Mise à jour du 22/08/2024
Nages-et-Solorgues
Nages et Solorgues est un petit village typiquement languedocien, à 15 Km au Sud-ouest de Nîmes.
La commune de Nages et Solorgues fait partie de la Vaunage (Villa Anagis).
La Vaunage est peuplée depuis plus de 2800 ans. Six oppida, dominés par celui de Nages, peuplé par les Volques, furent bâtis et occupés du VIII° siècle avant J.C. au Ier siècle après J.C..
Ce charment village est le résultat du regroupement de deux communautés. Les Solorguais (jadis complètement séparé de Nages par une petite route ) et les Nageois. Aujourd'hui elles se rejoignent. Nages-et-Solorgues est connu pour son l'oppidum de Nages ou oppidum des Castels qui comporte aussi une enceinte préhistorique l'enceinte des Castels. Tout les deux sont classé aux monuments Historique et sur le même site.
Les Volques Arécomiques, peuplade celte, occupaient depuis plusieurs siècles la plaine de la Vaunage avant notre ère et la conquête romaine.
Ils établissaient leur habitat fortifié sur des hauteurs à proximité d’une source pérenne : un oppidum. On en compte six autour de la Vaunage qui, pour des raisons encore obscures, n’ont pas été habités en même temps.
L'Oppidum de Nages et ces Remparts: Occupé du Néolithique à la période romaine, le site est avant tout l'un des sept oppidums gaulois qui rassemblaient la population de la Vaunage à l'âge du Fer (800 à 50 av. J.-C.).
Sur la colline située au-dessus de Nages, ils occupaient le site de Roque de Viou, sur la commune de Saint-dionisy, et l’ont abandonné vers -280, -270 pour s’installer à quelques centaines de mètres sur la commune de Nages, au site des Castels. L’installation s’est faite entre –290 et – 250. Les décalages s’expliquent par le temps mis à faire les murailles.
Nages est un des plus grands et des mieux conservés oppida du Languedoc oriental. On y trouve des fortifications monumentales, une maîtrise de l'écriture et de la sculpture, une réelle intégration aux mouvements d'échanges, un urbanisme organisé par un pouvoir central, un artisanat en plein développement, une gestion, des exploitations... Bref, la vie de la Gaule méridionale avant l'arrivée et la domination romaine.
Cet OPPIDUM "des Castels", Galo Romain garder les abords de la voie DOMITIENNE (Cette voie relier ROME à l'ESPAGNE), avant d’arriver à NÎMES. Son point de vue élevé 160m d'altitude sur 15 Hectares permettait de surveiller les voyageurs sur de très long Km. Il fut abandonné au cours des premières décennies de l'ère chrétienne.
Plusieurs remparts (5 ont été dénombrer, 4 de l'époque protohistorique et une de l'antiquité tardive) et plans d'urbanisme s'y succèdent durant les 300 ans que dure son Histoire. Elles peuvent être regrouper en deux époques. Il a été mis à jour, les restes de l'Oppidum celtique qui a précédé la localité gallo-romaine et qui a donné son nom à cette région. C'est aux environs des quatrième et du premier siècles avant J.C que l'Oppidum était dans sa belle période. Les marchands grecs venaient commercer et s'y livrer à de fructueux échanges. L'Oppidum de Nages restait donc comme une porte ouverte sur les lointaines îles de la mer Égée, voire de la Crête. Des monnaies, des fragments de poteries sont là pour témoigner de l'importance des activités économiques qui durèrent probablement plusieurs siècles. On se rend compte alors du grand rayonnement de cette communauté humaine. On parlait de Nages en Grèce et les marchands ne manquaient pas dans nos régions. Depuis 1958, des fouilles importantes s'y pratiquent. De l'urbanisme de la première époque (III° siècle avant J.C.) il reste peu d'indice, cars elle fut recouverte par de nouvelles constructions. Les fouilles ont révélé l'existence d'une ville vaste : îlots, rues parallèles large de 5m en moyenne, cases individuelles, maisons à plusieurs pièce, magasins, un temple d'un type bien connu : le Fanum. le début de la 2eme phase vers 175 avant JC on voit de nets changements, on agrandit tous les anciens îlots en occupant une partie des rues, les habitations augmentent de surface et l'espace intérieur se divise en 2 ou 3 pièces. La ville s'agrandi et un nouveau cartier est construits suivit d'une enceinte. Grâce aux nombreuses découvertes des fouilles de l'Oppidum, Nages mis en place, en 1982, un musée qui recouvre une salle constituée de céramiques et d'objets provenant de l'Oppidum, ainsi que l'évocation de la vie quotidienne des habitants. A ce jour le musé est fermé au public, en attendant une éventuelle réouverture.
On peu y voir les restes de :
Des maisons ou INSULA en Latin, sont des habitations qui mesurent en moyenne 3,6 mètres en largeur et 7 mètres de long chacune, et elles comportaient, une pièce unique, dans laquelle toute une famille vivait.
Par contre, les maisons accolées au rempart avaient plusieurs pièces.
Les habitations très égalitaires disposées le long des rues selon un plan d’urbanisme unique en Gaule à cette époque. Il fallait descendre chercher l’eau à la source.
Une Tour de Guet et des remparts.
De cette tour on apercevait tout le pied de la colline.
Nos ancêtres pouvaient ainsi prévoir des attaques.
Le rempart qui traversé par la tour comportaient des tourelles semi ovales tous les quinze mètres.
Le rempart (époque 250 à 150 Av JC ) à un double parement de pierres, un vers l'intérieur et l'autre vers l'extérieur avec entre les deux un blocage de pierraille.
mais aussi en avant du parement tourné vers l'extérieur un second parement de même orientation maintenant un autre blocage de pierraille.
Un temple le FANUM. daté du 1er siècle avant JC.
Ce site a été abandonné vers l’an 10 : l’occupation romaine ayant amené la paix, les habitants sont descendus pour se rapprocher de la source. Il y eut par la suite de belles villas romaines à Nages, place importante sur la Via Luteva reliant Nîmes à Lodève et proche de la Via Domitia. Ce fut la paix jusqu’à la menace des prochaines invasions germaniques.
La fontaine romaine : Cest un monument historique de Nages,au pied de la coline ou se trouve l'oppidum. Il date du V° siècle avant notre ère et est constituée de pierres d'origines mais rénovée en janvier 1989. La fontaine est très bien conservée. Toute l'année l'eau coule sans s'arrêter mais le débit d'eau est très insuffisant son alimentation est assurée par une source dite "romaine" qui est très fraîche même en plein été. La fontaine romaine est située entre l'Oppidum et les Aires, deux petites collines où l'on peut se promener par de petits sentiers. Elle serpente sur le haut du village. L'eau s'écoule est forme un petit ruisseau que l'on peut voir dans la rue Maurice ALIGER puis passe sous le village, réapparaît à la rue des Bugadheres pour ensuite finir son chemin jusqu'au Rhôny.
Le Réservoir romain : Le réservoir est un emplacement où les romains venaient constituer une provision d'eau petit à petit, car l'alimentation était très faible. Le réservoir est à environ 5 m de la fontaine au bord de la route. Ses murs sont épais d'environ 1 m, encore bien conservés et rénovés en même temps que la fontaine en 1989. De nos jour le réservoir reste sec mais continue à attirer les visiteurs.
Le Pont d'Argnac : Pont Romain à 3 arches, encore en service entre Nages et Calvisson, permettait le franchissement de la rivière Rhôny à la voie antique de Nîmes à Lodève. (Ancien chemin des oppidas).
La Mairie : De style néoclassique (vers 1840) précédée d'une fontaine ombragée par de très anciens platanes.
Le Temple : Ancienne Église de style roman devenue temple protestant au début du XIX° siècle. Un clocher surmonté d'un campanile en fer forgé comportant une cloche lui est accolée (horloge). L'Eglise Saint-Saturnin : Petit édifice néo-gothique édifié vers 1840 au sud de la place d'armes récemment restaurée.
La Vaunage est peuplée depuis plus de 2800 ans. Six oppida, dominés par celui de Nages, peuplé par les Volques, furent bâtis et occupés du VIII° siècle avant J.C. au Ier siècle après J.C..
Ce charment village est le résultat du regroupement de deux communautés. Les Solorguais (jadis complètement séparé de Nages par une petite route ) et les Nageois. Aujourd'hui elles se rejoignent. Nages-et-Solorgues est connu pour son l'oppidum de Nages ou oppidum des Castels qui comporte aussi une enceinte préhistorique l'enceinte des Castels. Tout les deux sont classé aux monuments Historique et sur le même site.
Les Volques Arécomiques, peuplade celte, occupaient depuis plusieurs siècles la plaine de la Vaunage avant notre ère et la conquête romaine.
Ils établissaient leur habitat fortifié sur des hauteurs à proximité d’une source pérenne : un oppidum. On en compte six autour de la Vaunage qui, pour des raisons encore obscures, n’ont pas été habités en même temps.
L'Oppidum de Nages et ces Remparts: Occupé du Néolithique à la période romaine, le site est avant tout l'un des sept oppidums gaulois qui rassemblaient la population de la Vaunage à l'âge du Fer (800 à 50 av. J.-C.).
Sur la colline située au-dessus de Nages, ils occupaient le site de Roque de Viou, sur la commune de Saint-dionisy, et l’ont abandonné vers -280, -270 pour s’installer à quelques centaines de mètres sur la commune de Nages, au site des Castels. L’installation s’est faite entre –290 et – 250. Les décalages s’expliquent par le temps mis à faire les murailles.
Nages est un des plus grands et des mieux conservés oppida du Languedoc oriental. On y trouve des fortifications monumentales, une maîtrise de l'écriture et de la sculpture, une réelle intégration aux mouvements d'échanges, un urbanisme organisé par un pouvoir central, un artisanat en plein développement, une gestion, des exploitations... Bref, la vie de la Gaule méridionale avant l'arrivée et la domination romaine.
Cet OPPIDUM "des Castels", Galo Romain garder les abords de la voie DOMITIENNE (Cette voie relier ROME à l'ESPAGNE), avant d’arriver à NÎMES. Son point de vue élevé 160m d'altitude sur 15 Hectares permettait de surveiller les voyageurs sur de très long Km. Il fut abandonné au cours des premières décennies de l'ère chrétienne.
Plusieurs remparts (5 ont été dénombrer, 4 de l'époque protohistorique et une de l'antiquité tardive) et plans d'urbanisme s'y succèdent durant les 300 ans que dure son Histoire. Elles peuvent être regrouper en deux époques. Il a été mis à jour, les restes de l'Oppidum celtique qui a précédé la localité gallo-romaine et qui a donné son nom à cette région. C'est aux environs des quatrième et du premier siècles avant J.C que l'Oppidum était dans sa belle période. Les marchands grecs venaient commercer et s'y livrer à de fructueux échanges. L'Oppidum de Nages restait donc comme une porte ouverte sur les lointaines îles de la mer Égée, voire de la Crête. Des monnaies, des fragments de poteries sont là pour témoigner de l'importance des activités économiques qui durèrent probablement plusieurs siècles. On se rend compte alors du grand rayonnement de cette communauté humaine. On parlait de Nages en Grèce et les marchands ne manquaient pas dans nos régions. Depuis 1958, des fouilles importantes s'y pratiquent. De l'urbanisme de la première époque (III° siècle avant J.C.) il reste peu d'indice, cars elle fut recouverte par de nouvelles constructions. Les fouilles ont révélé l'existence d'une ville vaste : îlots, rues parallèles large de 5m en moyenne, cases individuelles, maisons à plusieurs pièce, magasins, un temple d'un type bien connu : le Fanum. le début de la 2eme phase vers 175 avant JC on voit de nets changements, on agrandit tous les anciens îlots en occupant une partie des rues, les habitations augmentent de surface et l'espace intérieur se divise en 2 ou 3 pièces. La ville s'agrandi et un nouveau cartier est construits suivit d'une enceinte. Grâce aux nombreuses découvertes des fouilles de l'Oppidum, Nages mis en place, en 1982, un musée qui recouvre une salle constituée de céramiques et d'objets provenant de l'Oppidum, ainsi que l'évocation de la vie quotidienne des habitants. A ce jour le musé est fermé au public, en attendant une éventuelle réouverture.
On peu y voir les restes de :
Les habitations très égalitaires disposées le long des rues selon un plan d’urbanisme unique en Gaule à cette époque. Il fallait descendre chercher l’eau à la source.
Ce site a été abandonné vers l’an 10 : l’occupation romaine ayant amené la paix, les habitants sont descendus pour se rapprocher de la source. Il y eut par la suite de belles villas romaines à Nages, place importante sur la Via Luteva reliant Nîmes à Lodève et proche de la Via Domitia. Ce fut la paix jusqu’à la menace des prochaines invasions germaniques.
La fontaine romaine : Cest un monument historique de Nages,au pied de la coline ou se trouve l'oppidum. Il date du V° siècle avant notre ère et est constituée de pierres d'origines mais rénovée en janvier 1989. La fontaine est très bien conservée. Toute l'année l'eau coule sans s'arrêter mais le débit d'eau est très insuffisant son alimentation est assurée par une source dite "romaine" qui est très fraîche même en plein été. La fontaine romaine est située entre l'Oppidum et les Aires, deux petites collines où l'on peut se promener par de petits sentiers. Elle serpente sur le haut du village. L'eau s'écoule est forme un petit ruisseau que l'on peut voir dans la rue Maurice ALIGER puis passe sous le village, réapparaît à la rue des Bugadheres pour ensuite finir son chemin jusqu'au Rhôny.
Le Réservoir romain : Le réservoir est un emplacement où les romains venaient constituer une provision d'eau petit à petit, car l'alimentation était très faible. Le réservoir est à environ 5 m de la fontaine au bord de la route. Ses murs sont épais d'environ 1 m, encore bien conservés et rénovés en même temps que la fontaine en 1989. De nos jour le réservoir reste sec mais continue à attirer les visiteurs.
Le Pont d'Argnac : Pont Romain à 3 arches, encore en service entre Nages et Calvisson, permettait le franchissement de la rivière Rhôny à la voie antique de Nîmes à Lodève. (Ancien chemin des oppidas).
La Mairie : De style néoclassique (vers 1840) précédée d'une fontaine ombragée par de très anciens platanes.
Le Temple : Ancienne Église de style roman devenue temple protestant au début du XIX° siècle. Un clocher surmonté d'un campanile en fer forgé comportant une cloche lui est accolée (horloge). L'Eglise Saint-Saturnin : Petit édifice néo-gothique édifié vers 1840 au sud de la place d'armes récemment restaurée.
Les Volques Arécomiques, peuplade celte, occupaient depuis plusieurs siècles la plaine de la Vaunage avant notre ère et la conquête romaine.
Ils établissaient leur habitat fortifié sur des hauteurs à proximité d’une source pérenne : un oppidum. On en compte six autour de la Vaunage qui, pour des raisons encore obscures, n’ont pas été habités en même temps.
Sur la colline située au-dessus de Nages, ils occupaient le site de Roque de Viou, sur la commune de Saint-dionisy, et l’ont abandonné vers -280, -270 pour s’installer à quelques centaines de mètres sur la commune de Nages, au site des Castels. L’installation s’est faite entre –290 et – 250. Les décalages s’expliquent par le temps mis à faire les murailles.
Les constructions, entièrement à pierre sèche comportent des murailles, des tours à caractère défensif et des habitations très égalitaires disposées le long des rues selon un plan d’urbanisme unique en Gaule à cette époque. Il fallait descendre chercher l’eau à la source. Une seule construction de l’oppidum des Castels, le fanum n’était ni une habitation ni un ouvrage défensif : on lui attribue un caractère religieux.
Ce site a été abandonné vers l’an 10 : l’occupation romaine ayant amené la paix, les habitants sont descendus pour se rapprocher de la source. Il y eut par la suite de belles villas romaines à Nages, place importante sur la Via Luteva reliant Nîmes à Lodève et proche de la Via Domitia. Ce fut la paix jusqu’à la menace des prochaines invasions germaniques. Paradoxalement, l’histoire plus récente est moins connue car elle a laissé moins de traces.
Moyen Âge
La première mention de Nages sous le nom de Villa Anagia est faite en 895,
Celle de Solorgues (Villa quoe vocatur Saravonicos) est faite en 960,
On sait par ailleurs qu’en 1304, le roi Philippe le Bel a cédé le fief de Nages ainsi que les terres de Calvisson au seigneur de Nogaret.
En 1384, à Nage on comptait 8 feux, et en 1744, 80 feux et 320 habitants.
Les épidémies de peste ont ravagé la population vaunageole lors de plusieurs périodes au Moyen Age et ensuite. Les migrations importantes dans ce lieu de passage qu’était la Vaunage favorisaient la contagion. Les populations étaient mises en quarantaine avec interdiction de venir à Nîmes.
Nages appartenait, avant 1790, à fa viguerie et au diocèse de Nîmes, archiprêtré de Nîmes. La terre de Nages fut possédée jusqu'en 1555 par les mêmes seigneurs que celle d'Aubais; elle passa ensuite aux familles nîmoises de Pavée, de Barrière, de Rochemore, de Bérard et du Caylar, puis dans celle de La Rochefoucauld.
Le lieu de Sérorgues ou Solorgues est, dès le XV° siècle, annexé à la communauté de Nages, avec laquelle il forme encore aujourd'hui la commune de Nages et Solorgues.
Époque moderne
Dès la fin du XVII° siècle, le village de Solorgues, réuni à Nages, formait la communauté de Nages-et-Solorgues. Cette communauté portait pour armoiries : D'or à une rivière de sinople, dans laquelle nage un dauphin d'argent.
Le village a été le théâtre de trois batailles pendant la Guerre des Cévennes :
La première le 12 septembre 1703 : Le colonel de Firmacon, commandant la garnison royale de Calvisson forte de 350 hommes, attaque le chef camisard Cavalier à Nages. Cavalier avec 800 hommes et 200 chevaux parvient à le repousser.
La seconde le 13 novembre 1703 : Les Camisards entrent dans Nages et triomphent de l’infanterie royale et des dragons de la garnison.
La troisième le 16 avril 1704 : Le maréchal de Montrevel et Grandval infligent une sévère défaite à Cavalier en ayant fait venir de nombreux renforts. Partie des hauteurs de Caveirac, la bataille s'étend jusqu'à Clarensac, Montpezat et Nages et réunit des forces importantes dans les deux camps. A Caveirac, Grandval tue un très grand nombre de rebelles, ce qui provoque leur fuite vers Clarensac mais ces derniers tombent entre les mains de Montrevel qui venait d'investir le village. A Nages, l'infanterie camisarde est décimée par le régiment de Charolais et les fuyards sont massacrés par la cavalerie de M. de Menon. Une trentaine de Camisards sont faits prisonniers. Cavalier compte 400 morts dans ses rangs (600 selon Bâville, 800 à 900 dont 3 prophétesses selon L'Ouvreleul) et parvient à s'enfuir vers Vézénobres avec 140 de ses "dragons".
Fin juillet, le villague de Solorgues est pillé par Grandval pour avoir fourni des vivres aux rebelles camisards.
Époque contemporaine
Jusqu’au XIX° siècle, les ressources du territoire reposaient sur l’exploitation des ressources naturelles, essentiellement grains et oliviers, dont la production fournissait la consommation locale.
La croissance démographique du XIX° siècle entraîne l’exploitation de toutes les terres, plaines, dolines et plateaux, tandis que les terres les plus pauvres accueillent des troupeaux.
Après la première guerre mondiale, la population décroit, puis retrouve une croissance continue à partir de 1970 environ.
Pendant la décroissance, l’agriculture des plateaux et des coteaux est abandonnée, puis dans la deuxième moitié du XX° siècle, la plaine est dédiée à la monoculture de la vigne. La forte évolution de la population de ces dernières années est d’une nature différente : elle est due à l’installation de nouveaux résidents dont les ressources dépendent d’emplois situés hors de la commune, donc sans lien direct avec le milieu naturel. Dans le même temps, le nombre d’agriculteurs s'est réduit considérablement.
Ils établissaient leur habitat fortifié sur des hauteurs à proximité d’une source pérenne : un oppidum. On en compte six autour de la Vaunage qui, pour des raisons encore obscures, n’ont pas été habités en même temps.
Sur la colline située au-dessus de Nages, ils occupaient le site de Roque de Viou, sur la commune de Saint-dionisy, et l’ont abandonné vers -280, -270 pour s’installer à quelques centaines de mètres sur la commune de Nages, au site des Castels. L’installation s’est faite entre –290 et – 250. Les décalages s’expliquent par le temps mis à faire les murailles.
Les constructions, entièrement à pierre sèche comportent des murailles, des tours à caractère défensif et des habitations très égalitaires disposées le long des rues selon un plan d’urbanisme unique en Gaule à cette époque. Il fallait descendre chercher l’eau à la source. Une seule construction de l’oppidum des Castels, le fanum n’était ni une habitation ni un ouvrage défensif : on lui attribue un caractère religieux.
Ce site a été abandonné vers l’an 10 : l’occupation romaine ayant amené la paix, les habitants sont descendus pour se rapprocher de la source. Il y eut par la suite de belles villas romaines à Nages, place importante sur la Via Luteva reliant Nîmes à Lodève et proche de la Via Domitia. Ce fut la paix jusqu’à la menace des prochaines invasions germaniques. Paradoxalement, l’histoire plus récente est moins connue car elle a laissé moins de traces.
Moyen Âge
La première mention de Nages sous le nom de Villa Anagia est faite en 895,
Celle de Solorgues (Villa quoe vocatur Saravonicos) est faite en 960,
On sait par ailleurs qu’en 1304, le roi Philippe le Bel a cédé le fief de Nages ainsi que les terres de Calvisson au seigneur de Nogaret.
En 1384, à Nage on comptait 8 feux, et en 1744, 80 feux et 320 habitants.
Les épidémies de peste ont ravagé la population vaunageole lors de plusieurs périodes au Moyen Age et ensuite. Les migrations importantes dans ce lieu de passage qu’était la Vaunage favorisaient la contagion. Les populations étaient mises en quarantaine avec interdiction de venir à Nîmes.
Nages appartenait, avant 1790, à fa viguerie et au diocèse de Nîmes, archiprêtré de Nîmes. La terre de Nages fut possédée jusqu'en 1555 par les mêmes seigneurs que celle d'Aubais; elle passa ensuite aux familles nîmoises de Pavée, de Barrière, de Rochemore, de Bérard et du Caylar, puis dans celle de La Rochefoucauld.
Le lieu de Sérorgues ou Solorgues est, dès le XV° siècle, annexé à la communauté de Nages, avec laquelle il forme encore aujourd'hui la commune de Nages et Solorgues.
Époque moderne
Dès la fin du XVII° siècle, le village de Solorgues, réuni à Nages, formait la communauté de Nages-et-Solorgues. Cette communauté portait pour armoiries : D'or à une rivière de sinople, dans laquelle nage un dauphin d'argent.
Le village a été le théâtre de trois batailles pendant la Guerre des Cévennes :
Fin juillet, le villague de Solorgues est pillé par Grandval pour avoir fourni des vivres aux rebelles camisards.
Époque contemporaine
Jusqu’au XIX° siècle, les ressources du territoire reposaient sur l’exploitation des ressources naturelles, essentiellement grains et oliviers, dont la production fournissait la consommation locale.
La croissance démographique du XIX° siècle entraîne l’exploitation de toutes les terres, plaines, dolines et plateaux, tandis que les terres les plus pauvres accueillent des troupeaux.
Après la première guerre mondiale, la population décroit, puis retrouve une croissance continue à partir de 1970 environ.
Pendant la décroissance, l’agriculture des plateaux et des coteaux est abandonnée, puis dans la deuxième moitié du XX° siècle, la plaine est dédiée à la monoculture de la vigne. La forte évolution de la population de ces dernières années est d’une nature différente : elle est due à l’installation de nouveaux résidents dont les ressources dépendent d’emplois situés hors de la commune, donc sans lien direct avec le milieu naturel. Dans le même temps, le nombre d’agriculteurs s'est réduit considérablement.