIX° siècle, plafond du XVII° siècle et sa petite chapelle seigneuriale du XVIII° siècle. Le château est propriété privé.
Église Saint-Martin
L'église dépendait directement de l'évêque d'Uzes mais en 1164 par suite d'un échange, elle passa dans les possessions de l'abbaye de st André de Villeneuve, et en 1626 les seigneurs de Pouzilhac vendirent une maison pour servir de presbytère ( l'actuelle mairie ).
Le 1er février 1837 décision du conseil municipal de reconstruire entièrement l'église, selon les plans de l'architecte d'Uzès Rouvière aîné. 4 février 1838 les travaux de reconstruction de l'église sont adjugés à l'entrepreneur maçon Jean-Yves Busquet, de Rémoulins. Ils sont réalisés à la chaux et en pierres de taille, de Tavel, deBeaucaire, de Barbentane, de Castillon, avec des voûtes en briques. L'église est terminée le 20 novembre 1839. Le 11 octobre 1840 les travaux d'édification du clocher sont adjugés à étienne Laurent, maître maçon d'Uzès. En 1849 : perfection de l'œil de bœuf de la façade, par Esprit Payan, de Valliguières, et Blachère, de Bagnols. En 1859 : percement de deux baies au bas-côté de la nef et ouverture d'une porte latérale, pour pallier les problèmes de pénombre et de courant d'air froid dans l'église. L'architecte est M. Bègueet l'entrepreneur M. Payant. Le 12 mai 1872 décision d'agrandir le chœur de l'église et de construire une sacristie plus grande, non pas directement derrière l'autel mais sur le côté nord du chœur. Germer Durand, architecte de Nîmes, dresse les plans, et Jean Payan est l'entrepreneur. Dans le même chantier sont créés les trois verrières de saint Privat et saint Martin encadrant le Christ bénissant, la chaire à prêcher et le reliquaire, en pierre de Saint-Restitut. Le maître-autel, acheté chez Mariotty en septembre 1839, est aussi démoli et reconstruit. Les vitraux sont certainement l'œuvre du peintre Guilbert d'Anelle, en collaboration avec Frédéric Martin, verrier d'Avignon. En 1873 un décor mural est exécuté dans le chœur, par Bernard Gentilini. En 1889 le sol de pierre est remplacé par un dallage de ciment avec dessins, fait par Dominique Doucet, entrepreneur à Avignon, sous le contrôle de J.B. Laurent, architecte à Nîmes.
Chapelle Saint-Privat :
A l'extérieur du village vous trouverez la chapelle Saint-Privat ( évêque de Mende) du XII° siècle.
Elle se dresse au milieu du cimetière de Pouzilhac, au nord-ouest du village sur un site situé le long de l'antique voie romaine reliant Nîmes à Alba Augusta.
Bien qu'elle soit en ruine et sans ses voûtes, on peut toujours clairement entrevoir son abside et chevet.
La façade méridionale est composée de deux parties très contrastées. D'un côté, la travée de chœur et la première travée de la nef sont édifiées en pierre de taille présentant des traces d'opus monspelliensis (appareil alterné de Montpellier). La façade de la première travée de la nef est percée d'une fine fenêtre au linteau monolithe. Séparées de la première travée par un contrefort en pierre dont il manque la moitié inférieure, les deux autres travées sont édifiées en moellons de couleurs très variées allant du blanc au noir, dont certains sont des blocs de grès rouge foncé passant au jaspe. Chacune d'elles est également percée d'une fine fenêtre au linteau monolithe. Dans le mur sud de la dernière travée, surmontant deux blocs de grès rouge tirant sur le noir situés à environ un mètre du sol, est encastré un bas-relief figurant un calice et une grappe de raisin.
A l'ouest du village, dans le quartier de la Méjade, se trouvent les jardins de la commune. Chacun a son propre puits, dont un qui est particulièrement impressionnant, tout en pierre avec son sommet sculpté et décoré.
Le nom de Pouzilhac viendrait d'un grand lac qui autrefois tenait une grande partie du territoire, on appelait lac pouzil d’où le nom ! Le village est situé sur l'ancienne voie romaine de Nimes à Albas.
Eblouissant avec ses vieilles pierres de couleurs chatoyantes tel l'ocre et le rouge, typique de la région de Languedoc, Pouzilhac a préservé tous les éléments de son passé. Une porte dans les restes de ses fortifications vous invite à remonter le temps. Les petites ruelles caladées s'insinuent entre les vieilles maisons et bâtisses restaurées avec amour. Vous pourrez admirer le beffroi surmonté d'un campanile en fer forgé et l'église avec son clocher et sa flèche élancée. Ou simplement apprécier l'ambiance magique et moyenâgeuse.

classé monument historique en 1998, avec sa cuisine médiévale du XIX° siècle, plafond du XVII° siècle et sa petite chapelle seigneuriale du XVIII° siècle. Le château est propriété privé.
Le 1er février 1837 décision du conseil municipal de reconstruire entièrement l'église, selon les plans de l'architecte d'Uzès Rouvière aîné. 4 février 1838 les travaux de reconstruction de l'église sont adjugés à l'entrepreneur maçon Jean-Yves Busquet, de Rémoulins. Ils sont réalisés à la chaux et en pierres de taille, de Tavel, deBeaucaire, de Barbentane, de Castillon, avec des voûtes en briques. L'église est terminée le 20 novembre 1839. Le 11 octobre 1840 les travaux d'édification du clocher sont adjugés à étienne Laurent, maître maçon d'Uzès. En 1849 : perfection de l'œil de bœuf de la façade, par Esprit Payan, de Valliguières, et Blachère, de Bagnols. En 1859 : percement de deux baies au bas-côté de la nef et ouverture d'une porte latérale, pour pallier les problèmes de pénombre et de courant d'air froid dans l'église. L'architecte est M. Bègueet l'entrepreneur M. Payant. Le 12 mai 1872 décision d'agrandir le chœur de l'église et de construire une sacristie plus grande, non pas directement derrière l'autel mais sur le côté nord du chœur. Germer Durand, architecte de Nîmes, dresse les plans, et Jean Payan est l'entrepreneur. Dans le même chantier sont créés les trois verrières de saint Privat et saint Martin encadrant le Christ bénissant, la chaire à prêcher et le reliquaire, en pierre de Saint-Restitut. Le maître-autel, acheté chez Mariotty en septembre 1839, est aussi démoli et reconstruit. Les vitraux sont certainement l'œuvre du peintre Guilbert d'Anelle, en collaboration avec Frédéric Martin, verrier d'Avignon. En 1873 un décor mural est exécuté dans le chœur, par Bernard Gentilini. En 1889 le sol de pierre est remplacé par un dallage de ciment avec dessins, fait par Dominique Doucet, entrepreneur à Avignon, sous le contrôle de J.B. Laurent, architecte à Nîmes.
La façade méridionale est composée de deux parties très contrastées. D'un côté, la travée de chœur et la première travée de la nef sont édifiées en pierre de taille présentant des traces d'opus monspelliensis (appareil alterné de Montpellier). La façade de la première travée de la nef est percée d'une fine fenêtre au linteau monolithe. Séparées de la première travée par un contrefort en pierre dont il manque la moitié inférieure, les deux autres travées sont édifiées en moellons de couleurs très variées allant du blanc au noir, dont certains sont des blocs de grès rouge foncé passant au jaspe. Chacune d'elles est également percée d'une fine fenêtre au linteau monolithe. Dans le mur sud de la dernière travée, surmontant deux blocs de grès rouge tirant sur le noir situés à environ un mètre du sol, est encastré un bas-relief figurant un calice et une grappe de raisin.
A l'ouest du village, dans le quartier de la Méjade, se trouvent les jardins de la commune. Chacun a son propre puits, dont un qui est particulièrement impressionnant, tout en pierre avec son sommet sculpté et décoré.

Les romains ont laissé de nombreuses traces de leur occupation, une inscription est engagée dans la maçonnerie de l’église témoignant de l’existence sur le site d’une « villa ». En 1900 découvertes archéologiques plus importantes d’un cimetière datant du Bas-Empire.
Le village de Pouzilhac est mentionné dès 1121 sous le nom de Castrum de Posilhac. Un plus tard, il apparaît sous le nom de Villa de Posiliaco en 1176. Les archives communales de Valliguières le mentionnent comme Posillanum en 1258 puis Posilhacum en 1355.
Un Posillac pris part à la première croisade au coté du comte de Toulouse.
C’est au cours des guerres de religion en 1662 que la communauté de POUZILHAC a pris une importance stratégique avec la construction de fortifications et connu une progression démographique.
Pouzilhac appartenait à la viguerie de Roquemaure, une viguerie du diocèse d'Uzès qui comprenait quatorze villages : Les Essarts, Lirac, Montfaucon, Pouzilhac, Pujaut, Rochefort, Roquemaure, Saint-Geniès-de-Comolas, Saint-Hilaire-d'Ozilhan, Saint-Laurent-des-Arbres, Sauveterre, Saze, Tavel et Valliguières.
Anciennement dépendante du diocèse d'Uzès, la première église de Pouzilhac, dédiée à Saint-Privat, était sur un autre terrain, et se trouve aujourd'hui en ruines dans le cimetière. Une seconde église, dédiée à saint Martin, a été construite près du château. Elle était devenue vers 1830 trop petite pour la population et la fragilité des murs et des voûtes causait de vives inquiétudes, sans compter que les réparations semblaient impossibles. Suite à quoi il fut décidé de construire une nouvelle église qui est toujours utilisé.