Mise à jour du 22/08/2024
Lunel
La légende veut que ce soient les Hébreux qui fondèrent cette cité au premiers siècles de notre ère.
Porte de la Camargue, Lunel est très connue pour son muscat, sa riche bibliothèque, son église des XIV° et XV° siècles et son parc Jean Hugo tracé par Le Nôtre.
Lunel possède aussi de très belles arènes où l'on peut assister à des jeux taurins.
Idéalement située à quelques kilomètres des plages de la Méditerranée, Lunel est la ville idéale pour profiter du soleil et bénéficier d’un environnement calme pendant l’été. Son emplacement privilégié, au cœur de la vallée du Vidourle, vous invite à la découverte de paysages changeants : au sud, les Marais, ponctués de « cabanes », ces constructions typiques d’une autre époque, au nord, la garrigue et ses parfums côtoient les coteaux du fameux Muscat de Lunel et des vins d’appellation d’origine qui font la renommée de la ville…
Ambrussum : La ville de Lunel est propriétaire du site d'Ambrussum qui se trouve sur la commune de Villetelle. (Voir fiche Villetelle).
Traversé par la plus ancienne route construite à l'époque romaine, la Via Domitia, et situé sur les berges du Vidourle, le site archéologique d'Ambrussum offre aux amoureux de vieilles pierres un paysage envoûtant empreint d'histoire. Le site d'Ambrussum incite le visiteur à découvrir le pont Ambroix, les vestiges d'anciennes habitations, d'un édifice public et d'un Oppidum classé au titre des Monuments Historiques. On peut également observer la voie pavée, artère principale de l'Oppidum.
Église Notre-Dame Du Lac : A l’emplacement de l’actuelle église Notre Dame du Lac se trouvait une église située hors de la première enceinte des remparts. En 1621, l’église paroissiale fut détruite. La reconstruction de Notre Dame du Lac fut achevée à la fin du XVII° siècle. Son clocher médiéval, repose sur une ancienne tour de guet du VI° siècle et a une façade style "jésuite". C’est la raison pour laquelle il n’a pas été détruit pendant les guerres de religion. L’ensemble restauré en totalité en 2007 a permis de rendre au carillon sa tonalité d’origine. Chaque nuit le clocher est magnifié par sa mise en lumière.
L’église abrite des œuvres classées objets inscrits au titre des Monuments historiques : quatre toiles et un orgue Cavaillé-Coll daté de 1856 et qui, depuis sa restauration en 1994, est joué lors de messes et de concerts.
Maison de Philippe le Bel : Le monument est situé au 50 rue Alphonse-Ménard. La maison a été construite aux XIII° et XIV° siècles. La maison est de style gothique et possède une façade Renaissance dont les fenêtres ogivales présentent un décor sculpté. Elle est composée deux étages. Son appellation est relié au roi Philippe le Bel en raison d'une sculpture figurant un personnage qui tient deux fleurs de lys avec ses mains. Or, c'est sous le règne de ce monarque que Lunel fut rattachée en 1295 au royaume de France.
Les halles métalliques : Construites entre 1908 et 1910 sur l’ancien presbytère les halles couvertes ont été inaugurées en janvier 1911. Elles sont inspirées des célèbres halles parisiennes Baltard, composées de briques rouges, d'armatures métalliques, et de surfaces vitrées. C'est une architecture typique du style 1900, et c'est les rares encore en activité dans la région. Les entrées sont ornées des armoiries de la ville entourées de lions. Elles se situent sur le cour Gabriel Péri, à deux pas de l'église Notre-Dame-du-Lac.
Les Caladons : L’ensemble architectural des Caladons est le vestige d’une place de marché, qui devait être bordée sur ses quatre faces d’un passage voûté analogue à celui qui existe encore. Les Templiers puis les Hospitaliers, qui récupèrent bon nombre de leurs possessions après la dissolution de l’ordre par Philippe le Bel, possédaient probablement une maison à cet endroit.
La porte Notre-Dame : Près de l'Office du Tourisme situé sur le Cours Gabriel Péri, se trouve la Porte dite Porte de Notre-Dame et à qui l'église proche a donné son nom. Construite probablement au XII° siècle ou au début du XIII° siècle, la porte Notre-Dame est l’un des vestiges les plus imposants de la première enceinte médiévale, qui délimitait, sur une superficie de 9 ha, le castrum. C'est la seule des quatre portes qui existaient. C'est la porte du Nord. En regardant de près sous la voûte, on voit encore l'emplacement du carcan où étaient exposés ceux qui avaient été comdamnés, et la porte dite "des prisons" qui donnait accès aux cellules.
La tour des prisons : Accolée à la porte Notre-Dame, la Tour des prisons, dont la partie la plus ancienne de l’édifice (fin XI° siècle. ou XII° siècle) pourrait correspondre à la tour seigneuriale. Remanié à différentes époques, l’ensemble conserve encore des cellules aux murs recouverts de graffiti anciens (noms de détenus, prières, croix...).
Château des Gaucelm : Le bâtiment est un témoin de l'histoire de l'institution dans la ville de Lunel. Il présente des caractéristiques architecturales de qualité, notamment avec le porche et la tour des parties médiévales de l'enceinte castrale, mais également à la décoration de façade de la Renaissance et à l'escalier en vis du logis, ainsi qu'au style architectural néoclassique du premier quart du XIX° siècle pour la façade et le vieux halle aux poissons. Cet ensemble a une importance historique et archéologique indéniable.
Chapelle des Pénitents : La chapelle des Pénitents de Lunel fut fondée par les Carmes, ordre mendiant né sur le Mont Carmel. A la chute du Royaume latin de Jérusalem en 1187, les Carmes furent contraints de rejoindre l’Occident. Le seigneur de Lunel, Raymond Gaucelm, les invita à fonder un couvent au XIII° siècle. La chapelle et le couvent des Carmes subirent des dommages aux XIV°, XVI° et XVII° siècles. Le roi Louis XIII leur permit en 1632 de reconstruire leurs bâtiments en utilisant les matériaux de la citadelle ainsi que les portes et fenêtres du temple protestant de Lunel. Devenus biens nationaux en 1791, la chapelle et le couvent furent vendus par adjudication à un négociant de Lunel qui revendit l’ensemble en 1803 à une société par actions, les Pénitents blancs de Lunel.
L'hôtel de Bernis et l'ancienne synagogue : Le totem, implanté en face de ce qui fut une « yeshiva », école talmudique rappelle le prestigieux passé juif de la cité Pescalune.
L’hôtel particulier de Bernis, entre « cour et jardin », construit à la demande de Jean-Pierre de Pierre, gouverneur de Lunel en 1706, englobe des vestiges médiévaux, correspondant à l’ensemble synagoguial (au Moyen Âge, le lieu de culte, l’école et le tribunal).
Une partie de l’édifice, située au 207 rue Ménard, qualifiée par tradition de synagogue, était un bâtiment public de la fin du XII° siècle, début du XIII° siècle, pouvant accueillir une centaine de personnes. Deux puits ont été retrouvés à proximité. En sous-sol, les restes d’un four sont encore visibles. Resterait à trouver le mikvé (bain rituel juif).
L'Ancien couvent des Capucins : Ancien couvent des Capucins édifié en 1640 et à présent remanié, il abrite aujourd’hui une partie des services de l’hôpital local. En longeant la R.N. 113, on peut encore y voir l’ancien cloître.
L'Espace Louis Feuillade : L'Espace Louis Feuillade est un équipement culturel majeur pour la Ville de Lunel. Il comprend la salle Louis Feuillade et la salle Louis Abric qui composent un grand lieu d'expositions, le Bocal, autre site d'exposition et l'Enfance de l'Art, atelier pluridisciplinaire de pratiques artistiques dédiées aux scolaires. Toute l'année, le public peut y découvrir des expositions, des conférences, des lectures et des concerts.
La statue du Capitaine Ménard : La statue du capitaine Ménard a été réalisée en sa mémoire par le sculpteur Auguste Maillard (1861-1892). Représenté en pleine action de combat, l’officier, né à Lunel en 1861, meurt au combat au Soudan en 1892.
La statue du Pescalune : Réalisée en 2006, la statue du Pescalune, œuvre du sculpteur Ben-K, évoque la légende du pêcheur de Lune, le « Pescalune ».
La statue de La Liberté : Erigée pour commémorer le centenaire de la Révolution française, la statue de la Liberté, réduction de l’œuvre d’Auguste Bartholdi, a été enlevée en 1943 et probablement fondue pour l’armement. Le bicentenaire de la Révolution française a été l’occasion de rendre aux lunellois, grâce à une souscription publique, leur « Marianne ». Elle a été inaugurée le 25 février 1989.
Le parc Jean Hugo : Le parc Jean Hugo a été baptisé ainsi en 1985, en hommage à Jean Hugo (1894-1984), arrière petit-fils de Victor Hugo, décorateur, peintre, graveur et écrivain, qui s‘installa à Lunel en 1929. Une salle lui est dédiée au Musée Fabre à Montpellier. Il est agrémenté de plusieurs statues et monuments commémoratifs : le Monument aux Morts de Paul Dardé (1888-1963) ; Le Remords de Jean Amy (1839-1907) et le buste d’Henri de Bornier, poète et romancier dramaturge, membre de l’Académie Française, né à Lunel en 1825.
MUSÉE MÉDARD : Le musée Médard de Lunel – Centre d’interprétation du livre et du patrimoine écrit de Lunel – est un lieu dédié à l’histoire de ses collections, au livre, ainsi qu’aux arts et métiers liés au patrimoine écrit. L’exceptionnel cabinet du bibliophile Louis Médard, placé au centre du musée, permet de découvrir une authentique bibliothèque du XIX° siècle, conservée dans son intégralité. Dans le parcours de visite, les différentes collections du musée dévoilent les témoins patrimoniaux de l’art de la reliure, de la gravure, de la calligraphie et de l’enluminure.
Idéalement située à quelques kilomètres des plages de la Méditerranée, Lunel est la ville idéale pour profiter du soleil et bénéficier d’un environnement calme pendant l’été. Son emplacement privilégié, au cœur de la vallée du Vidourle, vous invite à la découverte de paysages changeants : au sud, les Marais, ponctués de « cabanes », ces constructions typiques d’une autre époque, au nord, la garrigue et ses parfums côtoient les coteaux du fameux Muscat de Lunel et des vins d’appellation d’origine qui font la renommée de la ville…
Ambrussum : La ville de Lunel est propriétaire du site d'Ambrussum qui se trouve sur la commune de Villetelle. (Voir fiche Villetelle).
Traversé par la plus ancienne route construite à l'époque romaine, la Via Domitia, et situé sur les berges du Vidourle, le site archéologique d'Ambrussum offre aux amoureux de vieilles pierres un paysage envoûtant empreint d'histoire. Le site d'Ambrussum incite le visiteur à découvrir le pont Ambroix, les vestiges d'anciennes habitations, d'un édifice public et d'un Oppidum classé au titre des Monuments Historiques. On peut également observer la voie pavée, artère principale de l'Oppidum.
Église Notre-Dame Du Lac : A l’emplacement de l’actuelle église Notre Dame du Lac se trouvait une église située hors de la première enceinte des remparts. En 1621, l’église paroissiale fut détruite. La reconstruction de Notre Dame du Lac fut achevée à la fin du XVII° siècle. Son clocher médiéval, repose sur une ancienne tour de guet du VI° siècle et a une façade style "jésuite". C’est la raison pour laquelle il n’a pas été détruit pendant les guerres de religion. L’ensemble restauré en totalité en 2007 a permis de rendre au carillon sa tonalité d’origine. Chaque nuit le clocher est magnifié par sa mise en lumière.
L’église abrite des œuvres classées objets inscrits au titre des Monuments historiques : quatre toiles et un orgue Cavaillé-Coll daté de 1856 et qui, depuis sa restauration en 1994, est joué lors de messes et de concerts.
Maison de Philippe le Bel : Le monument est situé au 50 rue Alphonse-Ménard. La maison a été construite aux XIII° et XIV° siècles. La maison est de style gothique et possède une façade Renaissance dont les fenêtres ogivales présentent un décor sculpté. Elle est composée deux étages. Son appellation est relié au roi Philippe le Bel en raison d'une sculpture figurant un personnage qui tient deux fleurs de lys avec ses mains. Or, c'est sous le règne de ce monarque que Lunel fut rattachée en 1295 au royaume de France.
Les halles métalliques : Construites entre 1908 et 1910 sur l’ancien presbytère les halles couvertes ont été inaugurées en janvier 1911. Elles sont inspirées des célèbres halles parisiennes Baltard, composées de briques rouges, d'armatures métalliques, et de surfaces vitrées. C'est une architecture typique du style 1900, et c'est les rares encore en activité dans la région. Les entrées sont ornées des armoiries de la ville entourées de lions. Elles se situent sur le cour Gabriel Péri, à deux pas de l'église Notre-Dame-du-Lac.
Les Caladons : L’ensemble architectural des Caladons est le vestige d’une place de marché, qui devait être bordée sur ses quatre faces d’un passage voûté analogue à celui qui existe encore. Les Templiers puis les Hospitaliers, qui récupèrent bon nombre de leurs possessions après la dissolution de l’ordre par Philippe le Bel, possédaient probablement une maison à cet endroit.
La porte Notre-Dame : Près de l'Office du Tourisme situé sur le Cours Gabriel Péri, se trouve la Porte dite Porte de Notre-Dame et à qui l'église proche a donné son nom. Construite probablement au XII° siècle ou au début du XIII° siècle, la porte Notre-Dame est l’un des vestiges les plus imposants de la première enceinte médiévale, qui délimitait, sur une superficie de 9 ha, le castrum. C'est la seule des quatre portes qui existaient. C'est la porte du Nord. En regardant de près sous la voûte, on voit encore l'emplacement du carcan où étaient exposés ceux qui avaient été comdamnés, et la porte dite "des prisons" qui donnait accès aux cellules.
La tour des prisons : Accolée à la porte Notre-Dame, la Tour des prisons, dont la partie la plus ancienne de l’édifice (fin XI° siècle. ou XII° siècle) pourrait correspondre à la tour seigneuriale. Remanié à différentes époques, l’ensemble conserve encore des cellules aux murs recouverts de graffiti anciens (noms de détenus, prières, croix...).
Château des Gaucelm : Le bâtiment est un témoin de l'histoire de l'institution dans la ville de Lunel. Il présente des caractéristiques architecturales de qualité, notamment avec le porche et la tour des parties médiévales de l'enceinte castrale, mais également à la décoration de façade de la Renaissance et à l'escalier en vis du logis, ainsi qu'au style architectural néoclassique du premier quart du XIX° siècle pour la façade et le vieux halle aux poissons. Cet ensemble a une importance historique et archéologique indéniable.
Chapelle des Pénitents : La chapelle des Pénitents de Lunel fut fondée par les Carmes, ordre mendiant né sur le Mont Carmel. A la chute du Royaume latin de Jérusalem en 1187, les Carmes furent contraints de rejoindre l’Occident. Le seigneur de Lunel, Raymond Gaucelm, les invita à fonder un couvent au XIII° siècle. La chapelle et le couvent des Carmes subirent des dommages aux XIV°, XVI° et XVII° siècles. Le roi Louis XIII leur permit en 1632 de reconstruire leurs bâtiments en utilisant les matériaux de la citadelle ainsi que les portes et fenêtres du temple protestant de Lunel. Devenus biens nationaux en 1791, la chapelle et le couvent furent vendus par adjudication à un négociant de Lunel qui revendit l’ensemble en 1803 à une société par actions, les Pénitents blancs de Lunel.
L'hôtel de Bernis et l'ancienne synagogue : Le totem, implanté en face de ce qui fut une « yeshiva », école talmudique rappelle le prestigieux passé juif de la cité Pescalune.
L’hôtel particulier de Bernis, entre « cour et jardin », construit à la demande de Jean-Pierre de Pierre, gouverneur de Lunel en 1706, englobe des vestiges médiévaux, correspondant à l’ensemble synagoguial (au Moyen Âge, le lieu de culte, l’école et le tribunal).
Une partie de l’édifice, située au 207 rue Ménard, qualifiée par tradition de synagogue, était un bâtiment public de la fin du XII° siècle, début du XIII° siècle, pouvant accueillir une centaine de personnes. Deux puits ont été retrouvés à proximité. En sous-sol, les restes d’un four sont encore visibles. Resterait à trouver le mikvé (bain rituel juif).
L'Ancien couvent des Capucins : Ancien couvent des Capucins édifié en 1640 et à présent remanié, il abrite aujourd’hui une partie des services de l’hôpital local. En longeant la R.N. 113, on peut encore y voir l’ancien cloître.
L'Espace Louis Feuillade : L'Espace Louis Feuillade est un équipement culturel majeur pour la Ville de Lunel. Il comprend la salle Louis Feuillade et la salle Louis Abric qui composent un grand lieu d'expositions, le Bocal, autre site d'exposition et l'Enfance de l'Art, atelier pluridisciplinaire de pratiques artistiques dédiées aux scolaires. Toute l'année, le public peut y découvrir des expositions, des conférences, des lectures et des concerts.
La statue du Capitaine Ménard : La statue du capitaine Ménard a été réalisée en sa mémoire par le sculpteur Auguste Maillard (1861-1892). Représenté en pleine action de combat, l’officier, né à Lunel en 1861, meurt au combat au Soudan en 1892.
La statue du Pescalune : Réalisée en 2006, la statue du Pescalune, œuvre du sculpteur Ben-K, évoque la légende du pêcheur de Lune, le « Pescalune ».
La statue de La Liberté : Erigée pour commémorer le centenaire de la Révolution française, la statue de la Liberté, réduction de l’œuvre d’Auguste Bartholdi, a été enlevée en 1943 et probablement fondue pour l’armement. Le bicentenaire de la Révolution française a été l’occasion de rendre aux lunellois, grâce à une souscription publique, leur « Marianne ». Elle a été inaugurée le 25 février 1989.
Le parc Jean Hugo : Le parc Jean Hugo a été baptisé ainsi en 1985, en hommage à Jean Hugo (1894-1984), arrière petit-fils de Victor Hugo, décorateur, peintre, graveur et écrivain, qui s‘installa à Lunel en 1929. Une salle lui est dédiée au Musée Fabre à Montpellier. Il est agrémenté de plusieurs statues et monuments commémoratifs : le Monument aux Morts de Paul Dardé (1888-1963) ; Le Remords de Jean Amy (1839-1907) et le buste d’Henri de Bornier, poète et romancier dramaturge, membre de l’Académie Française, né à Lunel en 1825.
MUSÉE MÉDARD : Le musée Médard de Lunel – Centre d’interprétation du livre et du patrimoine écrit de Lunel – est un lieu dédié à l’histoire de ses collections, au livre, ainsi qu’aux arts et métiers liés au patrimoine écrit. L’exceptionnel cabinet du bibliophile Louis Médard, placé au centre du musée, permet de découvrir une authentique bibliothèque du XIX° siècle, conservée dans son intégralité. Dans le parcours de visite, les différentes collections du musée dévoilent les témoins patrimoniaux de l’art de la reliure, de la gravure, de la calligraphie et de l’enluminure.
Antiquité
115 avant J.-C : la plaine marécageuse de Lunel devient territoire romain sous le consulat de Quintus-Fabius Maximus. Il est difficile de dater avec précision la naissance de Lunel. Vers 68, sous l'empereur Vespasien vainqueur de la ville, arrivée probable d'un groupe de juifs originaires de Jéricho (de Luna qui, en hébreu, signifierait Nouvelle Jéricho). En 2001, 2003 et 2006, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir un établissement agricole gallo-romain au Mas de Fourques, très probablement à l'origine une villa, si l'on considère la proximité de la via Domitia et du site romain d'Ambrussum. La fouille a en outre révélé l’existence d’un four de potier du début du iie siècle avant notre ère.
Sidoine Apollinaire est le premier à parler, dans le IV° canon du Concile de Narbonne, en 589, de « l'antique usage » de l'ensevelissement des juifs de Lunel.
Sceau de Raymond Gaucelin de Lunel, 1242, publié par Tassin, bibliothèque Carnegie (Reims). Lunel dépend de l'évêché de Maguelone.
Moyen Age
En 888, sous le règne du roi Eudes à l'origine des seigneuries sur le modèle des sénioriats, premières organisations municipales instituées par les Romains, Lunel est érigée en baronnie regroupant treize villages. Au seuil de l'an 1000, elle appartient à Bernard d'Anduze, baron de Sauve, qui cède la seigneurie à la famille des Gaucelm d'où est issu saint Gérard natif de Lunel qui ira vivre en ermite au Pont du Gard.
Lunel a été un important centre philosophique juif au Moyen Âge : elle a été surnommée « la petite Jérusalem médiévale »45. Son école de médecine, qui était aussi très réputée, serait à l'origine de la Faculté de médecine de Montpellier et de son jardin botanique utile à la pharmacopée médiévale. On situe le quartier juif à la périphérie de l'actuel hôtel de Bernis, près des anciens remparts. Il reste une trace attestée de la présence juive, dans le centre historique de la ville sur une borne totem érigée en 2007. En section D du cadastre, on trouve le cimetière juif; des familles porteront le patronyme de Lunel après leur bannissement, pour le sud du royaume, par Lettres patentes de Philippe Le Bel, en 1319.
Un sceau de Louis XI atteste le privilège royal accordé à Lunel de faire le commerce du sel.
En 1622 Lunel, qui est protestante, est assiégée par l’armée royale. En 1632, à la suite de la paix d'Alès, les fortifications sont démantelées.
XVIII° et XIX° siècle
En 1714, l'église abandonnée depuis deux siècles de Dassargues est démolie. En 1728, s'achèvent les travaux d'un canal et d'un port reliant Lunel à la côte. Cet ouvrage a été utilisé pendant près de deux siècles pour le transport du vin et du sel, en particulier. Il est en partie comblé dans un souci prophylactique en 1941 puis tout à fait en 1972, victime notamment de la concurrence des transports ferroviaires et routiers.
Sous la Révolution française, Lunel est un centre d'échanges et de communication très important, le deuxième en importance après Montpellier. Son relais de poste, tenu par une veuve, Élisabeth Garnier, ouvert en permanence, nuit et jour, toute l'année, compte vingt-deux chevaux. Quant aux voyageurs transportés par les messageries, ils se restaurent à l'« auberge du pont de Lunel », tenue par l'oncle paternel de Louis Médard, où ont fait étape, en période pré-révolutionnaire, John Locke ou Jean-Jacques Rousseau. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en l’an II.
La ville fut aussi le lieu de violents affrontements entre compagnons. En 1816, les tailleurs de pierre « enfants de Salomon » s'affrontant contre les tailleurs de « maître Jacques ».
Occupation
Pendant l'Occupation, en dépit des restrictions subies par la population, des juifs et des gitans seront cachés à Lunel dont Manitas de Plata. Les juifs de Montpellier et de Lunel qui furent arrêtés et déportés à Auschwitz étaient, à leur arrivée, contraints à une marche forcée, dépouillés, puis gazés et incinérés à la Ferme rouge (Bunker I).
115 avant J.-C : la plaine marécageuse de Lunel devient territoire romain sous le consulat de Quintus-Fabius Maximus. Il est difficile de dater avec précision la naissance de Lunel. Vers 68, sous l'empereur Vespasien vainqueur de la ville, arrivée probable d'un groupe de juifs originaires de Jéricho (de Luna qui, en hébreu, signifierait Nouvelle Jéricho). En 2001, 2003 et 2006, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir un établissement agricole gallo-romain au Mas de Fourques, très probablement à l'origine une villa, si l'on considère la proximité de la via Domitia et du site romain d'Ambrussum. La fouille a en outre révélé l’existence d’un four de potier du début du iie siècle avant notre ère.
Sidoine Apollinaire est le premier à parler, dans le IV° canon du Concile de Narbonne, en 589, de « l'antique usage » de l'ensevelissement des juifs de Lunel.
Sceau de Raymond Gaucelin de Lunel, 1242, publié par Tassin, bibliothèque Carnegie (Reims). Lunel dépend de l'évêché de Maguelone.
Moyen Age
En 888, sous le règne du roi Eudes à l'origine des seigneuries sur le modèle des sénioriats, premières organisations municipales instituées par les Romains, Lunel est érigée en baronnie regroupant treize villages. Au seuil de l'an 1000, elle appartient à Bernard d'Anduze, baron de Sauve, qui cède la seigneurie à la famille des Gaucelm d'où est issu saint Gérard natif de Lunel qui ira vivre en ermite au Pont du Gard.
Lunel a été un important centre philosophique juif au Moyen Âge : elle a été surnommée « la petite Jérusalem médiévale »45. Son école de médecine, qui était aussi très réputée, serait à l'origine de la Faculté de médecine de Montpellier et de son jardin botanique utile à la pharmacopée médiévale. On situe le quartier juif à la périphérie de l'actuel hôtel de Bernis, près des anciens remparts. Il reste une trace attestée de la présence juive, dans le centre historique de la ville sur une borne totem érigée en 2007. En section D du cadastre, on trouve le cimetière juif; des familles porteront le patronyme de Lunel après leur bannissement, pour le sud du royaume, par Lettres patentes de Philippe Le Bel, en 1319.
Un sceau de Louis XI atteste le privilège royal accordé à Lunel de faire le commerce du sel.
En 1622 Lunel, qui est protestante, est assiégée par l’armée royale. En 1632, à la suite de la paix d'Alès, les fortifications sont démantelées.
XVIII° et XIX° siècle
En 1714, l'église abandonnée depuis deux siècles de Dassargues est démolie. En 1728, s'achèvent les travaux d'un canal et d'un port reliant Lunel à la côte. Cet ouvrage a été utilisé pendant près de deux siècles pour le transport du vin et du sel, en particulier. Il est en partie comblé dans un souci prophylactique en 1941 puis tout à fait en 1972, victime notamment de la concurrence des transports ferroviaires et routiers.
Sous la Révolution française, Lunel est un centre d'échanges et de communication très important, le deuxième en importance après Montpellier. Son relais de poste, tenu par une veuve, Élisabeth Garnier, ouvert en permanence, nuit et jour, toute l'année, compte vingt-deux chevaux. Quant aux voyageurs transportés par les messageries, ils se restaurent à l'« auberge du pont de Lunel », tenue par l'oncle paternel de Louis Médard, où ont fait étape, en période pré-révolutionnaire, John Locke ou Jean-Jacques Rousseau. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en l’an II.
La ville fut aussi le lieu de violents affrontements entre compagnons. En 1816, les tailleurs de pierre « enfants de Salomon » s'affrontant contre les tailleurs de « maître Jacques ».
Occupation
Pendant l'Occupation, en dépit des restrictions subies par la population, des juifs et des gitans seront cachés à Lunel dont Manitas de Plata. Les juifs de Montpellier et de Lunel qui furent arrêtés et déportés à Auschwitz étaient, à leur arrivée, contraints à une marche forcée, dépouillés, puis gazés et incinérés à la Ferme rouge (Bunker I).