Mise à jour du 22/08/2024
Durfort et Saint Martin de Sossenac
Du celtique « Duro » citadelle forte et « Fortis » désignant un château fort, durfort est bien ancré dans l’époque médiévale.
Notre commune a traversé les âges et vous aurez tout loisir d’en découvrir les vestiges.
St Martin de Sossenac, petite commune rattachée à celle de Durfort en 1862.
château : L'ancien château et la tour donjon ont dû être construits par les Bermond de Sauve (XII° siècle), vassaux du comte de Toulouse, dont les biens ont été annexés à la couronne en 1243. La partie dévolue au roi fut cédée à l'évêque de Maguelone en 1293, qui la vend en 1570. A partir de 1600, les seigneurs habitent une grande maison dans la grande rue alors que le château féodal est appelé "château vieux". Ce dernier est vendu en plusieurs lots en 1775 par le comte de Cadolle qui ne conserve que la tour. En 1861, cette tour est vendue pour servir de carrière puis est récupérée par la branche cadette de la famille de Cadolle. Le château comprenait, outre cette tour, un corps de bâtiment carré qui a été prolongé vers la tour donjon. Puis, l'ensemble a été surélevé, couvert d'un toit avec génoise. Toutes les baies ont été reprises au XIX° siècle. La tour s'élève de quatre niveaux comprenant chacun une salle. La tour est construite en appareil régulier avec de nombreuses pierres à bossage rustique. Du vieux château lui même, hormis la Tour, il reste un corps de bâtiment de la même époque, qui dominait l'entrée principale dont on devine juste l'emplacement à l'heure actuelle ; il reste également l'aile sud, qui avait été remaniée à la renaissance et qui a conservé sa tour d'angle ronde.
En parcourant le vieux village, on retrouve le tracé arrondi de son enceinte du XIV° siècle et par endroit on peut encore voir les murs en bel appareil ou les restes de l'une des quatre portes lui donnant accès. Le village se serait ramassé autour du château féodal au XII° siècle; laissant toute seule à l'écart l'église paroissiale Saint-Thomas, dont il ne reste aujourd'hui que l'une des chapelles latérales.
Les Traverses : Les Traverses regroupent toutes les rues situées dans le rempart. Certaines ruelles ne font qu'un mètre de large. Les ruelles de ce rempart sont organisées autour du château ainsi que de la tour. Sur certains murs on peut voir le rocher sur lequel le village a été construit. Pour accéder aux Traverses, on peut utiliser les trois portes du fort encore existantes ou encore une entrée qui a été ouverte par la destruction d'une maison au Petit Paris.
La tour : Ce que l'on appelle communément la tour était en fait un donjon. La tour date du XIIème siècle, elle possédait des meurtrières dont une est encore visible sur la face Est. Elle se situe au sommet du village, dans les Traverses face à l'entrée Nord.
L'église Saint Thomas : L'église actuelle a été construite en 1685, et 1687, à la suite de la révocation de l'Édit de Nantes, avec les restes de l'ancienne église romane ainsi qu'avec les pierres du temple qui venait d'être détruit.. Le clocher date de 1874. Sur la place de la Croix, qui doit son nom à une croix monumentale aujourd'hui disparue, s'élève une des anciennes fontaines du village, construite en 838 au dessus du puits commun. Jusqu'à cette époque, il n'y avait aucun point d'eau dans le village, sauf ce puits, mais qui était juste à l'extérieur des remparts.
Le temple : Passé entièrement à la Réforme, Durfort eut son temple dès 1562. Le temple actuel, construit en 1821 sur l'emplacement de l'ancien, vaut le détour pour ses 2 rangs de tribune. Celui-ci possède deux étages ce qui représente une particularité car la plupart n'ont qu'un ou pas d'étage. Le temple se trouve au niveau de l'entrée Nord des Traverses. L'horloge du temple est visible dans les Traverses. Elle date de 1661, la même année de l'agrandissement du temple. La cloche sonne les heures deux fois et une fois pour les demi heure.
L'église de Saint Martin de Sossenac : L'église de Saint Martin de Sossenac de style Romane est très ancienne, elle date du XI° siècle. Elle fut ruinée deux fois par les Huguenots : en 1562 et en 1703. L'église est un édifice de petite taille, à nef unique et à chevet semi-circulaire, édifié en pierre de taille assemblée en appareil irrégulier et recouvert de tuiles.
Les jardins et les moulins de la Rouquette : Si l'on prend la route qui descend derrière l'église, on arrive devant un petit chemin (appelé aussi calade) qui descend aux jardins. Après avoir traversé le petit pont qui enjambe le ruisseau Vassorgues on observe sur la gauche le jardin de Florian le fabuliste; sur la droite se trouvent deux moulins et un pont qui servait aussi d'aqueduc. Le moulin du côté du village était un moulin à huile, en face c'était un moulin à farine. L'accès à l'aqueduc est interdit car beaucoup trop dangereux.
Le château de Vibrac : Isolé sur le rebord de plateau, le château a encore belle allure, dominé par un donjon carré, massif, recouronné de créneaux au début du XX° siècle. Ce donjon n'est attesté avec certitude qu'en fin de XV° siècle, mais la baronnie est mentionnée dès 1252. Dans ses parties les plus anciennes il ressemble aussi aux tours de Durfort, Tornac, Molles, Peyre... Tours à feu remplaçant ou se raccordant à l'ancien réseau, toutes semblent dater du XIII° siècle. De plus elles sont si exactement allignées, qu'elles peuvent surveiller de leurs archères, la route de Canaules et celle qui, par les Combes et Gargoty, pouvait rejoindre Fressac. Vibrac constituerait ainsi l'avant poste de Durfort pour surveiller la route d'Andouze. Le château de Vibrac, lui même, est plus récent, en 1524, un acte notarié parle encore de la tour du mas de Vibrac. Le bâtiment rectangulaire muni de petites tours d'angle circulaires ne serait que du XVI° siècle. Il a été restauré dans le goût médiéviste des propriétaires, grâce à la main d'oeuvre de prisonniers allemands de la Grande Guerre. Bien privé ne se visite pas.
St Martin de Sossenac, petite commune rattachée à celle de Durfort en 1862.
château : L'ancien château et la tour donjon ont dû être construits par les Bermond de Sauve (XII° siècle), vassaux du comte de Toulouse, dont les biens ont été annexés à la couronne en 1243. La partie dévolue au roi fut cédée à l'évêque de Maguelone en 1293, qui la vend en 1570. A partir de 1600, les seigneurs habitent une grande maison dans la grande rue alors que le château féodal est appelé "château vieux". Ce dernier est vendu en plusieurs lots en 1775 par le comte de Cadolle qui ne conserve que la tour. En 1861, cette tour est vendue pour servir de carrière puis est récupérée par la branche cadette de la famille de Cadolle. Le château comprenait, outre cette tour, un corps de bâtiment carré qui a été prolongé vers la tour donjon. Puis, l'ensemble a été surélevé, couvert d'un toit avec génoise. Toutes les baies ont été reprises au XIX° siècle. La tour s'élève de quatre niveaux comprenant chacun une salle. La tour est construite en appareil régulier avec de nombreuses pierres à bossage rustique. Du vieux château lui même, hormis la Tour, il reste un corps de bâtiment de la même époque, qui dominait l'entrée principale dont on devine juste l'emplacement à l'heure actuelle ; il reste également l'aile sud, qui avait été remaniée à la renaissance et qui a conservé sa tour d'angle ronde.
En parcourant le vieux village, on retrouve le tracé arrondi de son enceinte du XIV° siècle et par endroit on peut encore voir les murs en bel appareil ou les restes de l'une des quatre portes lui donnant accès. Le village se serait ramassé autour du château féodal au XII° siècle; laissant toute seule à l'écart l'église paroissiale Saint-Thomas, dont il ne reste aujourd'hui que l'une des chapelles latérales.
Les Traverses : Les Traverses regroupent toutes les rues situées dans le rempart. Certaines ruelles ne font qu'un mètre de large. Les ruelles de ce rempart sont organisées autour du château ainsi que de la tour. Sur certains murs on peut voir le rocher sur lequel le village a été construit. Pour accéder aux Traverses, on peut utiliser les trois portes du fort encore existantes ou encore une entrée qui a été ouverte par la destruction d'une maison au Petit Paris.
La tour : Ce que l'on appelle communément la tour était en fait un donjon. La tour date du XIIème siècle, elle possédait des meurtrières dont une est encore visible sur la face Est. Elle se situe au sommet du village, dans les Traverses face à l'entrée Nord.
L'église Saint Thomas : L'église actuelle a été construite en 1685, et 1687, à la suite de la révocation de l'Édit de Nantes, avec les restes de l'ancienne église romane ainsi qu'avec les pierres du temple qui venait d'être détruit.. Le clocher date de 1874. Sur la place de la Croix, qui doit son nom à une croix monumentale aujourd'hui disparue, s'élève une des anciennes fontaines du village, construite en 838 au dessus du puits commun. Jusqu'à cette époque, il n'y avait aucun point d'eau dans le village, sauf ce puits, mais qui était juste à l'extérieur des remparts.
Le temple : Passé entièrement à la Réforme, Durfort eut son temple dès 1562. Le temple actuel, construit en 1821 sur l'emplacement de l'ancien, vaut le détour pour ses 2 rangs de tribune. Celui-ci possède deux étages ce qui représente une particularité car la plupart n'ont qu'un ou pas d'étage. Le temple se trouve au niveau de l'entrée Nord des Traverses. L'horloge du temple est visible dans les Traverses. Elle date de 1661, la même année de l'agrandissement du temple. La cloche sonne les heures deux fois et une fois pour les demi heure.
L'église de Saint Martin de Sossenac : L'église de Saint Martin de Sossenac de style Romane est très ancienne, elle date du XI° siècle. Elle fut ruinée deux fois par les Huguenots : en 1562 et en 1703. L'église est un édifice de petite taille, à nef unique et à chevet semi-circulaire, édifié en pierre de taille assemblée en appareil irrégulier et recouvert de tuiles.
Les jardins et les moulins de la Rouquette : Si l'on prend la route qui descend derrière l'église, on arrive devant un petit chemin (appelé aussi calade) qui descend aux jardins. Après avoir traversé le petit pont qui enjambe le ruisseau Vassorgues on observe sur la gauche le jardin de Florian le fabuliste; sur la droite se trouvent deux moulins et un pont qui servait aussi d'aqueduc. Le moulin du côté du village était un moulin à huile, en face c'était un moulin à farine. L'accès à l'aqueduc est interdit car beaucoup trop dangereux.
Le château de Vibrac : Isolé sur le rebord de plateau, le château a encore belle allure, dominé par un donjon carré, massif, recouronné de créneaux au début du XX° siècle. Ce donjon n'est attesté avec certitude qu'en fin de XV° siècle, mais la baronnie est mentionnée dès 1252. Dans ses parties les plus anciennes il ressemble aussi aux tours de Durfort, Tornac, Molles, Peyre... Tours à feu remplaçant ou se raccordant à l'ancien réseau, toutes semblent dater du XIII° siècle. De plus elles sont si exactement allignées, qu'elles peuvent surveiller de leurs archères, la route de Canaules et celle qui, par les Combes et Gargoty, pouvait rejoindre Fressac. Vibrac constituerait ainsi l'avant poste de Durfort pour surveiller la route d'Andouze. Le château de Vibrac, lui même, est plus récent, en 1524, un acte notarié parle encore de la tour du mas de Vibrac. Le bâtiment rectangulaire muni de petites tours d'angle circulaires ne serait que du XVI° siècle. Il a été restauré dans le goût médiéviste des propriétaires, grâce à la main d'oeuvre de prisonniers allemands de la Grande Guerre. Bien privé ne se visite pas.
Le nom de Durfort est tout d'abord apparu sous la forme de Duro Fortis ce qui atteste des qualités militaires de celui-ci, puis il a évolué pour donner Durfort.
Ce n'est qu'en 1862 que la commune de Saint Martin de Sossenac et celle de Durfort se réuniront pour donner la commune de Durfort et Saint Martin de Sossenac.
Durfort était à l'origine une forteresse avec quatre ouvertures, trois existent toujours. C'est à la fin du X° siècle que celui-ci fut certainement édifié. Au XII° siècle la construction du donjon ainsi que les tours cylindriques débuta. En effet Durfort possédait un donjon et autour de celui-ci s'est construit le village : d'où la forme circulaire. Durfort fait aujourd'hui partie de l'association des "Circulades" qui regroupe les villages organisés autour d'un château ou d'un donjon. Au début du XI° siècle, la forteresse étant la possession des Bernard d'Anduze, le château servait à défendre la Maison d'Anduze qui dominait quelques 35 villages mais au milieu du XI° siècle, la Maison d'Anduze se divise en deux parties :
- la famille Bernard conserve Anduze ainsi que Saint Martin de Sossenac
- la famille Bermond obtient Sauve ainsi que Durfort.
Lorsque que l'on s'intéresse à la position des différents châteaux aux alentours de Durfort comme parce exemple le château de Fressac, on s'aperçoit qu'ils pouvaient communiquer entre eux. Par la suite, la forteresse n'évolua que très peu puisque celui-ci n'était d'aucune utilité militaire.
Au début du XVI° siècle, la France voit naître une nouvelle branche du christianisme : le Protestantisme.
Les habitants de Durfort adoptent le Protestantisme mais ceux-ci se voient persécuter. En 1598, est signé l'Edit de Nantes par Henri IV qui reconnaît la liberté de culte aux Protestants. La population durfortoise était alors à majorité protestante : l'ancien Temple datant de 1593 (en 1567, il existait déjà une salle de culte mais qui était trop petite) est agrandi en 1661. Par la suite, en 1685, l'Edit de Nantes fut révoqué par Louis XIV. Le Temple de Durfort fut abattu et les Huguenots, autre nom des Protestants du Sud de la France, furent de nouveau persécutés jusqu'à la Révolution. Le Temple sera reconstruit en 1821 avec deux étages ce qui est une particularité assez rare. Le jour de son inauguration trois cultes eurent lieu le même jour et deux autres le jour suivant, ce qui montre l'importance du Protestantisme dans cette région.
Les mines
Les mines de plomb argentifère et de zinc étaient déjà connues depuis longtemps. Puis en 1737 commença l'exploitation discontinue de l'alquifoux ou sulfure de plomb par la population locale. L'alquifoux était utilisé pour l'émaillage des poteries. En 1839, l'exploitation des mines de la Grande Vernissière (qui a sûrement acquis son nom par sa fonction) ainsi que de Lacoste, sous la propriété du Marquis de Cadolle, fournirent du plomb aux poteries d'Anduze pour l'émaillage. celles-ci sont reprises en 1855 par la Compagnie des Mines de Paillères qui exploite d'abord le plomb puis dans les années 1880, elle exploitera le zinc qui était alors considéré comme un déchet. En 1901 la Compagnie des Mines du Gard rachète les mines et construit une laverie à minerai. Mais en 1911 la laverie est fermée et en 1914 l'activité cesse. La société de la Vieille Montagne essayera de relancer l'activité à partir de 1950 mais en 1970 les mines ferment définitivement.
La sériculture
La sériculture est l'élevage du ver à soie qui n'est en fait pas un ver mais la chenille d'un papillon : le Bombix mori. Pour obtenir de la soie il faut récupérer les cocons puis les traiter et enfin faire des bobines de soie. Les chenilles étaient mises dans des magnaneries sur des canisses où elles étaient nourries, le plus souvent, avec des feuilles de mûriers pendant environ 35 jours. Avant que les chenilles éclosent, il fallait ébouillanter les cocons pour que le fil ne soit pas découpé en morceaux lors de l'éclosion de celles-ci. Quelques cocons étaient conservés pour l'année suivante.
La vigne
La culture de la vigne est aujourd'hui la principale activité du village. Celle-ci a depuis longtemps existé, les Romains l'exploitaient déjà il y a 2000 ans. Après la disparition progressive de la sériculture, les habitants de Durfort se tournèrent vers la viticulture. Mais depuis les années 2000, la viticulture connaît une crise dont elle a du mal à se sortir : des primes sont accordées aux viticulteurs pour arracher les vignes et donc celles-ci sont en train de détruire le vignoble durfortois en laissant la place aux céréales.
Durfort était à l'origine une forteresse avec quatre ouvertures, trois existent toujours. C'est à la fin du X° siècle que celui-ci fut certainement édifié. Au XII° siècle la construction du donjon ainsi que les tours cylindriques débuta. En effet Durfort possédait un donjon et autour de celui-ci s'est construit le village : d'où la forme circulaire. Durfort fait aujourd'hui partie de l'association des "Circulades" qui regroupe les villages organisés autour d'un château ou d'un donjon. Au début du XI° siècle, la forteresse étant la possession des Bernard d'Anduze, le château servait à défendre la Maison d'Anduze qui dominait quelques 35 villages mais au milieu du XI° siècle, la Maison d'Anduze se divise en deux parties :
- la famille Bernard conserve Anduze ainsi que Saint Martin de Sossenac
- la famille Bermond obtient Sauve ainsi que Durfort.
Lorsque que l'on s'intéresse à la position des différents châteaux aux alentours de Durfort comme parce exemple le château de Fressac, on s'aperçoit qu'ils pouvaient communiquer entre eux. Par la suite, la forteresse n'évolua que très peu puisque celui-ci n'était d'aucune utilité militaire.
Au début du XVI° siècle, la France voit naître une nouvelle branche du christianisme : le Protestantisme.
Les habitants de Durfort adoptent le Protestantisme mais ceux-ci se voient persécuter. En 1598, est signé l'Edit de Nantes par Henri IV qui reconnaît la liberté de culte aux Protestants. La population durfortoise était alors à majorité protestante : l'ancien Temple datant de 1593 (en 1567, il existait déjà une salle de culte mais qui était trop petite) est agrandi en 1661. Par la suite, en 1685, l'Edit de Nantes fut révoqué par Louis XIV. Le Temple de Durfort fut abattu et les Huguenots, autre nom des Protestants du Sud de la France, furent de nouveau persécutés jusqu'à la Révolution. Le Temple sera reconstruit en 1821 avec deux étages ce qui est une particularité assez rare. Le jour de son inauguration trois cultes eurent lieu le même jour et deux autres le jour suivant, ce qui montre l'importance du Protestantisme dans cette région.
Les mines
Les mines de plomb argentifère et de zinc étaient déjà connues depuis longtemps. Puis en 1737 commença l'exploitation discontinue de l'alquifoux ou sulfure de plomb par la population locale. L'alquifoux était utilisé pour l'émaillage des poteries. En 1839, l'exploitation des mines de la Grande Vernissière (qui a sûrement acquis son nom par sa fonction) ainsi que de Lacoste, sous la propriété du Marquis de Cadolle, fournirent du plomb aux poteries d'Anduze pour l'émaillage. celles-ci sont reprises en 1855 par la Compagnie des Mines de Paillères qui exploite d'abord le plomb puis dans les années 1880, elle exploitera le zinc qui était alors considéré comme un déchet. En 1901 la Compagnie des Mines du Gard rachète les mines et construit une laverie à minerai. Mais en 1911 la laverie est fermée et en 1914 l'activité cesse. La société de la Vieille Montagne essayera de relancer l'activité à partir de 1950 mais en 1970 les mines ferment définitivement.
La sériculture
La sériculture est l'élevage du ver à soie qui n'est en fait pas un ver mais la chenille d'un papillon : le Bombix mori. Pour obtenir de la soie il faut récupérer les cocons puis les traiter et enfin faire des bobines de soie. Les chenilles étaient mises dans des magnaneries sur des canisses où elles étaient nourries, le plus souvent, avec des feuilles de mûriers pendant environ 35 jours. Avant que les chenilles éclosent, il fallait ébouillanter les cocons pour que le fil ne soit pas découpé en morceaux lors de l'éclosion de celles-ci. Quelques cocons étaient conservés pour l'année suivante.
La vigne
La culture de la vigne est aujourd'hui la principale activité du village. Celle-ci a depuis longtemps existé, les Romains l'exploitaient déjà il y a 2000 ans. Après la disparition progressive de la sériculture, les habitants de Durfort se tournèrent vers la viticulture. Mais depuis les années 2000, la viticulture connaît une crise dont elle a du mal à se sortir : des primes sont accordées aux viticulteurs pour arracher les vignes et donc celles-ci sont en train de détruire le vignoble durfortois en laissant la place aux céréales.