Mise à jour du 22/08/2024
Le Grau-du-Roi
Unique façade maritime du département gardois, le Grau-du-Roi/Port-Camargue multiplie les atouts en offrant un exemplaire unique de cohabitation entre le deuxième port de chalutage méditerranéen et le premier port de plaisance d'Europe.
Le Grau-du-Roi (en provençal lo Grau dou Rei ou Lou Grau dóu Rèi), est une commune camarguaise, plus précisément de Petite Camargue.
Bien qu'elle se soit ainsi largement développée grâce au tourisme de masse, auquel elle doit notamment Port Camargue ou son Seaquarium, la ville a su garder son identité camarguaise. Le Grau-du-Roi est ainsi renommé pour ses abrivado et bandido qui ont lieu lors de sa fête votive, pour ses arènes entièrement dédiées à la course camarguaise ainsi que pour son vieux phare. L'est de la commune est occupé par la pointe de l'Espiguette, une vaste zone naturelle protégée qui abrite le phare de l'Espiguette, classé au titre des monuments historiques.
Le centre-ville, construit autour du canal reliant les étangs (et Aigues-Mortes) à la mer (Grau) conserve encore aujourd'hui son cachet traditionnel. Au-delà du cœur historique, les maisons et immeubles de vacances, s'étalent au rythme des décennies : à l'ouest, se trouve le quartier du Boucanet qui s'étend du centre-ville jusqu'au bois du Ponant (dit aussi pinède du Boucanet) et à l'est, au-delà du centre-ville, se trouve le quartier du palais de la mer puis Port Camargue.
Les deux rives ont évolué différemment au fil des ans. Si le village de pêcheurs se développe essentiellement sur la rive gauche, la rive droite devient le quartier de villégiatures. Au gré de pérégrinations dans la station balnéaire et pour peu que l’attention se porte sur la devanture des demeures, on peut d’ailleurs s’étonner de constater que certaines maisons affichent un même style de devanture. Plusieurs d’entre elles possèdent aussi cette façade avec un faîte de toiture à deux pentes bien caractéristiques. La ressemblance ne s’arrête pas qu’à l’extérieur. Construites dans les années trente, elles ont un schéma classique à l’intérieur avec un couloir central desservant différentes pièces en rez-de-chaussée. En guise d’étage, une minuscule pièce mansardée se cache sous la toiture pointue.
Des résidences secondaires ont été édifiées dans des styles très différents, quelquefois exotiques, comme la villa Parry ou la maison du Dauphin. Adeptes de l’art nouveau, la maison du Dauphin et son style 1900 est faite pour vous ! Plutôt branché Belle époque ? La villa Parry, elle, doit son nom à Ferdinand Parry qui, en 1898, a acheté cette parcelle de terrain pour y faire construire la villa des Dunes. L’endroit est devenu, depuis mai 2014, un lieu d’exposition à l’année. Pont tournant : Il est le trait d'union mobile entre les deux rives. Perché au dessus du Vidourle depuis 1951, le pont tournant du Grau-du-Roi attise toujours la curiosité des visiteurs lorsqu'il s'écarte pour laisser entrer et sortir les bateaux. Le pont tournant n'a qu'un seul pilier, tout le mécanisme de rotation repose sur quelques vérins et des câbles hydrauliques qui permettent sa mise en action. L'histoire de cette traversée du Vidourle a connu de nombreux rebondissements. Au XIX° siècle c'était une barque qui servait de navette payante entre les deux rives. Le premier pont remonte à 1901, à l'époque, le village avait prés de 800 habitants.
C'est l'occasion pour les piétons bloqués quelques minutes pour prendre les bateaux en photo.
Mairie : La mairie est un bâtiment moderne dont le début de construction remonte à septembre 2012. Le bâtiment est posée face à la mer, à m'emplacement de l'ancienne villa Rédarès. La villa Rédarès de style oriental avait été construit en 1928. Faite en béton qui n'a pas résisté au temps sa restauration n'a pas été possible. Nombreux sont les Gardois qui aurait voulu sauvegarder ce bâtiment emblématique servant de point de repère. L'ancienne marie édifié en 1965 se trouvé sur le quai Colbert.
Seaquarium du Grau-du-Roi : C'est un aquarium marin fondé en 1989. Il regroupe plus de 200 espèces de poissons de Méditerranée et tropicaux, 25 espèces de requins, des phoques et des otaries.
Port-Camargue : Est constitué d'un port de plaisance classique et d'une marina. Créé ex nihilo par la « mission Racine *», Port-Camargue est emblématique du développement du tourisme de masse qu'à connu le littoral méditerranéen depuis les années 1960. Il s'agit aujourd'hui du premier port de plaisance d'Europe en nombre de places à flot.
* La mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon, également connue sous le nom de « Mission Racine » (du nom de son président le conseiller d’État Pierre Racine), est une structure administrative française créée par décret du 18 juin 1963 pour conduire de grands travaux d'infrastructure en vue de développer le littoral de la Méditerranée dans les départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Cette mission a été lancée à l'initiative de la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR). Elle a fonctionné de 1963 à 1983.
Le Grau-du-Roi (en provençal lo Grau dou Rei ou Lou Grau dóu Rèi), est une commune camarguaise, plus précisément de Petite Camargue.
Bien qu'elle se soit ainsi largement développée grâce au tourisme de masse, auquel elle doit notamment Port Camargue ou son Seaquarium, la ville a su garder son identité camarguaise. Le Grau-du-Roi est ainsi renommé pour ses abrivado et bandido qui ont lieu lors de sa fête votive, pour ses arènes entièrement dédiées à la course camarguaise ainsi que pour son vieux phare. L'est de la commune est occupé par la pointe de l'Espiguette, une vaste zone naturelle protégée qui abrite le phare de l'Espiguette, classé au titre des monuments historiques.
Le centre-ville, construit autour du canal reliant les étangs (et Aigues-Mortes) à la mer (Grau) conserve encore aujourd'hui son cachet traditionnel. Au-delà du cœur historique, les maisons et immeubles de vacances, s'étalent au rythme des décennies : à l'ouest, se trouve le quartier du Boucanet qui s'étend du centre-ville jusqu'au bois du Ponant (dit aussi pinède du Boucanet) et à l'est, au-delà du centre-ville, se trouve le quartier du palais de la mer puis Port Camargue.
Les deux rives ont évolué différemment au fil des ans. Si le village de pêcheurs se développe essentiellement sur la rive gauche, la rive droite devient le quartier de villégiatures. Au gré de pérégrinations dans la station balnéaire et pour peu que l’attention se porte sur la devanture des demeures, on peut d’ailleurs s’étonner de constater que certaines maisons affichent un même style de devanture. Plusieurs d’entre elles possèdent aussi cette façade avec un faîte de toiture à deux pentes bien caractéristiques. La ressemblance ne s’arrête pas qu’à l’extérieur. Construites dans les années trente, elles ont un schéma classique à l’intérieur avec un couloir central desservant différentes pièces en rez-de-chaussée. En guise d’étage, une minuscule pièce mansardée se cache sous la toiture pointue.
Des résidences secondaires ont été édifiées dans des styles très différents, quelquefois exotiques, comme la villa Parry ou la maison du Dauphin. Adeptes de l’art nouveau, la maison du Dauphin et son style 1900 est faite pour vous ! Plutôt branché Belle époque ? La villa Parry, elle, doit son nom à Ferdinand Parry qui, en 1898, a acheté cette parcelle de terrain pour y faire construire la villa des Dunes. L’endroit est devenu, depuis mai 2014, un lieu d’exposition à l’année. Pont tournant : Il est le trait d'union mobile entre les deux rives. Perché au dessus du Vidourle depuis 1951, le pont tournant du Grau-du-Roi attise toujours la curiosité des visiteurs lorsqu'il s'écarte pour laisser entrer et sortir les bateaux. Le pont tournant n'a qu'un seul pilier, tout le mécanisme de rotation repose sur quelques vérins et des câbles hydrauliques qui permettent sa mise en action. L'histoire de cette traversée du Vidourle a connu de nombreux rebondissements. Au XIX° siècle c'était une barque qui servait de navette payante entre les deux rives. Le premier pont remonte à 1901, à l'époque, le village avait prés de 800 habitants.
C'est l'occasion pour les piétons bloqués quelques minutes pour prendre les bateaux en photo.
Mairie : La mairie est un bâtiment moderne dont le début de construction remonte à septembre 2012. Le bâtiment est posée face à la mer, à m'emplacement de l'ancienne villa Rédarès. La villa Rédarès de style oriental avait été construit en 1928. Faite en béton qui n'a pas résisté au temps sa restauration n'a pas été possible. Nombreux sont les Gardois qui aurait voulu sauvegarder ce bâtiment emblématique servant de point de repère. L'ancienne marie édifié en 1965 se trouvé sur le quai Colbert.
Seaquarium du Grau-du-Roi : C'est un aquarium marin fondé en 1989. Il regroupe plus de 200 espèces de poissons de Méditerranée et tropicaux, 25 espèces de requins, des phoques et des otaries.
Port-Camargue : Est constitué d'un port de plaisance classique et d'une marina. Créé ex nihilo par la « mission Racine *», Port-Camargue est emblématique du développement du tourisme de masse qu'à connu le littoral méditerranéen depuis les années 1960. Il s'agit aujourd'hui du premier port de plaisance d'Europe en nombre de places à flot.
* La mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon, également connue sous le nom de « Mission Racine » (du nom de son président le conseiller d’État Pierre Racine), est une structure administrative française créée par décret du 18 juin 1963 pour conduire de grands travaux d'infrastructure en vue de développer le littoral de la Méditerranée dans les départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Cette mission a été lancée à l'initiative de la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR). Elle a fonctionné de 1963 à 1983.
Moyen Âge
À l’époque des croisades, la commune d’Aigues-Mortes était un port royal bien que la mer ne soit jamais venue jusqu'au pied de ses remparts. Les navires partaient par un chenal creusé à travers les étangs jusqu'à la mer.
C’est à la fin du XVI° siècle que le Rhône, en pénétrant en torrent dans les eaux du Repausset, ouvre le grau dont il est question, au lieu-dit de Consac de Gagne Petit. À partir de ce moment sont entreprises de longues séries de travaux pour maintenir cette ouverture sur la mer afin de préserver la navigation dans le port d’Aigues-Mortes.
Époque moderne
Le port du Grau est relié depuis 1725 par un chenal de six kilomètres à Aigues-Mortes. En 1727 sont construits dans la mer deux môles empierrés prolongés dans l’étang du Repausset.
Révolution française et Empire
Bien que n'étant pas une commune à part entière, le lieu est renommé, au cours de la Révolution française.
Époque contemporaine
Le chenal, rectifié en 1845, est l’actuel canal entre Le Grau-du-Roi et Aigues-Mortes. Le phare de l'Espiguette est, quant à lui, édifié en 1869. Au fil des années, bâtiments administratifs, cabanes et maisons, posent les bases d’un village de pêcheurs. D’abord section de la commune d’Aigues-Mortes en 1867, la commune du Grau-du-Roi est créée par un décret du 18 juillet 1879.
En 1854, Le Grau-du-Roi est encore simplement un hameau de pêcheurs. La pêche et l’agriculture assurent à la population quelques ressources : le tourisme reste embryonnaire, même si, depuis la seconde moitié du XIX° siècle, la mode des bains de mer tend à se généraliser. Ces immersions sont encore essentiellement considérées comme traitements médicaux, et les instituts qui se sont montés sur les plages accueillent surtout des populations indigentes. Mais pouvoirs publics et habitants ont compris que leur richesse se trouvait là, sur ces plages de sable fin, entre mer et soleil. En 1855 une œuvre d'hygiène infantile est fondée « dans le but de faciliter aux personnes pauvres ou peu aisés, l'usage des bains de mer. Elle fut reconnue d'utilité publique en 1869.
En 1909, le prolongement de la ligne de chemin de fer de Nîmes Aigues-Mortes est une véritable bouffée d’oxygène : les baigneurs arrivent nombreux et les productions locales, comme le poisson et le raisin blanc, sont enfin expédiées vers les marchés nationaux. Après des années d’efforts, de travaux et de règlements sanitaires, le 26 avril 1924, un décret du Président de la République classe enfin Le Grau-du-Roi station climatique et balnéaire. La première guerre mondiale a relativement épargné le village.
En septembre 1939, la Seconde Guerre mondiale marque beaucoup plus profondément la population. Après la défaite de 1940, le Grau est situé en zone non occupée. Cependant, à partir de novembre 1942, les troupes ennemies sont physiquement présentes et les conflits touchent directement les civils. Le Grau-du-Roi doit subir l’occupation, avec ce que cela implique de restrictions, de sacrifices et de compromissions. Le conseil municipal est rapidement révoqué pour être remplacé par une délégation spéciale. Cette même année, la vie du village passe par une nouvelle phase : les troupes allemandes s’installent sur tout le littoral. Une partie de la population est contrainte à l’exode. La côte gardoise représente juste une vingtaine de kilomètres, mais du fait des risques de débarquement, les ouvrages et les installations militaires sont particulièrement nombreux sur ces lieux. Ainsi, les plages de la commune sont hérissées de toutes sortes de systèmes antichars et de pyramides en béton, de blockhaus… 800 hectares de vignes et 200 hectares d’herbages sont transformés en champ de mines. Dans le village, les Allemands font également construire des casemates abritant des canons et des mitrailleuses. L’entrée du canal est fermée par un filet anti sous-marin et une rampe lance-flammes. Les portes et les volets des maisons servent à fabriquer des plates-formes et des encuvements en bois. En 1944, les derniers mois d’occupation se révèlent les plus pénibles, car les troupes d’occupation, gagnées par la défaite, renforcent les brimades et les réquisitions. Le Grau-du-Roi est libéré au mois d’août.
Ce n'est qu'à partir des années 1960 que Le Grau-du-Roi surmonte véritablement les dégâts causés par la guerre. La station amorce alors un réel développement touristique et économique. Afin de rationaliser l’aménagement du littoral, l’État met alors en place le plan Racine. L’architecte Jean Balladur est chargé du dossier. Il doit imaginer des structures capables de satisfaire l’afflux touristique tout en respectant la qualité de vie des autochtones et en préservant l’environnement. C’est dans le cadre de ce programme que le grand chantier de Port Camargue est lancé en 1968.
À l’époque des croisades, la commune d’Aigues-Mortes était un port royal bien que la mer ne soit jamais venue jusqu'au pied de ses remparts. Les navires partaient par un chenal creusé à travers les étangs jusqu'à la mer.
C’est à la fin du XVI° siècle que le Rhône, en pénétrant en torrent dans les eaux du Repausset, ouvre le grau dont il est question, au lieu-dit de Consac de Gagne Petit. À partir de ce moment sont entreprises de longues séries de travaux pour maintenir cette ouverture sur la mer afin de préserver la navigation dans le port d’Aigues-Mortes.
Époque moderne
Le port du Grau est relié depuis 1725 par un chenal de six kilomètres à Aigues-Mortes. En 1727 sont construits dans la mer deux môles empierrés prolongés dans l’étang du Repausset.
Révolution française et Empire
Bien que n'étant pas une commune à part entière, le lieu est renommé, au cours de la Révolution française.
Époque contemporaine
Le chenal, rectifié en 1845, est l’actuel canal entre Le Grau-du-Roi et Aigues-Mortes. Le phare de l'Espiguette est, quant à lui, édifié en 1869. Au fil des années, bâtiments administratifs, cabanes et maisons, posent les bases d’un village de pêcheurs. D’abord section de la commune d’Aigues-Mortes en 1867, la commune du Grau-du-Roi est créée par un décret du 18 juillet 1879.
En 1854, Le Grau-du-Roi est encore simplement un hameau de pêcheurs. La pêche et l’agriculture assurent à la population quelques ressources : le tourisme reste embryonnaire, même si, depuis la seconde moitié du XIX° siècle, la mode des bains de mer tend à se généraliser. Ces immersions sont encore essentiellement considérées comme traitements médicaux, et les instituts qui se sont montés sur les plages accueillent surtout des populations indigentes. Mais pouvoirs publics et habitants ont compris que leur richesse se trouvait là, sur ces plages de sable fin, entre mer et soleil. En 1855 une œuvre d'hygiène infantile est fondée « dans le but de faciliter aux personnes pauvres ou peu aisés, l'usage des bains de mer. Elle fut reconnue d'utilité publique en 1869.
En 1909, le prolongement de la ligne de chemin de fer de Nîmes Aigues-Mortes est une véritable bouffée d’oxygène : les baigneurs arrivent nombreux et les productions locales, comme le poisson et le raisin blanc, sont enfin expédiées vers les marchés nationaux. Après des années d’efforts, de travaux et de règlements sanitaires, le 26 avril 1924, un décret du Président de la République classe enfin Le Grau-du-Roi station climatique et balnéaire. La première guerre mondiale a relativement épargné le village.
En septembre 1939, la Seconde Guerre mondiale marque beaucoup plus profondément la population. Après la défaite de 1940, le Grau est situé en zone non occupée. Cependant, à partir de novembre 1942, les troupes ennemies sont physiquement présentes et les conflits touchent directement les civils. Le Grau-du-Roi doit subir l’occupation, avec ce que cela implique de restrictions, de sacrifices et de compromissions. Le conseil municipal est rapidement révoqué pour être remplacé par une délégation spéciale. Cette même année, la vie du village passe par une nouvelle phase : les troupes allemandes s’installent sur tout le littoral. Une partie de la population est contrainte à l’exode. La côte gardoise représente juste une vingtaine de kilomètres, mais du fait des risques de débarquement, les ouvrages et les installations militaires sont particulièrement nombreux sur ces lieux. Ainsi, les plages de la commune sont hérissées de toutes sortes de systèmes antichars et de pyramides en béton, de blockhaus… 800 hectares de vignes et 200 hectares d’herbages sont transformés en champ de mines. Dans le village, les Allemands font également construire des casemates abritant des canons et des mitrailleuses. L’entrée du canal est fermée par un filet anti sous-marin et une rampe lance-flammes. Les portes et les volets des maisons servent à fabriquer des plates-formes et des encuvements en bois. En 1944, les derniers mois d’occupation se révèlent les plus pénibles, car les troupes d’occupation, gagnées par la défaite, renforcent les brimades et les réquisitions. Le Grau-du-Roi est libéré au mois d’août.
Ce n'est qu'à partir des années 1960 que Le Grau-du-Roi surmonte véritablement les dégâts causés par la guerre. La station amorce alors un réel développement touristique et économique. Afin de rationaliser l’aménagement du littoral, l’État met alors en place le plan Racine. L’architecte Jean Balladur est chargé du dossier. Il doit imaginer des structures capables de satisfaire l’afflux touristique tout en respectant la qualité de vie des autochtones et en préservant l’environnement. C’est dans le cadre de ce programme que le grand chantier de Port Camargue est lancé en 1968.