Mise à jour du 22/08/2024
Barjac
Barjac cité Renaissance, est établi sur un replat du plateau à 170 m d'altitude.
Située entre Cèze et Ardèche, à mi-chemin entre Aubenas et Pont-Saint-Esprit, dans cette pittoresque région des gorges, dernière étape du Pays d'Uzès, verrouillant la porte du Bas-Vivarais, à la limite des contreforts des Cévennes.
Elle paraît venir au devant des visiteurs sous un ciel lumineux méditerranéen, déjà la Provence, perle cachée dans son écrin offert à tous.
Ancien Hôtel de Ville
Barjac par sa situation géographique privilégiée, constitue le point de départ, de multiples itinéraires touristiques vers la vallée de la Cèze, la réserve naturelle de l'Ardèche, le Parc Nationale des Cévennes... Localement, les visiteurs férus d'histoire trouveront un éventail de sites allant de l'époque de la Préhistoire à celle de la Renaissance. Elle livre son âme avec retenue, et demande de patients cheminements. Trésor de vieilles pierre dorées au soleil, ses maisons, son château qui frappe le regard par son profil caractéristique de l'art de bâtir du milieu du XVIIIe siècle, ses hôtels, ouvrage du grand siècle ou de la Renaissance, son donjon, le domaine des Capucins, témoins qui ont résisté à l'usure du temps. Voici sa riche plaine agricole, véritable mosaïque de fruitiers et de primeurs dont la seule vue enchantera vos regards et fera saliver vos papilles gourmandes.
Château des Comtes de Roure : il est constitué par trois châteaux d'âges et de styles différents, séparé par une cour intérieure avec :
La Porte Basse et la place de la Calade : Jusqu’au milieu du XVII° siècle la ville de Barjac n’était ouverte qu’en 2 endroits, la porte haute située au nord de l’artère principale du centre ville et aujourd’hui disparue. La porte Basse était située sur cette même voie au sud. Cette porte rénovée au XIX° siècle est encore visible actuellement, elle s’appuie sur les soubassements de l’ancien poste de garde. Cette porte donnait sur le quartier bas de la ville appelée au XVII° siècle le Quartier du Vingtain. actuellement dénomé "Place de la Calade" De cette place, on peut admirer l’escalier monumental en forme de fer à cheval, daté de 1840, sous lequel se trouvait une fontaine aujourd’hui désaffectée. On pourra aussi admirer la masse imposante qu’offre le château des comtes du Roure.
L'église de St Laurent : Cette église paroissiale a été construite entre 1672 et 1692 en partie sur l’emplacement de l’ancienne église St Antoine. Elle fut réalisée pour remplacer l’église St Laurent de Maillac située aux abords de la ville et dont la vétusté ne permettait plus aux Barjacois d’assister à l’office religieux. Par la suite, elle fut restaurée et agrandie en 1862, dans la forme encore visible actuellement.
Son intérieur présente une ordonnance vaste et régulière. On peut remarquer une grande nef unique aux arc-boutants limitant les chapelles latérales. Son chœur est majestueux avec un maître autel en pierre et un tabernacle surmonté d'un dôme d'adoration à colonnes grêles.
L'enceinte du Bourg Castral : Il n'existe aujourd'hui que peu de trace des "murailles" de la ville, construites vers 1379. Toutefois lorsque l'on trouve sur la place de l'esplanade (près de la mairie), l'alignement des maisons se situant le long de cette place indique l'emplacement de ces fortifications. Si les tours de Garde de la ville (au nombre de 6) ont été détruites après la paix d'Alès en 1629, l'enceinte de la ville restera existante jusqu'au milieu du XVIII° siècle.
La Tour Renaissance : Cette tour d'angle, élancée et assez étroite, bâtie en appareil moyen à parement soigné du XVII° siècle. Elle était partie intégrante d’une bâtisse de forme castrale, appartenant au début du XVII° à la famille des Banne d’Avéjean et plus exactement à Pol de banne, seigneur d’Uzas, qui en avait fait sa principale demeure. Cette tour donnait sur la place principale de la ville, près de l’arceau de la mairie et aujourd’hui pavée.
Ancien couvent des Capucins : La présence de missionnaires Capucins est attestée dès 1633 de par l'appui du Comte de Roure, qui favorisa l'implantation de cet ordre dans une ville à l'époque majoritairement protestante. Cet ancien couvent religieux avec chapelle a donc été construit de 1650 à 1683 et transformé en maison d'habitation au XIX° siècle. Aujourd'hui devenu le "Clos des Capucins" (restaurant), la cuisine a conservé son puits profond à enroulement de chaîne autour d'un tambour en bois. Au 1er étage se trouvent les cellules monacales. Dans le parc, la chapelle désaffectée présente une façade classique (fin du XVII°) avec clocher, fronton et niche occupée par une statue. Espace Vert/Parking
Ancien Hôtel de Ville
Barjac par sa situation géographique privilégiée, constitue le point de départ, de multiples itinéraires touristiques vers la vallée de la Cèze, la réserve naturelle de l'Ardèche, le Parc Nationale des Cévennes... Localement, les visiteurs férus d'histoire trouveront un éventail de sites allant de l'époque de la Préhistoire à celle de la Renaissance. Elle livre son âme avec retenue, et demande de patients cheminements. Trésor de vieilles pierre dorées au soleil, ses maisons, son château qui frappe le regard par son profil caractéristique de l'art de bâtir du milieu du XVIIIe siècle, ses hôtels, ouvrage du grand siècle ou de la Renaissance, son donjon, le domaine des Capucins, témoins qui ont résisté à l'usure du temps. Voici sa riche plaine agricole, véritable mosaïque de fruitiers et de primeurs dont la seule vue enchantera vos regards et fera saliver vos papilles gourmandes.
Château des Comtes de Roure : il est constitué par trois châteaux d'âges et de styles différents, séparé par une cour intérieure avec :
- la tour seigneuriale, bâtie sur un rocher au lieu dit "Bargacum" et datée de la seconde moitié du X° siècle. La partie supérieure de cet édifice, soutenant le clocher fut, quant à lui, construit en 1649 afin d’y accueillir la cloche communale encore visible actuellement.
- le Château vieux ou « Castel viel » -où se situeront plus tard les prisons de Barjac- fut construit au cours du XII° siècle.
- le château des comtes du ROURE, fut terminé vers 1639 pour la partie habitation, avec ces fenêtres à meneaux et portes d’entrées encore visibles actuellement. Les écuries et galeries furent construites entre 1645 et 1652.
La Porte Basse et la place de la Calade : Jusqu’au milieu du XVII° siècle la ville de Barjac n’était ouverte qu’en 2 endroits, la porte haute située au nord de l’artère principale du centre ville et aujourd’hui disparue. La porte Basse était située sur cette même voie au sud. Cette porte rénovée au XIX° siècle est encore visible actuellement, elle s’appuie sur les soubassements de l’ancien poste de garde. Cette porte donnait sur le quartier bas de la ville appelée au XVII° siècle le Quartier du Vingtain. actuellement dénomé "Place de la Calade" De cette place, on peut admirer l’escalier monumental en forme de fer à cheval, daté de 1840, sous lequel se trouvait une fontaine aujourd’hui désaffectée. On pourra aussi admirer la masse imposante qu’offre le château des comtes du Roure.
L'église de St Laurent : Cette église paroissiale a été construite entre 1672 et 1692 en partie sur l’emplacement de l’ancienne église St Antoine. Elle fut réalisée pour remplacer l’église St Laurent de Maillac située aux abords de la ville et dont la vétusté ne permettait plus aux Barjacois d’assister à l’office religieux. Par la suite, elle fut restaurée et agrandie en 1862, dans la forme encore visible actuellement.
Son intérieur présente une ordonnance vaste et régulière. On peut remarquer une grande nef unique aux arc-boutants limitant les chapelles latérales. Son chœur est majestueux avec un maître autel en pierre et un tabernacle surmonté d'un dôme d'adoration à colonnes grêles.
L'enceinte du Bourg Castral : Il n'existe aujourd'hui que peu de trace des "murailles" de la ville, construites vers 1379. Toutefois lorsque l'on trouve sur la place de l'esplanade (près de la mairie), l'alignement des maisons se situant le long de cette place indique l'emplacement de ces fortifications. Si les tours de Garde de la ville (au nombre de 6) ont été détruites après la paix d'Alès en 1629, l'enceinte de la ville restera existante jusqu'au milieu du XVIII° siècle.
La Tour Renaissance : Cette tour d'angle, élancée et assez étroite, bâtie en appareil moyen à parement soigné du XVII° siècle. Elle était partie intégrante d’une bâtisse de forme castrale, appartenant au début du XVII° à la famille des Banne d’Avéjean et plus exactement à Pol de banne, seigneur d’Uzas, qui en avait fait sa principale demeure. Cette tour donnait sur la place principale de la ville, près de l’arceau de la mairie et aujourd’hui pavée.
Ancien couvent des Capucins : La présence de missionnaires Capucins est attestée dès 1633 de par l'appui du Comte de Roure, qui favorisa l'implantation de cet ordre dans une ville à l'époque majoritairement protestante. Cet ancien couvent religieux avec chapelle a donc été construit de 1650 à 1683 et transformé en maison d'habitation au XIX° siècle. Aujourd'hui devenu le "Clos des Capucins" (restaurant), la cuisine a conservé son puits profond à enroulement de chaîne autour d'un tambour en bois. Au 1er étage se trouvent les cellules monacales. Dans le parc, la chapelle désaffectée présente une façade classique (fin du XVII°) avec clocher, fronton et niche occupée par une statue. Espace Vert/Parking
Antiquité et Moyen Âge
A l'époque préhistorique le site de Barjac était extrêmement peuplé. Le sanctuaire de la Grotte Chauvet, à 10 Km, atteste que le site était très peuplé dès 30 000 ans avant J.-C. Vers 3500 ans avant JC une abondance de dolmens prouve que ce foyer humain continuait. On y dénombrait à la lisière du bois de Ronze, dès le VI° siècle avant J.-C., une station routière liée au développement du trafic Marseille, Loire et Auvergne, Le territoire a été traversé par la voie romaine de Nîmes à Alba dite "d'Antonin le pieux". La borne milliaire la plus méridionale de la cinquantaine que les Helviens avaient placé sur cette voie a été retrouvée à Barjac, au nord de la Villette. Le lieu était donc situé sur le territoire des Helviens, mais on ignore où se trouvait précisément la frontière avec celui des Volques arécomiques. Le site est occupé comme l'atteste le domaine gallo-romain de Malhac situé dans la plaine de Barjac et redécouvert dans les années 1860, notamment par Léon Allègre. On trouve de nos jours plusieurs sculptures d'origine romaine incluses dans les murs des maisons comme la « maison dite des comédiens » derrière l'ancienne mairie dont un lion ailé garde la porte.
Les anciens remparts de la ville sont construits en 1379. Les premiers seigneurs de la commune ont été les (de) Barjac et leurs descendants (de Poitiers-Valentinois, de Seyssel) jusqu'à la fin du XV° siècle.
Époque moderne
C'est une Baronnie, qui a successivement appartenu aux "BARJAC" puis aux "GRIMOARD du ROURE". Le territoire devient l'un des fiefs de la famille de Grimoard de Beauvoir du Roure à partir du premier tiers du XVII° siècle. Le château renaissance des comtes du Roure (construit entre 1634 et 1639) est resté propriété de cette famille jusqu'en 1899. La commune a hérité d'un patrimoine riche de nombreux hôtels particuliers. La ville est dominée de huit tours qui étaient le symbole de la puissance de leurs propriétaires (souvent bourgeois, ou de petite noblesse). Elle était alimentée en eau potable par un aqueduc venant de la source de Font Malliague, située à plus d'un kilomètre du centre. Seule la fontaine située près de l'office du tourisme fonctionne encore grâce à cet ancien réseau.
Louis XIII, séjourna à Barjac dans la maison des Beauvoir du Roure de Saint Florent (branche cadette des Grimoard) dans la nuit du 5 au 6 juin 1629, les troupes royales réinvestissant les places fortes protestantes de la région. Louis XIII signera la paix d'Alès (ou édit de Grâce) deux semaines plus tard, le 28 juin, mettant fin à une période de 70 ans de guerres religieuses entre protestants et catholiques. Sous l'impulsion des comtes du Roure, les Capucins s'implantent à Barjac à partir de 1630 pour convertir la population barjacoise majoritairement protestante. Ils y resteront jusqu'à la Révolution française.
Les foires de Barjac ont toujours joué un grand rôle dans la vie de la Cité. Leur origine remonte aux ordonnances royales de François Ier et Louis XIV.
Époque contemporaine
La commune s'est développée au XIX° siècle grâce à l'industrie de la soie (cinq filatures présentes sur la commune au milieu du XIX° siècle), puis à partir des années 1830 grâce à l'établissement de mines de lignite dont l'extraction continuera jusqu'au début des années 1960. Le château devient propriété communale en 1982. Il abrite une salle des fêtes, un cinéma Art et essai (Salle Jean Louis Trintignant), une médiathèque, diverses salles de danse, de musique et de dessin. L'hôtel de ville y a été installé en 2008.
La tour seigneuriale, bâtie sur un rocher au lieu-dit "Bargacum" datée de la seconde moitié du xe siècle. La partie supérieure de cet édifice, soutenant le clocher fut, quant à lui, construit en 1649 afin d'y accueillir la cloche communale encore visible actuellement. Le Château vieux ou "Castel Viel" où se situeront plus tard les prisons de Barjac fut construit au cours du XII° siècle, le Château est à l'origine un simple donjon de 3 niveaux surmonté d'un clocher. C'est alors une maison forte pour affirmer la dominance de la famille sur le secteur. Peu à peu le village de Barjac se développe autour du Château et devient une bourgade importante sur la route qui relie les monts d’Ardèche à la vallée du Rhône et Aigues-Mortes. La Cité prospère s'entoure de remparts dont il subsiste encore aujourd'hui les vestiges notamment la porte basse de la ville.
Au XVII° siècle, un nouveau Logis est construit et relié au premier bâtiment par de grandes écuries et une galerie voûtée surmontée de jardins suspendus (ces jardins se sont effondrés au début du XX° siècle. La bâtisse de plan carré se développe sur 4 niveaux; au rez-de-chaussée les communs et les cuisines, au premier les salons et Bureau du comte, ainsi qu'un appartement d'apparat où séjourna le Cardinal de Richelieu. Le 3e étant réservé à la famille seigneuriale et à la chapelle et enfin le dernier niveau aux domestiques. Cette partie fut construite entre 1634 et 1639 par Jacques de Grimoard de Beauvoir du Roure et son fils. On peut observer le nombre important de fenêtres à meneaux laissant pénétrer très fortement le jour, donnant à l'édifice une clarté intérieure peu commune.
L'ensemble de ces bâtisses restera propriété de la famille des Roure jusqu'en 1899. L'évêché de Nîmes, devenu propriétaire y installe l'école catholique du village qui occupe le Château jusqu'en 2001; date à laquelle l'ensemble trop onéreux à entretenir revient à la mairie qui en a fait l’acquisition en 1982. L'école Saint-Laurent est alors transférée dans de nouveaux locaux.
A l'époque préhistorique le site de Barjac était extrêmement peuplé. Le sanctuaire de la Grotte Chauvet, à 10 Km, atteste que le site était très peuplé dès 30 000 ans avant J.-C. Vers 3500 ans avant JC une abondance de dolmens prouve que ce foyer humain continuait. On y dénombrait à la lisière du bois de Ronze, dès le VI° siècle avant J.-C., une station routière liée au développement du trafic Marseille, Loire et Auvergne, Le territoire a été traversé par la voie romaine de Nîmes à Alba dite "d'Antonin le pieux". La borne milliaire la plus méridionale de la cinquantaine que les Helviens avaient placé sur cette voie a été retrouvée à Barjac, au nord de la Villette. Le lieu était donc situé sur le territoire des Helviens, mais on ignore où se trouvait précisément la frontière avec celui des Volques arécomiques. Le site est occupé comme l'atteste le domaine gallo-romain de Malhac situé dans la plaine de Barjac et redécouvert dans les années 1860, notamment par Léon Allègre. On trouve de nos jours plusieurs sculptures d'origine romaine incluses dans les murs des maisons comme la « maison dite des comédiens » derrière l'ancienne mairie dont un lion ailé garde la porte.
Les anciens remparts de la ville sont construits en 1379. Les premiers seigneurs de la commune ont été les (de) Barjac et leurs descendants (de Poitiers-Valentinois, de Seyssel) jusqu'à la fin du XV° siècle.
Époque moderne
C'est une Baronnie, qui a successivement appartenu aux "BARJAC" puis aux "GRIMOARD du ROURE". Le territoire devient l'un des fiefs de la famille de Grimoard de Beauvoir du Roure à partir du premier tiers du XVII° siècle. Le château renaissance des comtes du Roure (construit entre 1634 et 1639) est resté propriété de cette famille jusqu'en 1899. La commune a hérité d'un patrimoine riche de nombreux hôtels particuliers. La ville est dominée de huit tours qui étaient le symbole de la puissance de leurs propriétaires (souvent bourgeois, ou de petite noblesse). Elle était alimentée en eau potable par un aqueduc venant de la source de Font Malliague, située à plus d'un kilomètre du centre. Seule la fontaine située près de l'office du tourisme fonctionne encore grâce à cet ancien réseau.
Louis XIII, séjourna à Barjac dans la maison des Beauvoir du Roure de Saint Florent (branche cadette des Grimoard) dans la nuit du 5 au 6 juin 1629, les troupes royales réinvestissant les places fortes protestantes de la région. Louis XIII signera la paix d'Alès (ou édit de Grâce) deux semaines plus tard, le 28 juin, mettant fin à une période de 70 ans de guerres religieuses entre protestants et catholiques. Sous l'impulsion des comtes du Roure, les Capucins s'implantent à Barjac à partir de 1630 pour convertir la population barjacoise majoritairement protestante. Ils y resteront jusqu'à la Révolution française.
Les foires de Barjac ont toujours joué un grand rôle dans la vie de la Cité. Leur origine remonte aux ordonnances royales de François Ier et Louis XIV.
Époque contemporaine
La commune s'est développée au XIX° siècle grâce à l'industrie de la soie (cinq filatures présentes sur la commune au milieu du XIX° siècle), puis à partir des années 1830 grâce à l'établissement de mines de lignite dont l'extraction continuera jusqu'au début des années 1960. Le château devient propriété communale en 1982. Il abrite une salle des fêtes, un cinéma Art et essai (Salle Jean Louis Trintignant), une médiathèque, diverses salles de danse, de musique et de dessin. L'hôtel de ville y a été installé en 2008.
Le Château
Il est constitué par trois châteaux d'âges et de styles différents, séparés par une cour intérieure avec :La tour seigneuriale, bâtie sur un rocher au lieu-dit "Bargacum" datée de la seconde moitié du xe siècle. La partie supérieure de cet édifice, soutenant le clocher fut, quant à lui, construit en 1649 afin d'y accueillir la cloche communale encore visible actuellement. Le Château vieux ou "Castel Viel" où se situeront plus tard les prisons de Barjac fut construit au cours du XII° siècle, le Château est à l'origine un simple donjon de 3 niveaux surmonté d'un clocher. C'est alors une maison forte pour affirmer la dominance de la famille sur le secteur. Peu à peu le village de Barjac se développe autour du Château et devient une bourgade importante sur la route qui relie les monts d’Ardèche à la vallée du Rhône et Aigues-Mortes. La Cité prospère s'entoure de remparts dont il subsiste encore aujourd'hui les vestiges notamment la porte basse de la ville.
Au XVII° siècle, un nouveau Logis est construit et relié au premier bâtiment par de grandes écuries et une galerie voûtée surmontée de jardins suspendus (ces jardins se sont effondrés au début du XX° siècle. La bâtisse de plan carré se développe sur 4 niveaux; au rez-de-chaussée les communs et les cuisines, au premier les salons et Bureau du comte, ainsi qu'un appartement d'apparat où séjourna le Cardinal de Richelieu. Le 3e étant réservé à la famille seigneuriale et à la chapelle et enfin le dernier niveau aux domestiques. Cette partie fut construite entre 1634 et 1639 par Jacques de Grimoard de Beauvoir du Roure et son fils. On peut observer le nombre important de fenêtres à meneaux laissant pénétrer très fortement le jour, donnant à l'édifice une clarté intérieure peu commune.
L'ensemble de ces bâtisses restera propriété de la famille des Roure jusqu'en 1899. L'évêché de Nîmes, devenu propriétaire y installe l'école catholique du village qui occupe le Château jusqu'en 2001; date à laquelle l'ensemble trop onéreux à entretenir revient à la mairie qui en a fait l’acquisition en 1982. L'école Saint-Laurent est alors transférée dans de nouveaux locaux.