Mise à jour du 22/08/2024
Blauzac
Ce village perché sur une colline domine les Gorges du Gardon, défilé impressionnant taillé dans le roc calcaire.
La commune fait partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies ( Lieu planté de chênes verts).
Après la traversée d'un océan de garrigue, une descente encaissée et sauvage vers les gorges du Gardon et la majesté robuste du pont Saint-Nicolas, le visiteur venant de Nîmes vers Uzès débouche sur un paysage qui s'élargit avec, droit devant, dans le lointain, les tours du duché d'Uzes. Mais très vite l'oeil est attiré, sur la gauche, par un petit village, perché sur une colline, dont la silhouette se dessine sur le ciel bleu azur. C'est Blauzac qui dévoile ses trésors d'architecture ancienne, avec le clocher de son église paroissiale ogivale du XIV° siècle à 3 nefs, les vestiges de son vieux château féodal du XII° siècle et les imposantes bâtisses médiévales.
Sa garrigue recèle les témoignages des anciennes activités pastorales et oléicoles : Capitelles (cabanes de pierres sèches), chemins bordés de murets et de clapas. Un circuit de visite des capitelles est balisé. Paisible bourgade agricole entourée de vignes, Blauzac est un village de villégiature où il fait bon couler des jours tranquilles à l'ombre des platanes.
Le château : Bâtisse massive au coeur du village, comporte des pans de murs et des tours de l'époque féodale. Il a été brûlé en 1382 par les Tuchins. Il a ensuite appartenu à différents seigneurs de 1591 à 1776. De grands prélats y naquirent: Bertrand de Deaux et Jean de Blauzac. Il est aujourd'hui propriété privée.
L'Église : de style ogival, date du XIV° siècle. Elle comporte trois nefs et trois cloches. Ses vitraux ont été remplacés à la Restauration. A l'intérieur, on trouve de très beaux tableaux peints par Mathilde Lavesque Pintard (1866).
A voir : les traces d'oppidum celtique à la Librotte, Villeneuve et la Côte, les tours des moulins à vent sur la colline, le pont romain, les capitelles...
La commune fait partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies ( Lieu planté de chênes verts).
Après la traversée d'un océan de garrigue, une descente encaissée et sauvage vers les gorges du Gardon et la majesté robuste du pont Saint-Nicolas, le visiteur venant de Nîmes vers Uzès débouche sur un paysage qui s'élargit avec, droit devant, dans le lointain, les tours du duché d'Uzes. Mais très vite l'oeil est attiré, sur la gauche, par un petit village, perché sur une colline, dont la silhouette se dessine sur le ciel bleu azur. C'est Blauzac qui dévoile ses trésors d'architecture ancienne, avec le clocher de son église paroissiale ogivale du XIV° siècle à 3 nefs, les vestiges de son vieux château féodal du XII° siècle et les imposantes bâtisses médiévales.
Sa garrigue recèle les témoignages des anciennes activités pastorales et oléicoles : Capitelles (cabanes de pierres sèches), chemins bordés de murets et de clapas. Un circuit de visite des capitelles est balisé. Paisible bourgade agricole entourée de vignes, Blauzac est un village de villégiature où il fait bon couler des jours tranquilles à l'ombre des platanes.
Le château : Bâtisse massive au coeur du village, comporte des pans de murs et des tours de l'époque féodale. Il a été brûlé en 1382 par les Tuchins. Il a ensuite appartenu à différents seigneurs de 1591 à 1776. De grands prélats y naquirent: Bertrand de Deaux et Jean de Blauzac. Il est aujourd'hui propriété privée.
L'Église : de style ogival, date du XIV° siècle. Elle comporte trois nefs et trois cloches. Ses vitraux ont été remplacés à la Restauration. A l'intérieur, on trouve de très beaux tableaux peints par Mathilde Lavesque Pintard (1866).
A voir : les traces d'oppidum celtique à la Librotte, Villeneuve et la Côte, les tours des moulins à vent sur la colline, le pont romain, les capitelles...
Blauzac surplombe les gorges du Gardon qui, depuis la préhistoire, furent une voie de circulation et d'occupation humaines.
Les vestiges de céramiques révèlent l'existence d'une station préhistorique.
La présence d'un oppidum celtique atteste de l'existence d'habitat à une époque plus récente.
Dès 1147 est mentionné le village de Blaudacum à propos de la deuxième croisade et le castrum de Blauzach en 1156. Des frères pontifes de la Confrérie du SAINT-ESPRIT viennent s'établir à Blauzac entre 1225 et 1250 pour construire le Pont Saint-Nicolas qu'on emprunte encore actuellement.
En 1353, la seigneurie de Blauzac revient à Pierre de Deaux. Bertrand de Deaux, devient cardinal et légat du pape Jean XXII.
En 1569, Jean de Saint-Chamand, chef des protestants s'empare de Blauzac. Après avoir donné deux prélats à l'église catholique, Blauzac fournit des défenseurs acharnés de l'église réformée : Raoul et Jacques Guérin, célèbres camisards, mais aussi Ravanel, né à Malaïgue, qui fut le lieutenant de Jean Cavalier, ennemi juré des dragons du roi.
De 1300 à 1789,les consuls de Blauzac ne cessent de présenter des requêtes au roi, portant sur une exemption d'impôt, datant de 1362, en récompense du versement de 250 ducats d'or pour la rançon du roi Jean II.
Blauzac devint,ensuite, un bourg agricole dont la population atteint près de 900 habitants en 1846, avant de péricliter pendant plus d'un siècle.
Cette tendance s'est nettement inversée ces dernières années.
Dès 1147 est mentionné le village de Blaudacum à propos de la deuxième croisade et le castrum de Blauzach en 1156. Des frères pontifes de la Confrérie du SAINT-ESPRIT viennent s'établir à Blauzac entre 1225 et 1250 pour construire le Pont Saint-Nicolas qu'on emprunte encore actuellement.
En 1353, la seigneurie de Blauzac revient à Pierre de Deaux. Bertrand de Deaux, devient cardinal et légat du pape Jean XXII.
En 1569, Jean de Saint-Chamand, chef des protestants s'empare de Blauzac. Après avoir donné deux prélats à l'église catholique, Blauzac fournit des défenseurs acharnés de l'église réformée : Raoul et Jacques Guérin, célèbres camisards, mais aussi Ravanel, né à Malaïgue, qui fut le lieutenant de Jean Cavalier, ennemi juré des dragons du roi.
De 1300 à 1789,les consuls de Blauzac ne cessent de présenter des requêtes au roi, portant sur une exemption d'impôt, datant de 1362, en récompense du versement de 250 ducats d'or pour la rançon du roi Jean II.
Blauzac devint,ensuite, un bourg agricole dont la population atteint près de 900 habitants en 1846, avant de péricliter pendant plus d'un siècle.
Cette tendance s'est nettement inversée ces dernières années.