Mise à jour du 22/08/2024
L'Estréchure
En arrivant de St Jean du Gard, L’Estréchure est le premier « village-rue » de la Vallée Borgne qui offre aux passants ses maisons accolées de part et d’autre de la route, avec ses fontaines, typique en pays cévenol.
Anciennement paroisse de St-Martin de Corconnac, c’est avec la construction du nouveau réseau routier, en 1873, que le siège de la commune s’est déplacé en fond de vallée et deviendra L’Estréchure.
Dans le village, vous remarquerez son temple, sa Mairie-école, son monument aux morts, son horloge datant de 1922, les deux fontaines municipales prodiguant une eau de source fraîche et d’excellente qualité, créées lorsqu’il fallut alimenter autrefois le village en eau, ainsi que deux anciennes filatures transformées en maisons d’habitation.
La Fontaine de Cayenne : Découverte au moment de la construction de la route vers 1870, elle doit son nom à son emplacement très ensoleillé et à la dureté de la roche. Sur la D 907 entre St Jean du Gard et L'Estréchure, sur la droite.
Les "Cheminées de fées" : Aiguilles rocheuses formées par l'érosion. Sur la D907, à l’entrée du village à droite en venant de St Jean du Gard.
Le temple : Un premier temple avait été construit à St Martin de Corconac, premier nom du village. Puis une deuxième bâtisse, à l'architecture aussi simple, a été construite pour accueillir la communauté protestante, au cœur du village actuel. Peut être visité pendant les cultes.
L'horloge : Elle date de 1922. A voir de l'extérieur.
Les Fontaines publiques : Leur construction du XIX° siècle répondait à la nécessité d'amener au village une eau de source plus pure que celle utilisée dans les puits. Se situent : place du village "Ulysse Girot" et à la sortie du village en direction de Saumane.
Les gorges de Soucy et le pont de Soucy : Magnifique site naturel traversé par le Gardon. Pont en pierres de pays, il a été construit pour le passage des bêtes et de l'homme "piéton". En contrebas de la D 907 entre St Jean du Gard et l’Estréchure.
L'église de St Martin de Corconac : Eglise de style roman des XII° et XIII° siècles, elle présente de belles voûtes en ogive. Privée mais peut-être visitée en prenant rendez-vous.
Anciennement paroisse de St-Martin de Corconnac, c’est avec la construction du nouveau réseau routier, en 1873, que le siège de la commune s’est déplacé en fond de vallée et deviendra L’Estréchure.
Dans le village, vous remarquerez son temple, sa Mairie-école, son monument aux morts, son horloge datant de 1922, les deux fontaines municipales prodiguant une eau de source fraîche et d’excellente qualité, créées lorsqu’il fallut alimenter autrefois le village en eau, ainsi que deux anciennes filatures transformées en maisons d’habitation.
La Fontaine de Cayenne : Découverte au moment de la construction de la route vers 1870, elle doit son nom à son emplacement très ensoleillé et à la dureté de la roche. Sur la D 907 entre St Jean du Gard et L'Estréchure, sur la droite.
Les "Cheminées de fées" : Aiguilles rocheuses formées par l'érosion. Sur la D907, à l’entrée du village à droite en venant de St Jean du Gard.
Le temple : Un premier temple avait été construit à St Martin de Corconac, premier nom du village. Puis une deuxième bâtisse, à l'architecture aussi simple, a été construite pour accueillir la communauté protestante, au cœur du village actuel. Peut être visité pendant les cultes.
L'horloge : Elle date de 1922. A voir de l'extérieur.
Les Fontaines publiques : Leur construction du XIX° siècle répondait à la nécessité d'amener au village une eau de source plus pure que celle utilisée dans les puits. Se situent : place du village "Ulysse Girot" et à la sortie du village en direction de Saumane.
Les gorges de Soucy et le pont de Soucy : Magnifique site naturel traversé par le Gardon. Pont en pierres de pays, il a été construit pour le passage des bêtes et de l'homme "piéton". En contrebas de la D 907 entre St Jean du Gard et l’Estréchure.
L'église de St Martin de Corconac : Eglise de style roman des XII° et XIII° siècles, elle présente de belles voûtes en ogive. Privée mais peut-être visitée en prenant rendez-vous.
Le site de Corconnac serait d’origine gallo-romaine, et le toponyme Curconnacus, attribué à un domaine romain, témoigne d’une existence très ancienne.
À l’époque médiévale, l’église St-Martin de Corconnac fut construite sur un éperon dominant une boucle du Gardon ; vous y accéderez par la D39 reliant L’Estréchure à Lasalle.
Comme partout ailleurs dans la vallée, l’habitat est dispersé et de nombreux hameaux sont nichés sur les pentes des montagnes environnantes. Le Mont Liron, appelé Fageas (1185 m), domine le hameau de Millerines.
Par le passé, la population a connu une forte expansion au XIX° siècle avec pour moteur économique la soie (deux filatures de 1910 à 1913), et la polyculture vivrière (châtaignes, céréales, bois, vigne, élevage). Commerces et artisanats prospéraient.
Mais le village connaîtra un fort déclin au XX° : concurrence des soies étrangères, crise agricole, fermeture des commerces, départ des jeunes vers la ville… tout en restant très attachés à leurs maisons, à leurs terres. C’est là un élément marquant du caractère cévenol que l’on peut rapprocher de la culture que le protestantisme a forgé.
À l’époque médiévale, l’église St-Martin de Corconnac fut construite sur un éperon dominant une boucle du Gardon ; vous y accéderez par la D39 reliant L’Estréchure à Lasalle.
Comme partout ailleurs dans la vallée, l’habitat est dispersé et de nombreux hameaux sont nichés sur les pentes des montagnes environnantes. Le Mont Liron, appelé Fageas (1185 m), domine le hameau de Millerines.
Par le passé, la population a connu une forte expansion au XIX° siècle avec pour moteur économique la soie (deux filatures de 1910 à 1913), et la polyculture vivrière (châtaignes, céréales, bois, vigne, élevage). Commerces et artisanats prospéraient.
Mais le village connaîtra un fort déclin au XX° : concurrence des soies étrangères, crise agricole, fermeture des commerces, départ des jeunes vers la ville… tout en restant très attachés à leurs maisons, à leurs terres. C’est là un élément marquant du caractère cévenol que l’on peut rapprocher de la culture que le protestantisme a forgé.