Mise à jour du 22/08/2024
Beaucaire
Sur les bords du Rhône elle Fait face à TARASCON , entre Camargue, Provence et Lubéron, Beaucaire jouit d'une exceptionnelle localisation dans le triangle Nîmes - Arles - Avignon.
D'autres villes ou monuments, tels St Rémy de Provence ou le Pont du Gard, sont à quelques minutes.
On peut visiter le Château Moyenâgeux, L' abbaye de St ROMAN, admirer les façades de l' hôtel de Ville du XVII° siècle, la croix couverte du XIV° siècle, l'église notre dame des pommiers du XVIII° siècle ,église St Paul du XIV et XV° siècle, l' hôtel des clausonnette du XVIII° siècle, l'hôtel de Margailler du XVII° siècle et aux portes de la ville la chapelle St Laurent (entre Jonquière et Beaucaire) elle date du XII° siècle.
La chapelle St LAURENT : A la sortie de Jonquières-St-Vincent au portes de Beaucaire se trouve la chapelle Saint Laurent du fin XI° siècle. De style roman, cette très belle chapelle a connu de nombreux remaniements et restaurations. Elle à été ravagée par les protestants au XVII° siècle et lors du passage du Duc de Rohan en 1628 qui la incendiée et en grande partie démolie. L'Archevêque d'Arles ordonna sa Réhabilitation en 1636. L'entrée est caractérisée par deux grosses colonnes engagées, couronnées de chapiteaux très frustes. D'un plan très simple, la chapelle présente une nef unique complétée par une abside semi-circulaire. La façade Est s'élève en pignon au-dessus de l'abside et est décorée de trois arcatures plein cintre. Une corniche moulurée couronnait les rampants et un campanile sur plan carré surmontait le tout. La couverture d'origine était en lauzes calcaires. La chapelle est l'ultime vestige du hameau de Saint-Laurent, aujourd'hui disparu.
Abbaye Troglodyte de Saint Roman : Au porte de la ville Saint-Roman est une abbaye troglodytique dont le creusement aurait commencé aux environs du V° siècle. C'est l'un des plus anciens monastères de France, il a duré jusqu'en 1538. A partir de cette date il est devenu forteresse par la construction d'un château sur la terrasse supérieure, château détruit vers 1850. De ce lieu on a une belle vue sur le Rhône et la ville.
La chapelle : Votre visite commence par le sanctuaire. C'est une grotte naturelle aménagée par les ermites et les moines. Le sol a été, malheureusement, exploité en carrière. Montez vers le chœur voûté (XIII° siècle) A vos pieds, dans 1’axe de ce choeur, le tombeau qui contenait les reliques du saint, but de pèlerinage. A votre droite le siège de l'abbé, pièce unique en France, daté du XII° siècle; tout à côté le siège, plus modeste, du prieur. Face au siège abbatial le côté gauche de la nef, de forme irrégulière, présente de nombreuses tombes dans le sol et dans les parois. Au-dessus d’elles, dans le fond, un bloc creusé d'alvéoles, sorte de "lanterne" destinée à contenir des veilleuses à huile. Prenez maintenant, à droite du siège abbatial, une petite porte donnant sur un court passage. En suivant les flèches vous aboutirez à la terrasse supérieure.
La Terrasse : De la vous découvrez le magnifique panorama de la basse vallée du Rhône. A vos pieds quantité de sépultures: c'est la nécropole du monastère qui recouvre la presque totalité de la terrasse. Au milieu, sous une grille, une énorme citerne (140 000 L.) destinée à recevoir l'eau de pluie. Derrière cette citerne des caniveaux creusés dans le rocher et couverts de dalles servaient à l'alimenter. Dirigez-vous maintenant vers le sud, toujours en suivant les flèches. Attention à l'étroit passage que vous traverserez à peu de distance. Continuez au delà et vous aboutissez à un espace découvert où se trouvent encore des tombes, quelques pans de murs et la base d'une tour demi cylindrique. En suivant les flèches vous allez aboutir maintenant aux cellules.
Les Cellules : Soyez prudents en y descendant. Passez sous le rocher. Vous voyez là quelques excavations qui sont les Chambres des premiers ermites. L'une d'elles, tout à fait au fond, présente sur le haut de la porte une inscription latine qui dit: "Vitalis a vécu dans cette modeste cellule...". Postérieurement le sol a été creusé de silos à grains. Une petite cellule presque entièrement occupée par un silo lui fait suite. Prenez garde au plafond qui est un peu bas. Vous pouvez sortir par là et vous retrouvez alors la terrasse et les sépultures.
Les Grandes salles : Au bas de l'escalier, à gauche, une porte s'ouvre dans le rocher et vous permet d'accéder aux salles communes. L'immense salle où vous êtes (12m de haut, 17m de long, 6,5m de largeur moyenne) était, en effet, autrefois divisée en trois pièces superposées, c'est pourquoi vous voyez sur les parois les traces des voûtes. La pièce du rez-de-chaussée présente dans l'angle du fond à droite l'encastrement de l'extrémité d'une mangeoire: c'était l'écurie. Les autres salles ont été vraisemblablement dortoir, réfectoire ou salle du chapitre. Le tout a été entièrement creusé de main d'homme.
Le Château : La Forteresse de Beaucaire est construite en 1180 par les comtes de Toulouse. Occupé dès 1209 par les troupes de Simon de Montfort, le Château de Beaucaire tremble lors du fameux siège de 1216. Raimond le Jeune, futur Raimond VII obtient la réhabilitation papale pour son père déchu de ses pouvoirs depuis 1215 (Concile de Latran). Dès son retour, il assiège la forteresse de Beaucaire avec l’aide des Beaucairois. Alerté, Simon de Montfort assiège les assiégeants en juin 1216. Les Beaucairois lui font face avec courage tout en harcelant les fortifications de leur Château. Murailles et tours sont découronnées. Simon de Montfort s’incline en août 1216. La reconstruction de la forteresse s’amorce sous Louis IX et se poursuit au XIV° siècle. Le climat d’insécurité qui règne avec la guerre de Cent Ans, incite à agrandir les murs d’enceinte du Château en 1350 et à élargir les remparts de la ville en 1355 (détruits par Louis VIII pour punir les Beaucairois de leur fidélité aux Comtes de Toulouse).
En 1830, la commune de Beaucaire rachète à l’Etat le Château. De passage à Beaucaire en 1834, Prosper Mérimée, Inspecteur des Monuments historiques, est scandalisé de constater que des courses de taureaux sont organisées dans l’enceinte du Château et que le toril servant ces manifestations n’est autre que la chapelle castrale ! Il propose cette dernière au classement Monument historique. En 1846, la chapelle du Château de Beaucaire devient le premier monument beaucairois classé Monument historiques. Des vestiges romains sont dégagés : une stèle funéraire gallo-romaine dite des Centonaires, un chapiteau, et des fragments de colonnettes médiévaux sont retrouvés ; la chapelle castrale est restaurée. L’ensemble du Château est classé Monument historique en 1862 ; le site tout entier en 1950.
Ce site superbe ne comporte plus que quatre éléments en élévation : une tour maîtresse au plan curieusement triangulaire; une tour circulaire bâtie à la cassure de la falaise; une tour-porte à bossages, cantonnée d'une chapelle castrale romane. Au-dessous, vers le Rhône, demeure un châtelet d'entrée qui n'était accessible que par un chemin escarpé. Mais les fouilles ont révélé, depuis plusieurs décennies, un château bien plus complexe, qui prenait assise sur le monument romain, et qui vécut un demi millénaire en évoluant au gré de la sénéchaussée de Beaucaire Nîmes, siège du pouvoir royal en Languedoc.
Le château se décomposait en deux secteurs : une basse-cour, au Nord-ouest, qui comprenait le monument gallo-romain, et dont le seul élément bien conservé est la grande tour circulaire (il en existait au moins quatre primitivement) de type philippien. Cette tour a été bâtie après 1226, comme en attestent son allure et son couronnement hourdé. Au Sud-est., sur la partie la plus haute du rocher, était le castrum. L'entrée était défendue par une porterie à deux tours révélée par les fouilles; on accédait de là à une belle tour-porte à bossages contemporaine de la chapelle Saint-Louis, auparavant chapelle Saint-Michel. La date de construction en est controversée, en raison du style roman de la chapelle; il pourrait s'agir des années 1216-1226, mais la qualité de l'appareillage de la porte incline à une datation plus tardive encore.
Dans la cour noble s'articulaient des logis accolés aux courtines percées d'archères du XIII° siècle, certainement royales; les fouilles ont mis au jour le grand escalier qui, sous ces logis, allait rejoindre en contrebas une porte à herse, assommoir et archères dominant le Rhône.
Enfin, l'élément de choix est la tour maîtresse qui faisait coin entre cour noble et basse-cour; elle présente un plan exceptionnel, triangulaire. L'analyse de ses maçonneries révèle au moins trois phases de construction. La première, marquée par l'usage d'une maçonnerie à bossages d'angle, fut probablement édifiée entre 1216 et 1226, après le siège de Simon de Montfort. Une surélévation intervint peu après 1226, pour ménager un chemin de ronde hourdé; bien plus tard, au XV° siècle, l'ensemble fut amplifié de deux niveaux voûtés et d'une terrasse à mâchicoulis.
Musée Auguste Jacquet : Dans les jardins classées du château, vous présente des vestiges archéologiques gallo-romain, les résultats des fouilles du château médiéval, un fond iconographique du XVIII° - XIX° siècle, des pièces géologiques ou encore une collection d'Art et Traditions Populaires et d'Histoire Beaucairoise.
On peut visiter le Château Moyenâgeux, L' abbaye de St ROMAN, admirer les façades de l' hôtel de Ville du XVII° siècle, la croix couverte du XIV° siècle, l'église notre dame des pommiers du XVIII° siècle ,église St Paul du XIV et XV° siècle, l' hôtel des clausonnette du XVIII° siècle, l'hôtel de Margailler du XVII° siècle et aux portes de la ville la chapelle St Laurent (entre Jonquière et Beaucaire) elle date du XII° siècle.
La chapelle St LAURENT : A la sortie de Jonquières-St-Vincent au portes de Beaucaire se trouve la chapelle Saint Laurent du fin XI° siècle. De style roman, cette très belle chapelle a connu de nombreux remaniements et restaurations. Elle à été ravagée par les protestants au XVII° siècle et lors du passage du Duc de Rohan en 1628 qui la incendiée et en grande partie démolie. L'Archevêque d'Arles ordonna sa Réhabilitation en 1636. L'entrée est caractérisée par deux grosses colonnes engagées, couronnées de chapiteaux très frustes. D'un plan très simple, la chapelle présente une nef unique complétée par une abside semi-circulaire. La façade Est s'élève en pignon au-dessus de l'abside et est décorée de trois arcatures plein cintre. Une corniche moulurée couronnait les rampants et un campanile sur plan carré surmontait le tout. La couverture d'origine était en lauzes calcaires. La chapelle est l'ultime vestige du hameau de Saint-Laurent, aujourd'hui disparu.
Abbaye Troglodyte de Saint Roman : Au porte de la ville Saint-Roman est une abbaye troglodytique dont le creusement aurait commencé aux environs du V° siècle. C'est l'un des plus anciens monastères de France, il a duré jusqu'en 1538. A partir de cette date il est devenu forteresse par la construction d'un château sur la terrasse supérieure, château détruit vers 1850. De ce lieu on a une belle vue sur le Rhône et la ville.
La chapelle : Votre visite commence par le sanctuaire. C'est une grotte naturelle aménagée par les ermites et les moines. Le sol a été, malheureusement, exploité en carrière. Montez vers le chœur voûté (XIII° siècle) A vos pieds, dans 1’axe de ce choeur, le tombeau qui contenait les reliques du saint, but de pèlerinage. A votre droite le siège de l'abbé, pièce unique en France, daté du XII° siècle; tout à côté le siège, plus modeste, du prieur. Face au siège abbatial le côté gauche de la nef, de forme irrégulière, présente de nombreuses tombes dans le sol et dans les parois. Au-dessus d’elles, dans le fond, un bloc creusé d'alvéoles, sorte de "lanterne" destinée à contenir des veilleuses à huile. Prenez maintenant, à droite du siège abbatial, une petite porte donnant sur un court passage. En suivant les flèches vous aboutirez à la terrasse supérieure.
La Terrasse : De la vous découvrez le magnifique panorama de la basse vallée du Rhône. A vos pieds quantité de sépultures: c'est la nécropole du monastère qui recouvre la presque totalité de la terrasse. Au milieu, sous une grille, une énorme citerne (140 000 L.) destinée à recevoir l'eau de pluie. Derrière cette citerne des caniveaux creusés dans le rocher et couverts de dalles servaient à l'alimenter. Dirigez-vous maintenant vers le sud, toujours en suivant les flèches. Attention à l'étroit passage que vous traverserez à peu de distance. Continuez au delà et vous aboutissez à un espace découvert où se trouvent encore des tombes, quelques pans de murs et la base d'une tour demi cylindrique. En suivant les flèches vous allez aboutir maintenant aux cellules.
Les Cellules : Soyez prudents en y descendant. Passez sous le rocher. Vous voyez là quelques excavations qui sont les Chambres des premiers ermites. L'une d'elles, tout à fait au fond, présente sur le haut de la porte une inscription latine qui dit: "Vitalis a vécu dans cette modeste cellule...". Postérieurement le sol a été creusé de silos à grains. Une petite cellule presque entièrement occupée par un silo lui fait suite. Prenez garde au plafond qui est un peu bas. Vous pouvez sortir par là et vous retrouvez alors la terrasse et les sépultures.
Les Grandes salles : Au bas de l'escalier, à gauche, une porte s'ouvre dans le rocher et vous permet d'accéder aux salles communes. L'immense salle où vous êtes (12m de haut, 17m de long, 6,5m de largeur moyenne) était, en effet, autrefois divisée en trois pièces superposées, c'est pourquoi vous voyez sur les parois les traces des voûtes. La pièce du rez-de-chaussée présente dans l'angle du fond à droite l'encastrement de l'extrémité d'une mangeoire: c'était l'écurie. Les autres salles ont été vraisemblablement dortoir, réfectoire ou salle du chapitre. Le tout a été entièrement creusé de main d'homme.
Le Château : La Forteresse de Beaucaire est construite en 1180 par les comtes de Toulouse. Occupé dès 1209 par les troupes de Simon de Montfort, le Château de Beaucaire tremble lors du fameux siège de 1216. Raimond le Jeune, futur Raimond VII obtient la réhabilitation papale pour son père déchu de ses pouvoirs depuis 1215 (Concile de Latran). Dès son retour, il assiège la forteresse de Beaucaire avec l’aide des Beaucairois. Alerté, Simon de Montfort assiège les assiégeants en juin 1216. Les Beaucairois lui font face avec courage tout en harcelant les fortifications de leur Château. Murailles et tours sont découronnées. Simon de Montfort s’incline en août 1216. La reconstruction de la forteresse s’amorce sous Louis IX et se poursuit au XIV° siècle. Le climat d’insécurité qui règne avec la guerre de Cent Ans, incite à agrandir les murs d’enceinte du Château en 1350 et à élargir les remparts de la ville en 1355 (détruits par Louis VIII pour punir les Beaucairois de leur fidélité aux Comtes de Toulouse).
En 1830, la commune de Beaucaire rachète à l’Etat le Château. De passage à Beaucaire en 1834, Prosper Mérimée, Inspecteur des Monuments historiques, est scandalisé de constater que des courses de taureaux sont organisées dans l’enceinte du Château et que le toril servant ces manifestations n’est autre que la chapelle castrale ! Il propose cette dernière au classement Monument historique. En 1846, la chapelle du Château de Beaucaire devient le premier monument beaucairois classé Monument historiques. Des vestiges romains sont dégagés : une stèle funéraire gallo-romaine dite des Centonaires, un chapiteau, et des fragments de colonnettes médiévaux sont retrouvés ; la chapelle castrale est restaurée. L’ensemble du Château est classé Monument historique en 1862 ; le site tout entier en 1950.
Ce site superbe ne comporte plus que quatre éléments en élévation : une tour maîtresse au plan curieusement triangulaire; une tour circulaire bâtie à la cassure de la falaise; une tour-porte à bossages, cantonnée d'une chapelle castrale romane. Au-dessous, vers le Rhône, demeure un châtelet d'entrée qui n'était accessible que par un chemin escarpé. Mais les fouilles ont révélé, depuis plusieurs décennies, un château bien plus complexe, qui prenait assise sur le monument romain, et qui vécut un demi millénaire en évoluant au gré de la sénéchaussée de Beaucaire Nîmes, siège du pouvoir royal en Languedoc.
Le château se décomposait en deux secteurs : une basse-cour, au Nord-ouest, qui comprenait le monument gallo-romain, et dont le seul élément bien conservé est la grande tour circulaire (il en existait au moins quatre primitivement) de type philippien. Cette tour a été bâtie après 1226, comme en attestent son allure et son couronnement hourdé. Au Sud-est., sur la partie la plus haute du rocher, était le castrum. L'entrée était défendue par une porterie à deux tours révélée par les fouilles; on accédait de là à une belle tour-porte à bossages contemporaine de la chapelle Saint-Louis, auparavant chapelle Saint-Michel. La date de construction en est controversée, en raison du style roman de la chapelle; il pourrait s'agir des années 1216-1226, mais la qualité de l'appareillage de la porte incline à une datation plus tardive encore.
Dans la cour noble s'articulaient des logis accolés aux courtines percées d'archères du XIII° siècle, certainement royales; les fouilles ont mis au jour le grand escalier qui, sous ces logis, allait rejoindre en contrebas une porte à herse, assommoir et archères dominant le Rhône.
Enfin, l'élément de choix est la tour maîtresse qui faisait coin entre cour noble et basse-cour; elle présente un plan exceptionnel, triangulaire. L'analyse de ses maçonneries révèle au moins trois phases de construction. La première, marquée par l'usage d'une maçonnerie à bossages d'angle, fut probablement édifiée entre 1216 et 1226, après le siège de Simon de Montfort. Une surélévation intervint peu après 1226, pour ménager un chemin de ronde hourdé; bien plus tard, au XV° siècle, l'ensemble fut amplifié de deux niveaux voûtés et d'une terrasse à mâchicoulis.
<Collégiale Notre-Dame-des-Pommiers : Datant du XVIII° siècle.
Edifice à ordonnance classique.
La façade, sur plan convexe, se compose d'un ordre ionique surmonté de pilastres corinthiens, terminé par un fronton.
A l'intérieur, la nef de trois travées voûtée en berceau sur doubleaux, précède la croisée du transept recouverte d'une coupole.
L'abside semi-circulaire avec cul de four est décorée de pilastres ioniques.
La principale caractéristique de cette église est représentée par des tribunes existant sur la première et la troisième travées des bas-côtés nord et sud, et sur la travée de bas-côté au nord et au sud du choeur.
Des grilles en fer forgé forment garde-corps. Le pignon sud du transept sud a reçu une ancienne frise du XII° siècle, provenant de l'ancienne église Notre-Dame.
Hôtel de ville : Pièce maîtresse de l’architecture urbaine du Grand Siècle, l’hôtel de ville a été construit entre 1679 et 1683 par l’architecte nîmois Jacques Cubizol sous la direction de l’Inspecteur des bâtiments royaux, Alexis de La Feuille. Siège des Bureaux des Conservateurs des Privilèges de la Foire, il conserve en façade les anciens étalons de mesure utilisés avant l’invention du système métrique : la canne de Montpellier et l’aune de France. Le double soleil royal emblème de Louis XIV, surmonté de banderoles portait autrefois la devise de la ville : « Célèbre pour sa foire, illustre par sa fidélité ». Le décor de l’édifice a été particulièrement soigné : l’hôtel de ville était en quelque sorte la vitrine de Beaucaire que tous les marchands venus des quatre coins d’Europe voyaient en venant retirer leurs passeports de sortie. Il s'élève d'un rez-de-chaussée, d'un grand étage et d'un étage d'attique, en façade sur trois rues, avec un bâtiment central et deux ailes entourant une cour d'honneur fermée par un mur surmonté d'une galerie découverte. Le vestibule, au centre du bâtiment au fond de la cour, renferme un grand escalier en pierre à balustres carrés, débouchant au premier étage dans une loggia ouverte à colonnes ioniques. Dans l'attique au-dessus de la loggia. Au premier étage, toutes les baies des façades sont encadrées d'un tore de feuillage, et surmontées d'un larmier avec une frise à ornements variés. Au-dessus, l'étage d'attique est percé d'oculi décorés de guirlandes de lauriers enrubannés. Les menuiseries des grandes baies comportaient au début un meneau avec deux traverses à gros boudin accompagné de deux filets, mais la plupart ont été déposées et remplacées par des menuiseries plus modernes. A l'intérieur, la salle du conseil est ornée de boiseries du XVII° Siècle. Le vestibule renferme des vestiges d'époque romaine trouvés dans la ville ou les environs.
Hôtel de Clausonnette : Le seigneur de Clausonne, maire perpétuel de Beaucaire, fit rénover vers 1745 une ancienne bâtisse. Les plans sont attribués à l’architecte Jean-Baptiste Franque. L’habitation s’organise autour d’une cour intérieure à laquelle on accède par un ample vestibule couvert d’une voûte d’arêtes épannelées. L’ornementation sculptée est limitée au portail, aux clés d’ouverture et au fronton. Les clés d’ouverture prennent la forme d’allégories des quatre saisons, encadrant une tête d’Hercule coiffée de la peau du Lion de Némée. Le fond de la cour, où se situaient les dépendances, est doté d’une fine tourelle coiffée en pagode ou « chinoiserie ».
Hôtel de Margallier : Dit "Maison des Cariatides", au N°23 rue de la République. hôtel particulier construit par Antoine Camartin pour Jean-Baptiste Arnaud de Margallier. Le portail d’entrée, avec son relief marqué, symbolise le haut rang du propriétaire. Ample, il est flanqué d’atlantes qui supportent le balcon. Les clés de toutes les ouvertures sont ornées, les encadrements moulurés. Les quatre cartouches du premier étage comportent, entrelacées, les initiales du propriétaire, JBAM. Les larges arcatures du rez-de-chaussée donnent sur des espaces voûtés, autant de boutiques et d’entrepôts loués au moment de la foire dans cette ancienne rue de la Draperie. L’étage noble comporte de hautes fenêtres rectangulaires éclairant les salles de réception, tandis que le second étage, le niveau d’attique, est percé de fenêtres aux proportions plus réduites.
Hôtel de Fermineau : Cet hôtel particulier (daté de 1594) comporte une façade sur rue encore richement décorée dans le goût de la Renaissance. Au XVII° siècle la ville de Beaucaire fait appel à la congrégation des Ursulines de Montélimar pour l'instruction de ses jeunes filles. Les religieuses acquirent l’hôtel de Fermineau en 1664, puis petit à petit, les maisons voisines pour établir un pensionnat. L'ensemble des bâtiments et divisé en trois parties distinctes séparées par des rues. Afin de circuler à l'abri des regards, les religieuses obtinrent le droit de construire deux arceaux au-dessus de la rue baptisée rue arceau de l'avenir. Un seul arceau a survécu aux différentes campagnes de travaux, l'église a disparu et l’hôtel reste le principal vestige des 160 ans de présence des ursulines à Beaucaire.
La croix couverte : La croix est située près de la route de Fourques, à la jonction avec la route de la plaine (chemin de Beauvoir). Le monument date du XIV° siècle, et est érigé vraisemblablement par Jean de France, Duc de Berry, possiblement en remplacement d'un édifice plus modeste commémorant une halte à Beaucaire lors du rapatriement du corps de Saint Louis des années plus tôt. À la fin du XIX° siècle - début XX° siècle la croix est vendue à un antiquaire puis rachetée par la mairie de Beaucaire dans les années 1960 et déposée au musée archéologique de Beaucaire (musée Auguste Jacquet). La croix est recouverte d'un portique maçonné en pierre. De style gothique flamboyant, la croix couverte présente la particularité d'être construite sur une base triangulaire. Le monument a une hauteur de plus de huit mètres, il est couronné d'une balustrade. Chaque ouverture du triangle est surmonté par une voûte en ogive supportée par des contreforts aux angles.
L'église Saint-Paul : c'est une église catholique, majoritairement de style gothique provençal. Cette église appartenait originellement au couvent, aujourd'hui disparu, des cordeliers encore dénommés frères mineurs. Installés d'abord hors les murs, près du Rhône, ils transférèrent leur couvent dans l'enceinte de la ville à cause de l'insécurité occasionnée par la guerre de Cent Ans contre les Anglais et commencèrent la construction de l'église en 1360, en réemployant des matériaux de l'édifice précédent du XII° siècle de style roman que l'on retrouve donc notamment au niveau des colonnettes du portail. Mais il n'est pas impossible que l'archaïsme des piliers rectangulaires de la nef, des ogives retombant sur des culots et des doubleaux chanfreinés s'explique aussi par le réemploi d'éléments de maçonnerie du XII° siècle. À cette nef du XIV° siècle fut ajouté en 1450 un chœur étayé de petits arcs boutants d'où émerge la flèche à crochets typique des clochers méridionaux du XV° siècle. C'est Tanneguy du Chastel, viguier de Beaucaire, qui en fut le maître d'ouvrage et un écu portant ses armes orne la clef de voûte sise face à la porte latérale donnant sur la rue Eugène-Vigne. En 1622 se tinrent en cette église les États du Languedoc, présidés par Louis XIII. En 1791, sous la Constituante, elle prit le nom de Saint-Bonaventure et en 1792 un cafetier avignonnais vint y exercer son commerce durant la Foire. Ensuite le mobilier fut saccagé et la nef servit de réserve à fourrage avant que le sanctuaire ne soit rendu au culte catholique en mars 1804.
Porte Roquecourbe : Du 3eme quart XVIII° siècle. Primitivement appelée porte de la Boucherie, elle prit le nom de Rochecourbe par référence au rocher voisin. Reconstruite en 1760 (porte seule ; mur plus ancien), la porte était murée une partie de l'année et ne s'ouvrait qu'au moment des foires. La porte plein cintre est ornée d'une ordonnance toscane composée de deux pilastres et d'un entablement se décrochant au droit des pilastres. Un cartouche était sculpté au-dessus de l'arc. Un mur crénelé de part et d'autre de la porte, se retourne dans la ville. Les créneaux semblent contemporains de la porte, mais le gros-oeuvre du mur est plus ancien.
Hôtel de ville : Pièce maîtresse de l’architecture urbaine du Grand Siècle, l’hôtel de ville a été construit entre 1679 et 1683 par l’architecte nîmois Jacques Cubizol sous la direction de l’Inspecteur des bâtiments royaux, Alexis de La Feuille. Siège des Bureaux des Conservateurs des Privilèges de la Foire, il conserve en façade les anciens étalons de mesure utilisés avant l’invention du système métrique : la canne de Montpellier et l’aune de France. Le double soleil royal emblème de Louis XIV, surmonté de banderoles portait autrefois la devise de la ville : « Célèbre pour sa foire, illustre par sa fidélité ». Le décor de l’édifice a été particulièrement soigné : l’hôtel de ville était en quelque sorte la vitrine de Beaucaire que tous les marchands venus des quatre coins d’Europe voyaient en venant retirer leurs passeports de sortie. Il s'élève d'un rez-de-chaussée, d'un grand étage et d'un étage d'attique, en façade sur trois rues, avec un bâtiment central et deux ailes entourant une cour d'honneur fermée par un mur surmonté d'une galerie découverte. Le vestibule, au centre du bâtiment au fond de la cour, renferme un grand escalier en pierre à balustres carrés, débouchant au premier étage dans une loggia ouverte à colonnes ioniques. Dans l'attique au-dessus de la loggia. Au premier étage, toutes les baies des façades sont encadrées d'un tore de feuillage, et surmontées d'un larmier avec une frise à ornements variés. Au-dessus, l'étage d'attique est percé d'oculi décorés de guirlandes de lauriers enrubannés. Les menuiseries des grandes baies comportaient au début un meneau avec deux traverses à gros boudin accompagné de deux filets, mais la plupart ont été déposées et remplacées par des menuiseries plus modernes. A l'intérieur, la salle du conseil est ornée de boiseries du XVII° Siècle. Le vestibule renferme des vestiges d'époque romaine trouvés dans la ville ou les environs.
Hôtel de Clausonnette : Le seigneur de Clausonne, maire perpétuel de Beaucaire, fit rénover vers 1745 une ancienne bâtisse. Les plans sont attribués à l’architecte Jean-Baptiste Franque. L’habitation s’organise autour d’une cour intérieure à laquelle on accède par un ample vestibule couvert d’une voûte d’arêtes épannelées. L’ornementation sculptée est limitée au portail, aux clés d’ouverture et au fronton. Les clés d’ouverture prennent la forme d’allégories des quatre saisons, encadrant une tête d’Hercule coiffée de la peau du Lion de Némée. Le fond de la cour, où se situaient les dépendances, est doté d’une fine tourelle coiffée en pagode ou « chinoiserie ».
Hôtel de Margallier : Dit "Maison des Cariatides", au N°23 rue de la République. hôtel particulier construit par Antoine Camartin pour Jean-Baptiste Arnaud de Margallier. Le portail d’entrée, avec son relief marqué, symbolise le haut rang du propriétaire. Ample, il est flanqué d’atlantes qui supportent le balcon. Les clés de toutes les ouvertures sont ornées, les encadrements moulurés. Les quatre cartouches du premier étage comportent, entrelacées, les initiales du propriétaire, JBAM. Les larges arcatures du rez-de-chaussée donnent sur des espaces voûtés, autant de boutiques et d’entrepôts loués au moment de la foire dans cette ancienne rue de la Draperie. L’étage noble comporte de hautes fenêtres rectangulaires éclairant les salles de réception, tandis que le second étage, le niveau d’attique, est percé de fenêtres aux proportions plus réduites.
Hôtel de Fermineau : Cet hôtel particulier (daté de 1594) comporte une façade sur rue encore richement décorée dans le goût de la Renaissance. Au XVII° siècle la ville de Beaucaire fait appel à la congrégation des Ursulines de Montélimar pour l'instruction de ses jeunes filles. Les religieuses acquirent l’hôtel de Fermineau en 1664, puis petit à petit, les maisons voisines pour établir un pensionnat. L'ensemble des bâtiments et divisé en trois parties distinctes séparées par des rues. Afin de circuler à l'abri des regards, les religieuses obtinrent le droit de construire deux arceaux au-dessus de la rue baptisée rue arceau de l'avenir. Un seul arceau a survécu aux différentes campagnes de travaux, l'église a disparu et l’hôtel reste le principal vestige des 160 ans de présence des ursulines à Beaucaire.
La croix couverte : La croix est située près de la route de Fourques, à la jonction avec la route de la plaine (chemin de Beauvoir). Le monument date du XIV° siècle, et est érigé vraisemblablement par Jean de France, Duc de Berry, possiblement en remplacement d'un édifice plus modeste commémorant une halte à Beaucaire lors du rapatriement du corps de Saint Louis des années plus tôt. À la fin du XIX° siècle - début XX° siècle la croix est vendue à un antiquaire puis rachetée par la mairie de Beaucaire dans les années 1960 et déposée au musée archéologique de Beaucaire (musée Auguste Jacquet). La croix est recouverte d'un portique maçonné en pierre. De style gothique flamboyant, la croix couverte présente la particularité d'être construite sur une base triangulaire. Le monument a une hauteur de plus de huit mètres, il est couronné d'une balustrade. Chaque ouverture du triangle est surmonté par une voûte en ogive supportée par des contreforts aux angles.
L'église Saint-Paul : c'est une église catholique, majoritairement de style gothique provençal. Cette église appartenait originellement au couvent, aujourd'hui disparu, des cordeliers encore dénommés frères mineurs. Installés d'abord hors les murs, près du Rhône, ils transférèrent leur couvent dans l'enceinte de la ville à cause de l'insécurité occasionnée par la guerre de Cent Ans contre les Anglais et commencèrent la construction de l'église en 1360, en réemployant des matériaux de l'édifice précédent du XII° siècle de style roman que l'on retrouve donc notamment au niveau des colonnettes du portail. Mais il n'est pas impossible que l'archaïsme des piliers rectangulaires de la nef, des ogives retombant sur des culots et des doubleaux chanfreinés s'explique aussi par le réemploi d'éléments de maçonnerie du XII° siècle. À cette nef du XIV° siècle fut ajouté en 1450 un chœur étayé de petits arcs boutants d'où émerge la flèche à crochets typique des clochers méridionaux du XV° siècle. C'est Tanneguy du Chastel, viguier de Beaucaire, qui en fut le maître d'ouvrage et un écu portant ses armes orne la clef de voûte sise face à la porte latérale donnant sur la rue Eugène-Vigne. En 1622 se tinrent en cette église les États du Languedoc, présidés par Louis XIII. En 1791, sous la Constituante, elle prit le nom de Saint-Bonaventure et en 1792 un cafetier avignonnais vint y exercer son commerce durant la Foire. Ensuite le mobilier fut saccagé et la nef servit de réserve à fourrage avant que le sanctuaire ne soit rendu au culte catholique en mars 1804.
Porte Roquecourbe : Du 3eme quart XVIII° siècle. Primitivement appelée porte de la Boucherie, elle prit le nom de Rochecourbe par référence au rocher voisin. Reconstruite en 1760 (porte seule ; mur plus ancien), la porte était murée une partie de l'année et ne s'ouvrait qu'au moment des foires. La porte plein cintre est ornée d'une ordonnance toscane composée de deux pilastres et d'un entablement se décrochant au droit des pilastres. Un cartouche était sculpté au-dessus de l'arc. Un mur crénelé de part et d'autre de la porte, se retourne dans la ville. Les créneaux semblent contemporains de la porte, mais le gros-oeuvre du mur est plus ancien.
Place de la République | Casino Municipal |
Antiquité
50 000 ans avant J.C. Premières traces d'occupation humaine sur le territoire de Beaucaire.
700/650 ans avant J.C. Premier habitat sur la colline de la Redoute.
Fondée au VII° siècle av. J.-C., Beaucaire est connue comme ville relais de la célèbre voie Domitienne qui reliait l’Italie à l’Espagne (121 av. J.-C.). C’est à cette étape que la voie Domitienne se divise pour desservir les directions d’Arles, de Nîmes, de Remoulins et de Saint-Gilles. À cette époque, Beaucaire s’appelle Ugernum. C'est là que, à la suite de la prise de Rome par les Vandales en 455, la noblesse gallo-romaine se réunit pour élire Avitus nouvel empereur d'Occiden. Un mausolée romain a été découvert sur l'île du Comté. L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux, datant du IV° siècle, passe dans la région et suggère un passage par ce site.
Moyen Âge
V° et VI° siècles Des ermites occupent le site de l'abbaye troglodytique de Saint-Roman près de Beaucaire.
Le Moyen Âge marque un ralentissement de l’extension de la ville. Beaucaire subit les invasions des Burgondes, des Wisigoths, puis des Sarrasins. C’est de cette époque que date la construction du premier rempart et l’extension du château.
La ville prend le nom de Beaucaire au XI° siècle (qui signifie "belle pierre", sans doute en référence à ses nombreuses constructions, à ses carrières, ou encore au fait que les collines de la triple levée forment le premier massif lorsqu'on remonte le Rhône depuis la mer).
1197 Naissance au château de Raymond VII, dernier comte de Toulouse.
Au XIII° siècle, la ville s’étend et sa population augmente. Louis IX se rend plusieurs fois à Beaucaire. Lors de la croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort tente d'assiéger la ville en 1216, mais y subit un de ses plus importants échecs. En 1229 le Languedoc est organisé en deux sénéchaussées royales : Carcassonne et Beaucaire.
1362 Le couvent des Cordeliers, dont subsiste aujourd'hui la chapelle connue sous le nom d'église Saint-Paul, est transféré à l'intérieur des remparts de la cité.
1384 environ Jean de France, duc de Berry, gouverneur du Languedoc fait édifier l'oratoire de la Croix couverte.
Malgré la guerre de Cent Ans et les guerres de religion (XIV° au XVI° siècle), le faste et le raffinement de l’architecture s’amplifient, parallèlement à la richesse des marchands beaucairois.
1455 Le célèbre argentier Jacques Coeur, poursuivi par la justice royale, se réfugie à Beaucaire.
1578 Pour la deuxième fois, la ville assiège le château tenu par une garnison restée fidèle au capitaine de la ville viguier Parabère. En 1579, Beaucaire est tenue par Montmorency-Damville, tolérant gouverneur catholique du Languedoc.
Jean de Parabère, qui joue bientôt son propre jeu, Montmorency-Damville provoque alors une émeute pour récupérer la ville. mais même si Parabère est décapité, la ville reste aux mains des Huguenots, grâce aux renforts envoyés par Châtillon, le fils de l’amiral de Coligny.
Époque moderne
1622 Le roi Louis XIII vient en personne présider les États généraux du Languedoc en l'église des Cordeliers.
1632 Pour la troisième fois, la ville assiège le château. Cette fois, c'est le duc d'Orléans, frère du roi Louis XIII, qui, révolté contre son frère, vient s'enfermer dans la forteresse, dont le gouverneur est l'un de ses partisans. La ville, aidée des troupes royales , viendra à bout de ce nouveau siège, et demandera au roi le démantèlement du château.
1660 Le roi Louis XIV, en visite dans la province, passe par Beaucaire et traverse sur la glace le Rhône gelé en l'absence de pont entre Beaucaire et Tarascon.
1669 On établit un pont de bateaux entre Beaucaire et Tarascon. Ce fut le seul pont au monde à être construit en zigzag.
1679 Le Conseil d'Etat du roi ordonne la construction d'un hôtel de ville à Beaucaire.
1718 Le roi veut échanger Beaucaire contre la place de Belle-île. Devant la volonté affirmée de la ville de rester dans le domaine royal, Louis XV revient sur sa parole.
1734 Construction de la nouvelle église Notre-Dame des Pommiers, monument de prestige, sans commune mesure avec l'importance de Beaucaire à l'époque, mais justifiée par la prospérité de la foire.
1793 Le 1er avril, la Garde Nationale tire sur des manifestants jacobins. 29 Beaucairois seront guillotinés à la suite de ces évènements.
Beaucaire est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-National.
Du XVII° siècle au XIX° siècle, la Foire de la Madeleine apporte à Beaucaire un rayonnement international. Dix jours de foire franche génèrent un volume d’affaires comparable à celui du port de Marseille en une année. La Révolution française de 1789 n'altère pas l’activité des marchands ; c’est en effet à cette époque que s’édifient les plus beaux hôtels particuliers et demeures, dont l’hôtel de Clausonnette et l’Hôtel de Ville.
L’avènement du chemin de fer sonne la fin du commerce fluvial qui anéantira progressivement la Foire de la Madeleine et plongera Beaucaire dans l’oubli. La foire de la Madeleine existe toujours, mais sous forme de fêtes foraines, courses de taureaux et festivités diverses. La tradition veut qu'elle débute le 21 juillet, dure au moins 6 jours et se termine un lundi.
Époque contemporaine
À la fin du XIX° siècle et au début du XX° siècle quelques ouvrages de grande valeur sont construits :
1829 Construction d'un pont suspendu entre Beaucaire et Tarascon (le deuxième en France ).
1845 La banquette, digue de pierre longeant la ville dans sa partie est, protégeant le centre-ville des crues du Rhône ;
1900-1906 Construction de plusieurs édifices publics ( halles alimentaires, bureau de poste, hôpital ).
Le casino municipal, actuelle salle des fêtes
C’est aussi à cette époque que le canal du Rhône à Sète est creusé ; il permet de relier Beaucaire au canal du Midi.
En 1940, Beaucaire accueille une importante population de réfugiés belges, originaires majoritairement de Farciennes. Les deux communes se jumelleront en 1969.
50 000 ans avant J.C. Premières traces d'occupation humaine sur le territoire de Beaucaire.
700/650 ans avant J.C. Premier habitat sur la colline de la Redoute.
Fondée au VII° siècle av. J.-C., Beaucaire est connue comme ville relais de la célèbre voie Domitienne qui reliait l’Italie à l’Espagne (121 av. J.-C.). C’est à cette étape que la voie Domitienne se divise pour desservir les directions d’Arles, de Nîmes, de Remoulins et de Saint-Gilles. À cette époque, Beaucaire s’appelle Ugernum. C'est là que, à la suite de la prise de Rome par les Vandales en 455, la noblesse gallo-romaine se réunit pour élire Avitus nouvel empereur d'Occiden. Un mausolée romain a été découvert sur l'île du Comté. L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux, datant du IV° siècle, passe dans la région et suggère un passage par ce site.
Moyen Âge
V° et VI° siècles Des ermites occupent le site de l'abbaye troglodytique de Saint-Roman près de Beaucaire.
Le Moyen Âge marque un ralentissement de l’extension de la ville. Beaucaire subit les invasions des Burgondes, des Wisigoths, puis des Sarrasins. C’est de cette époque que date la construction du premier rempart et l’extension du château.
La ville prend le nom de Beaucaire au XI° siècle (qui signifie "belle pierre", sans doute en référence à ses nombreuses constructions, à ses carrières, ou encore au fait que les collines de la triple levée forment le premier massif lorsqu'on remonte le Rhône depuis la mer).
1197 Naissance au château de Raymond VII, dernier comte de Toulouse.
Au XIII° siècle, la ville s’étend et sa population augmente. Louis IX se rend plusieurs fois à Beaucaire. Lors de la croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort tente d'assiéger la ville en 1216, mais y subit un de ses plus importants échecs. En 1229 le Languedoc est organisé en deux sénéchaussées royales : Carcassonne et Beaucaire.
1362 Le couvent des Cordeliers, dont subsiste aujourd'hui la chapelle connue sous le nom d'église Saint-Paul, est transféré à l'intérieur des remparts de la cité.
1384 environ Jean de France, duc de Berry, gouverneur du Languedoc fait édifier l'oratoire de la Croix couverte.
Malgré la guerre de Cent Ans et les guerres de religion (XIV° au XVI° siècle), le faste et le raffinement de l’architecture s’amplifient, parallèlement à la richesse des marchands beaucairois.
1455 Le célèbre argentier Jacques Coeur, poursuivi par la justice royale, se réfugie à Beaucaire.
1578 Pour la deuxième fois, la ville assiège le château tenu par une garnison restée fidèle au capitaine de la ville viguier Parabère. En 1579, Beaucaire est tenue par Montmorency-Damville, tolérant gouverneur catholique du Languedoc.
Jean de Parabère, qui joue bientôt son propre jeu, Montmorency-Damville provoque alors une émeute pour récupérer la ville. mais même si Parabère est décapité, la ville reste aux mains des Huguenots, grâce aux renforts envoyés par Châtillon, le fils de l’amiral de Coligny.
Époque moderne
1622 Le roi Louis XIII vient en personne présider les États généraux du Languedoc en l'église des Cordeliers.
1632 Pour la troisième fois, la ville assiège le château. Cette fois, c'est le duc d'Orléans, frère du roi Louis XIII, qui, révolté contre son frère, vient s'enfermer dans la forteresse, dont le gouverneur est l'un de ses partisans. La ville, aidée des troupes royales , viendra à bout de ce nouveau siège, et demandera au roi le démantèlement du château.
1660 Le roi Louis XIV, en visite dans la province, passe par Beaucaire et traverse sur la glace le Rhône gelé en l'absence de pont entre Beaucaire et Tarascon.
1669 On établit un pont de bateaux entre Beaucaire et Tarascon. Ce fut le seul pont au monde à être construit en zigzag.
1679 Le Conseil d'Etat du roi ordonne la construction d'un hôtel de ville à Beaucaire.
1718 Le roi veut échanger Beaucaire contre la place de Belle-île. Devant la volonté affirmée de la ville de rester dans le domaine royal, Louis XV revient sur sa parole.
1734 Construction de la nouvelle église Notre-Dame des Pommiers, monument de prestige, sans commune mesure avec l'importance de Beaucaire à l'époque, mais justifiée par la prospérité de la foire.
1793 Le 1er avril, la Garde Nationale tire sur des manifestants jacobins. 29 Beaucairois seront guillotinés à la suite de ces évènements.
Beaucaire est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-National.
Du XVII° siècle au XIX° siècle, la Foire de la Madeleine apporte à Beaucaire un rayonnement international. Dix jours de foire franche génèrent un volume d’affaires comparable à celui du port de Marseille en une année. La Révolution française de 1789 n'altère pas l’activité des marchands ; c’est en effet à cette époque que s’édifient les plus beaux hôtels particuliers et demeures, dont l’hôtel de Clausonnette et l’Hôtel de Ville.
L’avènement du chemin de fer sonne la fin du commerce fluvial qui anéantira progressivement la Foire de la Madeleine et plongera Beaucaire dans l’oubli. La foire de la Madeleine existe toujours, mais sous forme de fêtes foraines, courses de taureaux et festivités diverses. La tradition veut qu'elle débute le 21 juillet, dure au moins 6 jours et se termine un lundi.
Époque contemporaine
À la fin du XIX° siècle et au début du XX° siècle quelques ouvrages de grande valeur sont construits :
En 1940, Beaucaire accueille une importante population de réfugiés belges, originaires majoritairement de Farciennes. Les deux communes se jumelleront en 1969.