Mise à jour du 22/08/2024
Aramon
ARAMON bénéficia dans le passé de sa position entre Avignon et Beaucaire : la proximité de la cité papale et les retombées de la célèbre foire contribuèrent à l'enrichir. On découvre ainsi, aujourd'hui dans le centre ancien, des hôtels ou vestiges architecturaux dont la richesse étonne.
Certains sont encore à l'heure actuelle en cours de réhabilitation.
La Porte de MONTFRIN : Entrée ouest du vieux village, c’est l’une des 8 portes de la ville. Bâtie sur le site d'une plus ancienne porte fortifiée. On y accédait par un pont levis (1525) remplacé en 1771 par un pont de pierre. Il fut décidé après accord de la comtesse d'Aramon de la reconstruire, ce qui fut fait en 1774. Au-dessus, il y avait une tour qui servait de corps de garde où était logé le serviteur des consuls. La restauration complète de cette porte date de 2008.
La maison de PITOT : Le célèbre Henri Pitot ( 1695-1771 ) y est né en 1695. La maison est surmontée d’une tourelle depuis laquelle le scientifique observait les étoiles et à faire ses premières expériences. C'était un ingénieur physicien, ancien directeur du canal du Midi, auteur de nombreux ouvrages , est aussi l'inventeur d'un appareil à mesurer la vitesse des fluides appelé "le tube de Pitot" servant encore à l'heure actuelle à mesurer la vitesse des avions. La plaque en façade a été posée par l’Armée de l’Air en 1995 pour célébrer les 300 ans de sa naissance.
Hôtel DE FORTON : Cet hôtel du début du XVII° siècle appartenu à Vigile de Forton. Forton famille noble originaire de Beaucaire issue de Jean de Forton, commissaire député par le roi à Beaucaire en 1476; Elle s'illustra notamment par Jean-Louis de Forton juge mage en la sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes en 1697, Jean Antoine chevalier, président à la cour des comptes de Montpellier à la fin du XVIII° siécle.
Cet hôtel du début du XVII° siècle, de style renaissance rebâtit sur une maison du XII° siècle, est remarquable par sa façade, la tourelle en encorbellement et l'avancée médiévale du toit avec une chimère en bois à tête de crocodile et écailles de poisson. Ayant appartenu à Charles Antoine Martin, Consul d'Aramon, il fut acheté en 1783 par la commune pour y loger le curé et organiser des réunions. Puis devient l’hôtel de ville jusqu’en 1977.
L'église SAINT PANCRACE : Du nom de Pancrace, martyrisé au III° siècle à Rome. C’est une église primitive de style roman provençal du XII° siècle. Elle ne comportait qu’un chœur et un petit clocher carré à sa construction. Au XIII° siècle, la nef principale fût édifiée. Au XVI° siècle, l’archidiacre d’Uzès, prieur d’Aramon, Étienne Julien, fit construire le clocher pointu sur le chevet et rehausser le clocher carré au-dessus de la façade supportant l’horloge. Au XVII° siècle, son successeur Gédéon de Fain de Pérault fit construire la nef de gauche et les chapelles latérales puis fit abattre la vieille façade pour en reconstruire une autre. Dans cette façade s’ouvre la porte principale précédée de marches en forme de perron, encadrée de deux colonnes avec niches pour statues et surmontée d’un œil-de-bœuf. Les deux statues sont des copies des originaux qui datent de 1669 et qui sont à l’intérieur dans la chapelle de l’Assomption. On remarque un bandeau noir au-dessus du portail latéral. C’est une litre funéraire qui fut peinte avec les armoiries de l’archidiacre de Fain de Pérault à sa mort. Sur ce portail, une statue de la vierge à l’Enfant avec un blason et l’inscription “Posuerunt me custode,”. Le portail n'est pas sans évoquer celui de la Chartreuse de Villeneuve les Avignon. Cette église est bâtie sur l'emplacement d'un antique cimetière gallo-romain. En longeant la face nord de l'église, à gauche, on aperçoit encadrées dans le mur, des pierres tombales datant de l'époque romaine (Ier siècle).
Hôtel de POSQUIERES : Hôtel particulier des Posquières (ancien nom de Vauvert), coseigneur d’Aramon, datant du XVII° siècle. Séparé de l’église par une ruelle, il est surmonté d’une tour au toit couvert de tuiles vernissées. Sur la façade ouest, on remarque la porte carrée typique du XVII° siècle, la frise renaissance, les vases de fruits de style baroque, au-dessus des fenêtres un boudin et une corniche de caractère italien et un avant toit style médiéval. Sur la façade sud, une échauguette, les vestiges d’une galerie et des escaliers y conduisant. De l’hôtel part un souterrain, appelé “Saunerie” où l’on stockait le sel qui fit la fortune d’Aramon grâce au péage prélevé sur les bateaux remontant le Rhône. Les Posquières furent célèbres grâce à François de Posquieres qui après avoir servi le roi sur les champs de batailles se retira à Aramon et créa en 1703 “l’Ordre de la boisson et de la stricte observance”. Cet Ordre honorait les plaisirs de la table tout en étant une société d’entraide pour ses membres. Une plaque a été apposée sur cette façade en 2003 par la Société des Costières de Nîmes en hommage à François de Posquières. A l'intérieur, un grand salon avec une cheminée monumentale du XVIII° siècle puis, une vieille chapelle, qui servit pendant un temps aux Pénitents Blancs et qui possède encore des peintures assez bien conservées.
La CLASTRE : Habitation des prieurs, dont Etienne Julien et gédéon de Faïn de Pérault, elle existait déjà en 1478. Sur le mur ouest (côté Hôtel de Posquières) on remarque les traces des boulets tirés par les protestants lors de leur reconquête du village le 5 mars 1563.
La maison GIRARD (NOM DU PROPRIÉTAIRE) : A l’angle de la rue Pitot et du passage de Laudun, c’est l’une des plus anciennes maison du village puisque sa construction date de 1498. On y remarque une façade en encorbellement et une moulure torsadée Louis XII très rare.
Hôtel De LAUDUN : Hôtel particulier du XVI° et XVII° siècles de la famille LAUDUN, autre famille Co-seigneuriale d'Aramon, et cousine des POSQUIERES construit à l'emplacement d'un bâtiment médiéval. On y remarque particulièrement la porte d’entrée du XVII° siècle avec la date 1678 et le balcon à balustre. Plan en U entre cour et jardin, disposition assez rare dans cette région et unique à Aramon où la majorité des hôtels sont bâtis avec la façade sur rue. L'hôtel s'élève de deux niveaux sur rez-de-chaussée, avec un étage d'attique sur l'aile Est. Il possède un étage de moins sur l'aile ouest. Cette dissymétrie est probablement due à l'existence d'un bâtiment médiéval du côté Est. La cour d'honneur se situe au sud et le jardin au nord, les salles d'apparat s'organisant autour de cette cour. La porte sur rue ouvre sous l'aile Est et le rez-de-chaussée voûté d'arêtes communique avec la cour par une grande arcade surbaissée. L'escalier se trouve dans une tour polygonale à demi engagée, dans l'angle est de la cour. Cet escalier en vis a été construit plus tard, car il coupe les croisées de l'aile est. Pour accéder à l'aile ouest, une galerie couverte a été ajoutée au corps de logis central. Elle est bordée de balustres en pierre et portée par une grande arcade surbaissée qui s'harmonise avec celle de l'entrée. Dans l'angle sud-ouest se trouve une échauguette. Dans ce même angle se détache sur les toits une cheminée circulaire de type médiéval. À l'intérieur, les pièces situées au premier étage ont conservé leur volume initial avec plafonds à la française et cheminées monumentales aux décors différents (hotte peinte ; décor stuqué) qui paraissent dater de la seconde moitié du XVII° siècle. L'ampleur du plan, la qualité d'exécution et de finition, montrent l'effort accompli pour se conformer aux "modèles" parisiens." Cet immeuble a été entièrement restauré ainsi que le portail. Il est l’un des plus beaux du village.
Ruelles : Hôtel DE JOSSAUD : Au fond de la place la belle façade de l’Hôtel de Jossaud, vieille noblesse de robe et coseigneur d’Aramon. On remarque la belle porte carrée.
Rue Des CARDINAUX : Son nom évoque la proximité de l’enclave des papes. En descendant la rue, sur la gauche on trouve l’ancienne maison des consuls. Au n°5, une belle fenêtre à arc trilobé, puis une façade en encorbellement au n°3 attire le regard. On débouche enfin sur la rue Pitot face à la “Maison des Cardinaux”, magnifique demeure où l’évêque de Lodève Plantavit de la Pause se serait réfugié en 1633.
Place des FOURS : Sur cette place se trouvaient les fours banaux du village, propriété des seigneurs et des consuls où les villageois venaient cuire le pain. Un four à pain y subsiste toujours. A l’angle de la maison, au n°22, on peut voir une statue de la Vierge et son enfant.
Au Moyen Age et sous l’Ancien Régime, les habitants avaient pour obligation d’utiliser les installations seigneuriales pour moudre le grain, cuire la pain ou encore puiser l’eau. Cela donnait lieu à un impôt en argent ou en nature appelé “banalité”. Pour le pain, ils devaient utiliser le four seigneurial dit “banal” et payer un droit de “fournage”. C’est-à-dire, remettre une partie de leur production au seigneur, en général, un pain sur vingt ou sur trente. C’était un asservissement tant le four à pain était indispensable à la vie quotidienne. En contrepartie, le propriétaire avait pour devoir d’entretenir son four et d’y installer un fournier (boulanger) qui était chargé de cuire le pain et de prélever l’impôt. Le fournier cuisait de gros pains avec beaucoup de mie sous une épaisse croûte afin d’assurer une conservation d’une semaine, une quinzaine et parfois plus. Les habitants apportaient leur farine plusieurs jours à l’avance. Ils la marquaient en indiquant le jour du dépôt et donnaient en échange, une bûche de bois pour la cuisson.
Passage de l'ENCOULE : Cette ruelle, jadis seul accès au Rhône et au port, était particulièrement protégée. Réaménagée et agrandie, elle révèle à droite derrière un petit portail noir, la sortie du souterrain appelé “Saunerie”.
Hôtel de CHOISITY : Belle demeure du XVI° siècle, devenue en 1595 la propriété d’un riche marchand du nom de Jean Sauvan. Au dessus de la porte, on peut admirer, sur la frise de l’entablement, deux palmes entrecroisées et des rameaux d’oliviers. Au centre, les lettres JS (Jean Sauvan) et aux extrémités AS (Antoine Sauvan, son fils).
Hôtel SAINT JEAN : Situé face à l’Hôtel Choisity, sa façade est très endommagée mais témoigne encore d’une grande qualité architecturale. Dans la cour, se trouve une petite porte d’angle exceptionnelle.
La porte de l'ANGLE : A droite de l’Hôtel Choisity, une ruelle conduit à la porte de l’angle. Ouverte en 1771, date gravée sur la clef de voûte, elle permettait aux habitants du quartier de sortir plus facilement hors de l’enceinte du vieux village.
Tour du BRECHET : La tour ppartient à l'enceinte urbaine. Elevée au XII° siècle, elle fut sans doute étêtée au XIII° siècle, lorsque Raymond VII de Toulouse céda le Languedoc et Aramon - à saint Louis. La tour fut ensuite reprise et surélevée, comme le montrent clairement les assises de la partie supérieure, très différentes de celles de la partie inférieure. L'ensemble, extérieur et intérieur, a fait l'objet de nombreuses reprises, liées aux occupants successifs. Elle faisait partie du système défensif de la Porte d’Avignon (disparue aujourd’hui) qui protégeait l’entrée du village au levant.
Le CHÂTEAU : Du boulevard Mirabeau, on peut apercevoir une haute muraille de 12 mètres de hauteur faisant partie des remparts protecteurs du château. Fut reconstruit autour d'un donjon massif datant du XIII° siècle. En 1464, il se composait d'une tour carrée surmontée de créneaux et d'une maison. Seule subsiste la tour appelée le donjon de Diane, en souvenir de sa propriétaire, Diane de Poitiers, qui fut seigneur d'Aramon entre 1547 et 1566. C'est Henri II qui fit présent du château à Diane de Poitiers, sa favorite. On peut également apercevoir un pont en pierre qui remplaça en 1732 le pont-levis. Jadis, ce pont-levis franchissait un grand fossé creusé dans le roc. En 1765, construction de la partie Louis XV au nord et placage d'une façade Louis XV sur le donjon au sud, afin de créer une unité visuelle pour les voyageurs qui remontaient le Rhône . Le pont surmonté de créneaux en 1845, il relie le château au parc de 7 hectares planté sur d'anciennes terres d'oliviers, créé en 1817. En amont du cours Mirabeau, un grand portail en fer portant le nom de “Porte Béague” ou “Poterne du château”. Plus loin se trouvent la Porte Voltaire et le Portail Matheron (1647). Le château a subit de grands dégâts durant les guerres religieuses et durant la Révolution. A la révolution, incendie de la salle des archives. Des rénovations au XVIII° et au XIX° siècle lui ont redonné son aspect d’origine. Au milieu du XIX° siècle, création d'un vestibule sur l'ancienne cour d'honneur et création d'une terrasse au pied du donjon. En 1910, aménagement de la liaison entre le donjon et l'aile Louis XV. Il est la propriété de la famille de Sauvan d’Aramon depuis 1653. Le parc de caractère méditerranéen est classé.
Le quai : Il s’étire tout le long du village qu’il protégeait des inondations dévastatrices du Rhône qui coulait à ses pieds. Jadis digue de terre, puis rempart, cette protection fut remaniée à plusieurs reprises mais son aspect actuel date de 1864. Suite à la construction du barrage de Vallabrègues et à l’endiguement du Rhône, le bras du fleuve qui passait devant Aramon a été asséché en 1970. De protection, le quai est devenu une agréable promenade. On remarque sur la pente empierrée qui descendait vers le fleuve, des anneaux en acier à différentes hauteurs auxquels s’arrimaient les bateaux en fonction du niveau des eaux.
Les halles : Bâtiment construit en 1595 comme atelier de maréchal de forge, il devient en 1642 la boucherie du village. Reconstruit en 1742 en pierres de taille par J-P Meynier, maître maçon d’Aramon, on peut lire sur le fronton la date de 1766 et le nom des consuls. La façade est surmontée d'un fronton triangulaire se détachant sur un mur autrefois décoré de pots à feu. Chaînages d'angle à refends. Deux portes et trois fenêtres à arcs surbaissés. Cet édifice est le dernier témoin ancien d'une activité commerçante à Aramon.
Four à chaux : Édifice majestueux construit en 1878, le four à chaux se situe à fleur de colline, route de Domazan, à environ trois kilomètres du centre du village. Il est le point de départ du sentier des Castillonnes empruntant le chemin forestier DFCIV12. En 2012, à l’occasion de sa réhabilitation par les participants au Chantier d’Insertion, un deuxième four est découvert à quelques mètres du premier. Il existe peu d’archives disponibles au sujet de l’histoire du Four à chaux d’Aramon.
Croix de DUNAN : Croix érigée le long de la digue construite vers 1760. La croix de Dunan tire son nom de la proximité du Mas de Dunan. La famille Dunan est présente à Aramon depuis 1801 (date de l’acte d’achat du mas), depuis le quartier entier se nomme ainsi.
Croix de GABURE : Croix de chemin située en bordure de chemin et entièrement réalisée en pierres de taille calcaire. La croix, en forme de croix grecque, est ciselé, les branches vues de côté forment alors une étoile. La partie inférieure de la branche verticale est octogonale et constitue le pied de la croix, sa base est moulurée. La croix repose sur une colonne octogonale, un bandeau de faible épaisseur finement mouluré forme le chapiteau. Le pied de la colonne, plus épais que le reste, est de plan carré. Croix et colonne reposent sur un socle de plan carré taillé dans un seul bloc calcaire où on peut lire l’inscription 1620. Suite à de travaux de voirie l’assise de l’édicule a été conforté par une langue à la base est en partie bétonnée.
Chapelle du CALVAIRE : Datant de la deuxième moitié du XVIII° siècle, la construction de la chapelle a commencé avant 1789 avec le sanctuaire et ses deux murs latéraux seulement. La chapelle a été achevée en 1851 grâce à l’Abbé Imbert, curé d’Aramon à la suite d’un jubilé grâce à la générosité des fidèles. Après cette date, la messe y était dite deux fois dans l’année : le 5 mai et le 14 septembre. La chapelle a pu être utilisée comme blockhaus pendant la seconde Guerre Mondiale.
Croix DE MISSION : Croix de mission érigée le 19 septembre 1852 par l’Abbé Imbert en remplacement de celle en bois érigée en 1824 par l’Abbé Hébrard, curé d’Aramon.
Croix de la CHAPELLE SAINT-MARTIN : Depuis 1802, le chœur des Recollets (ancien couvent d’Aramon) servait de chapelle au “nouveau château”. A droite de l’autel, côté de l’évangile, se trouvait l’ancien tombeau des Sauvan. A gauche, côté épître, celui des Recollets. En 1887, le nouveau marquis, Camille Sauvan, désire avoir à Aramon de grandes écuries et désigne, pour son emplacement, l’église des Recollets. Il fait enlever les restes de ses ancêtres et ceux des religieux. Les premiers furent déposés dans un caveau de la chapelle rurale de Saint-Martin, et les seconds, sous le piédestal de la croix qui se trouve au-devant de cette même chapelle.
Chapelle SAINT-MARTIN : Elle fut construite sur les ruines d'un ancien temple. Le temple païen fut remplacé, lors de la conversion du pays, par une chapelle dédiée Au Saint le plus populaire : Saint Martin. Elle fut démolie et reconstruite plusieurs fois. On y célébrait la messe le jour de la Saint Martin, et on enterrait dans son cimetière en temps de peste et sans doute d'inondation. Cette Chapelle appartient aujourd'hui à la famille Sauvan, marquis D'Aramon.
La Porte de MONTFRIN : Entrée ouest du vieux village, c’est l’une des 8 portes de la ville. Bâtie sur le site d'une plus ancienne porte fortifiée. On y accédait par un pont levis (1525) remplacé en 1771 par un pont de pierre. Il fut décidé après accord de la comtesse d'Aramon de la reconstruire, ce qui fut fait en 1774. Au-dessus, il y avait une tour qui servait de corps de garde où était logé le serviteur des consuls. La restauration complète de cette porte date de 2008.
La maison de PITOT : Le célèbre Henri Pitot ( 1695-1771 ) y est né en 1695. La maison est surmontée d’une tourelle depuis laquelle le scientifique observait les étoiles et à faire ses premières expériences. C'était un ingénieur physicien, ancien directeur du canal du Midi, auteur de nombreux ouvrages , est aussi l'inventeur d'un appareil à mesurer la vitesse des fluides appelé "le tube de Pitot" servant encore à l'heure actuelle à mesurer la vitesse des avions. La plaque en façade a été posée par l’Armée de l’Air en 1995 pour célébrer les 300 ans de sa naissance.
Hôtel DE FORTON : Cet hôtel du début du XVII° siècle appartenu à Vigile de Forton. Forton famille noble originaire de Beaucaire issue de Jean de Forton, commissaire député par le roi à Beaucaire en 1476; Elle s'illustra notamment par Jean-Louis de Forton juge mage en la sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes en 1697, Jean Antoine chevalier, président à la cour des comptes de Montpellier à la fin du XVIII° siécle.
Cet hôtel du début du XVII° siècle, de style renaissance rebâtit sur une maison du XII° siècle, est remarquable par sa façade, la tourelle en encorbellement et l'avancée médiévale du toit avec une chimère en bois à tête de crocodile et écailles de poisson. Ayant appartenu à Charles Antoine Martin, Consul d'Aramon, il fut acheté en 1783 par la commune pour y loger le curé et organiser des réunions. Puis devient l’hôtel de ville jusqu’en 1977.
L'église SAINT PANCRACE : Du nom de Pancrace, martyrisé au III° siècle à Rome. C’est une église primitive de style roman provençal du XII° siècle. Elle ne comportait qu’un chœur et un petit clocher carré à sa construction. Au XIII° siècle, la nef principale fût édifiée. Au XVI° siècle, l’archidiacre d’Uzès, prieur d’Aramon, Étienne Julien, fit construire le clocher pointu sur le chevet et rehausser le clocher carré au-dessus de la façade supportant l’horloge. Au XVII° siècle, son successeur Gédéon de Fain de Pérault fit construire la nef de gauche et les chapelles latérales puis fit abattre la vieille façade pour en reconstruire une autre. Dans cette façade s’ouvre la porte principale précédée de marches en forme de perron, encadrée de deux colonnes avec niches pour statues et surmontée d’un œil-de-bœuf. Les deux statues sont des copies des originaux qui datent de 1669 et qui sont à l’intérieur dans la chapelle de l’Assomption. On remarque un bandeau noir au-dessus du portail latéral. C’est une litre funéraire qui fut peinte avec les armoiries de l’archidiacre de Fain de Pérault à sa mort. Sur ce portail, une statue de la vierge à l’Enfant avec un blason et l’inscription “Posuerunt me custode,”. Le portail n'est pas sans évoquer celui de la Chartreuse de Villeneuve les Avignon. Cette église est bâtie sur l'emplacement d'un antique cimetière gallo-romain. En longeant la face nord de l'église, à gauche, on aperçoit encadrées dans le mur, des pierres tombales datant de l'époque romaine (Ier siècle).
Hôtel de POSQUIERES : Hôtel particulier des Posquières (ancien nom de Vauvert), coseigneur d’Aramon, datant du XVII° siècle. Séparé de l’église par une ruelle, il est surmonté d’une tour au toit couvert de tuiles vernissées. Sur la façade ouest, on remarque la porte carrée typique du XVII° siècle, la frise renaissance, les vases de fruits de style baroque, au-dessus des fenêtres un boudin et une corniche de caractère italien et un avant toit style médiéval. Sur la façade sud, une échauguette, les vestiges d’une galerie et des escaliers y conduisant. De l’hôtel part un souterrain, appelé “Saunerie” où l’on stockait le sel qui fit la fortune d’Aramon grâce au péage prélevé sur les bateaux remontant le Rhône. Les Posquières furent célèbres grâce à François de Posquieres qui après avoir servi le roi sur les champs de batailles se retira à Aramon et créa en 1703 “l’Ordre de la boisson et de la stricte observance”. Cet Ordre honorait les plaisirs de la table tout en étant une société d’entraide pour ses membres. Une plaque a été apposée sur cette façade en 2003 par la Société des Costières de Nîmes en hommage à François de Posquières. A l'intérieur, un grand salon avec une cheminée monumentale du XVIII° siècle puis, une vieille chapelle, qui servit pendant un temps aux Pénitents Blancs et qui possède encore des peintures assez bien conservées.
La CLASTRE : Habitation des prieurs, dont Etienne Julien et gédéon de Faïn de Pérault, elle existait déjà en 1478. Sur le mur ouest (côté Hôtel de Posquières) on remarque les traces des boulets tirés par les protestants lors de leur reconquête du village le 5 mars 1563.
La maison GIRARD (NOM DU PROPRIÉTAIRE) : A l’angle de la rue Pitot et du passage de Laudun, c’est l’une des plus anciennes maison du village puisque sa construction date de 1498. On y remarque une façade en encorbellement et une moulure torsadée Louis XII très rare.
Hôtel De LAUDUN : Hôtel particulier du XVI° et XVII° siècles de la famille LAUDUN, autre famille Co-seigneuriale d'Aramon, et cousine des POSQUIERES construit à l'emplacement d'un bâtiment médiéval. On y remarque particulièrement la porte d’entrée du XVII° siècle avec la date 1678 et le balcon à balustre. Plan en U entre cour et jardin, disposition assez rare dans cette région et unique à Aramon où la majorité des hôtels sont bâtis avec la façade sur rue. L'hôtel s'élève de deux niveaux sur rez-de-chaussée, avec un étage d'attique sur l'aile Est. Il possède un étage de moins sur l'aile ouest. Cette dissymétrie est probablement due à l'existence d'un bâtiment médiéval du côté Est. La cour d'honneur se situe au sud et le jardin au nord, les salles d'apparat s'organisant autour de cette cour. La porte sur rue ouvre sous l'aile Est et le rez-de-chaussée voûté d'arêtes communique avec la cour par une grande arcade surbaissée. L'escalier se trouve dans une tour polygonale à demi engagée, dans l'angle est de la cour. Cet escalier en vis a été construit plus tard, car il coupe les croisées de l'aile est. Pour accéder à l'aile ouest, une galerie couverte a été ajoutée au corps de logis central. Elle est bordée de balustres en pierre et portée par une grande arcade surbaissée qui s'harmonise avec celle de l'entrée. Dans l'angle sud-ouest se trouve une échauguette. Dans ce même angle se détache sur les toits une cheminée circulaire de type médiéval. À l'intérieur, les pièces situées au premier étage ont conservé leur volume initial avec plafonds à la française et cheminées monumentales aux décors différents (hotte peinte ; décor stuqué) qui paraissent dater de la seconde moitié du XVII° siècle. L'ampleur du plan, la qualité d'exécution et de finition, montrent l'effort accompli pour se conformer aux "modèles" parisiens." Cet immeuble a été entièrement restauré ainsi que le portail. Il est l’un des plus beaux du village.
Ruelles : Hôtel DE JOSSAUD : Au fond de la place la belle façade de l’Hôtel de Jossaud, vieille noblesse de robe et coseigneur d’Aramon. On remarque la belle porte carrée.
Rue Des CARDINAUX : Son nom évoque la proximité de l’enclave des papes. En descendant la rue, sur la gauche on trouve l’ancienne maison des consuls. Au n°5, une belle fenêtre à arc trilobé, puis une façade en encorbellement au n°3 attire le regard. On débouche enfin sur la rue Pitot face à la “Maison des Cardinaux”, magnifique demeure où l’évêque de Lodève Plantavit de la Pause se serait réfugié en 1633.
Place des FOURS : Sur cette place se trouvaient les fours banaux du village, propriété des seigneurs et des consuls où les villageois venaient cuire le pain. Un four à pain y subsiste toujours. A l’angle de la maison, au n°22, on peut voir une statue de la Vierge et son enfant.
Au Moyen Age et sous l’Ancien Régime, les habitants avaient pour obligation d’utiliser les installations seigneuriales pour moudre le grain, cuire la pain ou encore puiser l’eau. Cela donnait lieu à un impôt en argent ou en nature appelé “banalité”. Pour le pain, ils devaient utiliser le four seigneurial dit “banal” et payer un droit de “fournage”. C’est-à-dire, remettre une partie de leur production au seigneur, en général, un pain sur vingt ou sur trente. C’était un asservissement tant le four à pain était indispensable à la vie quotidienne. En contrepartie, le propriétaire avait pour devoir d’entretenir son four et d’y installer un fournier (boulanger) qui était chargé de cuire le pain et de prélever l’impôt. Le fournier cuisait de gros pains avec beaucoup de mie sous une épaisse croûte afin d’assurer une conservation d’une semaine, une quinzaine et parfois plus. Les habitants apportaient leur farine plusieurs jours à l’avance. Ils la marquaient en indiquant le jour du dépôt et donnaient en échange, une bûche de bois pour la cuisson.
Passage de l'ENCOULE : Cette ruelle, jadis seul accès au Rhône et au port, était particulièrement protégée. Réaménagée et agrandie, elle révèle à droite derrière un petit portail noir, la sortie du souterrain appelé “Saunerie”.
Hôtel de CHOISITY : Belle demeure du XVI° siècle, devenue en 1595 la propriété d’un riche marchand du nom de Jean Sauvan. Au dessus de la porte, on peut admirer, sur la frise de l’entablement, deux palmes entrecroisées et des rameaux d’oliviers. Au centre, les lettres JS (Jean Sauvan) et aux extrémités AS (Antoine Sauvan, son fils).
- La façade présente trois niveaux dégressifs qui se superposent :
- le rez-de-chaussée, l’étage noble et l’attique (où logeaient les serviteurs). Ceux-ci sont séparés par des moulures s’appuyant sur des consoles placées sur les piédroits des fenêtres. Les fenêtres sont petites au rez-de-chaussée car elles sont plus vulnérables.
- Elles deviennent spacieuses à l’étage et de nouveau plus petites à l’attique.
- Sous le toit, on peut voir une rangée d’oves très en relief.
Hôtel SAINT JEAN : Situé face à l’Hôtel Choisity, sa façade est très endommagée mais témoigne encore d’une grande qualité architecturale. Dans la cour, se trouve une petite porte d’angle exceptionnelle.
La porte de l'ANGLE : A droite de l’Hôtel Choisity, une ruelle conduit à la porte de l’angle. Ouverte en 1771, date gravée sur la clef de voûte, elle permettait aux habitants du quartier de sortir plus facilement hors de l’enceinte du vieux village.
Tour du BRECHET : La tour ppartient à l'enceinte urbaine. Elevée au XII° siècle, elle fut sans doute étêtée au XIII° siècle, lorsque Raymond VII de Toulouse céda le Languedoc et Aramon - à saint Louis. La tour fut ensuite reprise et surélevée, comme le montrent clairement les assises de la partie supérieure, très différentes de celles de la partie inférieure. L'ensemble, extérieur et intérieur, a fait l'objet de nombreuses reprises, liées aux occupants successifs. Elle faisait partie du système défensif de la Porte d’Avignon (disparue aujourd’hui) qui protégeait l’entrée du village au levant.
Le CHÂTEAU : Du boulevard Mirabeau, on peut apercevoir une haute muraille de 12 mètres de hauteur faisant partie des remparts protecteurs du château. Fut reconstruit autour d'un donjon massif datant du XIII° siècle. En 1464, il se composait d'une tour carrée surmontée de créneaux et d'une maison. Seule subsiste la tour appelée le donjon de Diane, en souvenir de sa propriétaire, Diane de Poitiers, qui fut seigneur d'Aramon entre 1547 et 1566. C'est Henri II qui fit présent du château à Diane de Poitiers, sa favorite. On peut également apercevoir un pont en pierre qui remplaça en 1732 le pont-levis. Jadis, ce pont-levis franchissait un grand fossé creusé dans le roc. En 1765, construction de la partie Louis XV au nord et placage d'une façade Louis XV sur le donjon au sud, afin de créer une unité visuelle pour les voyageurs qui remontaient le Rhône . Le pont surmonté de créneaux en 1845, il relie le château au parc de 7 hectares planté sur d'anciennes terres d'oliviers, créé en 1817. En amont du cours Mirabeau, un grand portail en fer portant le nom de “Porte Béague” ou “Poterne du château”. Plus loin se trouvent la Porte Voltaire et le Portail Matheron (1647). Le château a subit de grands dégâts durant les guerres religieuses et durant la Révolution. A la révolution, incendie de la salle des archives. Des rénovations au XVIII° et au XIX° siècle lui ont redonné son aspect d’origine. Au milieu du XIX° siècle, création d'un vestibule sur l'ancienne cour d'honneur et création d'une terrasse au pied du donjon. En 1910, aménagement de la liaison entre le donjon et l'aile Louis XV. Il est la propriété de la famille de Sauvan d’Aramon depuis 1653. Le parc de caractère méditerranéen est classé.
Le quai : Il s’étire tout le long du village qu’il protégeait des inondations dévastatrices du Rhône qui coulait à ses pieds. Jadis digue de terre, puis rempart, cette protection fut remaniée à plusieurs reprises mais son aspect actuel date de 1864. Suite à la construction du barrage de Vallabrègues et à l’endiguement du Rhône, le bras du fleuve qui passait devant Aramon a été asséché en 1970. De protection, le quai est devenu une agréable promenade. On remarque sur la pente empierrée qui descendait vers le fleuve, des anneaux en acier à différentes hauteurs auxquels s’arrimaient les bateaux en fonction du niveau des eaux.
Les halles : Bâtiment construit en 1595 comme atelier de maréchal de forge, il devient en 1642 la boucherie du village. Reconstruit en 1742 en pierres de taille par J-P Meynier, maître maçon d’Aramon, on peut lire sur le fronton la date de 1766 et le nom des consuls. La façade est surmontée d'un fronton triangulaire se détachant sur un mur autrefois décoré de pots à feu. Chaînages d'angle à refends. Deux portes et trois fenêtres à arcs surbaissés. Cet édifice est le dernier témoin ancien d'une activité commerçante à Aramon.
Four à chaux : Édifice majestueux construit en 1878, le four à chaux se situe à fleur de colline, route de Domazan, à environ trois kilomètres du centre du village. Il est le point de départ du sentier des Castillonnes empruntant le chemin forestier DFCIV12. En 2012, à l’occasion de sa réhabilitation par les participants au Chantier d’Insertion, un deuxième four est découvert à quelques mètres du premier. Il existe peu d’archives disponibles au sujet de l’histoire du Four à chaux d’Aramon.
Croix de DUNAN : Croix érigée le long de la digue construite vers 1760. La croix de Dunan tire son nom de la proximité du Mas de Dunan. La famille Dunan est présente à Aramon depuis 1801 (date de l’acte d’achat du mas), depuis le quartier entier se nomme ainsi.
Croix de GABURE : Croix de chemin située en bordure de chemin et entièrement réalisée en pierres de taille calcaire. La croix, en forme de croix grecque, est ciselé, les branches vues de côté forment alors une étoile. La partie inférieure de la branche verticale est octogonale et constitue le pied de la croix, sa base est moulurée. La croix repose sur une colonne octogonale, un bandeau de faible épaisseur finement mouluré forme le chapiteau. Le pied de la colonne, plus épais que le reste, est de plan carré. Croix et colonne reposent sur un socle de plan carré taillé dans un seul bloc calcaire où on peut lire l’inscription 1620. Suite à de travaux de voirie l’assise de l’édicule a été conforté par une langue à la base est en partie bétonnée.
Chapelle du CALVAIRE : Datant de la deuxième moitié du XVIII° siècle, la construction de la chapelle a commencé avant 1789 avec le sanctuaire et ses deux murs latéraux seulement. La chapelle a été achevée en 1851 grâce à l’Abbé Imbert, curé d’Aramon à la suite d’un jubilé grâce à la générosité des fidèles. Après cette date, la messe y était dite deux fois dans l’année : le 5 mai et le 14 septembre. La chapelle a pu être utilisée comme blockhaus pendant la seconde Guerre Mondiale.
Croix DE MISSION : Croix de mission érigée le 19 septembre 1852 par l’Abbé Imbert en remplacement de celle en bois érigée en 1824 par l’Abbé Hébrard, curé d’Aramon.
Croix de la CHAPELLE SAINT-MARTIN : Depuis 1802, le chœur des Recollets (ancien couvent d’Aramon) servait de chapelle au “nouveau château”. A droite de l’autel, côté de l’évangile, se trouvait l’ancien tombeau des Sauvan. A gauche, côté épître, celui des Recollets. En 1887, le nouveau marquis, Camille Sauvan, désire avoir à Aramon de grandes écuries et désigne, pour son emplacement, l’église des Recollets. Il fait enlever les restes de ses ancêtres et ceux des religieux. Les premiers furent déposés dans un caveau de la chapelle rurale de Saint-Martin, et les seconds, sous le piédestal de la croix qui se trouve au-devant de cette même chapelle.
Chapelle SAINT-MARTIN : Elle fut construite sur les ruines d'un ancien temple. Le temple païen fut remplacé, lors de la conversion du pays, par une chapelle dédiée Au Saint le plus populaire : Saint Martin. Elle fut démolie et reconstruite plusieurs fois. On y célébrait la messe le jour de la Saint Martin, et on enterrait dans son cimetière en temps de peste et sans doute d'inondation. Cette Chapelle appartient aujourd'hui à la famille Sauvan, marquis D'Aramon.
ARAMON a une origine très ancienne, attestée par des découvertes archéologiques, tombeaux gallo-romains, inscriptions latines se rapportant à des sépultures.
Selon la tradition, il y avait autrefois sur la montagne, à l'emplacement de la croix du Puech (parc du château), un autel dédié à Sérapis ou Jupiter-Ammon.
Le Culte, dit-on, que l'on rendait à cette divinité était célébré avec pompe.
Pendant les dix jours qui précédaient l'équinoxe de septembre, on allumait de grands feux sur l'autel, on immolait de nombreuses victimes.
De magnifiques processions se déroulaient à travers les rues, pendant lesquelles les célébrants portaient aux mains des flambeaux allumés.
Serait-ce en souvenir de ces antiques processions que nous connaissons aujourd'hui nos traditionnelles retraites aux flambeaux ou "Pégoulade" ?
Le nom du village est lié étymologiquement à un culte religieux. Deux hypothèses ont été avancées : ARA-MONTIS = autel de la montagne et ARA-AMMONIS = autel du dieu Jupiter-Ammon.
Les armoiries ont fait l'objet de débats, puisqu'au XVII° siècle, les héraldistes substituèrent aux premières (parallélogramme sur lequel se trouve une boule surmontée d'une croix) celles qui sont restées les armoiries d'Aramon ( un autel enflammé sur une montagne avec la devise) : TUEOR & PROTEGO (je défends et je protége).
ARAMON était le nom d'une divinité sans lien avec les dieux de Rome ou d'Athènes, adorée dans nos pays bien avant la conquête romaine, soit 120 ans au moins avant J.C..
l'époque romaine : Du II° siècle avant J.C. au IV° siècle, Environ 100 ans avant J.C., Aramon soumis aux romains et allié de Rome, se gouvernait par ses propres lois, et vivait libre respecté et heureux.
Période Chrétienne : Dès le IV° siècle, après de longues persécutions dans l'empire romain le christianisme aurait pénétré à ARAMON au commencement du IV ème siècle grâce à la première femme de l'empereur des Gaules, qui était chrétienne.
Période médiévale : Du Xème au XVème siècle, les invasions successives des Visigoths, Sarrasins, Normands et Hongrois ne furent pas épargner à notre pays bâti sur les bords du Rhône, une des grandes routes d'alors.
XVII° siecle : La peste revient en 1629. La plus violente dura 7 mois, elle ravage cruellement le pays.
XVIII° siecle : Tout semble accabler le village. Les Camisards, les inondations (3ans), la misère et un hiver terrible qui détruit les oliviers.
XIX° siecle : Aramon connaît la détente vers 1800. Les Aramonais ne sont pas Bonapartistes, néanmoins Napoléon et l'Empire leur ramènent le calme. Aramon doit vivre encore des moments tragiques : inondations, nombreux incendies, hiver rude et terrible qui détruit la grande partie des récoltes et, à nouveau, les oliviers. A prés les terribles inondations de 1856, les digues sont exhaussées et on construit le magnifique quai en pierre. La création du chemin de fer de Nîmes au Teil (1878), a été le départ d'un essor extrêmement rapide pour Aramon. La culture de céréales a fait place aux cultures maraîchères. C'est alors que fut crée un marché quotidien d'avril à novembre. L'agriculture ne constitue pas la seule activité d'Aramon, il y a aussi l'artisanat. Pendant longtemps il y eut des ateliers de vannerie et une fabrique de chaises (les bords du Rhône fournissaient la matière première). Hélas, l'évolution des techniques et la création de nouveaux produits remplaçant l'osier ont amorcé le déclin d'Aramon. Comme les petites communes, Aramon a connu l'exode de sa population active.
Le nom du village est lié étymologiquement à un culte religieux. Deux hypothèses ont été avancées : ARA-MONTIS = autel de la montagne et ARA-AMMONIS = autel du dieu Jupiter-Ammon.
Les armoiries ont fait l'objet de débats, puisqu'au XVII° siècle, les héraldistes substituèrent aux premières (parallélogramme sur lequel se trouve une boule surmontée d'une croix) celles qui sont restées les armoiries d'Aramon ( un autel enflammé sur une montagne avec la devise) : TUEOR & PROTEGO (je défends et je protége).
ARAMON était le nom d'une divinité sans lien avec les dieux de Rome ou d'Athènes, adorée dans nos pays bien avant la conquête romaine, soit 120 ans au moins avant J.C..
l'époque romaine : Du II° siècle avant J.C. au IV° siècle, Environ 100 ans avant J.C., Aramon soumis aux romains et allié de Rome, se gouvernait par ses propres lois, et vivait libre respecté et heureux.
Période Chrétienne : Dès le IV° siècle, après de longues persécutions dans l'empire romain le christianisme aurait pénétré à ARAMON au commencement du IV ème siècle grâce à la première femme de l'empereur des Gaules, qui était chrétienne.
Période médiévale : Du Xème au XVème siècle, les invasions successives des Visigoths, Sarrasins, Normands et Hongrois ne furent pas épargner à notre pays bâti sur les bords du Rhône, une des grandes routes d'alors.
- Par le traité de 1229 à Paris, le comte de Toulouse, Raymond VII, céda au roi Saint-Louis, le Languedoc dont Aramon faisait partie.
- Dés le milieu du XV ème siècle, on note l'existence à Aramon de 5 familles nobles en possession de 3 parts honorifiques et ce, jusqu'au XVIII ème siècle . Ces familles sont les Posquières, les Laudun, les Jossaud, les du Jardin, les Malavalette.
- Aramon fut le fief des Poitiers de 1547 à 1566 .
XVII° siecle : La peste revient en 1629. La plus violente dura 7 mois, elle ravage cruellement le pays.
XVIII° siecle : Tout semble accabler le village. Les Camisards, les inondations (3ans), la misère et un hiver terrible qui détruit les oliviers.
XIX° siecle : Aramon connaît la détente vers 1800. Les Aramonais ne sont pas Bonapartistes, néanmoins Napoléon et l'Empire leur ramènent le calme. Aramon doit vivre encore des moments tragiques : inondations, nombreux incendies, hiver rude et terrible qui détruit la grande partie des récoltes et, à nouveau, les oliviers. A prés les terribles inondations de 1856, les digues sont exhaussées et on construit le magnifique quai en pierre. La création du chemin de fer de Nîmes au Teil (1878), a été le départ d'un essor extrêmement rapide pour Aramon. La culture de céréales a fait place aux cultures maraîchères. C'est alors que fut crée un marché quotidien d'avril à novembre. L'agriculture ne constitue pas la seule activité d'Aramon, il y a aussi l'artisanat. Pendant longtemps il y eut des ateliers de vannerie et une fabrique de chaises (les bords du Rhône fournissaient la matière première). Hélas, l'évolution des techniques et la création de nouveaux produits remplaçant l'osier ont amorcé le déclin d'Aramon. Comme les petites communes, Aramon a connu l'exode de sa population active.