Mise à jour du 22/08/2024
Montfaucon
MONTFAUCON est une commune gardoise située sur la rive droite du Rhône.
Elle doit sa tranquillité à son environnement rural et à son paisible village rassemblé au pied du Château.
Montfaucon est au cœur de la Vallée du Rhône réputée pour ses grands crus, bien localisé entre Châteauneuf du Pape, Lirac et Tavel. De nombreuses caves sont à découvrir à 20 kms aux alentours et notamment sur la commune elle-même où se trouve la cave du Domaine de Montfaucon au pied du Château. Le village accuse une hauteur moyenne de 27m par rapport au niveau de la mer. Deux promontoires dominent cette plaine : celui de la colline de Saint Maur culminant à 69m et dominant une falaise de 40m, lequel offre une vue panoramique à 360° sur le Vaucluse et le Gard Rhodanien. Ainsi on peut admirer au plus loin ; le célèbre Mont Ventoux, les Dentelles de Montmirail, le Château de Mornas, la colline Sainte Eutrope d'Orange. Côté Gard ; la tour de l'Hers de Roquemaure, les Châteaux de Saint-Laurent-des-Arbres, de Saint-Victor-la-Coste, de Gicon et le célèbre camp de César. Et celui de Montlézon qui culmine à 52m où se situe, niché dans les pins et les chênes, le groupe scolaire maternelle et élémentaire de la commune.
De magnifiques ballades croisent des monuments historiques remarquables que vous rencontrerez en empruntant le parcours santé dont le départ se situe au cœur du village.
Le chateau : Au XI° siècle, une grosse tour ronde « le donjon » voit le jour sur la colline de Saint Maur. Sa position stratégique lui permet une surveillance étroite de la rive du Rhône et le contrôle du passage des marchandises et des hommes d'une rive à l'autre du fleuve qui est alors une frontière. La Famille de LAUDUN, alors très puissante, en est propriétaire.
C'est au XIII° et XIV° siècles que le Château prend l'allure d'une forteresse avec la construction de deux tours supplémentaires et du rempart actuel. Progressivement abandonné à partir du XVII° siècle, il ira jusqu'à tomber en ruine. Sa reconstruction commencera en 1889 dans le respect le plus total de l'existant en conservant sa configuration d'origine. Les travaux, considérables, s'échelonneront sur plus de cinq années à l'initiative du Baron Louis, Eugène, Gabriel de Pertuis de Montfaucon, alors héritier de l'édifice. Les prix-faits pour le gros œuvre et les accès s'élèveront à 136 000 francs or.
L'intérieur n'est pas ouvert à la visite mais on peut en admirer l'extérieur et la beauté du site notamment à l'occasion d'une promenade sur la colline de St MAUR où se trouve une petite chapelle du même nom surplombant le Rhône.
La chapelle Saint Maur : Elle est située sur un éperon rocheux chargé d'histoire, certainement fréquenté à l'époque du néolithique, vu les nombreux objets trouvés correspondant à cette période. Cette chapelle fut détruite puis reconstruite au XIX° siècle sur les mêmes fondations, par l'abbé de l'époque alors curé de Montfaucon. Son nom est lié à celui du Saint qui protégeait les bateliers qui circulaient sur le Rhône. Le pèlerinage en reconnaissance de Saint Maur a lieu le 15 janvier et le dicton qui lui est associé est le suivant : « S'il gèle le jour de Saint Maur, la moitié de l'hiver est dehors ».
La chapelle Saint Martin de Ribéris : Dite Saint Martin de Ribéris qui signifie Saint Martin sur les rives du Rhône est une chapelle de style roman située à l'extrémité Ouest du village Chemin de la Tuilerie. Bâtie au X° siècle selon un plan original rectangulaire à nef unique, la chapelle Saint Martin était le siège d'un prieuré rural situé sur le chemin allant de Montfaucon à l'Ardoise. De style roman, elle fut dotée d'une abside et surélevée à deux reprises au cours des XIII° et XIV° siècles. Elle dépendait de l'Abbaye Saint-André de Villeneuve et du diocèse d'Avignon sur le plan religieux et de la viguerie de Roquemaure sur le plan administratif. Jusqu'au milieu du XX° siècle, des offices continuèrent d'y être célébrés plusieurs fois dans l'année et on y venait en pèlerinage notamment pour obtenir la guérison des jeunes bébés qui avaient des croûtes de lait. Ensuite la chapelle fut désaffectée. Depuis, belle et endormie dans son écrin de verdure, elle résiste tant bien que mal aux outrages du temps. Une association, créée en 2013, a pour but de restaurer et d'entretenir ce témoin émouvant de la vie de nos ancêtres et de leur village, et de le transmettre aux générations futures sous la forme d'un lieu culturel où pourront se dérouler toutes sortes de manifestations artistiques.
L'Eglise : Elle a vu le jour en 1841 après 22 ans de divergences et de lenteurs administratives. Elle a remplacé la petite église du XVI° siècle, blottie sous les ruines du Château détruit à cette époque, proche de la maison seigneuriale. D'ailleurs, ces deux édifices sont toujours existants à ce jour, en haut de la Montée du Vieux Château. Cette nouvelle église bien plus grande que l'ancienne, et construite pour cette raison, se situe au centre du village faisant face à la Mairie. Elle renferme en son sein un maître-hôtel d'une splendeur remarquable par sa marqueterie de marbre. Ce dernier provient d'une chapelle d'Avignon en destruction. Le Baron de Montfaucon l'a obtenue pour sa paroisse. Les fonds baptismaux sont une grande vasque aux sujets païens et sont sans doute romains. Ils proviennent également d'un don du Baron ainsi que plusieurs vitraux sur lesquels on peut lire l'inscription du donateur.
Montfaucon est au cœur de la Vallée du Rhône réputée pour ses grands crus, bien localisé entre Châteauneuf du Pape, Lirac et Tavel. De nombreuses caves sont à découvrir à 20 kms aux alentours et notamment sur la commune elle-même où se trouve la cave du Domaine de Montfaucon au pied du Château. Le village accuse une hauteur moyenne de 27m par rapport au niveau de la mer. Deux promontoires dominent cette plaine : celui de la colline de Saint Maur culminant à 69m et dominant une falaise de 40m, lequel offre une vue panoramique à 360° sur le Vaucluse et le Gard Rhodanien. Ainsi on peut admirer au plus loin ; le célèbre Mont Ventoux, les Dentelles de Montmirail, le Château de Mornas, la colline Sainte Eutrope d'Orange. Côté Gard ; la tour de l'Hers de Roquemaure, les Châteaux de Saint-Laurent-des-Arbres, de Saint-Victor-la-Coste, de Gicon et le célèbre camp de César. Et celui de Montlézon qui culmine à 52m où se situe, niché dans les pins et les chênes, le groupe scolaire maternelle et élémentaire de la commune.
De magnifiques ballades croisent des monuments historiques remarquables que vous rencontrerez en empruntant le parcours santé dont le départ se situe au cœur du village.
Le chateau : Au XI° siècle, une grosse tour ronde « le donjon » voit le jour sur la colline de Saint Maur. Sa position stratégique lui permet une surveillance étroite de la rive du Rhône et le contrôle du passage des marchandises et des hommes d'une rive à l'autre du fleuve qui est alors une frontière. La Famille de LAUDUN, alors très puissante, en est propriétaire.
C'est au XIII° et XIV° siècles que le Château prend l'allure d'une forteresse avec la construction de deux tours supplémentaires et du rempart actuel. Progressivement abandonné à partir du XVII° siècle, il ira jusqu'à tomber en ruine. Sa reconstruction commencera en 1889 dans le respect le plus total de l'existant en conservant sa configuration d'origine. Les travaux, considérables, s'échelonneront sur plus de cinq années à l'initiative du Baron Louis, Eugène, Gabriel de Pertuis de Montfaucon, alors héritier de l'édifice. Les prix-faits pour le gros œuvre et les accès s'élèveront à 136 000 francs or.
L'intérieur n'est pas ouvert à la visite mais on peut en admirer l'extérieur et la beauté du site notamment à l'occasion d'une promenade sur la colline de St MAUR où se trouve une petite chapelle du même nom surplombant le Rhône.
La chapelle Saint Maur : Elle est située sur un éperon rocheux chargé d'histoire, certainement fréquenté à l'époque du néolithique, vu les nombreux objets trouvés correspondant à cette période. Cette chapelle fut détruite puis reconstruite au XIX° siècle sur les mêmes fondations, par l'abbé de l'époque alors curé de Montfaucon. Son nom est lié à celui du Saint qui protégeait les bateliers qui circulaient sur le Rhône. Le pèlerinage en reconnaissance de Saint Maur a lieu le 15 janvier et le dicton qui lui est associé est le suivant : « S'il gèle le jour de Saint Maur, la moitié de l'hiver est dehors ».
La chapelle Saint Martin de Ribéris : Dite Saint Martin de Ribéris qui signifie Saint Martin sur les rives du Rhône est une chapelle de style roman située à l'extrémité Ouest du village Chemin de la Tuilerie. Bâtie au X° siècle selon un plan original rectangulaire à nef unique, la chapelle Saint Martin était le siège d'un prieuré rural situé sur le chemin allant de Montfaucon à l'Ardoise. De style roman, elle fut dotée d'une abside et surélevée à deux reprises au cours des XIII° et XIV° siècles. Elle dépendait de l'Abbaye Saint-André de Villeneuve et du diocèse d'Avignon sur le plan religieux et de la viguerie de Roquemaure sur le plan administratif. Jusqu'au milieu du XX° siècle, des offices continuèrent d'y être célébrés plusieurs fois dans l'année et on y venait en pèlerinage notamment pour obtenir la guérison des jeunes bébés qui avaient des croûtes de lait. Ensuite la chapelle fut désaffectée. Depuis, belle et endormie dans son écrin de verdure, elle résiste tant bien que mal aux outrages du temps. Une association, créée en 2013, a pour but de restaurer et d'entretenir ce témoin émouvant de la vie de nos ancêtres et de leur village, et de le transmettre aux générations futures sous la forme d'un lieu culturel où pourront se dérouler toutes sortes de manifestations artistiques.
L'Eglise : Elle a vu le jour en 1841 après 22 ans de divergences et de lenteurs administratives. Elle a remplacé la petite église du XVI° siècle, blottie sous les ruines du Château détruit à cette époque, proche de la maison seigneuriale. D'ailleurs, ces deux édifices sont toujours existants à ce jour, en haut de la Montée du Vieux Château. Cette nouvelle église bien plus grande que l'ancienne, et construite pour cette raison, se situe au centre du village faisant face à la Mairie. Elle renferme en son sein un maître-hôtel d'une splendeur remarquable par sa marqueterie de marbre. Ce dernier provient d'une chapelle d'Avignon en destruction. Le Baron de Montfaucon l'a obtenue pour sa paroisse. Les fonds baptismaux sont une grande vasque aux sujets païens et sont sans doute romains. Ils proviennent également d'un don du Baron ainsi que plusieurs vitraux sur lesquels on peut lire l'inscription du donateur.
Préhistoire
Montfaucon est un village occupé depuis le néolithique.
Antiquité
La colline de Saint-Maur est en grande partie occupée par un oppidum gaulois. L'Oppidum actuellement boisé en grande partie, superficie de 7 ha. Les fragments de céramique attestent qu'il est occupé de l'âge du fer jusqu'à l'époque républicaine voire peut-être augustéenne. Au pied est de la colline, a pu exister un port fluvial, à son emplacement ont été recueillis tessons d'amphores étrusques, amphores massaliètes, céramiques grises monochromes dit vases phocéens, vases pseudo-ioniens.
Le lieu-dit Pas d'Hannibal rappelle que le célèbre général carthaginois traversa le Rhône non loin de là.
Moyen Âge
La chapelle Saint Martin de Ribéris Bâtie au X° siècle était le siège d'un prieuré rural situé sur le chemin allant de Montfaucon à l'Ardoise. Le prieuré situé sur la rive droite du Rhône en face du port« Saint Martin des Ribiers » de Caderousse dont il était séparé par un archipel sans cesse remodelé par les caprices du fleuve était, jusqu'au XVI° siècle, un point de passage entre le Royaume de France et l'Empire Germanique. Implanté sur une petite butte, il servait également d'abri-refuge aux voyageurs et aux populations avoisinantes lors des crues. Les modifications de la configuration des rives et des îles du Rhône, les évolutions de la batellerie et la construction d'une église paroissiale au pied du château de Montfaucon, pour une communauté villageoise en accroissement firent perdre petit à petit le rôle du prieuré auprès des mariniers et des villageois.
L'actuel village est connu depuis le XI° siècle.
Au XI° siècle, une grosse tour ronde « le donjon » voit le jour sur la colline de Saint Maur, c'est le début du château. Il permettait le contrôle du trafic fluvial sur le Rhône ainsi que la perception des droits de péage. La Famille de LAUDUN, alors très puissante, en est propriétaire. Il fut possédé au XV° siècle par le sénéchal de Beaucaire, Claude de Laudun de Vèzenobre. C'est au XIII° et XIV° siècles que le Château prend l'allure d'une forteresse avec la construction de deux tours supplémentaires et du rempart actuel. Progressivement abandonné à partir du XVII° siècle, il ira jusqu'à tomber en ruine.
Époque moderne
En 1555 à la mort de la dernière des LAUDUN DE MONTFAUCON la seigneurie de Montfaucon est transmise à la famille de son époux les PANISSE. Ceux-ci conserveront la baronnie pendant plus d'un siècle et l'apporteront par le mariage de Thérèse avec Paul-François d'ASTIER, à la famille de ce dernier. C'est leur petit fils Joseph, Ignace, Christophe, Siffrein d'ASTIER qui va vendre en 1765 le domaine et le château à Antoine-Joseph, Gabriel de PERTUIS. La seigneurie et le château avaient été détenus pendant plus de cinq siècles par la famille issue des LAUDUN.
Les PERTUIS originaires de Carmagnolla au sud de Turin étaient présents en Avignon dès 1576 où ils exerçaient des fonctions administratives dans les états du Pape. L'un deux Pierre né en 1605 était Prieur de St Martin de Ribéris situé sur le territoire de Montfaucon. Ce fut, sans doute le premier lien avec Montfaucon, avant que la famille ne devienne propriétaire du château et titulaire de la baronnie.
Montfaucon fait partie alors des neuf communes originelles du berceau historique de la « Côte du Rhône ». Un décret Royal de 1737, autorise à marquer au feu, C.D.R sur les tonneaux, afin d'éviter les fraudes et la contrefaçon avant l ‘expédition par voie fluviale. Les chais du XVI° siècle, dépendants du château sont un beau témoignage de cette époque florissante.
Époque contemporaine
La reconstruction du château commencera en 1889 dans le respect le plus total de l'existant en conservant sa configuration d'origine. Les travaux, considérables, s'échelonneront sur plus de cinq années à l'initiative du Baron Louis, Eugène, Gabriel de Pertuis de Montfaucon, alors héritier de l'édifice. Les prix-faits pour le gros œuvre et les accès s'élèveront à 136 000 francs or.
Eugène de PERTUIS, Député-Maire d'Avignon, laisse à son décès en 1842 une maison de maître et au-dessus le château fort en état de délabrement à son fils Louis, dit le Baron Louis. Ce dernier meurt en 1906 sans postérité faisant de sa petite nièce Marie-Madeleine du QUESNOY son héritière universelle. Devenue par son mariage Comtesse de PINS, elle a transmis le château à cette famille qui en est toujours propriétaire et y perpétue une tradition vigneronne.
En 1829, Le Baron Eugène de Montfaucon, député Maire de la bonne Ville d'Avignon, fait preuve de dynamisme commercial, et d'une grande fierté à faire connaître ses vins. Avec l'aide du lithographe officiel de la ville d'Avignon, Guichard Ainé, il conçoit une étiquette qui est sans doute l'une des plus vieille de notre pays. Les vins sont alors mis en bouteille et vendus à Paris et même exportés jusqu'en Ecosse' Il était indéniablement un pionnier en la matière ; à cette époque la quasi-totalité des vins étaient commercialisés en barriques.
Montfaucon est un village occupé depuis le néolithique.
Antiquité
La colline de Saint-Maur est en grande partie occupée par un oppidum gaulois. L'Oppidum actuellement boisé en grande partie, superficie de 7 ha. Les fragments de céramique attestent qu'il est occupé de l'âge du fer jusqu'à l'époque républicaine voire peut-être augustéenne. Au pied est de la colline, a pu exister un port fluvial, à son emplacement ont été recueillis tessons d'amphores étrusques, amphores massaliètes, céramiques grises monochromes dit vases phocéens, vases pseudo-ioniens.
Le lieu-dit Pas d'Hannibal rappelle que le célèbre général carthaginois traversa le Rhône non loin de là.
Moyen Âge
La chapelle Saint Martin de Ribéris Bâtie au X° siècle était le siège d'un prieuré rural situé sur le chemin allant de Montfaucon à l'Ardoise. Le prieuré situé sur la rive droite du Rhône en face du port« Saint Martin des Ribiers » de Caderousse dont il était séparé par un archipel sans cesse remodelé par les caprices du fleuve était, jusqu'au XVI° siècle, un point de passage entre le Royaume de France et l'Empire Germanique. Implanté sur une petite butte, il servait également d'abri-refuge aux voyageurs et aux populations avoisinantes lors des crues. Les modifications de la configuration des rives et des îles du Rhône, les évolutions de la batellerie et la construction d'une église paroissiale au pied du château de Montfaucon, pour une communauté villageoise en accroissement firent perdre petit à petit le rôle du prieuré auprès des mariniers et des villageois.
L'actuel village est connu depuis le XI° siècle.
Au XI° siècle, une grosse tour ronde « le donjon » voit le jour sur la colline de Saint Maur, c'est le début du château. Il permettait le contrôle du trafic fluvial sur le Rhône ainsi que la perception des droits de péage. La Famille de LAUDUN, alors très puissante, en est propriétaire. Il fut possédé au XV° siècle par le sénéchal de Beaucaire, Claude de Laudun de Vèzenobre. C'est au XIII° et XIV° siècles que le Château prend l'allure d'une forteresse avec la construction de deux tours supplémentaires et du rempart actuel. Progressivement abandonné à partir du XVII° siècle, il ira jusqu'à tomber en ruine.
Époque moderne
En 1555 à la mort de la dernière des LAUDUN DE MONTFAUCON la seigneurie de Montfaucon est transmise à la famille de son époux les PANISSE. Ceux-ci conserveront la baronnie pendant plus d'un siècle et l'apporteront par le mariage de Thérèse avec Paul-François d'ASTIER, à la famille de ce dernier. C'est leur petit fils Joseph, Ignace, Christophe, Siffrein d'ASTIER qui va vendre en 1765 le domaine et le château à Antoine-Joseph, Gabriel de PERTUIS. La seigneurie et le château avaient été détenus pendant plus de cinq siècles par la famille issue des LAUDUN.
Les PERTUIS originaires de Carmagnolla au sud de Turin étaient présents en Avignon dès 1576 où ils exerçaient des fonctions administratives dans les états du Pape. L'un deux Pierre né en 1605 était Prieur de St Martin de Ribéris situé sur le territoire de Montfaucon. Ce fut, sans doute le premier lien avec Montfaucon, avant que la famille ne devienne propriétaire du château et titulaire de la baronnie.
Montfaucon fait partie alors des neuf communes originelles du berceau historique de la « Côte du Rhône ». Un décret Royal de 1737, autorise à marquer au feu, C.D.R sur les tonneaux, afin d'éviter les fraudes et la contrefaçon avant l ‘expédition par voie fluviale. Les chais du XVI° siècle, dépendants du château sont un beau témoignage de cette époque florissante.
Époque contemporaine
La reconstruction du château commencera en 1889 dans le respect le plus total de l'existant en conservant sa configuration d'origine. Les travaux, considérables, s'échelonneront sur plus de cinq années à l'initiative du Baron Louis, Eugène, Gabriel de Pertuis de Montfaucon, alors héritier de l'édifice. Les prix-faits pour le gros œuvre et les accès s'élèveront à 136 000 francs or.
Eugène de PERTUIS, Député-Maire d'Avignon, laisse à son décès en 1842 une maison de maître et au-dessus le château fort en état de délabrement à son fils Louis, dit le Baron Louis. Ce dernier meurt en 1906 sans postérité faisant de sa petite nièce Marie-Madeleine du QUESNOY son héritière universelle. Devenue par son mariage Comtesse de PINS, elle a transmis le château à cette famille qui en est toujours propriétaire et y perpétue une tradition vigneronne.
En 1829, Le Baron Eugène de Montfaucon, député Maire de la bonne Ville d'Avignon, fait preuve de dynamisme commercial, et d'une grande fierté à faire connaître ses vins. Avec l'aide du lithographe officiel de la ville d'Avignon, Guichard Ainé, il conçoit une étiquette qui est sans doute l'une des plus vieille de notre pays. Les vins sont alors mis en bouteille et vendus à Paris et même exportés jusqu'en Ecosse' Il était indéniablement un pionnier en la matière ; à cette époque la quasi-totalité des vins étaient commercialisés en barriques.