Mise à jour du 22/08/2024
Gaujac
Gaujac est un village pittoresque bordé par des régions aussi connues que l’Ardèche et les Cévennes siégeant devant un panorama d’exception qu’est le Mont Ventoux.
Attaché à son histoire et ses traditions, ce village continue de faire vivre son passé et ses coutumes au travers de divers évènements organisés tout au long de l’année par ses habitants, notamment la célébration de la Saint-Jean lors de la fête votive estivale et sa traditionnelle course de vachettes dans le village.
Gaujac est connue pour son Oppidum Romain. Il se trouve à la sortie du village au sommet de la colline qui surplombe le village, le parcours est flécher. Garez votre voiture au pied de la colline de l'oppidum, un petit parking vous y attend. A partir de la il faut marcher 1.2 Km pour atteindre le sommet. Il est possible de monter en voiture, mes c'est déconseiller par respect pour le site et par manque de place pour manoeuvrer.
Oppidum Saint Vincent de Gaujac : le site a fait l'objet de nombreuses fouilles qui attestent l'importance de l'oppidum dès le 5ème siècle avant J.C.
L'Oppidum (site fortifié, en un lieu élevé) de Gaujac, est situé au sommet de la colline Saint Vincent (Alt. 270m) et domine une vaste plaine où se rejoignent les Vallées de la Tave et de la Veyre, noms des deux rivières qui coulent dans la plaine. Placée à la rencontre de trois courants de transit, la ville fortifiée bénéficiait des échanges commerciaux entre la Méditerranée et le Nord. Il pouvait ainsi contrôler une partie du trafic terrestre s’avançant en direction des Cévennes depuis le Rhône, importante voie de communication des sociétés antiques depuis Marseille.
Ces fondateurs sont ls gaulois de la tribu des Samnagenses qui lui ont donné le nom de Samnaga.
Il s’agit d’un des sites archéologiques les plus importants du Midi de la Gaule offrant une approche remarquable du monde gallo-romain. Ce joyau du patrimoine antique fait aujourd’hui l’objet d’un programme de conservation, de restauration et de mise en valeur.
Le site antique est connu dès le XIX° siècle par quelques découvertes épigraphiques. Des fouilles archéologiques y sont régulièrement entreprises depuis 1963 qui ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges témoignant de l’importance de la cité depuis l’époque gauloise jusqu’à la fin de l’antiquité romaine. Cette recherche est aujourd’hui complétée par des travaux de sauvegarde et de réhabilitation de l’oppidum.
Le rempart : L’enceinte gauloise primitive fait l’objet au début du Ier s. ap. J.-C. d’importants remaniements correspondant à la mise en place sur la colline d’un nouvel urbanisme. Ce rempart romain présente un appareil soigné fait de moellons réguliers liés au mortier. La porte d’entrée principale, très bien conservée, est encore aujourd’hui empruntée par le visiteur pour pénétrer à l’intérieur de la cité.
L'entrée : Est garder par deux tours celle de gauche ronde Gallo Grec du IIe siècle avant J.C. et celle de droite rectangulaire élevé sous le règne de l'empereur Trajan (98-117). La porte d'entrée était cintré et se fermé avec un panneau de bois qui coulisser. Des remparts ceinturés les constructions sur un périmètre de 1250 m à partir des premières années de notre ère. La fonction des remparts été surtout symbolique; l'empereur Auguste en autorisant sa construction signifiait qu'il reconnaissait à la ville le statut politique de chez lieu de cité latine( oppidum latinum).
Le puits : Le chemin tourne vers la droite pour arriver devant un puits. Temple d'Apollon : Pour ensuite nous mener au temple carré d'Apollon. Le temple a été construit aux environs de 30 avant J.-C., sur la quatrième terrasse du versant sud de l'oppidum, le culte y a été célébré jusqu'à la fin du III° siècle. Il était de plan carré comme les fanums gaulois et mesurait 8 m de côté. Il était doté d'un podium comme les sanctuaires romains. Une allée pavée de grandes dalles l'entourait. A l'intérieur, il abritait deux cellae (pièces où se dressaient les statues des divinités). L'une était réservée à Apollon, l'autre à Artémis, sa sœur jumelle. A l'avant, régnait un vestibule à colonnes auquel on accédait par un escalier. Devant le monument s'étendait un vaste espace découvert où les fidèles déposaient leurs offrandes et où se dressait le grand autel aux sacrifices. Apollon étant le dieu grec par excellence, cet édifice réunissait les trois courants fondateurs de l’oppidum : les principes celtique, grec et romain.
A une dizaine de mètres à l'est, se trouvait un autre temple qui a été repéré, évalué mais pas encore dégagé. Il avait les mêmes dimensions et, semble-t-il, la même apparence que le précédent. La présence de ces deux temples géminés rappelle la ville hellénistique de Glanum, près de Saint-Rémy, qui en possédait également. Deux autres temples ont été reconnus sur la colline aménagée. Le premier, sur la plate-forme sommitale, était dédié à la famille impériale, en particulier à Livie, épouse d'Auguste, dont la tête a été retrouvée, le second, sur le versant oriental, dont il ne subsiste que le péribole (mur d'enceinte du monument), voué à une divinité encore inconnue. On dénombre donc, à ce jour, quatre temples sur un espace d’un hectare alors que le site en compte douze !
Les thermes publics : Il s’agit de l’édifice romain le plus spectaculaire de l’oppidum qui a bénéficié durant de longues années d’une recherche exhaustive. Le plan entièrement dégagé laisse apparaître plusieurs états et montre les différentes salles (froides, tièdes et chaudes) ayant servi au bon fonctionnement des bains. Un premier établissement thermal a fonctionné au changement d’ère avant d’être détruit entre 20 et 50 après J.-C. Un nouvel ensemble balnéaire d’une superficie d’environ 615 m2 prend alors le relais qui présente trois états successifs s’étendant du milieu du Ier siècle au début du III° siècle après J.-C. Par la suite ils ont été transformer en sanctuaire à la déesse Fortuna. On peut y voir une cours et une citerne sur la gauche. Le puits : Le chemin tourne vers la droite pour arriver devant un puits.
Au X° siècle quelques familles de carriers et de tailleurs de pierre fondèrent un village sur le sommet de l'oppidum. Ils édifièrent, au milieu, une église de plan cruciforme sur une abside qui n'était autre qu'une citerne romaine remployée. Elle fut dédiée à Saint Vincent. Tout autour s'agencèrent des maisons et des écuries ou étables de pierre sèche soigneusement appareillées ainsi qu'un cimetière. Un mur épais, réservant une porte charretière, cernait le village le protégeant des animaux de la forêt. Les habitants s'étaient installés là dans le but évident d'utiliser comme carrières les monuments de l'antique ville des Samnagenses. Ils leur prélevaient les éléments architecturaux et décoratifs et les transportaient sur un espace ménagé au centre, entre les maisonnettes. Là, ils retaillaient les plus grosses pièces et réduisaient en petits fragments les statues, les colonnes, les moulures sculptées dans le calcaire fin ou le marbre afin de les brûler pour en faire de la chaux. Les moellons taillés étaient revendus tels quels. Les archéologues et les historiens de l'art déploreront toujours le mal qu'ils firent aux œuvres et à l'histoire. Ils sévirent ainsi trois siècles durant, ne ménageant aucun monument. A la fin du XIII° siècle, ils partirent laissant un environnement dévasté. Après eux, l'oppidum de Gaujac ne connaîtra jamais plus la vie.
En retour de l'oppidum vous pouvez vous rendre à la chapelle Saint-Saturnin qui se trouve à 200 m du parking. C'est un lieux parfait pour faire un pique-nique et reprendre des forces après cette marche.
Chapelle Saint-Saturnin : La chapelle de style romane se dresse isolée dans les bois au pied de l'oppidum de Gaujac, au-delà de la rivière Veyre, auprès d'une source appelée la source de Sagriès. Elle date du XI° siècle. Elle porte le vocable de Saturnin de Toulouse (Saturnius en latin, Sarni en langue d'oc, francisé en Sernin), premier évêque de Toulouse et martyr, mort en 250. En 1863, on a trouvé dans la chapelle un autel gallo-romain de la fin du II° siècle ou du début du III° siècle encadré de moulures et portant un épitaphe en latin. La nef est composée de deux travées séparées par un arc doubleau et décorées sur leurs parois latérales d’une grande arcature. L’abside est voutée en cul-de-four. Le mur triomphal au-dessous de son ouverture présente une baie cruciforme, tandis qu’une fenêtre en meurtrière sur la façade Sud éclaire l’édifice.
Le Château : La date de construction du château peut être située dans le courant du XVII° siècle. Le château occupe une place importante à l'intérieur d'un quadrilatère constitué par les anciennes fortifications. Ces dernières sont cantonnées de tours d'angle carrées, à l'exception de la sud-ouest, circulaire. L'édifice présente deux corps de bâtiment disposés en équerre, bordant une cour intérieure, fermée sur ses deux autres côtés par un mur de clôture. Une autre cour précède le corps principal à l'est. La façade Est du corps principal est flanquée de deux corps à 45° dont celui de l'angle nord-est sert uniquement de symétrie au corps sud-est. Au niveau du premier étage, cette façade est précédée par une vaste terrasse occupant toute la largeur du bâtiment, bordée d'une rampe à balustres. La partie médiane de cette élévation est rythmée par quatre pilastres cannelés à chapiteaux d'inspiration ionique. L'étage d'attique, en retrait par rapport à la façade, est animé de pilastres nus. L'édifice a fait l'objet de remaniements au XIX° siècle, notamment en ce qui concerne l'aménagement intérieur.
Le château est ouvert à la visite.
L'Église Saint-Théodorit : Du XVII° siécle.
Chapelle Saint Jean de Rozilhan : Cette chapelle se compose d’une nef unique à trois travées qui s’ouvre par un mur clocher et s’achève par un chevet semi-circulaire. La façade nord est épaulée de contreforts aux géométries variées tandis que la façade sud en est dépourvue. La chapelle Saint-Jean-de-Rozilhan a remplacé, autour de l’An Mil, un oratoire chrétien qui avait lui-même remplacé un temple romain érigé sur l’axe routier majeur antique allant de Nîmes à Alba-la-Romaine, en Helvie.
Attaché à son histoire et ses traditions, ce village continue de faire vivre son passé et ses coutumes au travers de divers évènements organisés tout au long de l’année par ses habitants, notamment la célébration de la Saint-Jean lors de la fête votive estivale et sa traditionnelle course de vachettes dans le village.
Gaujac est connue pour son Oppidum Romain. Il se trouve à la sortie du village au sommet de la colline qui surplombe le village, le parcours est flécher. Garez votre voiture au pied de la colline de l'oppidum, un petit parking vous y attend. A partir de la il faut marcher 1.2 Km pour atteindre le sommet. Il est possible de monter en voiture, mes c'est déconseiller par respect pour le site et par manque de place pour manoeuvrer.
Oppidum Saint Vincent de Gaujac : le site a fait l'objet de nombreuses fouilles qui attestent l'importance de l'oppidum dès le 5ème siècle avant J.C.
L'Oppidum (site fortifié, en un lieu élevé) de Gaujac, est situé au sommet de la colline Saint Vincent (Alt. 270m) et domine une vaste plaine où se rejoignent les Vallées de la Tave et de la Veyre, noms des deux rivières qui coulent dans la plaine. Placée à la rencontre de trois courants de transit, la ville fortifiée bénéficiait des échanges commerciaux entre la Méditerranée et le Nord. Il pouvait ainsi contrôler une partie du trafic terrestre s’avançant en direction des Cévennes depuis le Rhône, importante voie de communication des sociétés antiques depuis Marseille.
Ces fondateurs sont ls gaulois de la tribu des Samnagenses qui lui ont donné le nom de Samnaga.
Il s’agit d’un des sites archéologiques les plus importants du Midi de la Gaule offrant une approche remarquable du monde gallo-romain. Ce joyau du patrimoine antique fait aujourd’hui l’objet d’un programme de conservation, de restauration et de mise en valeur.
Le site antique est connu dès le XIX° siècle par quelques découvertes épigraphiques. Des fouilles archéologiques y sont régulièrement entreprises depuis 1963 qui ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges témoignant de l’importance de la cité depuis l’époque gauloise jusqu’à la fin de l’antiquité romaine. Cette recherche est aujourd’hui complétée par des travaux de sauvegarde et de réhabilitation de l’oppidum.
Le rempart : L’enceinte gauloise primitive fait l’objet au début du Ier s. ap. J.-C. d’importants remaniements correspondant à la mise en place sur la colline d’un nouvel urbanisme. Ce rempart romain présente un appareil soigné fait de moellons réguliers liés au mortier. La porte d’entrée principale, très bien conservée, est encore aujourd’hui empruntée par le visiteur pour pénétrer à l’intérieur de la cité.
L'entrée : Est garder par deux tours celle de gauche ronde Gallo Grec du IIe siècle avant J.C. et celle de droite rectangulaire élevé sous le règne de l'empereur Trajan (98-117). La porte d'entrée était cintré et se fermé avec un panneau de bois qui coulisser. Des remparts ceinturés les constructions sur un périmètre de 1250 m à partir des premières années de notre ère. La fonction des remparts été surtout symbolique; l'empereur Auguste en autorisant sa construction signifiait qu'il reconnaissait à la ville le statut politique de chez lieu de cité latine( oppidum latinum).
Le puits : Le chemin tourne vers la droite pour arriver devant un puits. Temple d'Apollon : Pour ensuite nous mener au temple carré d'Apollon. Le temple a été construit aux environs de 30 avant J.-C., sur la quatrième terrasse du versant sud de l'oppidum, le culte y a été célébré jusqu'à la fin du III° siècle. Il était de plan carré comme les fanums gaulois et mesurait 8 m de côté. Il était doté d'un podium comme les sanctuaires romains. Une allée pavée de grandes dalles l'entourait. A l'intérieur, il abritait deux cellae (pièces où se dressaient les statues des divinités). L'une était réservée à Apollon, l'autre à Artémis, sa sœur jumelle. A l'avant, régnait un vestibule à colonnes auquel on accédait par un escalier. Devant le monument s'étendait un vaste espace découvert où les fidèles déposaient leurs offrandes et où se dressait le grand autel aux sacrifices. Apollon étant le dieu grec par excellence, cet édifice réunissait les trois courants fondateurs de l’oppidum : les principes celtique, grec et romain.
A une dizaine de mètres à l'est, se trouvait un autre temple qui a été repéré, évalué mais pas encore dégagé. Il avait les mêmes dimensions et, semble-t-il, la même apparence que le précédent. La présence de ces deux temples géminés rappelle la ville hellénistique de Glanum, près de Saint-Rémy, qui en possédait également. Deux autres temples ont été reconnus sur la colline aménagée. Le premier, sur la plate-forme sommitale, était dédié à la famille impériale, en particulier à Livie, épouse d'Auguste, dont la tête a été retrouvée, le second, sur le versant oriental, dont il ne subsiste que le péribole (mur d'enceinte du monument), voué à une divinité encore inconnue. On dénombre donc, à ce jour, quatre temples sur un espace d’un hectare alors que le site en compte douze !
Les thermes publics : Il s’agit de l’édifice romain le plus spectaculaire de l’oppidum qui a bénéficié durant de longues années d’une recherche exhaustive. Le plan entièrement dégagé laisse apparaître plusieurs états et montre les différentes salles (froides, tièdes et chaudes) ayant servi au bon fonctionnement des bains. Un premier établissement thermal a fonctionné au changement d’ère avant d’être détruit entre 20 et 50 après J.-C. Un nouvel ensemble balnéaire d’une superficie d’environ 615 m2 prend alors le relais qui présente trois états successifs s’étendant du milieu du Ier siècle au début du III° siècle après J.-C. Par la suite ils ont été transformer en sanctuaire à la déesse Fortuna. On peut y voir une cours et une citerne sur la gauche. Le puits : Le chemin tourne vers la droite pour arriver devant un puits.
Au X° siècle quelques familles de carriers et de tailleurs de pierre fondèrent un village sur le sommet de l'oppidum. Ils édifièrent, au milieu, une église de plan cruciforme sur une abside qui n'était autre qu'une citerne romaine remployée. Elle fut dédiée à Saint Vincent. Tout autour s'agencèrent des maisons et des écuries ou étables de pierre sèche soigneusement appareillées ainsi qu'un cimetière. Un mur épais, réservant une porte charretière, cernait le village le protégeant des animaux de la forêt. Les habitants s'étaient installés là dans le but évident d'utiliser comme carrières les monuments de l'antique ville des Samnagenses. Ils leur prélevaient les éléments architecturaux et décoratifs et les transportaient sur un espace ménagé au centre, entre les maisonnettes. Là, ils retaillaient les plus grosses pièces et réduisaient en petits fragments les statues, les colonnes, les moulures sculptées dans le calcaire fin ou le marbre afin de les brûler pour en faire de la chaux. Les moellons taillés étaient revendus tels quels. Les archéologues et les historiens de l'art déploreront toujours le mal qu'ils firent aux œuvres et à l'histoire. Ils sévirent ainsi trois siècles durant, ne ménageant aucun monument. A la fin du XIII° siècle, ils partirent laissant un environnement dévasté. Après eux, l'oppidum de Gaujac ne connaîtra jamais plus la vie.
En retour de l'oppidum vous pouvez vous rendre à la chapelle Saint-Saturnin qui se trouve à 200 m du parking. C'est un lieux parfait pour faire un pique-nique et reprendre des forces après cette marche.
Chapelle Saint-Saturnin : La chapelle de style romane se dresse isolée dans les bois au pied de l'oppidum de Gaujac, au-delà de la rivière Veyre, auprès d'une source appelée la source de Sagriès. Elle date du XI° siècle. Elle porte le vocable de Saturnin de Toulouse (Saturnius en latin, Sarni en langue d'oc, francisé en Sernin), premier évêque de Toulouse et martyr, mort en 250. En 1863, on a trouvé dans la chapelle un autel gallo-romain de la fin du II° siècle ou du début du III° siècle encadré de moulures et portant un épitaphe en latin. La nef est composée de deux travées séparées par un arc doubleau et décorées sur leurs parois latérales d’une grande arcature. L’abside est voutée en cul-de-four. Le mur triomphal au-dessous de son ouverture présente une baie cruciforme, tandis qu’une fenêtre en meurtrière sur la façade Sud éclaire l’édifice.
Le Château : La date de construction du château peut être située dans le courant du XVII° siècle. Le château occupe une place importante à l'intérieur d'un quadrilatère constitué par les anciennes fortifications. Ces dernières sont cantonnées de tours d'angle carrées, à l'exception de la sud-ouest, circulaire. L'édifice présente deux corps de bâtiment disposés en équerre, bordant une cour intérieure, fermée sur ses deux autres côtés par un mur de clôture. Une autre cour précède le corps principal à l'est. La façade Est du corps principal est flanquée de deux corps à 45° dont celui de l'angle nord-est sert uniquement de symétrie au corps sud-est. Au niveau du premier étage, cette façade est précédée par une vaste terrasse occupant toute la largeur du bâtiment, bordée d'une rampe à balustres. La partie médiane de cette élévation est rythmée par quatre pilastres cannelés à chapiteaux d'inspiration ionique. L'étage d'attique, en retrait par rapport à la façade, est animé de pilastres nus. L'édifice a fait l'objet de remaniements au XIX° siècle, notamment en ce qui concerne l'aménagement intérieur.
Le château est ouvert à la visite.
L'Église Saint-Théodorit : Du XVII° siécle.
Chapelle Saint Jean de Rozilhan : Cette chapelle se compose d’une nef unique à trois travées qui s’ouvre par un mur clocher et s’achève par un chevet semi-circulaire. La façade nord est épaulée de contreforts aux géométries variées tandis que la façade sud en est dépourvue. La chapelle Saint-Jean-de-Rozilhan a remplacé, autour de l’An Mil, un oratoire chrétien qui avait lui-même remplacé un temple romain érigé sur l’axe routier majeur antique allant de Nîmes à Alba-la-Romaine, en Helvie.
Une occupation gauloise et romaine s’étendant sur plus de 1000 ans
Les premières traces d’occupation sur le site remontent au VI° siècle. av. J.-C. et indiquent dès l’origine des contacts étroits avec Marseille, importante colonie phocéenne fondée vers 600 avant J.-C.
L’agglomération gauloise va prendre un essor certain à la fin du V° siècle avant J.-C. avec notamment la construction d’un premier rempart cyclopéen qui va enserrer une douzaine d’hectares. Les contacts commerciaux avec Marseille vont alors se développer : utilisation désormais de nombreux vases de tradition grecque.
Ces Gaulois ont entouré leur ville d’un puissant rempart de blocs de grès et créé, sur le versant est, un sanctuaire qui attira les foules de pèlerins de la basse vallée du Rhône. Les Samnagenses nouèrent des relations intenses avec les Grecs de Marseille. Ils leur procuraient les céréales et les minerais dont ils avaient besoins et en échange, ils recevaient du vin et des céramiques. La religion, l’art, l’économie et les techniques des Samnagenses furent en même temps très profondément influencés par les Grecs qu’ils admiraient.
Après une période de profonde récession voire d’abandon au cours des III° et II° siècle avant J.-C., l’oppidum va connaître une importante réoccupation dès le Ier siècle avant J.-C. avec la mise en place d’un puissant processus de romanisation. La ville va alors se doter progressivement d’une nouvelle parure monumentale et notamment d’un rempart parfaitement appareillé édifié vers le changement d’ère. La cité va alors atteindre son apogée au cours des Ier et II° siècle après J.-C.
Après la chute de Marseille en 49 avant Jésus-Christ, Rome éleva l’oppidum au rang des chefs-lieux de cité ; il administrait un territoire qui englobait les vallées de la Tave et de la Cèze. Il développa alors un programme d’urbanisme prestigieux à la mesure de son statut de capitale. Un nouveau rempart doté de tours, un établissement thermal, plusieurs temples, un réseau de rues et de places et, très vraisemblablement aussi, un forum et une théâtre firent de cette agglomération le pôle politique et religieux de la région qu’habitaient les magistrats, des prêtres et des notables de haut rang.
Au V° siècle, des réfugiés de la plaine rhodanienne fuyant l’envahisseur wisigoth réoccupèrent les anciennes constructions. Durant le Bas-Empire romain (V°-VI° siècle), l’oppidum continuera à être occupé par une petite communauté villageoise marquée par une profonde récession et s’abritant désormais à l’intérieur de petites cabanes de pierres sèches. De nombreuses habitations extrêmement modestes en pierres sèches associées à un mobilier archéologique très pauvre indiquent la présence d’une petite communauté villageoise de l’Antiquité tardive s’organisant tant bien que mal dans les ruines de l’ancienne cité gallo-romaine. Les vestiges sont nombreux qui témoignent de cette période chaotique et bouleversée de l’histoire du site.
Le site sera une dernière fois réoccupé au Moyen-Age (XII°-XIII° siècle) par un petit village de carriers réutilisant les vestiges de l’ancienne cité romaine. Le village médiéval se regroupe autour de la chapelle Saint-Vincent encore en partie visible aujourd’hui. Plusieurs cabanes ont été dégagées qui offrent la vision exhaustive d’un quartier d’habitations du Moyen-Age. Ce petit village occupé par une petite communauté marquera la dernière occupation de l’oppidum.
Gaujac est mentionné en 1249 sous le nom de Gaudiacum dans les actes relatifs au chapitre cathédral de Nîmes conservés aux archives départementales du Gard.
Les premières traces d’occupation sur le site remontent au VI° siècle. av. J.-C. et indiquent dès l’origine des contacts étroits avec Marseille, importante colonie phocéenne fondée vers 600 avant J.-C.
L’agglomération gauloise va prendre un essor certain à la fin du V° siècle avant J.-C. avec notamment la construction d’un premier rempart cyclopéen qui va enserrer une douzaine d’hectares. Les contacts commerciaux avec Marseille vont alors se développer : utilisation désormais de nombreux vases de tradition grecque.
Ces Gaulois ont entouré leur ville d’un puissant rempart de blocs de grès et créé, sur le versant est, un sanctuaire qui attira les foules de pèlerins de la basse vallée du Rhône. Les Samnagenses nouèrent des relations intenses avec les Grecs de Marseille. Ils leur procuraient les céréales et les minerais dont ils avaient besoins et en échange, ils recevaient du vin et des céramiques. La religion, l’art, l’économie et les techniques des Samnagenses furent en même temps très profondément influencés par les Grecs qu’ils admiraient.
Après une période de profonde récession voire d’abandon au cours des III° et II° siècle avant J.-C., l’oppidum va connaître une importante réoccupation dès le Ier siècle avant J.-C. avec la mise en place d’un puissant processus de romanisation. La ville va alors se doter progressivement d’une nouvelle parure monumentale et notamment d’un rempart parfaitement appareillé édifié vers le changement d’ère. La cité va alors atteindre son apogée au cours des Ier et II° siècle après J.-C.
Après la chute de Marseille en 49 avant Jésus-Christ, Rome éleva l’oppidum au rang des chefs-lieux de cité ; il administrait un territoire qui englobait les vallées de la Tave et de la Cèze. Il développa alors un programme d’urbanisme prestigieux à la mesure de son statut de capitale. Un nouveau rempart doté de tours, un établissement thermal, plusieurs temples, un réseau de rues et de places et, très vraisemblablement aussi, un forum et une théâtre firent de cette agglomération le pôle politique et religieux de la région qu’habitaient les magistrats, des prêtres et des notables de haut rang.
Au V° siècle, des réfugiés de la plaine rhodanienne fuyant l’envahisseur wisigoth réoccupèrent les anciennes constructions. Durant le Bas-Empire romain (V°-VI° siècle), l’oppidum continuera à être occupé par une petite communauté villageoise marquée par une profonde récession et s’abritant désormais à l’intérieur de petites cabanes de pierres sèches. De nombreuses habitations extrêmement modestes en pierres sèches associées à un mobilier archéologique très pauvre indiquent la présence d’une petite communauté villageoise de l’Antiquité tardive s’organisant tant bien que mal dans les ruines de l’ancienne cité gallo-romaine. Les vestiges sont nombreux qui témoignent de cette période chaotique et bouleversée de l’histoire du site.
Le site sera une dernière fois réoccupé au Moyen-Age (XII°-XIII° siècle) par un petit village de carriers réutilisant les vestiges de l’ancienne cité romaine. Le village médiéval se regroupe autour de la chapelle Saint-Vincent encore en partie visible aujourd’hui. Plusieurs cabanes ont été dégagées qui offrent la vision exhaustive d’un quartier d’habitations du Moyen-Age. Ce petit village occupé par une petite communauté marquera la dernière occupation de l’oppidum.
Gaujac est mentionné en 1249 sous le nom de Gaudiacum dans les actes relatifs au chapitre cathédral de Nîmes conservés aux archives départementales du Gard.