Mise à jour du 22/08/2024
Chusclan
Promenez-vous à travers de CHUSCLAN, vous apprécierez ses ruelles pittoresques, ses arceaux, ses places pavées, les vitraux restaurés de l’église St Julien et les orgues classées datant de 1856, ses oratoires.
Vous admirerez les ruines du château de Gicon (XIII° siècle), la chapelle Ste Madeleine (XI, XII° siècle), la ferme des randonneurs (GR 42), La dent de Marcoule (230m) domine la vallée du Rhône avec au loin les dentelles du Montmirail et le Mont Ventoux côté Vaucluse, le camp de César, la vallée de la Cèze côté Gard.
Le Château de GICON : Le site de Gicon, point culminant de la commune de Chusclan, servait selon toute probabilité, de plate-forme à signaux permettant de communiquer avec les autres points hauts de la région : Sabran, le Camp de César à Laudun, le Castellas de St-Victor-la-Coste, et d'autres. Selon les archéologues, le château a été bâti sur l'emplacement d'un oppidum celte comme le montrent les murailles nord-est, nord et ouest, d'origines celtes et qui établissent un support à une terrasse. Une calade de l'époque romaine a été retrouvée. Ce site permettait de dominer le passage du gué de Carmignan, qui franchissait la Cèze sur la route vers Nîmes.
Celtes et gaulois ont laissé les blocs de soutènement des 3 côtés du terre-plein. L’occupant romain a construit la calade d’entrée du site dominant la « villa » du bas de la colline. Donné en 945 aux Bénédictions de St Saturnin On a des trace du château en 1156, grace à une donation par le roi de France Louis VII de plusieurs castra et villa à l'évêché d'Uzès parmi lesquels le château de Gicon. On estime la construction du donjon pendant la période 1200-1260. En 1631, le donjon est miné sous ordre de Louis XIII. Le château tomba toujours plus en ruines après la disparition des derniers seigneurs du lieu en 1684, servant de carrière de pierres. Il est d'ailleurs notable que la plupart des cartes entre le XVII° siècle et le XIX° siècle, y compris la carte de Cassini ne mentionnent soit que des ruines sans le nommer soit nommer le lieu-dit « Gicon» mais sans y apposer de figure pour signaler un château. Ce n'est qu'en 1973 que les vignerons de Chusclan rachetèrent la forteresse afin de la réhabiliter. En 1987, des chantiers de rénovation sont entrepris. Depuis 1990, l'association « Les Amis de Gicon et du patrimoine de Chusclan » veille à sa conservation. En 2009, un circuit de visite a été aménagé pour les touristes.
La porte d'entrée est à l'Est ; la calade intérieure d'époque romaine a été retrouvée intacte sous les décombres. A droite de l'entrée, un grand bâtiment ; maison forte construite au début du XIV° siècle sur l'ordre de Philippe le Bel. Le déblaiement de la citerne a permis de découvrir une pierre tombale romaine du IIe siècle. Dans l'épaisseur du mur Nord, un escalier menant à l'étage qui devait être le Tribunal et les bureaux. La Tour Ouest domine la grotte. La tour de garde Est comportait au moins deux étages.
D’accès facile par des sentiers pédestres (GR et autres) et les chemins communaux, sont éloignement relatif du village et son environnement à la fois viticole et boisé en font un lieu de calme et d’intérêt pour tous les amateurs d’un riche patrimoine local.
Chapelle Sainte Madeleine : Au pied du Château, une antique chapelle carolingienne du XIII° siècle dédiée à Sainte Madeleine. la légende chusclanaise la classe à l’époque de Charlemagne, mais les traces retrouvées ne remontent qu’à l’époque romane. Les Chartreux de Valbonne étaient prieurs de cette chapelle : or, la Chartreuse n’a été fondée qu’en 1203 par Guillaume de Vénéjan. Elle a été plusieurs fois restaurée au cours des temps. De nos jours, dégagée, au milieu d'un enclos qui la met en valeur, elle est toujours lieu d'un pèlerinage qui se déroule le 3e dimanche de Juin. Après une messe, dite en provençal, les pèlerins se retrouvent autour d'un repas, dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Elle est toujours le lieu d’un pèlerinage qui se déroule le 3ème dimanche de Juin.
Eglise Saint-Julien : Cette église de style néo-roman possède un autel de marbre du XVI° siècle, des reliquaires du XVII° siècle et des vitraux et peintures du XIX° siècle. Ces orgue de 1856 sont classé au titre des Monuments Historiques.
Vous admirerez les ruines du château de Gicon (XIII° siècle), la chapelle Ste Madeleine (XI, XII° siècle), la ferme des randonneurs (GR 42), La dent de Marcoule (230m) domine la vallée du Rhône avec au loin les dentelles du Montmirail et le Mont Ventoux côté Vaucluse, le camp de César, la vallée de la Cèze côté Gard.
Le Château de GICON : Le site de Gicon, point culminant de la commune de Chusclan, servait selon toute probabilité, de plate-forme à signaux permettant de communiquer avec les autres points hauts de la région : Sabran, le Camp de César à Laudun, le Castellas de St-Victor-la-Coste, et d'autres. Selon les archéologues, le château a été bâti sur l'emplacement d'un oppidum celte comme le montrent les murailles nord-est, nord et ouest, d'origines celtes et qui établissent un support à une terrasse. Une calade de l'époque romaine a été retrouvée. Ce site permettait de dominer le passage du gué de Carmignan, qui franchissait la Cèze sur la route vers Nîmes.
Celtes et gaulois ont laissé les blocs de soutènement des 3 côtés du terre-plein. L’occupant romain a construit la calade d’entrée du site dominant la « villa » du bas de la colline. Donné en 945 aux Bénédictions de St Saturnin On a des trace du château en 1156, grace à une donation par le roi de France Louis VII de plusieurs castra et villa à l'évêché d'Uzès parmi lesquels le château de Gicon. On estime la construction du donjon pendant la période 1200-1260. En 1631, le donjon est miné sous ordre de Louis XIII. Le château tomba toujours plus en ruines après la disparition des derniers seigneurs du lieu en 1684, servant de carrière de pierres. Il est d'ailleurs notable que la plupart des cartes entre le XVII° siècle et le XIX° siècle, y compris la carte de Cassini ne mentionnent soit que des ruines sans le nommer soit nommer le lieu-dit « Gicon» mais sans y apposer de figure pour signaler un château. Ce n'est qu'en 1973 que les vignerons de Chusclan rachetèrent la forteresse afin de la réhabiliter. En 1987, des chantiers de rénovation sont entrepris. Depuis 1990, l'association « Les Amis de Gicon et du patrimoine de Chusclan » veille à sa conservation. En 2009, un circuit de visite a été aménagé pour les touristes.
La porte d'entrée est à l'Est ; la calade intérieure d'époque romaine a été retrouvée intacte sous les décombres. A droite de l'entrée, un grand bâtiment ; maison forte construite au début du XIV° siècle sur l'ordre de Philippe le Bel. Le déblaiement de la citerne a permis de découvrir une pierre tombale romaine du IIe siècle. Dans l'épaisseur du mur Nord, un escalier menant à l'étage qui devait être le Tribunal et les bureaux. La Tour Ouest domine la grotte. La tour de garde Est comportait au moins deux étages.
D’accès facile par des sentiers pédestres (GR et autres) et les chemins communaux, sont éloignement relatif du village et son environnement à la fois viticole et boisé en font un lieu de calme et d’intérêt pour tous les amateurs d’un riche patrimoine local.
Chapelle Sainte Madeleine : Au pied du Château, une antique chapelle carolingienne du XIII° siècle dédiée à Sainte Madeleine. la légende chusclanaise la classe à l’époque de Charlemagne, mais les traces retrouvées ne remontent qu’à l’époque romane. Les Chartreux de Valbonne étaient prieurs de cette chapelle : or, la Chartreuse n’a été fondée qu’en 1203 par Guillaume de Vénéjan. Elle a été plusieurs fois restaurée au cours des temps. De nos jours, dégagée, au milieu d'un enclos qui la met en valeur, elle est toujours lieu d'un pèlerinage qui se déroule le 3e dimanche de Juin. Après une messe, dite en provençal, les pèlerins se retrouvent autour d'un repas, dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Elle est toujours le lieu d’un pèlerinage qui se déroule le 3ème dimanche de Juin.
Eglise Saint-Julien : Cette église de style néo-roman possède un autel de marbre du XVI° siècle, des reliquaires du XVII° siècle et des vitraux et peintures du XIX° siècle. Ces orgue de 1856 sont classé au titre des Monuments Historiques.
Préhistoire
Des traces de peuplement datées de 30-32 000 ans y apparaissent : c’est la fin de l’âge de pierre avec la « culture des sables » trouvée par M. Clapit sur les hauteurs du turonien dominant fossé et terrasses de Carmignan : des tas de galets roués et polis de différentes teintes marquent des campements distants de 50 à 80 m de chaque côté du sentier antique partant de ce gué marécageux et se subdivisant vers la combe giconnenque et le chemin de force-mâle partant vers l’est. Le rocher du Piroù en surveille les abords ; creusé de main d’homme dans le rocher sableux, ses 6 ou 8 occupants y sont quasiment invisibles et bien protégés par son accès difficile.
L’âge des Bronze (2000 – 900 av JC) a laissé des traces indélébiles ; les 3 épées découvertes à la Rouvière par M. Michel Fleurial, datées de 2000 ans avant notre ère et venant de fonderies suisses, confirme le passage, avant bien d’autres d’émigrants venus des ces cantons en suivant le Rhône et la mobilité permanente des hommes. Les bracelets de la sépulture des Gagemenet conservés au Musée de Pont Saint Esprit et les fouilles d’un tumulus au Mourre de la Folle signalés sans précision, seraient de la fin de cette période.
Antiquité
Le mélange des populations venues de beaucoup d’horizons crée une certaine identité qui devient peu à peu la tribu gauloise des Volsques Arécomiques sur la rive droite du Rhône autant frontière que voie de communication. Ces nomades deviennent bons agriculteurs mais ont gardé la réputation d’intempérants, peu travailleurs, peu respectueux de l’ordre établi. L’identité culturelle créée autour des cités qu’ils bâtissent, du travail, de leur goût commun du bien boire et du bien manger, de leurs innombrables dieux, ne les empêche pas d’être souvent en guerre avec les tribus voisines et les commerçants grecs ; c’est l’occasion et le prétexte de l’invasion romaine et de leur incapacité à s’y opposer : esprit de clocher et fiertés particularistes nous viennent de loin.
L’arrivée de nouveaux venus était souvent conflictuelle avant d’être acceptée ; d’où la continuité d’utilisation des sites élevés protégés par des murs de pierres sèches (bois et Gicon); la présence de tumuli (Dent de Marcoule et Costes) traduisent en ces lieux des inhumations aux VII° et VI° siècles av JC avant que n’apparaissent les tombes sous pierres plates. En dehors du site fortifié de Gicon auquel succédera une Villa gallo-romaine, il ne semble pas que les autres aient été encore utilisés pendant les 2 siècles de paix romaine ni pendant les invasions du premier Millénaire.
Gaulois et Romains nous ont laissé 3 autres origines : Chausclan = chaumes clan – réunion de chaumières – Hensclan = tribu d’un dieu gaulois et Chusclanum ou Genesiacum pouvant s’appliquer à un lieu de culte à Jupiter tant à Chusclan qu’à Gicon qualifié aussi de Jucundus (forteresse agréable) à moins qu’il ne désigne le propriétaire de la villa gallo-romaine du lieu.
Moyen Âge
En 1156, le roi de France Louis VII fait donation de plusieurs castra et villa à l'évêché d'Uzès parmi lesquels le château de Gicon. La donation du "castrum de Jocone" est confirmée en 1211 par Philippe II Auguste en y ajoutant d'autres seigneuries. Mais en 1229, le domaine de Gicon est rattaché au royaume de France à la suite du traité de Meaux-Paris qui met un terme à la croisade contre les Albigeois et oblige Raymond VII comte de Toulouse à prêter allégeance au roi de France Louis IX. Louis IX fit une halte au château de Gicon au printemps 1270 avant sa dernière croisade. Le seigneur de Gicon l'accompagnait lors de la huitième croisade avant que les deux meurent de la dysenterie à Tunis. En 1312, le roi de France Philippe Le Bel confie la seigneurie de Gicon à Guilhem de Saint Just, lieutenant du Sénéchal de Beaucaire, avec pour autorisation d'y construire une maison forte. A cette époque, la vallée du Rhône constitue une frontière.
Arrivés près de la vallée du Rhône, au début de 1382, les Tuchins campèrent dans les gorges de la Cèze où ils furent rejoints par des nobles dont Régis de Saint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et Verchère de Vénéjan qui prirent leur tête. Ils s’emparèrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les châteaux de Sabran, La Roque-sur-Cèze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier château se trouvait le trésor de Clément VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. En septembre 1382, il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d’arbelètiers d’Avignon. Ses troupes cantonnées à Bagnols-sur-Cèze attaquèrent alors Cornillon. Dirigées par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit, elles semèrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier réussit à pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en février 1383.
Des traces de peuplement datées de 30-32 000 ans y apparaissent : c’est la fin de l’âge de pierre avec la « culture des sables » trouvée par M. Clapit sur les hauteurs du turonien dominant fossé et terrasses de Carmignan : des tas de galets roués et polis de différentes teintes marquent des campements distants de 50 à 80 m de chaque côté du sentier antique partant de ce gué marécageux et se subdivisant vers la combe giconnenque et le chemin de force-mâle partant vers l’est. Le rocher du Piroù en surveille les abords ; creusé de main d’homme dans le rocher sableux, ses 6 ou 8 occupants y sont quasiment invisibles et bien protégés par son accès difficile.
L’âge des Bronze (2000 – 900 av JC) a laissé des traces indélébiles ; les 3 épées découvertes à la Rouvière par M. Michel Fleurial, datées de 2000 ans avant notre ère et venant de fonderies suisses, confirme le passage, avant bien d’autres d’émigrants venus des ces cantons en suivant le Rhône et la mobilité permanente des hommes. Les bracelets de la sépulture des Gagemenet conservés au Musée de Pont Saint Esprit et les fouilles d’un tumulus au Mourre de la Folle signalés sans précision, seraient de la fin de cette période.
Antiquité
Le mélange des populations venues de beaucoup d’horizons crée une certaine identité qui devient peu à peu la tribu gauloise des Volsques Arécomiques sur la rive droite du Rhône autant frontière que voie de communication. Ces nomades deviennent bons agriculteurs mais ont gardé la réputation d’intempérants, peu travailleurs, peu respectueux de l’ordre établi. L’identité culturelle créée autour des cités qu’ils bâtissent, du travail, de leur goût commun du bien boire et du bien manger, de leurs innombrables dieux, ne les empêche pas d’être souvent en guerre avec les tribus voisines et les commerçants grecs ; c’est l’occasion et le prétexte de l’invasion romaine et de leur incapacité à s’y opposer : esprit de clocher et fiertés particularistes nous viennent de loin.
L’arrivée de nouveaux venus était souvent conflictuelle avant d’être acceptée ; d’où la continuité d’utilisation des sites élevés protégés par des murs de pierres sèches (bois et Gicon); la présence de tumuli (Dent de Marcoule et Costes) traduisent en ces lieux des inhumations aux VII° et VI° siècles av JC avant que n’apparaissent les tombes sous pierres plates. En dehors du site fortifié de Gicon auquel succédera une Villa gallo-romaine, il ne semble pas que les autres aient été encore utilisés pendant les 2 siècles de paix romaine ni pendant les invasions du premier Millénaire.
Gaulois et Romains nous ont laissé 3 autres origines : Chausclan = chaumes clan – réunion de chaumières – Hensclan = tribu d’un dieu gaulois et Chusclanum ou Genesiacum pouvant s’appliquer à un lieu de culte à Jupiter tant à Chusclan qu’à Gicon qualifié aussi de Jucundus (forteresse agréable) à moins qu’il ne désigne le propriétaire de la villa gallo-romaine du lieu.
Moyen Âge
En 1156, le roi de France Louis VII fait donation de plusieurs castra et villa à l'évêché d'Uzès parmi lesquels le château de Gicon. La donation du "castrum de Jocone" est confirmée en 1211 par Philippe II Auguste en y ajoutant d'autres seigneuries. Mais en 1229, le domaine de Gicon est rattaché au royaume de France à la suite du traité de Meaux-Paris qui met un terme à la croisade contre les Albigeois et oblige Raymond VII comte de Toulouse à prêter allégeance au roi de France Louis IX. Louis IX fit une halte au château de Gicon au printemps 1270 avant sa dernière croisade. Le seigneur de Gicon l'accompagnait lors de la huitième croisade avant que les deux meurent de la dysenterie à Tunis. En 1312, le roi de France Philippe Le Bel confie la seigneurie de Gicon à Guilhem de Saint Just, lieutenant du Sénéchal de Beaucaire, avec pour autorisation d'y construire une maison forte. A cette époque, la vallée du Rhône constitue une frontière.
Arrivés près de la vallée du Rhône, au début de 1382, les Tuchins campèrent dans les gorges de la Cèze où ils furent rejoints par des nobles dont Régis de Saint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et Verchère de Vénéjan qui prirent leur tête. Ils s’emparèrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les châteaux de Sabran, La Roque-sur-Cèze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier château se trouvait le trésor de Clément VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. En septembre 1382, il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d’arbelètiers d’Avignon. Ses troupes cantonnées à Bagnols-sur-Cèze attaquèrent alors Cornillon. Dirigées par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit, elles semèrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier réussit à pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en février 1383.