Mise à jour du 22/08/2024
Châteaurenard
Posé au Nord du département, au pied d'une petite colline entre la Montagnette à l'Ouest et la Petite Crau à l'Est, Châteaurenard est une petite bourgade qui se tient paisiblement au coeur d'une vallée fertile. Châteaurenard a tous les atouts d'une ville à la campagne : entourée de vastes vergers aux couleurs tendres, entre Alpilles et Durance, tout en étant située à deux pas d'Avignon et des hauts lieux touristiques à découvrir.
Au début du siècle, Châteaurenard devient une plaque tournante de l'agriculture. La principale activité économique de châteaurenard est son marché d'intérêt national (MIN) qui s'étend sur 8 ha et gère près de 300 000 tonnes de fruits et légumes vendus par an (1er rang économique européen par son tonnage).Ce marché regroupe 150 communes des environs. Les transactions ont lieu tous les jours de 6h30 à 7h30 mais ce n'est pas la peine de vous lever tôt avec votre petit panier... ici les melons, tomates, choux fleurs, salades, pommes et autres primeurs se vendent par palette et camion!
Le Château : Au sommet de la colline du Griffon se dresse le château féodal. De l'esplanade du château s'offre à vous un panorama unique et du Mont Ventoux à la plaine de la Crau, c'est le coeur de la Provence qui est à vos pieds.
Le seigneur Raynardus, qui donna son nom à la commune de Châteaurenard, fit construire au X° siècle un ouvrage défensif essentiellement en bois, qui sera transformé en château de pierres au XII° siècle par Ildefons d’Aragon, alors comte de Provence. Les tours sont par la suite surélevées pour s'adapter aux nouvelles armes de jet. Les Tours actuelles sont les vestiges du château féodal construit du XII° au XV° siècle. C'est dans ce château, que pierre de lune, alias Benoît XIII, dernier pape d'Avignon, trouva refuge après s'être enfuit de son palais en 1403. Il y séjourna quelques mois, entouré d'une véritable petite cour pontificale avant de rentrer en terre papale.
Un second étage sera ajouté au cours du XV° siècle.
Racheté par la ville, il est classé monument historique en 19211.
Aujourd'hui le château abrite un musée d'histoire locale. Des visites thématiques permettent de parcourir plus de 1000 ans d'histoire à travers quatre salles aménagées.
ANCIENNE CHAPELLE ST HONORAT : Construite à partir de 1102 dans le style roman, par des moines relevant de l'autorité de l'Abbaye de Lérins, elle fut confisquée lors de la Révolution comme bien national et vendue. Située en haut de la rue du moulin, on aperçoit facilement l'abside en cul-de-four qui déborde dans la rue. Pour autant, la chapelle est entière et dans un état de bonne conservation. Le grand maître des Hospitaliers, Foulques de Villaret y aurait été enterré en 1325.
CALVAIRE : Au départ de l'église, existait jusque dans les années 50, un chemin de croix conduisant au calvaire. Ce calvaire, érigé en 1844, est composé d'une croix monumentale érigée sur un imposant socle en pierre de taille bati. Cette représentation de la passion du Christ se trouve au milieu des pins, à mi pente dans la colline. Le chemin aménagé permet de l'atteindre facilement et de là on peut monter jusqu'à la Vierge Dorée.
Eglise Saint Denis : L'église paroissiale St Denys cache derrière sa façade XIX°, une grande nef romane ainsi qu'un beau choeur gothique. Dans les nefs latérales, des boiseries et des tableaux de Mignard, dont un qui surplombe l'autel de la Confrérie de la Saint-Eloi. De même, dans le fond de l'église sur le balcon trône un magnifique orgue ayant appartenu aux frères Lumière. Le regard se porte sur le clocher, qui fut à l'origine une " tour de garde " et fut rehaussé deux fois. L'église, seul "espace public" d'importance, fut jusqu'à la Révolution, le lieu où la population pouvait se regrouper. Son architecture traduit un accompagnement de l'évolution démographique de la ville. Ce lieu de culte, de prière, de refuge en temps de guerre, fut aussi le lieu des premières élections républicaines! En 2008, La Chapelle située dans l'église St Denys a été rénovée, celle-ci contient les statues représentant les trois Maries entourées d'un paysage pictural narrant les principaux événements de la Vierge.
FOUR BANAL : Restauré en 2007 par la mairie et aménagé par l'Association de Conservation du Patrimoine cet espace est visible lors des visites guidées de groupes, à l'occasion des visites qui ont lieu en été le jeudi matin. Lors des Journées Européennes du Patrimoine, le four revit et des fournées de panetons sont distribuées. C'est autour de ce four banal que se cristallisèrent les revendications de liberté et ce dès 1788. Ce " droit de fournage " qui imposait à chacun de venir en ce lieu pour cuire son pain, avec une obligation de verser 20 % au seigneur, disparut avec la nuit du 4 août 1789 qui vit l'abolition des privilèges.
Lavoir : Situé sous la place de la mairie, ce lavoir fut construit vers 1905, lors de l'aménagement de la place. Il est aménagé avec des mannequins illustrant la lessive. Une mise en scène reconstitue une lessive telle qu'elle pouvait avoir lieu au début du XX° siècle. Des mannequins de cire s'empressent autour du bassin on peut également distinguer divers "instruments" (battoirs, bassines, étendoirs...), ainsi que des consignes ou arrêtées municipaux concernant l'utilisation des lieux : défense est par exemple faite de laver le linge de personnes malades. Restauré en 2007 par la mairie et aménagé par l'Association de Conservation du Patrimoine cet espace est visible lors des visites guidées de groupes, à l'occasion des visites qui ont lieu en été le jeudi matin. Lors des Journées Européennes du Patrimoine, le lavoir est remis en eau et une bugado y est faite.
Au début du siècle, Châteaurenard devient une plaque tournante de l'agriculture. La principale activité économique de châteaurenard est son marché d'intérêt national (MIN) qui s'étend sur 8 ha et gère près de 300 000 tonnes de fruits et légumes vendus par an (1er rang économique européen par son tonnage).Ce marché regroupe 150 communes des environs. Les transactions ont lieu tous les jours de 6h30 à 7h30 mais ce n'est pas la peine de vous lever tôt avec votre petit panier... ici les melons, tomates, choux fleurs, salades, pommes et autres primeurs se vendent par palette et camion!
Le Château : Au sommet de la colline du Griffon se dresse le château féodal. De l'esplanade du château s'offre à vous un panorama unique et du Mont Ventoux à la plaine de la Crau, c'est le coeur de la Provence qui est à vos pieds.
Le seigneur Raynardus, qui donna son nom à la commune de Châteaurenard, fit construire au X° siècle un ouvrage défensif essentiellement en bois, qui sera transformé en château de pierres au XII° siècle par Ildefons d’Aragon, alors comte de Provence. Les tours sont par la suite surélevées pour s'adapter aux nouvelles armes de jet. Les Tours actuelles sont les vestiges du château féodal construit du XII° au XV° siècle. C'est dans ce château, que pierre de lune, alias Benoît XIII, dernier pape d'Avignon, trouva refuge après s'être enfuit de son palais en 1403. Il y séjourna quelques mois, entouré d'une véritable petite cour pontificale avant de rentrer en terre papale.
Un second étage sera ajouté au cours du XV° siècle.
Racheté par la ville, il est classé monument historique en 19211.
Aujourd'hui le château abrite un musée d'histoire locale. Des visites thématiques permettent de parcourir plus de 1000 ans d'histoire à travers quatre salles aménagées.
ANCIENNE CHAPELLE ST HONORAT : Construite à partir de 1102 dans le style roman, par des moines relevant de l'autorité de l'Abbaye de Lérins, elle fut confisquée lors de la Révolution comme bien national et vendue. Située en haut de la rue du moulin, on aperçoit facilement l'abside en cul-de-four qui déborde dans la rue. Pour autant, la chapelle est entière et dans un état de bonne conservation. Le grand maître des Hospitaliers, Foulques de Villaret y aurait été enterré en 1325.
CALVAIRE : Au départ de l'église, existait jusque dans les années 50, un chemin de croix conduisant au calvaire. Ce calvaire, érigé en 1844, est composé d'une croix monumentale érigée sur un imposant socle en pierre de taille bati. Cette représentation de la passion du Christ se trouve au milieu des pins, à mi pente dans la colline. Le chemin aménagé permet de l'atteindre facilement et de là on peut monter jusqu'à la Vierge Dorée.
Eglise Saint Denis : L'église paroissiale St Denys cache derrière sa façade XIX°, une grande nef romane ainsi qu'un beau choeur gothique. Dans les nefs latérales, des boiseries et des tableaux de Mignard, dont un qui surplombe l'autel de la Confrérie de la Saint-Eloi. De même, dans le fond de l'église sur le balcon trône un magnifique orgue ayant appartenu aux frères Lumière. Le regard se porte sur le clocher, qui fut à l'origine une " tour de garde " et fut rehaussé deux fois. L'église, seul "espace public" d'importance, fut jusqu'à la Révolution, le lieu où la population pouvait se regrouper. Son architecture traduit un accompagnement de l'évolution démographique de la ville. Ce lieu de culte, de prière, de refuge en temps de guerre, fut aussi le lieu des premières élections républicaines! En 2008, La Chapelle située dans l'église St Denys a été rénovée, celle-ci contient les statues représentant les trois Maries entourées d'un paysage pictural narrant les principaux événements de la Vierge.
FOUR BANAL : Restauré en 2007 par la mairie et aménagé par l'Association de Conservation du Patrimoine cet espace est visible lors des visites guidées de groupes, à l'occasion des visites qui ont lieu en été le jeudi matin. Lors des Journées Européennes du Patrimoine, le four revit et des fournées de panetons sont distribuées. C'est autour de ce four banal que se cristallisèrent les revendications de liberté et ce dès 1788. Ce " droit de fournage " qui imposait à chacun de venir en ce lieu pour cuire son pain, avec une obligation de verser 20 % au seigneur, disparut avec la nuit du 4 août 1789 qui vit l'abolition des privilèges.
Lavoir : Situé sous la place de la mairie, ce lavoir fut construit vers 1905, lors de l'aménagement de la place. Il est aménagé avec des mannequins illustrant la lessive. Une mise en scène reconstitue une lessive telle qu'elle pouvait avoir lieu au début du XX° siècle. Des mannequins de cire s'empressent autour du bassin on peut également distinguer divers "instruments" (battoirs, bassines, étendoirs...), ainsi que des consignes ou arrêtées municipaux concernant l'utilisation des lieux : défense est par exemple faite de laver le linge de personnes malades. Restauré en 2007 par la mairie et aménagé par l'Association de Conservation du Patrimoine cet espace est visible lors des visites guidées de groupes, à l'occasion des visites qui ont lieu en été le jeudi matin. Lors des Journées Européennes du Patrimoine, le lavoir est remis en eau et une bugado y est faite.
Préhistoire
Les premiers signes d'occupations sur le site de Châteaurenard dateraient de 2000 à 1800 avant J.-C. Le fait qu'une flèche en cuivre ait également été découverte, permet de dire que l'on est au chalcolithique (étymologiquement : âge de la pierre et du cuivre). Ces individus sont robustes, mais de faible stature. Ils sont agriculteurs (céréales) et éleveurs de moutons.
Antiquité
L'arrivée des Romains en Provence se fit le long des vallées fluviales. Le Rhône et la Durance furent les voies de pénétrations. À Châteaurenard, c'est dans le quartier du Vigneret que l'on trouve le plus de vestiges romains.
Au V° siècle apr. J.-C., les grandes invasions saccagèrent la région effaçant malheureusement tous les témoignages importants de cette période sur la commune.
Moyen Âge
Le premier seigneur du nom de Renard (Reinhard ou Reynardus), vivait vers l'an 970. Sa mère s'appelait Balde et son père, Lambert dit Dodon. Il apparaît sous le nom de "Eldeberthus de Castro-Raynardus" au bas d'une charte concernant une dotation faite en faveur du monastère de Montmajour en 1015, par la comtesse Emma, fille de Guillaume Taillefer, comte de Toulouse. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1094. Il fusionne avec celui de Rognonas vers 1450.
Au XII° siècle, lorsque Ildefons d'Aragon devint comte de Provence, il voulut se doter de fortifications imprenables. Jordane, sa maîtresse, reçut la lourde charge de veiller à la transformation du castel primitif en une place forte. La pierre remplaça le bois et la construction dura plusieurs années. Femme de goût et de culture, Jordane organisa des cours d'amour. Les troubadours passèrent par Châteaurenard, et l'un d'eux composa un poème que l'on fit graver sur une pierre (encore visible aujourd'hui) dans la "Tour des Trois Poignards". Blacas de Pontevès, viguier de Marseille (1369-1377), lieutenant du sénéchal (1379 ; 1381), frère de Barral de Pontevès - seigneur de Pontevès, fut seigneur de Châteaurenard. Alors que son frère était carliste, il prit le parti des Angevins lors de la guerre de l'Union d'Aix en conditionnant toutefois ce soutien à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine.
Au XV° siècle, le pape Benoît XIII alors en poste sur Avignon vient se réfugier à Châteaurenard pour échapper au siège du palais des Papes mené par Charles VI.
Le 21 mai 1539, l'Édit de Châteauregnard autorise les loteries en France à condition de verser une partie des recettes à l'État. La somme reversée fut tellement importante que la loterie fut vite abandonnée.
Période moderne En 1727, Sexte Gabrielle d'Aymar, épousa Jean Louis Gabriel de Thomassin, marquis de Saint-Paul. En 1781, Joséphine Henriette de Thomassin de Saint-Paul épousa Louis Marc Antoine de Valori. Ainsi par le biais des mariages successifs, les Aymar, les Thomassin et les Valori se succédèrent tout au long du XVIII° siècle dans la baronnie de Châteaurenard. On peut voir aujourd’hui la sépulture aux armes des Valori dans le cimetière de Châteaurenard et l’ancien château de Valori transformé en clinique par le Docteur Perrier, aujourd’hui résidence « le Valori ».
En 1887, la ville ouvre une gare située sur la ligne de Barbentane à Orgon. Le trafic est ouvert aux voyageurs et au transport de marchandises.
Période contemporaine
Le succès du marché hebdomadaire qui se déroulait sur le cours Carnot tous les dimanches, incita les agriculteurs de la commune à perfectionner leur outil de travail en créant, dès 1958, un CETA.
Ce Centre d'études techniques agricoles vit le jour en même temps que les premières serres dans le nord des Bouches-du-Rhône. Il permit d'assurer le passage des cultures plein champ vers les cultures sous abris. Ce qui permet de mettre en marché tomates et melons durant la période printemps-été, et les salades en automne-hiver.
Les premiers signes d'occupations sur le site de Châteaurenard dateraient de 2000 à 1800 avant J.-C. Le fait qu'une flèche en cuivre ait également été découverte, permet de dire que l'on est au chalcolithique (étymologiquement : âge de la pierre et du cuivre). Ces individus sont robustes, mais de faible stature. Ils sont agriculteurs (céréales) et éleveurs de moutons.
Antiquité
L'arrivée des Romains en Provence se fit le long des vallées fluviales. Le Rhône et la Durance furent les voies de pénétrations. À Châteaurenard, c'est dans le quartier du Vigneret que l'on trouve le plus de vestiges romains.
Au V° siècle apr. J.-C., les grandes invasions saccagèrent la région effaçant malheureusement tous les témoignages importants de cette période sur la commune.
Moyen Âge
Le premier seigneur du nom de Renard (Reinhard ou Reynardus), vivait vers l'an 970. Sa mère s'appelait Balde et son père, Lambert dit Dodon. Il apparaît sous le nom de "Eldeberthus de Castro-Raynardus" au bas d'une charte concernant une dotation faite en faveur du monastère de Montmajour en 1015, par la comtesse Emma, fille de Guillaume Taillefer, comte de Toulouse. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1094. Il fusionne avec celui de Rognonas vers 1450.
Au XII° siècle, lorsque Ildefons d'Aragon devint comte de Provence, il voulut se doter de fortifications imprenables. Jordane, sa maîtresse, reçut la lourde charge de veiller à la transformation du castel primitif en une place forte. La pierre remplaça le bois et la construction dura plusieurs années. Femme de goût et de culture, Jordane organisa des cours d'amour. Les troubadours passèrent par Châteaurenard, et l'un d'eux composa un poème que l'on fit graver sur une pierre (encore visible aujourd'hui) dans la "Tour des Trois Poignards". Blacas de Pontevès, viguier de Marseille (1369-1377), lieutenant du sénéchal (1379 ; 1381), frère de Barral de Pontevès - seigneur de Pontevès, fut seigneur de Châteaurenard. Alors que son frère était carliste, il prit le parti des Angevins lors de la guerre de l'Union d'Aix en conditionnant toutefois ce soutien à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine.
Au XV° siècle, le pape Benoît XIII alors en poste sur Avignon vient se réfugier à Châteaurenard pour échapper au siège du palais des Papes mené par Charles VI.
Le 21 mai 1539, l'Édit de Châteauregnard autorise les loteries en France à condition de verser une partie des recettes à l'État. La somme reversée fut tellement importante que la loterie fut vite abandonnée.
Période moderne En 1727, Sexte Gabrielle d'Aymar, épousa Jean Louis Gabriel de Thomassin, marquis de Saint-Paul. En 1781, Joséphine Henriette de Thomassin de Saint-Paul épousa Louis Marc Antoine de Valori. Ainsi par le biais des mariages successifs, les Aymar, les Thomassin et les Valori se succédèrent tout au long du XVIII° siècle dans la baronnie de Châteaurenard. On peut voir aujourd’hui la sépulture aux armes des Valori dans le cimetière de Châteaurenard et l’ancien château de Valori transformé en clinique par le Docteur Perrier, aujourd’hui résidence « le Valori ».
En 1887, la ville ouvre une gare située sur la ligne de Barbentane à Orgon. Le trafic est ouvert aux voyageurs et au transport de marchandises.
Période contemporaine
Le succès du marché hebdomadaire qui se déroulait sur le cours Carnot tous les dimanches, incita les agriculteurs de la commune à perfectionner leur outil de travail en créant, dès 1958, un CETA.
Ce Centre d'études techniques agricoles vit le jour en même temps que les premières serres dans le nord des Bouches-du-Rhône. Il permit d'assurer le passage des cultures plein champ vers les cultures sous abris. Ce qui permet de mettre en marché tomates et melons durant la période printemps-été, et les salades en automne-hiver.