
Mise à jour du 22/08/2024
Molières-sur-Cèze
Située au pied des Cévennes, la commune de Molières-sur-Cèze accueille le visiteur dans un magnifique panorama de verdure composé de forêts de pins, de cèdres et de châtaigneraies.
Molières-sur-Cèze est un village cévenol paisible et agréable avec des sentiers de randonnée fléchés qui sont à disposition sur la commune où l’on passe un séjour inoubliable !
C'est un tout petit village typique de l'arrière pays Gardois.
Situé à flan de collines au bord de la Cèze en retrait de la route Bessèges Saint Ambroix.
On peut y voir l' importance qu'avait les Mines de charbon il y à pas si longtemps.
Le village est traversé par une voix de chemin de fer et des bâtiments sont alignés tel une cité dortoir ou une caserne.
Son Château ( Montalet ) se situe sur la plus haute colline qui surplombe le village.
vous pouvez laisser votre voiture sur le parking au fond du village et prendre le chemin qui mène au château.
Il faut compté une bonne 1/2 Heure de marche, mais le point de vue en vaut la peine.
Château de Montalet : Le château de Montalet a été construit au Moyen Âge sur un promontoire surplombant le vallée de la Cèze.
Il culmine à 275 m en bordure de l'ancien village minier de Molières-sur-Cèze.
On suppose qu’il servait de lieu de surveillance entre la voie Régordane et l’accès à la vallée de l’Ardèche.
Des actes en latin de 1199 et 1202 nous apprennent que depuis les temps les plus reculé, le château fut possédé par la famille de Bérard de Montalet. Au XIII° siècle Arnaud II de Bérard de Montalet, assiégé dans son château par le comte de Montfort-L’Amaury met le feu à la forteresse qui est ensuite reconstruite.
Les remparts du château étaient flanqués de sept tours.
La forme au sol représente l’aile d’un oiseau.
L’entrée dans le donjon se fait à travers une barbacane qui met l’assaillant plusieurs fois sous le feu des maîtres des lieux.
Sa superficie est très proche d’un hectare.
Le partage de 1248 entre les frères Arnault et Bertrand de Montalet mentionne plusieurs habitations, tours, portes, chemin carrossable et conforte la présence d’un village dans l’enceinte du château.
Hélas le temps et les hommes ont mis à mal les constructions, il subsiste aujourd’hui la salle du seigneur (ses appartements), la salle à grains (la réserve du château), la salle d'honneur, la salle de réception (anciennement la salle de garde), le donjon et la citerne.
Le château est ouvert à la visite. Un sentier botanique et un sentier géologique, balisés, permettent d'y accéder : ils utilisent le PR7 du PDIPR (plan départemental des itinéraires de petites randonnées) du Gard. L'accès au château se fait aussi par Saint-Ambroix, à pied ou en VTT. Chaque été depuis 1995, une fête médiévale est organisée le deuxième dimanche d'août.
Molières-sur-Cèze est un village cévenol paisible et agréable avec des sentiers de randonnée fléchés qui sont à disposition sur la commune où l’on passe un séjour inoubliable !
Des actes en latin de 1199 et 1202 nous apprennent que depuis les temps les plus reculé, le château fut possédé par la famille de Bérard de Montalet. Au XIII° siècle Arnaud II de Bérard de Montalet, assiégé dans son château par le comte de Montfort-L’Amaury met le feu à la forteresse qui est ensuite reconstruite.
Le château est ouvert à la visite. Un sentier botanique et un sentier géologique, balisés, permettent d'y accéder : ils utilisent le PR7 du PDIPR (plan départemental des itinéraires de petites randonnées) du Gard. L'accès au château se fait aussi par Saint-Ambroix, à pied ou en VTT. Chaque été depuis 1995, une fête médiévale est organisée le deuxième dimanche d'août.

Entre 1200 et 1500 : Édification du château du Montalet. Dans cette période moyenâgeuse l'habitat est regroupé autour de petites entités. Les chênes, le ramassage des glands pour les animaux domestiques sont un apport important pour ces populations aux conditions de vie difficiles qui vivent en autarcie.
Vers 1600 : L' économie pastorale se tournera vers l'entretien des châtaigneraies. On parlera de ''l'arbre à pain cévenol'' bien utile en périodes de disette.
Vers 1650 : L’élevage du ver à soie va se développer dans la vallée de la Cèze (Mas Agniel aux Brousses - filature de St Ambroix) ce qui va favoriser le développement du mûrier,un arbre aujourd'hui en voie d'extinction.
Pour l'anecdote, en 1752 l'abbé de Malves constate des teneurs en or des sables de la Cèze au lieu dit ''la mine d'or'' sous le château du Montalet (sans pour cela déclencher une ruée vers l'or !!.)
En 1830 d'importantes couches de charbon sont mises à jour à Molieres. Des 1841 un jeune ingénieur Ferdinand Chalmeton, embauché par la compagnie des mines, va être la pierre angulaire du développement économique de la vallée de la Cèze.
De 1854 à 1857 les premiers puits de mine vont surgir en bord d'une rivière aux caprices redoutés, avec leur chevalements, signe de reconnaissance des pays miniers. Les puits Silhol et d'Estampes sont les précurseurs d'une entrée fracassante des Cévennes dans la révolution industrielle. À cette même période est construite la ligne de chemin de fer Béssèges -Alès.
Le 16 mars 1882 suite à un décret signé par le président de la république Jules Grevy nait la commune de Molières constituée de 3 parcelles détachées de communes limitrophes : Meyrannes – Robiac - St jean de valériscle
De 1914 à 1928, quatrepuits d'extraction font passer de 80.000 tonnes à 300.000 tonnes la production charbonnière de Molieres. La commune comptait alors 2984 habitants, une des communes importantes du département. L'entreprise minière employait 3000 ouvriers.
La compagnie des mines puis plus tard les Houillères des Cévennes (nationalisation) sous les pressions syndicales, au cours des décennies, avait développé des structures nouvelles pour l’époque avec l’accès gratuit au chauffage - logements - pharmacies – docteurs - hôpitaux- centres de vacances – centres d'apprentissage au métier de mineurs - pris en charge entièrement par l'employeur.
C’était un état dans l'ÉTAT avec ses règles, son fonctionnement. Dans les villes minières une phrase tournait en boucles au sein des marchés locaux:'' femmes de mineurs, femmes de seigneurs'' .
Une population molièroise grouillait de ses cités, de ses 17 bars, de son club de foot, de ses écoles'' la laïque, la privée''...
L' implantation du pin maritime pour étayer les galeries de mines repeint le paysage cévenol. Cette espèce se régénère facilement et colonise de nombreuses parcelles laissées à l'abandon. Des jardins ouvriers disséminés en bord de Cèze, quelques arpents de vigne autour des hameaux, à l'ombre des terrils témoignent encore de la vie de ces paysans -mineurs, attachés à leur territoire.
De 1939 à 1944 : Accroissement de la production et modernisation des infrastructures, la production passe à 500 000 tonnes. On fait appel à une main d’oeuvre étrangère : polonaise – italienne - espagnole – Nord Africaine.
Le hameau des Brousses était un bastion de la communauté polonaise, avec ses coutumes, son instituteur.
Dès 1956 net ralentissement de la production due à la découverte d'autres sources d’énergie.
1966 : Arrêt de l’exploitation du ''fond '' à Molieres en 1973, le 1er chevalement qui avait vu la naissance de Molieres est dynamité (puits Silhol).
Aprés des années de luttes ouvrières, le 12 janvier 2001 marquera l’arrêt définitif de tous les puits de mine des Cévennes, une région qui conjugua sa vie avec celle de la mine.
Une page se tournait mais de part la dureté du travail, le prix payé (accidents, silicose) par certaines familles, les mots solidarité, fraternité et entraide sont des mots qui retrouvent tout leur sens dans notre culture cévenole.
En 1995, fidèle à sa tradition de terre d'accueil, la commune a accueilli plusieurs familles de réfugiés fuyant la guerre en ex-yougoslavie... Certaines de ces familles sont encore présentes sur le sol molièrois.