Mise à jour du 22/08/2024
Allègre-les-Fumades
La commune se compose de sept hameaux, tous au charme différent.
La Bégude où est située la mairie Boisson (départ du défilé d'Argensol), son château du XIV°, son carillon à 10 cloches qui sonne l’Angélus (unique dans le Gard). Auzon, son château, l’église, son puits dernièrement restauré. Le Mas Chabert qui a la particularité d’être situé sur trois communes : Allègre, Rousson et Salindres, avec la source du Trempe-Chien ou source des nymphes, Les Fumades-les-Bains avec la station thermale et le casino. Les Vieilles Fumades et son four à pain, Arlende, la chapelle du XII° siècle, le lavoir et un ancien moulin.
Boisson : On peut y admirer son Eglise, et choisir de déposer ses bagages au Camping Capfun qui est un château.
Le Château d'Allègre : Les documents témoignent de sa présence dès le XI° siècle.
Sa caractéristique : la présence de plusieurs structures féodales bien dissociées et construites à l’initiative des sept co-seigneurs résidants du XI° au XIII° siècle. Le château connut plusieurs périodes difficiles dont la révolte des Tuchins (paysans locaux) contre les seigneurs durant la guerre de cent ans. C'est le pillage des pierres qui est la cause partiel de de son état actuel. On peut y voir les restes d'une petite chapelle. La maison du père Loubier, habitée encore au début du XX° siècle, restaurée par l’association du Château d’Allègre, est un lieu convivial ouvert aux randonneurs, des fouilles ont eu cours en ce début du XXI° siècle, est un travail de restauration se fait afin de préserver se lieu. Le site offre de nombreux panoramas sur les Cévennes, le Mont Bouquet et le Bas Vivarais. C'est un lieux idéal pour faire un pycnique dans le respect du site cela va sans dire.
La chapelle St Saturnin et les enceintes celtiques : La chapelle s’élevant sur un rocher escarpé à 365m d’altitude est bâtie au centre d’un camp celtique. St Saturnin jouit de la réputation de guérir les enfants de la teigne et la fièvre. Les mères dévêtaient leurs enfants, les mouillaient avec l’eau de la source et changeaient de linge. Les effets enlevés étaient laissés sur place et la maladie restait avec eux. De là, s’offrent de beaux panoramas sur le Mont Bouquet, les oppida de Suzon, du Ranc de Gautefrache, les vallées de l’Auzon et de la Cèze.
Les Fumades : Dès l’époque Gallo-romaine, les vertus des eaux minérales sulfurées étaient reconnues. C’est à la fin du XIX°, début du XX° siècle et avec des capitaux allemands que s’organisèrent le développement et l’exploitation de la station thermale. L’arche dite Romaine fut inaugurée en juin 1907. Seule station du Gard, aujourd’hui avec un établissement thermal neuf, elle offre des possibilités de cures et de remise en forme de grande qualité. A la sortie en direction Vieilles Fumades sur le coté droit de la route se trouve une chapelle. Un peu plus loin on peu admirer une maison d'un style architecturale inhabituel.
Arlende : C'est un magnifique petit hameau gallo-romain du piémont cévenol. Ce hameau traversé par un canal est en retrait de la route, a l'entrée sur la droite se trouve une source et un lavoir antique et sur la gauche dans le cimetière la chapelle. La chapelle Notre-Dame d'Arlende, construite au XVI°, est un ancien prieuré qui aurait servi de chapelle de secours au XIX°, avant que l'église communale, située à St-Félix-de-Boisson, brûlée en 1703, ne soit restaurée. Dans le cimetière, vous pourrez voir, quoique plutôt effacé, sur le mur d’enceinte à droite de l’entrée, une stèle funéraire d’époque gallo-romaine où est mentionné une dédicace à un défunt traduite comme suit : « Aux mânes de Titus Cornelius Cornelianus », témoignage de l’occupation ancienne du site. au sommet ce trouve un moulin à vent qui est habité. Arlende possède aussi de belles bâtisses, quelques fermes dont une ferme de pisciculture de truites.
La Bégude où est située la mairie Boisson (départ du défilé d'Argensol), son château du XIV°, son carillon à 10 cloches qui sonne l’Angélus (unique dans le Gard). Auzon, son château, l’église, son puits dernièrement restauré. Le Mas Chabert qui a la particularité d’être situé sur trois communes : Allègre, Rousson et Salindres, avec la source du Trempe-Chien ou source des nymphes, Les Fumades-les-Bains avec la station thermale et le casino. Les Vieilles Fumades et son four à pain, Arlende, la chapelle du XII° siècle, le lavoir et un ancien moulin.
Boisson : On peut y admirer son Eglise, et choisir de déposer ses bagages au Camping Capfun qui est un château.
Le Château d'Allègre : Les documents témoignent de sa présence dès le XI° siècle.
Sa caractéristique : la présence de plusieurs structures féodales bien dissociées et construites à l’initiative des sept co-seigneurs résidants du XI° au XIII° siècle. Le château connut plusieurs périodes difficiles dont la révolte des Tuchins (paysans locaux) contre les seigneurs durant la guerre de cent ans. C'est le pillage des pierres qui est la cause partiel de de son état actuel. On peut y voir les restes d'une petite chapelle. La maison du père Loubier, habitée encore au début du XX° siècle, restaurée par l’association du Château d’Allègre, est un lieu convivial ouvert aux randonneurs, des fouilles ont eu cours en ce début du XXI° siècle, est un travail de restauration se fait afin de préserver se lieu. Le site offre de nombreux panoramas sur les Cévennes, le Mont Bouquet et le Bas Vivarais. C'est un lieux idéal pour faire un pycnique dans le respect du site cela va sans dire.
La chapelle St Saturnin et les enceintes celtiques : La chapelle s’élevant sur un rocher escarpé à 365m d’altitude est bâtie au centre d’un camp celtique. St Saturnin jouit de la réputation de guérir les enfants de la teigne et la fièvre. Les mères dévêtaient leurs enfants, les mouillaient avec l’eau de la source et changeaient de linge. Les effets enlevés étaient laissés sur place et la maladie restait avec eux. De là, s’offrent de beaux panoramas sur le Mont Bouquet, les oppida de Suzon, du Ranc de Gautefrache, les vallées de l’Auzon et de la Cèze.
Les Fumades : Dès l’époque Gallo-romaine, les vertus des eaux minérales sulfurées étaient reconnues. C’est à la fin du XIX°, début du XX° siècle et avec des capitaux allemands que s’organisèrent le développement et l’exploitation de la station thermale. L’arche dite Romaine fut inaugurée en juin 1907. Seule station du Gard, aujourd’hui avec un établissement thermal neuf, elle offre des possibilités de cures et de remise en forme de grande qualité. A la sortie en direction Vieilles Fumades sur le coté droit de la route se trouve une chapelle. Un peu plus loin on peu admirer une maison d'un style architecturale inhabituel.
Arlende : C'est un magnifique petit hameau gallo-romain du piémont cévenol. Ce hameau traversé par un canal est en retrait de la route, a l'entrée sur la droite se trouve une source et un lavoir antique et sur la gauche dans le cimetière la chapelle. La chapelle Notre-Dame d'Arlende, construite au XVI°, est un ancien prieuré qui aurait servi de chapelle de secours au XIX°, avant que l'église communale, située à St-Félix-de-Boisson, brûlée en 1703, ne soit restaurée. Dans le cimetière, vous pourrez voir, quoique plutôt effacé, sur le mur d’enceinte à droite de l’entrée, une stèle funéraire d’époque gallo-romaine où est mentionné une dédicace à un défunt traduite comme suit : « Aux mânes de Titus Cornelius Cornelianus », témoignage de l’occupation ancienne du site. au sommet ce trouve un moulin à vent qui est habité. Arlende possède aussi de belles bâtisses, quelques fermes dont une ferme de pisciculture de truites.
Au Néolithique déjà, en ces temps hostiles, la forteresse est le Mont Bouquet lui-même.
De nature calcaire, cette chaîne est trouée de grottes qui ont fourni des abris sûrs aux premiers hommes, plus tard ils quitteront ces grottes sombres pour s'établir dans des oppida dont il subsiste encore d'importants vestiges comme sur le sommet du San Peyre.
L'époque Romaine verra la population s'établir dans la vallée pour profiter des richesses du sol, il faut dire que l'on trouve au pieds du Mont de nombreuses sources fournissant l'eau pour les hommes, les cultures, les animaux et la puissance motrice pour les moulins;
les cultures de céréales trouvant leur place dans la plaine tandis que les pentes du Mont se couvrent d'oliviers et même de vignes.
Le Château d'Allègre : On ne connait pas la date de la création du Castrum qui doit très probablement son premier édifice, sous la forme d'une châtellenie autonome, à la famille Allègre qui lui donnera son nom. Cet édifice primordial était, comme de juste, construit sur le point le plus élevé du site où se trouve aujourd'hui l'Ensemble Palatial dont les constructions les plus anciennes sont datées du XI° siècle, des traces de fondations de ce qui aurait pu être une tour sont visibles mais difficiles à dater.
On entend parler pour la première fois, grâce au Cartulaire de Maguelonne, d'un Guillaume et d'un Guy d'Allègre comme faisant partie des témoins à l'hommage que rendit en 1163 Bernard de Ferreyroles et ses frères à Bernard Pelet, seigneur d'Alès et comte de Melgueil. En 1174 on trouve un Pierre d'Allègre aux côtés de Guillaume de Sabran, Bernard d'Anduze, Bermond d'Uzes et d'autres seigneurs lors d'une trêve conclue entre le comte de Toulouse et le roi d'Aragon qui se disputaient le domaine de Provence.
Allègre se trouve dès la première moitié du XII° siècle dans la mouvance du comte de Toulouse Raymond V et la famille d'Allègre est citée plusieurs fois dans l'entourage immédiat de celui-ci à l'occasion d'une transaction ou d'un traité. Plus tard, après la fin de la croisade Albigeoise, c'est l'Evêque d'Uzès qui reprendra suprême autorité sur la plupart des seigneuries de la région, dont Allègre, et à travers lui ces fiefs rejoignirent la couronne de France. Le XII ème siècle est une période prospère en Occitanie, la plaine se couvre de cultures céréalières, les pentes d'oliviers et de vignes, de nombreux moulins s'établissent le long des ruisseaux et la forêt abondante fournit l'énergie pour les tuileries, les fours à chaux et les verreries.
Un Pierre d'Allègre est cité en 1207 comme témoin d'un acte de donation effectué par Alphonse II d'Aragon; il portait le titre de "frère Templier", il n'en fallait pas plus pour qu'au 19ème siècle les premiers essais d'historique du château en fasse une commanderie templière. C'est à partir de cette époque (et durant le XIII ème siècle si l'on se réfère à la présence de quelques pierres à bossages dans certains murs) que seront construites les plus belles réalisations du Castrum: une partie de l'ensemble Palatial, la maison Noble Est, la tour Nord-Est avec ses remarquables latrines. On construit solide et beau en faisant certainement appel à des compagnons expérimentés qui devaient voyager beaucoup ou peut-être même s'occuper de plusieurs chantiers à la fois car on retrouve des similitudes techniques dans maints châteaux de la région. A Allègre nous avons à faire à une pierre calcaire dure et compacte qui donne des parements parfaitement ajustés avec des joints tirés au fer si fins que l'on croirait que les pierres sont soudées entre elles; si personne n'était venu piller les plus belles pierres des encadrements de portes et fenêtres,ces édifices seraient quasiment intacts aujourd'hui.
Dans la fin du XIV° siècle, Bernard d'Allègre fut moine de Psalmodi et prieur du monastère de Goudargues, petit village situé à une vingtaine de kilomètres. Vers 1399 on trouve la trace de Raymond d'Allègre, lui aussi prieur mais à l'église de la Bienheureuse Marie d'Arlendes.
Au XV° siècle et après, le patronyme d'Allègre n'est plus jamais cité, seul le lieu gardera la mémoire de ce nom jusqu'à nos jours.
Le Castum au travers de la guerre de 100 ans : Au début de ce conflit, qui durera en réalité 116 ans, la région ne fut pas affectée directement par des combats mais en tant que vassaux du Roi de France nombre de seigneurs partirent guerroyer en Gascogne contre l'anglais " ennemi antique du roi ". Il en fut ainsi de Gaucelin d'Allègre qui disparut à jamais, ou d'André del Puech qui fut écuyer dans la compagnie de Potron de Xaintraille, un compagnon de Jeanne d'Arc. D'autres, moins enclins à aller se faire découper en tranches, donnaient de l'argent en échange comme Pierre de Hautvillard qui s'acquitta de 40 livres tournois en 1441. Pour le castrum d'Allègre, comme pour la plupart des places fortes de la région, ordre fut donné de renforcer les fortifications. A Allègre on se mit à relier entre elles les différentes tours et maisons nobles par des courtines, la chapelle étant incorporée à la muraille; c'est à partir de cette époque que le village de chevaliers devient un castrum. C'en est fini des belles constructions aux pierres parfaitement taillées et ajustées, on pare au plus pressé, on construit à l'économie (déjà !) il faut s'enfermer au plus vite.
Des Tuchins à nos jours : L'épisode des Tuchins laissa le castrum en piteux état, quelques seigneurs reconstruisirent bien leurs habitations mais la recherche du confort les poussait de plus en plus à s'établir dans de nouvelles demeures dans les plaines. Petit à petit le castrum fut abandonné par ses propriétaires qui, s'ils revendiquaient toujours une part du fief, ne séjournaient plus du tout sur place; la forteresse servit probablement encore de refuge au cours des épisodes troubles de l'histoire de la région et certaines murailles subirent quelques réparations de fortune mais, progressivement l'abandon se confirma et le castrum se transforma en granges, enclos pour les bêtes et carrière où les paysans venaient se fournir en matériaux pour leurs habitations. Car le village continuait à vivre, des maisons furent établies au XVII ème et XVIII ème siècles sur les vestiges d'habitations médiévales et les terrains environnant étaient exploités. C'est d'ailleurs en 1780 qu'une ancienne tour seigneuriale du XII ème siècle qui commandait la porte d'entrée du castrum, au nord de la chapelle, est achetée par un certain Jean Loubier du hameau de Boisson et transformée en habitation:
Le Château d'Allègre : On ne connait pas la date de la création du Castrum qui doit très probablement son premier édifice, sous la forme d'une châtellenie autonome, à la famille Allègre qui lui donnera son nom. Cet édifice primordial était, comme de juste, construit sur le point le plus élevé du site où se trouve aujourd'hui l'Ensemble Palatial dont les constructions les plus anciennes sont datées du XI° siècle, des traces de fondations de ce qui aurait pu être une tour sont visibles mais difficiles à dater.
On entend parler pour la première fois, grâce au Cartulaire de Maguelonne, d'un Guillaume et d'un Guy d'Allègre comme faisant partie des témoins à l'hommage que rendit en 1163 Bernard de Ferreyroles et ses frères à Bernard Pelet, seigneur d'Alès et comte de Melgueil. En 1174 on trouve un Pierre d'Allègre aux côtés de Guillaume de Sabran, Bernard d'Anduze, Bermond d'Uzes et d'autres seigneurs lors d'une trêve conclue entre le comte de Toulouse et le roi d'Aragon qui se disputaient le domaine de Provence.
Allègre se trouve dès la première moitié du XII° siècle dans la mouvance du comte de Toulouse Raymond V et la famille d'Allègre est citée plusieurs fois dans l'entourage immédiat de celui-ci à l'occasion d'une transaction ou d'un traité. Plus tard, après la fin de la croisade Albigeoise, c'est l'Evêque d'Uzès qui reprendra suprême autorité sur la plupart des seigneuries de la région, dont Allègre, et à travers lui ces fiefs rejoignirent la couronne de France. Le XII ème siècle est une période prospère en Occitanie, la plaine se couvre de cultures céréalières, les pentes d'oliviers et de vignes, de nombreux moulins s'établissent le long des ruisseaux et la forêt abondante fournit l'énergie pour les tuileries, les fours à chaux et les verreries.
Un Pierre d'Allègre est cité en 1207 comme témoin d'un acte de donation effectué par Alphonse II d'Aragon; il portait le titre de "frère Templier", il n'en fallait pas plus pour qu'au 19ème siècle les premiers essais d'historique du château en fasse une commanderie templière. C'est à partir de cette époque (et durant le XIII ème siècle si l'on se réfère à la présence de quelques pierres à bossages dans certains murs) que seront construites les plus belles réalisations du Castrum: une partie de l'ensemble Palatial, la maison Noble Est, la tour Nord-Est avec ses remarquables latrines. On construit solide et beau en faisant certainement appel à des compagnons expérimentés qui devaient voyager beaucoup ou peut-être même s'occuper de plusieurs chantiers à la fois car on retrouve des similitudes techniques dans maints châteaux de la région. A Allègre nous avons à faire à une pierre calcaire dure et compacte qui donne des parements parfaitement ajustés avec des joints tirés au fer si fins que l'on croirait que les pierres sont soudées entre elles; si personne n'était venu piller les plus belles pierres des encadrements de portes et fenêtres,ces édifices seraient quasiment intacts aujourd'hui.
Dans la fin du XIV° siècle, Bernard d'Allègre fut moine de Psalmodi et prieur du monastère de Goudargues, petit village situé à une vingtaine de kilomètres. Vers 1399 on trouve la trace de Raymond d'Allègre, lui aussi prieur mais à l'église de la Bienheureuse Marie d'Arlendes.
Au XV° siècle et après, le patronyme d'Allègre n'est plus jamais cité, seul le lieu gardera la mémoire de ce nom jusqu'à nos jours.
Le Castum au travers de la guerre de 100 ans : Au début de ce conflit, qui durera en réalité 116 ans, la région ne fut pas affectée directement par des combats mais en tant que vassaux du Roi de France nombre de seigneurs partirent guerroyer en Gascogne contre l'anglais " ennemi antique du roi ". Il en fut ainsi de Gaucelin d'Allègre qui disparut à jamais, ou d'André del Puech qui fut écuyer dans la compagnie de Potron de Xaintraille, un compagnon de Jeanne d'Arc. D'autres, moins enclins à aller se faire découper en tranches, donnaient de l'argent en échange comme Pierre de Hautvillard qui s'acquitta de 40 livres tournois en 1441. Pour le castrum d'Allègre, comme pour la plupart des places fortes de la région, ordre fut donné de renforcer les fortifications. A Allègre on se mit à relier entre elles les différentes tours et maisons nobles par des courtines, la chapelle étant incorporée à la muraille; c'est à partir de cette époque que le village de chevaliers devient un castrum. C'en est fini des belles constructions aux pierres parfaitement taillées et ajustées, on pare au plus pressé, on construit à l'économie (déjà !) il faut s'enfermer au plus vite.
Des Tuchins à nos jours : L'épisode des Tuchins laissa le castrum en piteux état, quelques seigneurs reconstruisirent bien leurs habitations mais la recherche du confort les poussait de plus en plus à s'établir dans de nouvelles demeures dans les plaines. Petit à petit le castrum fut abandonné par ses propriétaires qui, s'ils revendiquaient toujours une part du fief, ne séjournaient plus du tout sur place; la forteresse servit probablement encore de refuge au cours des épisodes troubles de l'histoire de la région et certaines murailles subirent quelques réparations de fortune mais, progressivement l'abandon se confirma et le castrum se transforma en granges, enclos pour les bêtes et carrière où les paysans venaient se fournir en matériaux pour leurs habitations. Car le village continuait à vivre, des maisons furent établies au XVII ème et XVIII ème siècles sur les vestiges d'habitations médiévales et les terrains environnant étaient exploités. C'est d'ailleurs en 1780 qu'une ancienne tour seigneuriale du XII ème siècle qui commandait la porte d'entrée du castrum, au nord de la chapelle, est achetée par un certain Jean Loubier du hameau de Boisson et transformée en habitation: