Mise à jour du 22/08/2024
Brignon
Brignon est un joli village gardois chargé d’histoire, dominant de riches plaines et coteaux viticoles.
Idéalement placé entre Nîmes, Uzès et Alès, il propose d’innombrables possibilités de découvertes culturelles et touristiques.
Son climat privilégié offre à ses habitants une douceur de vivre accentuée par la beauté du coeur du village.
Village médiéval ordonné autour de son château fort du XII° siècle qui conserve ses 4 tours meurtrières. On peu aussi y voir un Campanile au sommet d'une tour de rempart, doté d'une horloge, une Église romane restaurée.
Eglise Romane : Cette eglise avec une tour ronde de défence à été restaurée en 1860. Cette chapelle à l'origine fesait partie du château est dite "Cadastrale" cars elle appartenait aux seigneurs de Brignon. Dédiée à Saint-Paul, elle fut édifier au XI° siècle, puis reconstruite et agrandie au XII° siècle. Au XIV° siècle la chapelle fut fortifiée.
L'aspect des remparts est encore perceptible au sud, entre la tour-porche carrée et la tour sud-ouest, puis entre celle-ci et la tour ouest, où la courtine est préservée malgré les percements. Les remparts englobent le village au sud du château et de l'ancienne église romane. Château et église ont été utilisés pour constituer la partie nord des fortifications. L'abside romane a été élevée pour être transformée en tour. Cette mise en sécurité doit correspondre à une période de troubles ayant nécessité une mise en oeuvre rapide. Les éléments défensifs ont été désaffectés au XVIII° siècle. Les courtines ont été percées au XIX° siècle. Les toitures des maisons adossées ont fait disparaître le chemin de ronde.
Tour de l'horloge : Construite en plusieurs phases du X° au XIII° siècle. De nombreuse tour ont été construites sur l'ordre du seigneur Raimond de Brignon. L'objectif était de protéger la population en cas d'attaque. Cette tour protégé l'entrée sud du château. Elle fut baptiser ainsi suiter à la construction du rehaussement soutenant le cloche. La tour soutient soutient une herse ainsi que deux portes massives en bois. on y trouve plusieurs archères cannonières et au nord un escalier permettant l'accès au cheminh de ronde extérieur du château.
Le college : Ancien château Carenou transformé en college en 1950. C'était une maison de maitre construite en 1870 par le propriétairede l'usine de réglisse située de l'autre coté de la route. RN 106. Réglisserie : Ancienne usine de réglisse Haribo se trouve sur la commune voisine de moussac en fasse du collegue. Cette usine a fermé en 1989 et est à l'abandon. Un projet de rénovation est en cours. Cette photo n'est plus d'actualité puisque la cheminé c'est en partie effondrer.
Village médiéval ordonné autour de son château fort du XII° siècle qui conserve ses 4 tours meurtrières. On peu aussi y voir un Campanile au sommet d'une tour de rempart, doté d'une horloge, une Église romane restaurée.
Eglise Romane : Cette eglise avec une tour ronde de défence à été restaurée en 1860. Cette chapelle à l'origine fesait partie du château est dite "Cadastrale" cars elle appartenait aux seigneurs de Brignon. Dédiée à Saint-Paul, elle fut édifier au XI° siècle, puis reconstruite et agrandie au XII° siècle. Au XIV° siècle la chapelle fut fortifiée.
L'aspect des remparts est encore perceptible au sud, entre la tour-porche carrée et la tour sud-ouest, puis entre celle-ci et la tour ouest, où la courtine est préservée malgré les percements. Les remparts englobent le village au sud du château et de l'ancienne église romane. Château et église ont été utilisés pour constituer la partie nord des fortifications. L'abside romane a été élevée pour être transformée en tour. Cette mise en sécurité doit correspondre à une période de troubles ayant nécessité une mise en oeuvre rapide. Les éléments défensifs ont été désaffectés au XVIII° siècle. Les courtines ont été percées au XIX° siècle. Les toitures des maisons adossées ont fait disparaître le chemin de ronde.
Tour de l'horloge : Construite en plusieurs phases du X° au XIII° siècle. De nombreuse tour ont été construites sur l'ordre du seigneur Raimond de Brignon. L'objectif était de protéger la population en cas d'attaque. Cette tour protégé l'entrée sud du château. Elle fut baptiser ainsi suiter à la construction du rehaussement soutenant le cloche. La tour soutient soutient une herse ainsi que deux portes massives en bois. on y trouve plusieurs archères cannonières et au nord un escalier permettant l'accès au cheminh de ronde extérieur du château.
Le college : Ancien château Carenou transformé en college en 1950. C'était une maison de maitre construite en 1870 par le propriétairede l'usine de réglisse située de l'autre coté de la route. RN 106. Réglisserie : Ancienne usine de réglisse Haribo se trouve sur la commune voisine de moussac en fasse du collegue. Cette usine a fermé en 1989 et est à l'abandon. Un projet de rénovation est en cours. Cette photo n'est plus d'actualité puisque la cheminé c'est en partie effondrer.
Brignon est un village qui a plus de 4000 ans d'histoire.
Le village actuel est positionné sur le flanc sud, d'une colline : le "Serre de Brienne".
Le site a été occupé dès le Chalcolithique, aux environs de 2000 ans av. J.C., des tessons de céramiques l'attestent.
Un premier oppidum se développe avec des Ligures. Il est appelé Briga, hauteur fortifiée. Des échanges se font avec Arles et Massalia (Marseille grecque) : on trouve des céramiques Ioniennes, puis Attique à figure rouge.
À la fin du V° siècle av. J.C., une nouvelle agglomération positionnée au sommet de la colline, s'étend progressivement sur douze hectares dès le Ier siècle av. J.C. Cette ville nommée Briginno, chef-lieu de territoire, faisait partie de la confédération des Volques Arécomiques regroupés autour de Nîmes. Les archéologues ont trouvé sur le site une des plus anciennes peintures murales de France, ainsi qu'une habitation comprenant une chambre décorée d'enduits peints et d'un sol mosaïqué.
La seigneurie de Brignon fut confiée très tôt à la famille des Raimond, on trouve une première mention de ce nom dès 1108 dans un document intitulé « carta de la Roviera » avec l’appellation, Raimundis de Brinno. Les liens avec Nîmes sont évidents et le seigneur de Brignon devient comme certains seigneurs de notre Gardonnenque dès la fin du XI° siècle, membre de la fameuse milice des chevaliers des Arènes, qui va jouer un rôle important au sein de la cité nîmoise. Ces chevaliers des Arènes deviennent très vite des interlocuteurs incontournables dans les intrigues qui se trament autours des sphères dirigeantes nîmoises (évêques, vicomte, comte de Toulouse, consul…) si bien qu’ils finissent par obtenir en 1194, la pleine propriété de leur fief, de leur demeure aux Arènes et la vassalité directe avec le comte de Toulouse, Raymond VI, éliminant du même coup les vicomtes Bernard Aton.
Le village actuel montre de nombreux vestiges des XI° et XIII° siècles : l'église, des fragments de mur d'enceinte, les tours d'angles et la tour du château fort. Il reste trois ailes du château, la chapelle castrale et six tours, sur les huit d'origine, qui sont classées aux Monuments Historiques.
Le grand boom démographique du XIII° siècle a très certainement entrainé une modification des remparts, comme le montre les pierres à bossage, typique de cette période, que l’on peut apercevoir sur les murs de l’enceinte. Avec le XIV° siècle, c’est le « temps des malheurs » qui commence: guerre, épidémies (peste), révoltes en tous genres, la population est décimée. Au recensement fiscal de 1384 ordonné par le pouvoir royal, on ne compte plus que 6 feux à Brignon, alors qu’il y en avait 7 fois plus au siècle précédent.
On retrouve les traces du seigneur de Brignon lors de la Guerre de Cent-Ans, à la bataille de Poitiers le lundi 19 septembre 1356. Aux côtés du roi de France, Jean II le bon, Claude Raimond de Brignon est malgré sa bravoure, disent les textes, témoin de la terrible défaite de la chevalerie française (6000 tués), face aux anglais du « Prince Noir ». Le seigneur de Brignon échappe à la capture, synonyme de rançon, ce qui n’est pas le cas du roi. C’est peut être au début de ce siècle calamiteux que nos seigneurs se sont décidés à accorder une certaine représentativité à leur villageois Brignonnais, avec l’instauration du Consulat, comme c’est le cas à Vézénobres en 1326.
Les habitants, en réalité, les chefs de famille de plus de 25 ans élisent chaque année deux consuls qui représente la population: c’est en quelque sorte le début des libertés communales, comme à Nîmes, ce qui démontre une fois de plus les liens avec la grande cité gardoise. L’élection se déroule le jour de la Saint-Michel, le 29 septembre et peut être avons-nous eu des consuls beaucoup plus tôt, car à Nîmes, cette pratique est entrée en vigueur dès 1144. Quoiqu’il en soit cette élection annuelle donnait lieu à une cérémonie empreinte de solennité et quelques jours plus tard, c’était la remise des clefs du bourg fortifié par l’entremise du seigneur
Un premier oppidum se développe avec des Ligures. Il est appelé Briga, hauteur fortifiée. Des échanges se font avec Arles et Massalia (Marseille grecque) : on trouve des céramiques Ioniennes, puis Attique à figure rouge.
À la fin du V° siècle av. J.C., une nouvelle agglomération positionnée au sommet de la colline, s'étend progressivement sur douze hectares dès le Ier siècle av. J.C. Cette ville nommée Briginno, chef-lieu de territoire, faisait partie de la confédération des Volques Arécomiques regroupés autour de Nîmes. Les archéologues ont trouvé sur le site une des plus anciennes peintures murales de France, ainsi qu'une habitation comprenant une chambre décorée d'enduits peints et d'un sol mosaïqué.
La seigneurie de Brignon fut confiée très tôt à la famille des Raimond, on trouve une première mention de ce nom dès 1108 dans un document intitulé « carta de la Roviera » avec l’appellation, Raimundis de Brinno. Les liens avec Nîmes sont évidents et le seigneur de Brignon devient comme certains seigneurs de notre Gardonnenque dès la fin du XI° siècle, membre de la fameuse milice des chevaliers des Arènes, qui va jouer un rôle important au sein de la cité nîmoise. Ces chevaliers des Arènes deviennent très vite des interlocuteurs incontournables dans les intrigues qui se trament autours des sphères dirigeantes nîmoises (évêques, vicomte, comte de Toulouse, consul…) si bien qu’ils finissent par obtenir en 1194, la pleine propriété de leur fief, de leur demeure aux Arènes et la vassalité directe avec le comte de Toulouse, Raymond VI, éliminant du même coup les vicomtes Bernard Aton.
Le village actuel montre de nombreux vestiges des XI° et XIII° siècles : l'église, des fragments de mur d'enceinte, les tours d'angles et la tour du château fort. Il reste trois ailes du château, la chapelle castrale et six tours, sur les huit d'origine, qui sont classées aux Monuments Historiques.
Le grand boom démographique du XIII° siècle a très certainement entrainé une modification des remparts, comme le montre les pierres à bossage, typique de cette période, que l’on peut apercevoir sur les murs de l’enceinte. Avec le XIV° siècle, c’est le « temps des malheurs » qui commence: guerre, épidémies (peste), révoltes en tous genres, la population est décimée. Au recensement fiscal de 1384 ordonné par le pouvoir royal, on ne compte plus que 6 feux à Brignon, alors qu’il y en avait 7 fois plus au siècle précédent.
On retrouve les traces du seigneur de Brignon lors de la Guerre de Cent-Ans, à la bataille de Poitiers le lundi 19 septembre 1356. Aux côtés du roi de France, Jean II le bon, Claude Raimond de Brignon est malgré sa bravoure, disent les textes, témoin de la terrible défaite de la chevalerie française (6000 tués), face aux anglais du « Prince Noir ». Le seigneur de Brignon échappe à la capture, synonyme de rançon, ce qui n’est pas le cas du roi. C’est peut être au début de ce siècle calamiteux que nos seigneurs se sont décidés à accorder une certaine représentativité à leur villageois Brignonnais, avec l’instauration du Consulat, comme c’est le cas à Vézénobres en 1326.
Les habitants, en réalité, les chefs de famille de plus de 25 ans élisent chaque année deux consuls qui représente la population: c’est en quelque sorte le début des libertés communales, comme à Nîmes, ce qui démontre une fois de plus les liens avec la grande cité gardoise. L’élection se déroule le jour de la Saint-Michel, le 29 septembre et peut être avons-nous eu des consuls beaucoup plus tôt, car à Nîmes, cette pratique est entrée en vigueur dès 1144. Quoiqu’il en soit cette élection annuelle donnait lieu à une cérémonie empreinte de solennité et quelques jours plus tard, c’était la remise des clefs du bourg fortifié par l’entremise du seigneur