Mise à jour du 22/08/2024
La région du GARD fut de tous temps occuper par l'Homme.
Les traces les plus anciennes remonte au
Paléolithique
inférieur (1.5 M. Année avant JC).
Au temps de la préhistoire la vie se situer essentiellement dans les cavernes, et petit à petit s'est répandu dans les plaines.
Déjà au
Magdalénien
(vers 170000 avant JC) l'homme quitte les grottes pour des campements de plein air tel à Rouquette (COLLIAS) ou à Piles-Loins (VAUVERT).
Les grottes furent encore très longtemps utilisées au cours des millénaires qui ont suivit.
De l'age du cuivre Jusqu'au Premier Age du fer nous avons peu de témoignages pour nous faire une idée de l'habitat. La cause est le choix des matériaux et la conception des habitations. Il semble que l'on pouvait trouver des petites communautés agro-Pastorales vivant en autarcie et évoluent selon une dynamique qui leur est propre.
Des le milieu de la seconde moitié du VII° siècle Av JC un commerce s'établi avec les navigateurs des cité maritimes d'Etrurie (Vulci, Caere...) qui amènent entre autre du vin étrusque. Au fil des années les étrusques partagent progressivement le marché avec le commerce Grec archaïque ( Corinthe, Il° grecques, Ionie ). La fondation de Marseille ver 600 av JC va accélérer les échanges. Plus tard vers le II° siècle Av JC des citées comme GLANUM seront construites.
A partir du IV° siècle Av JC le commerce avec l'Italie et Rome apparaît. Il ira en se développent, et petit à petit remplacera celui avec des Grecs. Ces changements concernent surtout le pourtour des cotes. A cette époque des villages se développent au sommets des collines tel Nages ( III° siècle), Gaujac ( II° siècle) ou Nîmes (VI° siècle), ils sont plus connus sous le nom Romain d' OPPIDUM. Ces citées développées sous les Grec seront annexées par les Romains et c'est la conquête de Marseille en 49 Av JC par Jules César qui en marque la fin de l'épopée Grec dans notre région. Ces cité vont se transformé au niveau architectural au cours du II° et I° siècle Av JC.
Au cours de ces siècles l'agriculture se développe et sous l'impulsion des Romain un réseau de route relie les citée de la région. La plus connue est la Voie DOMICIA qui relier l'Espagne à l'Italie. Mais de nombreuses autres routes partaient de Nîmes dans toutes les directions. Nîmes fut un centre importent des le III° siècle av JC puisque il semble que sa superficie d'une trentaine d'Hectares est de 4 à 5 fois supérieure au autres agglomérations de la région. Au II° siècle Nîmes frappe monnaie en lettre Grec au nom de la ville NEMAU(SOS) (drachme en argent) ou à celui de la population NAMASAT(OI) (petit bronze). Il semble qu'aucune autre agglomération du Languedoc oriental ne frappe alors de monnaie. C'est Rome qui fit de cette cité la capitale de la région qui couvrait l'ensemble du département du Gard et la partie orientale de celui de l'Hérault ( au porte de Montpellier et Maguelone). On parle alors du peuple Volques Arécomiques et la monnaie portera ce nom par la suite (Volc Arec).
Au I° siècle Av JC les citées se développent encore plus, de nouvelles sont crées et la population augmente, l'artisanat est florissant. C'est vers l'an 50 à 40 Av JC que Nîmes devient colonie Romaine de droit Latin (Colonia Augusta Nemausus). Une vingtaine de citées dépendait de Nîmes, certaines dépérissaient tel Nages et d'autres grandissaient tel Beaucaire ou Ambrussum (Lunel). On entre dans la civilisation gallo romaine.
C'est vers 28-27 Av JC après la victoire d' Actium qu'apparaissent les premières monnaies Nîmoise avec dessus le crocodile et le palmier. Vers l'An 15 Auguste fait don à la ville de Nîmes de son enceinte, et quelques années plus tard fait faire des travaux sur la voie Domitienne. Des travaux auront lieux jusqu'en 40 Ap JC sous le règne de Claude. L'empereur Antonin naît en 86 dans une famille d'origine Nîmoise. C'est à cette époque que des remaniements se font dans l'organisation des terres ce qui favorise leur mise en valeur.
En 259 et en 276 des guerriers Alamans franchissent la frontière du Rhin et font des raids jusque dans le Midi. A partir du III° siècle commence une période de crise et de restructuration. On abandonne les Oppidums, Nîmes se modifie à travers des transformations ou des disparition dans certains quartiers. La cause est peut être une baisse des activités viticole. Cette crise fut passagère et des le IV° siècle les importations reprennent, preuve d'une bonne économie. Des échanges fréquents avec l'Espagne, L'Afrique du Nord et le Proche Orient auront lieux jusqu'un VI° siècle (Bijoux, esclave, vaisselles, amphores...). En 410 venus de ce que sera la Roumanie, les Wisigoths d'Alaric prennent Rome, puis passent en gaule ou ils s'emparent de Narbonne en 413. Ce n'est qu'en 470 que Nîmes sera pris par Euric. (En 418 un état reconnu par Rome, le royaume fédéré Wisigothique, marque leur intégration). Un faible nombre de wisigoth par rapport à la population explique que leur influence sera moins importante que l'héritage antique.
Durant cette même époque le christianisme se développe. On sait peu de chose jusqu'en 394 ou 396 date à laquelle les évêques du Midi gaulois tinrent concile à Nîmes (Nîmes devait être le siège d'un évêché). Au III° siècle un Martyr Nîmois, Saint Baudile fut tué par des païens. Une Basilique à son nom sera construite route d'Uzès, son culte était très répandu au VI° siècle.
De l'age du cuivre Jusqu'au Premier Age du fer nous avons peu de témoignages pour nous faire une idée de l'habitat. La cause est le choix des matériaux et la conception des habitations. Il semble que l'on pouvait trouver des petites communautés agro-Pastorales vivant en autarcie et évoluent selon une dynamique qui leur est propre.
Des le milieu de la seconde moitié du VII° siècle Av JC un commerce s'établi avec les navigateurs des cité maritimes d'Etrurie (Vulci, Caere...) qui amènent entre autre du vin étrusque. Au fil des années les étrusques partagent progressivement le marché avec le commerce Grec archaïque ( Corinthe, Il° grecques, Ionie ). La fondation de Marseille ver 600 av JC va accélérer les échanges. Plus tard vers le II° siècle Av JC des citées comme GLANUM seront construites.
A partir du IV° siècle Av JC le commerce avec l'Italie et Rome apparaît. Il ira en se développent, et petit à petit remplacera celui avec des Grecs. Ces changements concernent surtout le pourtour des cotes. A cette époque des villages se développent au sommets des collines tel Nages ( III° siècle), Gaujac ( II° siècle) ou Nîmes (VI° siècle), ils sont plus connus sous le nom Romain d' OPPIDUM. Ces citées développées sous les Grec seront annexées par les Romains et c'est la conquête de Marseille en 49 Av JC par Jules César qui en marque la fin de l'épopée Grec dans notre région. Ces cité vont se transformé au niveau architectural au cours du II° et I° siècle Av JC.
Au cours de ces siècles l'agriculture se développe et sous l'impulsion des Romain un réseau de route relie les citée de la région. La plus connue est la Voie DOMICIA qui relier l'Espagne à l'Italie. Mais de nombreuses autres routes partaient de Nîmes dans toutes les directions. Nîmes fut un centre importent des le III° siècle av JC puisque il semble que sa superficie d'une trentaine d'Hectares est de 4 à 5 fois supérieure au autres agglomérations de la région. Au II° siècle Nîmes frappe monnaie en lettre Grec au nom de la ville NEMAU(SOS) (drachme en argent) ou à celui de la population NAMASAT(OI) (petit bronze). Il semble qu'aucune autre agglomération du Languedoc oriental ne frappe alors de monnaie. C'est Rome qui fit de cette cité la capitale de la région qui couvrait l'ensemble du département du Gard et la partie orientale de celui de l'Hérault ( au porte de Montpellier et Maguelone). On parle alors du peuple Volques Arécomiques et la monnaie portera ce nom par la suite (Volc Arec).
Au I° siècle Av JC les citées se développent encore plus, de nouvelles sont crées et la population augmente, l'artisanat est florissant. C'est vers l'an 50 à 40 Av JC que Nîmes devient colonie Romaine de droit Latin (Colonia Augusta Nemausus). Une vingtaine de citées dépendait de Nîmes, certaines dépérissaient tel Nages et d'autres grandissaient tel Beaucaire ou Ambrussum (Lunel). On entre dans la civilisation gallo romaine.
C'est vers 28-27 Av JC après la victoire d' Actium qu'apparaissent les premières monnaies Nîmoise avec dessus le crocodile et le palmier. Vers l'An 15 Auguste fait don à la ville de Nîmes de son enceinte, et quelques années plus tard fait faire des travaux sur la voie Domitienne. Des travaux auront lieux jusqu'en 40 Ap JC sous le règne de Claude. L'empereur Antonin naît en 86 dans une famille d'origine Nîmoise. C'est à cette époque que des remaniements se font dans l'organisation des terres ce qui favorise leur mise en valeur.
En 259 et en 276 des guerriers Alamans franchissent la frontière du Rhin et font des raids jusque dans le Midi. A partir du III° siècle commence une période de crise et de restructuration. On abandonne les Oppidums, Nîmes se modifie à travers des transformations ou des disparition dans certains quartiers. La cause est peut être une baisse des activités viticole. Cette crise fut passagère et des le IV° siècle les importations reprennent, preuve d'une bonne économie. Des échanges fréquents avec l'Espagne, L'Afrique du Nord et le Proche Orient auront lieux jusqu'un VI° siècle (Bijoux, esclave, vaisselles, amphores...). En 410 venus de ce que sera la Roumanie, les Wisigoths d'Alaric prennent Rome, puis passent en gaule ou ils s'emparent de Narbonne en 413. Ce n'est qu'en 470 que Nîmes sera pris par Euric. (En 418 un état reconnu par Rome, le royaume fédéré Wisigothique, marque leur intégration). Un faible nombre de wisigoth par rapport à la population explique que leur influence sera moins importante que l'héritage antique.
Durant cette même époque le christianisme se développe. On sait peu de chose jusqu'en 394 ou 396 date à laquelle les évêques du Midi gaulois tinrent concile à Nîmes (Nîmes devait être le siège d'un évêché). Au III° siècle un Martyr Nîmois, Saint Baudile fut tué par des païens. Une Basilique à son nom sera construite route d'Uzès, son culte était très répandu au VI° siècle.
Sur la période du
haut Moyen Âge
ce que nous savons c'est que de nombreuses invasions eurent lieux, et la Pax Romana n'est plus qu'un souvenir.
Cela commence par les Vandales qui traversent Nîmes en 407. C'est le premier des peuples germanique à venir dans nos contrées. Ils sont suivis par les Wisigoths d'Athaulf quelques années après. Ils créeront un empire qui ira de l'Espagne à la provence. Mais leurs voisins ne laisse pas la paie en place, se sont les Burgondes , les Vandales et les Francs tous d'origine germanique. Commence alors une période de victoires éphémères. 471 Entrée du Goth Euric à Nîmes, 507 les Burgondes prennent Nîmes à leur tours, puis en 509 C'est les Ostrogoth de venir dans la région. En 531 les Francs occupent la région d'Uzès. La région est alors coupée en deux avec les Francs au Nord et les Wisigoths au Sud. L'église donne son accort au Francs cars se sont de tout nouveau chrétiens, ce qui permet de maintenir le diocèse d'Uzès (crée vers 422). Ils finissent par assiéger Nîmes et les goth de Reccared en 586, les Arènes sont alors une véritable forteresse avec des maisons, Église..., une ville dans la ville. Les frontières se stabilisent pour un temps. En 673 le comte Hilderic se révolte contre son souverain le roi Goth Wamba qui gouverne d'Espagne. Cela donnera un nouveau siège des Arènes avec la victoire du roi et la restauration de l'ordre chrétien. Toutes ses guerres ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat de la volonté de contrôle de cet axe routier méditerranéen et du déboucher du Rhône. De cette époque ont peu en déduire un déclin de la région avec une réduction de la superficie de Nîmes, d'Uzès et de Ugernum (Beaucaire). Le village de Vézénobres fut surnommé la cité Sarrasine, cars au cour de cette période il fut occupé par les Wisigoth qui l'utilisèrent comme forteresse.
La période Goth se finit par une nouvelle invasion celle de Berbères Islamisé, c'est les invasions Musulmanes. Ils débarquent en Espagne en 710 et entre à Nîmes en 725 sous les ordres d' Ambasa. Ils arrêteront leur raid dans la région de Lyon. Ce sont les Francs qui se charge de les contrer dans la région de Poitiers. Les Francs seront victorieux du coté de Remoulins (leur chef est Charles Martel ). Le résultats est qu'en 731 la région est ravagé de Béziers à Maguelone est jusqu'à Nîmes. Dans la seconde moitié du XIII° siècle, Pepin fils de Charles Martel repousse les musulmans au sud des Pyrénées, les francs s'installe à Nîmes et évince les Goths d'Uzès.
C'est l'avènement de la dynastie franque des carolingiens. Son fils créera un empire sous le nom de charlemagne , empire fragile qui se morcellera à sa mort. Il est à noté qu'une frontière entre Nîmes et Uzès séparera Francia et Lotharingie deux des morceaux de l'ancien empire. La région Nîmoise se tourne alors vers l'ouest, vers le comte de toulouse. Le pouvoir est trop loin, et ce sont les nobles locaux qui gouvernent, s'ensuivra une périodes ou les alliances succéderont à d'autre et ceux jusqu'au X° siècles. A cette époque l'église catholique à déjà des terres et est un des tenants du pouvoir, le nom des villages se transforme pour des noms chrétiens tels Saint Césaire, Saint Dionisy... Saint Gilles devient un port très importent qui est sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle , des échanges ont lieux avec le proche orient. La ville héberge des ordres militaires tel L'hôpital de Saint Jean de Jérusalem (1112) et plus tard les templiers (1135), ces ordres religieux auront beaucoup de patrimoine foncier.
Au XII° siècle c'est le comte de Toulouse qui gouverne la région de Nîmes, à Uzès jusqu'au Cévennes, en pratique c'est toujours la fronde des nobliaux. A Nîmes c'est le Vicomtes de Nîmes de la famille des Trencavel , au Nord c'est la famille d'Anduze qui dépassera les frontières du département, au sud-est et à l'est c'est le domaine du clan d'Uzès, mais aussi les évêques qui sont de vrais seigneurs territoriaux. C'est à cette époque que la bourgeoisie Nîmoise obtient des pouvoirs au détriment du vicomte et des chevaliers des arènes. On peu même voir une sorte de constitution être établi dans la ville pour partager le pouvoir des 4 quartiers de l'époque. Par la suite au début du XIII° siècle d'autre ville tel Ales ou Saint Gilles obtiennent à leur tour des institutions consulaires.
Un des événements qui marqua le XIII° siècle fut la croisade contre les Albigeois. Les Cathares. qui sont chrétiens ne veulent pas suivre les règles dictées par ROME, qui ne peu l'accepter. Notre région fut que peu concernée, c'est surtout du coté Narbonne et Toulouse que la guerre fait rage. Mais on peu dire qu'un événement à Saint-Gilles le 14 janvier 1208 fut déterminent. C'est l'assassinat du légat du pape Pierre de Castelnau chargé de convertir les Cathares, par un vassal de Raimond VI comte de Toulouse. On reprochera au comte de ne pas montrer beaucoup d'ardeur à luter contre le Catharisme. Les alliances continuent à se faire et se défaire, les nobliaux veulent en profiter pour augmenter leur pouvoir. Un des personnages clef est Simon de Montfort qui au nom du clan catholique remplace le Vicomte de Béziers. En Novembre 1213 Simon se présente aux portes de Nîmes qui tombe sans véritable combat et lui donne le titre de vicomte de Nîmes. Puis s'est Beaucaire qui se révolte contre Montfort et qui reçois l'aide du futur Raimond VII. A la mort de Montfort en 1218 les Nîmois se rallient à nouveau au comte de Toulouse. Son héritier incapable de réagir cède sa place au roi de France Louis VIII , c'est un virage fondamental cars jusque la le roi s'été tenu à l'écart. En juin 1226 les Nîmois se soumettent aux troupes royales, et en 1229 l'essentiel de la vielle Septimanie revient au Roi de France. Nîmes, Uzès et leur région font alors partie de la sénéchaussée de Beaucaire (circonscription administrative). C'est la famille d'Anduze qui sort grande perdante de cette époque. On réforme aussi la nomination des consuls, mais peu de changement dans la vie local en cette deuxième partie du XIII° siècle. Au niveau du commerce c'est Beaucaire (face à la Provence) qui va en profiter au détriment de Saint Gilles. En 1244 Le roi Louis IX dit Saint Louis fait construire Un nouveau port fortifié ce sera Aigues-Mortes, de cette ville partiront 2 croisades, la 7eme en 1248 et la 8eme en 1270, Saint louis ne revint jamais de cette croisade, il mourut de la peste à Tunis le 25 août 1270. A la fin du siècle un durcissement social et politique s'installe, les premiers touchés sont les Juifs (menacés des 1295 expulsés en 1306) puis se sont les italiens présent dans le paysage économique et commercial dans la région.
En ce début du XIV° siècle apparaît le Languedoc français qui remplace l'ancienne Septimanie. Le premier fait marquant à lieux de l'autre coté du Rhône en 1307 avec l'installation du Pape en Avignon suite à une scission au sain de l'église sur la nomination d'un nouveau pape. Durant cette période 2 papes se disputent la fonction un à Rome l'autre à Avignon. Les religieux déjà riche s'installe le long du Rhône sur la rive Est, mais aussi de coté Gardois. Ce fut un siècle de calamités, alors que le début du siècle voit la population croître jusqu'en 1321 s'abat sur la région des catastrophes. D'abord une détérioration du climat qui entraîne une baisse de productivité agricole (1332, 1374 et 1480) avec de fortes pluies désastreuses (en 1374, 1393). C'est la peste qui frappe aussi en 1353, 1361, 1374, 1450, 1459, 1482, 1490 une véritable hécatombe qui frappe les populations. Les guerres ne font pas de pauses : Avec les Anglais, ou en 1339 on envoi des troupes en Gascogne. Les Routiers qui écument et pillent la région pour les anglais ou les français suivant le cas, mais surtout pour eux. En 1360 ils occupent Pont-Saint-Esprit, au passage ravagent Chusclan et Codolet. Une aide militaire et diplomatique viendra du Pape installé en Avignon. Les routes sont tellement peu surent que les nobles n'osent pas sortir de leurs villes. Il y a aussi entre 1377 et 1380 le bâtard de Landorre (chef des brigands de l'Espérou) qui écumera du Vigan, à Sommières et jusqu'au-delà de Montpellier. Et pour finir une grande révolte celle des Tuchins qui en 1383 et 1384 soulèvent toute la région, Bagnols-sur-cèze va les accueillir favorablement, ainsi que la population de Vézénobres qui aide à prendre le château. La encore c'est l'aide Pontificale qui ramènera le calme. Le pouvoir Royale n'est pas au plus fort, trop d'impôts pas assez de sécurité. Les bourguignons qui sont proches de Charles VI bénéficie du soutient de Nîmes, Pont-Saint-Esprit, Uzès, Bagnols, Sommières, Aigues-Mortes alors que les villes de Beaucaire, Fourques et Roquemaure sont dans le camp de Charles le Dauphin. Il faudra le siège de Pont-Saint-Esprit et de Nîmes pour que la loyauté revienne à la couronne. L'ordre et rétabli enfin en 1420. Se développe aussi la sorcellerie que l'église combattra par tous les moyens. Le coté positif de l'époque et l'apparition des confréries d'essence religieuse qui assurent à leurs membres un minimum de vie sociale et à leurs morts une prise en charge des obsèques. A la fin du XV° siècle les choses se calmes, le pouvoir royal se confirme. La langue Française commence à remplacer le Latin et l'Occitan, on sort d'une époque pour rentré dans une autre.
Cela commence par les Vandales qui traversent Nîmes en 407. C'est le premier des peuples germanique à venir dans nos contrées. Ils sont suivis par les Wisigoths d'Athaulf quelques années après. Ils créeront un empire qui ira de l'Espagne à la provence. Mais leurs voisins ne laisse pas la paie en place, se sont les Burgondes , les Vandales et les Francs tous d'origine germanique. Commence alors une période de victoires éphémères. 471 Entrée du Goth Euric à Nîmes, 507 les Burgondes prennent Nîmes à leur tours, puis en 509 C'est les Ostrogoth de venir dans la région. En 531 les Francs occupent la région d'Uzès. La région est alors coupée en deux avec les Francs au Nord et les Wisigoths au Sud. L'église donne son accort au Francs cars se sont de tout nouveau chrétiens, ce qui permet de maintenir le diocèse d'Uzès (crée vers 422). Ils finissent par assiéger Nîmes et les goth de Reccared en 586, les Arènes sont alors une véritable forteresse avec des maisons, Église..., une ville dans la ville. Les frontières se stabilisent pour un temps. En 673 le comte Hilderic se révolte contre son souverain le roi Goth Wamba qui gouverne d'Espagne. Cela donnera un nouveau siège des Arènes avec la victoire du roi et la restauration de l'ordre chrétien. Toutes ses guerres ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat de la volonté de contrôle de cet axe routier méditerranéen et du déboucher du Rhône. De cette époque ont peu en déduire un déclin de la région avec une réduction de la superficie de Nîmes, d'Uzès et de Ugernum (Beaucaire). Le village de Vézénobres fut surnommé la cité Sarrasine, cars au cour de cette période il fut occupé par les Wisigoth qui l'utilisèrent comme forteresse.
La période Goth se finit par une nouvelle invasion celle de Berbères Islamisé, c'est les invasions Musulmanes. Ils débarquent en Espagne en 710 et entre à Nîmes en 725 sous les ordres d' Ambasa. Ils arrêteront leur raid dans la région de Lyon. Ce sont les Francs qui se charge de les contrer dans la région de Poitiers. Les Francs seront victorieux du coté de Remoulins (leur chef est Charles Martel ). Le résultats est qu'en 731 la région est ravagé de Béziers à Maguelone est jusqu'à Nîmes. Dans la seconde moitié du XIII° siècle, Pepin fils de Charles Martel repousse les musulmans au sud des Pyrénées, les francs s'installe à Nîmes et évince les Goths d'Uzès.
C'est l'avènement de la dynastie franque des carolingiens. Son fils créera un empire sous le nom de charlemagne , empire fragile qui se morcellera à sa mort. Il est à noté qu'une frontière entre Nîmes et Uzès séparera Francia et Lotharingie deux des morceaux de l'ancien empire. La région Nîmoise se tourne alors vers l'ouest, vers le comte de toulouse. Le pouvoir est trop loin, et ce sont les nobles locaux qui gouvernent, s'ensuivra une périodes ou les alliances succéderont à d'autre et ceux jusqu'au X° siècles. A cette époque l'église catholique à déjà des terres et est un des tenants du pouvoir, le nom des villages se transforme pour des noms chrétiens tels Saint Césaire, Saint Dionisy... Saint Gilles devient un port très importent qui est sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle , des échanges ont lieux avec le proche orient. La ville héberge des ordres militaires tel L'hôpital de Saint Jean de Jérusalem (1112) et plus tard les templiers (1135), ces ordres religieux auront beaucoup de patrimoine foncier.
Au XII° siècle c'est le comte de Toulouse qui gouverne la région de Nîmes, à Uzès jusqu'au Cévennes, en pratique c'est toujours la fronde des nobliaux. A Nîmes c'est le Vicomtes de Nîmes de la famille des Trencavel , au Nord c'est la famille d'Anduze qui dépassera les frontières du département, au sud-est et à l'est c'est le domaine du clan d'Uzès, mais aussi les évêques qui sont de vrais seigneurs territoriaux. C'est à cette époque que la bourgeoisie Nîmoise obtient des pouvoirs au détriment du vicomte et des chevaliers des arènes. On peu même voir une sorte de constitution être établi dans la ville pour partager le pouvoir des 4 quartiers de l'époque. Par la suite au début du XIII° siècle d'autre ville tel Ales ou Saint Gilles obtiennent à leur tour des institutions consulaires.
Un des événements qui marqua le XIII° siècle fut la croisade contre les Albigeois. Les Cathares. qui sont chrétiens ne veulent pas suivre les règles dictées par ROME, qui ne peu l'accepter. Notre région fut que peu concernée, c'est surtout du coté Narbonne et Toulouse que la guerre fait rage. Mais on peu dire qu'un événement à Saint-Gilles le 14 janvier 1208 fut déterminent. C'est l'assassinat du légat du pape Pierre de Castelnau chargé de convertir les Cathares, par un vassal de Raimond VI comte de Toulouse. On reprochera au comte de ne pas montrer beaucoup d'ardeur à luter contre le Catharisme. Les alliances continuent à se faire et se défaire, les nobliaux veulent en profiter pour augmenter leur pouvoir. Un des personnages clef est Simon de Montfort qui au nom du clan catholique remplace le Vicomte de Béziers. En Novembre 1213 Simon se présente aux portes de Nîmes qui tombe sans véritable combat et lui donne le titre de vicomte de Nîmes. Puis s'est Beaucaire qui se révolte contre Montfort et qui reçois l'aide du futur Raimond VII. A la mort de Montfort en 1218 les Nîmois se rallient à nouveau au comte de Toulouse. Son héritier incapable de réagir cède sa place au roi de France Louis VIII , c'est un virage fondamental cars jusque la le roi s'été tenu à l'écart. En juin 1226 les Nîmois se soumettent aux troupes royales, et en 1229 l'essentiel de la vielle Septimanie revient au Roi de France. Nîmes, Uzès et leur région font alors partie de la sénéchaussée de Beaucaire (circonscription administrative). C'est la famille d'Anduze qui sort grande perdante de cette époque. On réforme aussi la nomination des consuls, mais peu de changement dans la vie local en cette deuxième partie du XIII° siècle. Au niveau du commerce c'est Beaucaire (face à la Provence) qui va en profiter au détriment de Saint Gilles. En 1244 Le roi Louis IX dit Saint Louis fait construire Un nouveau port fortifié ce sera Aigues-Mortes, de cette ville partiront 2 croisades, la 7eme en 1248 et la 8eme en 1270, Saint louis ne revint jamais de cette croisade, il mourut de la peste à Tunis le 25 août 1270. A la fin du siècle un durcissement social et politique s'installe, les premiers touchés sont les Juifs (menacés des 1295 expulsés en 1306) puis se sont les italiens présent dans le paysage économique et commercial dans la région.
En ce début du XIV° siècle apparaît le Languedoc français qui remplace l'ancienne Septimanie. Le premier fait marquant à lieux de l'autre coté du Rhône en 1307 avec l'installation du Pape en Avignon suite à une scission au sain de l'église sur la nomination d'un nouveau pape. Durant cette période 2 papes se disputent la fonction un à Rome l'autre à Avignon. Les religieux déjà riche s'installe le long du Rhône sur la rive Est, mais aussi de coté Gardois. Ce fut un siècle de calamités, alors que le début du siècle voit la population croître jusqu'en 1321 s'abat sur la région des catastrophes. D'abord une détérioration du climat qui entraîne une baisse de productivité agricole (1332, 1374 et 1480) avec de fortes pluies désastreuses (en 1374, 1393). C'est la peste qui frappe aussi en 1353, 1361, 1374, 1450, 1459, 1482, 1490 une véritable hécatombe qui frappe les populations. Les guerres ne font pas de pauses : Avec les Anglais, ou en 1339 on envoi des troupes en Gascogne. Les Routiers qui écument et pillent la région pour les anglais ou les français suivant le cas, mais surtout pour eux. En 1360 ils occupent Pont-Saint-Esprit, au passage ravagent Chusclan et Codolet. Une aide militaire et diplomatique viendra du Pape installé en Avignon. Les routes sont tellement peu surent que les nobles n'osent pas sortir de leurs villes. Il y a aussi entre 1377 et 1380 le bâtard de Landorre (chef des brigands de l'Espérou) qui écumera du Vigan, à Sommières et jusqu'au-delà de Montpellier. Et pour finir une grande révolte celle des Tuchins qui en 1383 et 1384 soulèvent toute la région, Bagnols-sur-cèze va les accueillir favorablement, ainsi que la population de Vézénobres qui aide à prendre le château. La encore c'est l'aide Pontificale qui ramènera le calme. Le pouvoir Royale n'est pas au plus fort, trop d'impôts pas assez de sécurité. Les bourguignons qui sont proches de Charles VI bénéficie du soutient de Nîmes, Pont-Saint-Esprit, Uzès, Bagnols, Sommières, Aigues-Mortes alors que les villes de Beaucaire, Fourques et Roquemaure sont dans le camp de Charles le Dauphin. Il faudra le siège de Pont-Saint-Esprit et de Nîmes pour que la loyauté revienne à la couronne. L'ordre et rétabli enfin en 1420. Se développe aussi la sorcellerie que l'église combattra par tous les moyens. Le coté positif de l'époque et l'apparition des confréries d'essence religieuse qui assurent à leurs membres un minimum de vie sociale et à leurs morts une prise en charge des obsèques. A la fin du XV° siècle les choses se calmes, le pouvoir royal se confirme. La langue Française commence à remplacer le Latin et l'Occitan, on sort d'une époque pour rentré dans une autre.
En ce XVI° siècle la région est essentiellement agricole, mais petit à petit elle vat basculer vers l'industrie (entre autre celle du textile).
A cette époque c'est les parties montagneuses qui sont le plus peupler au détriment de la plaine.
Durant la période XVI° et XVII° c'est la peur de la faim qui favorise la culture du blé au détriment de la vigne, du châtaigner et des oliviers. Le sel à aigues morte lui apporte toujours de fort revenu. Petit à petit la viticulture se développe et gagne des terres sur les céréales. On voit alors les premiers grand cru de la région.
Au XVII° siècle l'industrie de la laine et du cuir se développe, ce qui permet l'émergence de Saint Hippolyte. Les Cévennes se lance à la fin de ce siècle dans la culture de la soie se qui vat faire changer le visage de la région. Le murier arbre nécessaire pour la soie (L'arbre d'or) vat remplacer le châtaigner que l'on appelle l'arbre à pain.
La révolution industrielle du XVIII° permet à la région de s'enrichir et toutes les villes en profitent, Nîmes devient un grand centre du textile. Les produits phares sont la bonneterie et la fabrication de bas. Beaucaire deviens grâce à sa foire un centre incontournable du commerce et c'est de toute l'Europe que l'on viens acheter les produits locaux et vendre des textiles tel, draps de Flandre ou d' Hollande, mousseline de Gand, Naples, les toiles peinte de Suisse... A Beaucaire on échange aussi des matières premières des Amériques, Antilles... tel l'indigo, le coton, le café... C'est à cette époque qu' a Nîmes on aménage les jardins de la fontaine sous la direction de l'ingénieur Jacques Philippe Mareschal témoignage de la richesse de la Ville.
C'est au XVI° siècle que ce développe une séparation religieuse entre catholique et protestant. En 1545 apparait un embryon d'église réformée à Nîmes et en 1561 la création d'une académie protestante. Une très grand partie de la population adhère à la réforme (les 3/4), mais des zones restent imperméable aux changements, ce qui vat causer des conflits meurtriers entre 1562 et 1598. Malgré les massacres fait par les 2 camps au cours de ces guerres la région échappa relativement à la nuit de la Saint Barthélemy.
L' édit de Nantes en 1598 ouvrit une période de coexistence plus ou moins pacifique. A Nîmes on comptait 3000 catholiques pour prés de 12000 protestants. C'est en 1621 que commence la guerre de Rohan (Non d'un chef militaire des réformés) qui se termine par la paix d'Alès et l'édit de pacification de Nîmes en juin juillet 1629. Ce conflit abouti à la destruction de l'organisation politico-militaire des protestants. L'église catholique décide alors de changer afin de reprendre de l'importance dans la région, mais les résultats ne sont pas probants. On doit ces changements à l'évêque de Nîmes Cohon (1634-1655). c'est dans la 2eme parti du XVII° siècle que l'on commença à rebâtir les églises détruites au cours des guerres passées. Alors que les forces catholiques avaient échoué c'est la politique de Louis XIV qui petit petit s'attaque aux droit des protestants ( à partir de 1661). On fait intervenir les troupes des Dragons qui force les conversions. C'est le 4 octobre 1685 que 4000 huguenots se convertissent à Nîmes. ( le 17 octobre 1685 révocation de l'édit de Nantes à Fontainebleau).
C''est au début du XVIII° siècle que les conflits reprennent sous le nom de la guerre des camisards (1702-1710). C'est un jeune cardeur de Saint Jean du Gard, Abraham Mazel qui inspira cette révolte populaire. Leur chef le plus connu fut Jean Cavalier. En aout 1715 non loin de Saint Hippolite du Fort le pasteur Antoine Court réunissait clandestinement le premier synode de l'Eglise du Désert. Jusqu'au milieu du XVIII° siècle les assemblées secrètes de protestants étaient traqués, les hommes conduits aux galères et les femmes dans la tour de Constance à Aigues Mortes. La plus connue est Marie Durant qui y resta de 1730 à 1767. En 1768 on libère les dernières prisonnières de la tour.
Durant la période XVI° et XVII° c'est la peur de la faim qui favorise la culture du blé au détriment de la vigne, du châtaigner et des oliviers. Le sel à aigues morte lui apporte toujours de fort revenu. Petit à petit la viticulture se développe et gagne des terres sur les céréales. On voit alors les premiers grand cru de la région.
Au XVII° siècle l'industrie de la laine et du cuir se développe, ce qui permet l'émergence de Saint Hippolyte. Les Cévennes se lance à la fin de ce siècle dans la culture de la soie se qui vat faire changer le visage de la région. Le murier arbre nécessaire pour la soie (L'arbre d'or) vat remplacer le châtaigner que l'on appelle l'arbre à pain.
La révolution industrielle du XVIII° permet à la région de s'enrichir et toutes les villes en profitent, Nîmes devient un grand centre du textile. Les produits phares sont la bonneterie et la fabrication de bas. Beaucaire deviens grâce à sa foire un centre incontournable du commerce et c'est de toute l'Europe que l'on viens acheter les produits locaux et vendre des textiles tel, draps de Flandre ou d' Hollande, mousseline de Gand, Naples, les toiles peinte de Suisse... A Beaucaire on échange aussi des matières premières des Amériques, Antilles... tel l'indigo, le coton, le café... C'est à cette époque qu' a Nîmes on aménage les jardins de la fontaine sous la direction de l'ingénieur Jacques Philippe Mareschal témoignage de la richesse de la Ville.
C'est au XVI° siècle que ce développe une séparation religieuse entre catholique et protestant. En 1545 apparait un embryon d'église réformée à Nîmes et en 1561 la création d'une académie protestante. Une très grand partie de la population adhère à la réforme (les 3/4), mais des zones restent imperméable aux changements, ce qui vat causer des conflits meurtriers entre 1562 et 1598. Malgré les massacres fait par les 2 camps au cours de ces guerres la région échappa relativement à la nuit de la Saint Barthélemy.
L' édit de Nantes en 1598 ouvrit une période de coexistence plus ou moins pacifique. A Nîmes on comptait 3000 catholiques pour prés de 12000 protestants. C'est en 1621 que commence la guerre de Rohan (Non d'un chef militaire des réformés) qui se termine par la paix d'Alès et l'édit de pacification de Nîmes en juin juillet 1629. Ce conflit abouti à la destruction de l'organisation politico-militaire des protestants. L'église catholique décide alors de changer afin de reprendre de l'importance dans la région, mais les résultats ne sont pas probants. On doit ces changements à l'évêque de Nîmes Cohon (1634-1655). c'est dans la 2eme parti du XVII° siècle que l'on commença à rebâtir les églises détruites au cours des guerres passées. Alors que les forces catholiques avaient échoué c'est la politique de Louis XIV qui petit petit s'attaque aux droit des protestants ( à partir de 1661). On fait intervenir les troupes des Dragons qui force les conversions. C'est le 4 octobre 1685 que 4000 huguenots se convertissent à Nîmes. ( le 17 octobre 1685 révocation de l'édit de Nantes à Fontainebleau).
C''est au début du XVIII° siècle que les conflits reprennent sous le nom de la guerre des camisards (1702-1710). C'est un jeune cardeur de Saint Jean du Gard, Abraham Mazel qui inspira cette révolte populaire. Leur chef le plus connu fut Jean Cavalier. En aout 1715 non loin de Saint Hippolite du Fort le pasteur Antoine Court réunissait clandestinement le premier synode de l'Eglise du Désert. Jusqu'au milieu du XVIII° siècle les assemblées secrètes de protestants étaient traqués, les hommes conduits aux galères et les femmes dans la tour de Constance à Aigues Mortes. La plus connue est Marie Durant qui y resta de 1730 à 1767. En 1768 on libère les dernières prisonnières de la tour.
En cette fin du XVIII° siècle les prémisses de la révolution sont la.
Le prix du blé augmente de plus de 60% entre janvier 1788 et mars 1789, la cause une production insuffisante.
Mais aussi une crise économique qui crée du chômage et de la grogne.
L' annonce du renvoi de
Jacques Necker
(la prise de la bastille ne fut connu que plus tard) pousse le 19 juillet des citoyens à former une milice bourgeoise sous le non de légion Nîmoise.
Des rumeurs se répandent et pousse des volontaires à s'organiser en garde.
Le 22 novembre 1789 est constitué le Département du Gard, Et les frontières délimité le 17 février 1790 qui prend à peu prés les contours de la sénéchaussée de Nîmes.
En cette époque les premières élections ont lieu, les élus ne reste pas en place bien longtemps et sont remplacés au fur et à mesure des changements de pouvoir qui suivent les événements de paris. François-Marie Froment monte des compagnies composées de catholiques pour essentiel des ouvriers agricole surnommés les cébéts (mangeur d'oignons) et de l'autre coté des marchands et bourgeois fondent le 11 avril une société des amis de la constitution qui compte une majorité de protestants. touts au long de la révolution des heurts se feront entre les divers camps et des combats auront lieu.
En 1791 on demande aux évêques et aux curés le serment constitutionnel dans le cadre de la constitution civile du clergé. Le Gard le comptera que 35% de jureurs contre 52 à 55% en moyenne dans le reste de la France. Ceux qui refusent doivent alors quitter la France, Le Pape est bien sur contre cette constitution. En cette fin 1791 les conditions de vie s'aggravent la crise économique empire et ce qui poussera en avril 1792 des bandes de villageois armés à attaquer les châteaux et à les bruler. En 2 jours s'est 25 châteaux qui seront brulés.
En 1793 ce sont des heurts entre la Garde nationale et les jacobins qui éclatent. Se n'est qu'en septembre que commencera l'épuration des administrations. Le Gard n'est pas directement menacé par la guerre, mais il doit fournir des troupes à l'armée du Var et à celle des Pyrénées. La levée en masse est proclamé en août 1793. Les troupes du Gard contribueront à la victoire sur les espagnol et sur les anglais à Toulon.
En 1794 (an II) la répression est renforcé et de nombreux procès ont lieu avec des condamnations à mort. On dépêche Jean Borie un montagnard pour établir le gouvernement révolutionnaire en province. La monnaie Assignat est déprécié et on en revient au troc. Le 18 septembre 1794 la convention décide de ne plus payer les frais et salaires d'aucun culte, se qui établi la séparation de l'église et de l'état.
Sous le Directoire les royaliste reprennent de l'importance et gagnent en influence. La confusion et toujours la en l'an VI lors des élections et la situation économique reste préoccupante jusqu'en 1800.
Durant l'an IX du calendrier révolutionnaire (1800-1801) des petits groupes font du brigandage, l'un des chefs le plus connu est l'abbé Solier. Les gendarmes avec l'aide de troupes les attraperont et ils seront condamnés à mort.
En 1803 Nîmes devient la 4eme ville à avoir un lycée, âpres Montpellier et avant Paris. La ville à du pour cela faire une souscription afin de payer une avance à l'état. Une faculté de lettres de 5 chaires (littérature Grec, Latine, Française et philosophie et histoire) est crée à Nîmes en 1809.
La route qui traverse le Gard d'est en Ouest sert aux troupes lors des différentes compagnes. En 1806 Des troupes viennent de l'Espagne (allier de la France) vers l'Italie et l'année suivante c'est dans le sens inverse, jusqu'en 1808 ou Napoléon Bonaparte prépare l'invasion de l' Espagne. En 1810 des corps de toutes nationalités partent vers la péninsule Ibérique et presque toutes passent par Nîmes. Le passage de troupes ralenti en 1811 et 1812 puis s'inverse de l' Espagne vers le Rhin.
Le poids de la guerre est tel, que lorsque le courrier du 15 avril 1814 arrive et annonce le retour des Bourbons et l'abdication de Napoléon il y a dans le Gard (comme dans toute la France) un profond soulagement. Très vite une société royaliste est crée à Nîmes et demande le retour à une monarchie absolue. Quelques heurt auront lieux entre catholiques et protestants sans dégénérer.
Le 1er mars 1815 Napoléon débarque au golfe Juan et la nouvelle est connu le 5 dans le Gard. Le duc d'Angoulême neveu de Louis XVIII choisit Nîmes pour appeler aux armes tout le Midi et lève 2 bataillons. La révolution des 100 jours se fera dans le calme sauf à Nîmes ou des officiers se réunissent à la Fontaine le 3 Avril et se déclarent en révolte. Des emblèmes royaux sont détruits et règne alors un grand désordres. Le 6 avril le général Gilly Bonapartiste déclare l'état de siège à Nîmes. Mais cela ne durera pas puisque le roi revient au pouvoir. Les royaliste entre à Nîmes et la terreur blanche se répand dans les rues. On pille les notables protestants, on tue, viole les femmes...
Des protestants fuient par peur des représailles. Entre Marguerittes et Vauvert tous les domaines des protestants sont attaqués, pillés et incendiés. En septembre 1815 on comptera près de 12000 soldats Autrichiens qui aideront à désarmer les Nîmois et à rétablir un calme relatif. Quelques troubles auront encore lieux en octobre et novembre, les derniers quand le duc d' Angoulême venu rétablir l'ordre désire rétablir le culte protestant (les temples sont fermés depuis juillet 1815). Les divisions religieuses ne s'atténueront que lentement, peu à peu masquées par des conflits sociaux naissant.
Le 22 novembre 1789 est constitué le Département du Gard, Et les frontières délimité le 17 février 1790 qui prend à peu prés les contours de la sénéchaussée de Nîmes.
En cette époque les premières élections ont lieu, les élus ne reste pas en place bien longtemps et sont remplacés au fur et à mesure des changements de pouvoir qui suivent les événements de paris. François-Marie Froment monte des compagnies composées de catholiques pour essentiel des ouvriers agricole surnommés les cébéts (mangeur d'oignons) et de l'autre coté des marchands et bourgeois fondent le 11 avril une société des amis de la constitution qui compte une majorité de protestants. touts au long de la révolution des heurts se feront entre les divers camps et des combats auront lieu.
En 1791 on demande aux évêques et aux curés le serment constitutionnel dans le cadre de la constitution civile du clergé. Le Gard le comptera que 35% de jureurs contre 52 à 55% en moyenne dans le reste de la France. Ceux qui refusent doivent alors quitter la France, Le Pape est bien sur contre cette constitution. En cette fin 1791 les conditions de vie s'aggravent la crise économique empire et ce qui poussera en avril 1792 des bandes de villageois armés à attaquer les châteaux et à les bruler. En 2 jours s'est 25 châteaux qui seront brulés.
En 1793 ce sont des heurts entre la Garde nationale et les jacobins qui éclatent. Se n'est qu'en septembre que commencera l'épuration des administrations. Le Gard n'est pas directement menacé par la guerre, mais il doit fournir des troupes à l'armée du Var et à celle des Pyrénées. La levée en masse est proclamé en août 1793. Les troupes du Gard contribueront à la victoire sur les espagnol et sur les anglais à Toulon.
En 1794 (an II) la répression est renforcé et de nombreux procès ont lieu avec des condamnations à mort. On dépêche Jean Borie un montagnard pour établir le gouvernement révolutionnaire en province. La monnaie Assignat est déprécié et on en revient au troc. Le 18 septembre 1794 la convention décide de ne plus payer les frais et salaires d'aucun culte, se qui établi la séparation de l'église et de l'état.
Sous le Directoire les royaliste reprennent de l'importance et gagnent en influence. La confusion et toujours la en l'an VI lors des élections et la situation économique reste préoccupante jusqu'en 1800.
Durant l'an IX du calendrier révolutionnaire (1800-1801) des petits groupes font du brigandage, l'un des chefs le plus connu est l'abbé Solier. Les gendarmes avec l'aide de troupes les attraperont et ils seront condamnés à mort.
En 1803 Nîmes devient la 4eme ville à avoir un lycée, âpres Montpellier et avant Paris. La ville à du pour cela faire une souscription afin de payer une avance à l'état. Une faculté de lettres de 5 chaires (littérature Grec, Latine, Française et philosophie et histoire) est crée à Nîmes en 1809.
La route qui traverse le Gard d'est en Ouest sert aux troupes lors des différentes compagnes. En 1806 Des troupes viennent de l'Espagne (allier de la France) vers l'Italie et l'année suivante c'est dans le sens inverse, jusqu'en 1808 ou Napoléon Bonaparte prépare l'invasion de l' Espagne. En 1810 des corps de toutes nationalités partent vers la péninsule Ibérique et presque toutes passent par Nîmes. Le passage de troupes ralenti en 1811 et 1812 puis s'inverse de l' Espagne vers le Rhin.
Le poids de la guerre est tel, que lorsque le courrier du 15 avril 1814 arrive et annonce le retour des Bourbons et l'abdication de Napoléon il y a dans le Gard (comme dans toute la France) un profond soulagement. Très vite une société royaliste est crée à Nîmes et demande le retour à une monarchie absolue. Quelques heurt auront lieux entre catholiques et protestants sans dégénérer.
Le 1er mars 1815 Napoléon débarque au golfe Juan et la nouvelle est connu le 5 dans le Gard. Le duc d'Angoulême neveu de Louis XVIII choisit Nîmes pour appeler aux armes tout le Midi et lève 2 bataillons. La révolution des 100 jours se fera dans le calme sauf à Nîmes ou des officiers se réunissent à la Fontaine le 3 Avril et se déclarent en révolte. Des emblèmes royaux sont détruits et règne alors un grand désordres. Le 6 avril le général Gilly Bonapartiste déclare l'état de siège à Nîmes. Mais cela ne durera pas puisque le roi revient au pouvoir. Les royaliste entre à Nîmes et la terreur blanche se répand dans les rues. On pille les notables protestants, on tue, viole les femmes...
Des protestants fuient par peur des représailles. Entre Marguerittes et Vauvert tous les domaines des protestants sont attaqués, pillés et incendiés. En septembre 1815 on comptera près de 12000 soldats Autrichiens qui aideront à désarmer les Nîmois et à rétablir un calme relatif. Quelques troubles auront encore lieux en octobre et novembre, les derniers quand le duc d' Angoulême venu rétablir l'ordre désire rétablir le culte protestant (les temples sont fermés depuis juillet 1815). Les divisions religieuses ne s'atténueront que lentement, peu à peu masquées par des conflits sociaux naissant.
En 1891, Nîmes est l'une des premières villes de France à s'éclairer à l'électricité.
Racontée dans l'Indépendant du Gard, cette scène surréaliste qui se passe en 1899 à Montpellier.
"Les curieux sont encore nombreux sur l'Esplanade pour recevoir, pendant la nuit, cette belle lumière que répandent ces superbes lampes électriques..."
On imagine assez bien des comportements similaires à Nîmes où la fée électrique a fait son apparition huit ans plus tôt en 1891.
La première usine électrique nîmoise est construite sur le boulevard du Viaduc actuel boulevard Talabot.
Mais il faudra près de quarante ans pour que l'électricité supplante l'éclairage au gaz installé depuis 1838.
En 1928, on ne compte en effet que quinze réverbères électriques, dont six installés sur l'
Esplanade
autour de la
fontaine Pradier.
Ce sont les établissements publics, quelques riches particuliers et le
tramway
qui en bénéficient en premier.
Ironie de l'histoire, c'est le théâtre de Nîmes qui, entant que bâtiment hautement inflammable, bénéficie en tout premier de l'installation de l'électricité en 1891...
Soixante et un an plus tard, l'édifice disparaît totalement dans un incendie criminel.
Le théâtre du XIX° au XX° siecle
En 1800, le 3 février, (14 pluviôse an VIII), inauguration du grand théâtre, face à la Maison Carrée, il remplaçait le théâtre des casernes détruit par un incendie en décembre 1797. Cet édifice fut réalisé à partir de 1799 par l'architecte Meunier, et financé par une société d'actionnaires. A cette époque la façade n'était pas achevée et le monument resta longtemps dans cet état. puisque ce ne fut qu'en 1821 que la colonnade fut bâtie. C'est seulement à ce moment que la ville en devint propriétaire.
Au XX° siecle Le théâtre occupe alors une place centrale dans la vie des Nîmois, c'est l'un des deux pôles culturels de la ville avec les Arènes. L'on y donne les opéras dont les Nîmois sont fanas.
Le théâtre est incendié le 27 octobre 1952 vers 18h30 par Eva CLOSSET, et l'atroce nouvelle fait le tour de Nîmes. "Le théâtre brûle!" et bientôt la foule accourt pour voir l'incendie. Pendant des heures les pompiers lutte en vain contre le feu, devans des spectateurs horifiés. Vers 23h30, la police a levé le barrage qu'elle avait établi autour du théâtre, tout est détruit sauf la façade. L'incendie du théâtre fut un véritable déchirement pour la plupart des Nîmois et la ville après la catastrophe fut en deuil pendant plusieurs jours. De cet incendie il ne restera que la façade avec ses colonnes.
Après 33 années de réflexions, de projets remis de commissions en commissions. Immobilisme incompréhensible pour les partisans de la reconstruction du théâtre, tout comme la décision très controversée prise en 1985, de l'enlèvement des colonnes. Le démontage et le numérotage se firent avec une précision méticuleuse, pas moins de 1500 pièces seront répertoriées, et un beau mois de l'année 1990 cet énorme puzzle sera réassemblé sur l'aire de repos de la nouvelle autoroute Nîmes-Arles. Ces travaux seront effectués sous la direction de Jean-Pierre Dufoix, Architecte en Chef des Monuments de France.
Le Procés de Eva CLOSSET
Quand, le 10 juillet 1953, s'ouvre le procès d'Eva Closset, une multitude de Nîmois se pressent au palais de Justice pour assister aux débats. La salle d'audience des assises est trop petite pour contenir tout le monde. L'assistance était hostile, se souvient Robert Chalavet qui, tout jeune avocat, fête ce jour-là ses 24 ans. La foule aurait volontiers lynché l'accusée. Mais, un peu plus tard, après la lecture de sa biographie, les gens la plaignaient. Il faut dire que la vie d'Eva Closset, 45 ans, est une suite d'échecs. Cette Belge rêvait d'une destinée de vedette d'opéra. Elle est choriste, embauchée à Nîmes pour la saison. Divorcée, elle vit avec son neveu, José Faès, 27 ans, dont elle est également la tutrice légale. "C'était le fils de sa sœur, explique Robert Chalavet". Cette dernière l'avait eu hors mariage, ce qui était terrible dans la très catholique Belgique. C'est pourquoi Eva Closset qui, elle, était mariée, l'a recueilli, probablement pour éviter le scandale. Mais le mariage d'Eva Closset ne dure pas. Et José Faès sera finalement son seul enfant. "Celui sur lequel elle reporte tous ses rêves, continue Robert Chalavet". Mais Faès est un personnage falot, un piètre chanteur sans ambition aucune. Closset et Faès sont à Nîmes pour la saison d'opéra et ont été embauchés comme choristes. La saison vient tout juste de commencer. Le samedi précédant l'incendie, Mado Robin, "la voix la plus haute du monde", y avait joué dans Lakmé. Le lendemain, c'était Ernest Blanc, tout jeune encore, mais déjà l'un des plus grands barytons français, qui avait interprété Les Pêcheurs de perles. Mais après seulement trois représentations, un constat s'impose au directeur artistique du théâtre de Nîmes José Faès, n'est pas du tout à la hauteur. Il décide de le renvoyer. C'est là que se noue le drame.
Le lundi matin, sa tante supplie le directeur de revenir sur sa décision. Touché, il décide de lui accorder une seconde chance et demande à José Faès de revenir l'après-midi pour une nouvelle audition. Mais cela ne donne rien et il confirme son intention de le renvoyer. Ce dernier rentre à la pension, rue de la Maison-carrée, où il loge avec sa tante et lui annonce la nouvelle. Eva Closset retourne aussi sec au théâtre pour plaider encore une fois sa cause. Nouveau refus du directeur qui lui donne cependant une petite somme d'argent et lui demande de récupérer les effets de son neveu dans la loge des choristes. Un employé l'accompagne mais, alors qu'ils reviennent et se trouvent sur la scène, l'employé est appelé pour autre chose et laisse Eva regagner seule la sortie.
Sur la scène, celle-ci voit les décors de la veille qui sont déposés à même le sol. "Normalement, les décors étaient rangés dans un entrepôt, rue des Chassaintes. On ne les gardait pas au théâtre, car ils étaient faits de peinture à l'huile et de toile et donc facilement inflammables. Il y avait d'ailleurs eu déjà plusieurs départs de feu au théâtre de Nîmes. " À la vue de ces décors, on ne sait ce qui se passe dans la tête d'Eva Closset. Un instant de folie et elle met le feu avant de s'enfuir. "Arrivée au bout de la rue des Frères-Mineurs, elle entend crier: "Au feu ! au feu !". Terrorisée, elle se réfugie dans son meublé. Le lendemain, rongée par le remords, elle va se confesser au curé de Saint-Paul. Il lui conseille d'assumer ses actes, ne serait-ce que pour qu'un innocent ne soit pas accusé à sa place". Le même jour elle envoie une lettre anonyme à la police, où elle révèle qu'il s'agit d'un incendie criminel, une vengeance. Le mercredi, elle envoie une seconde lettre où elle se dénonce, mais, avant même que le courrier ne soit distribué, elle se constitue prisonnière. "L'ironie de tout cela, c'est que personne ne la soupçonnait. Tout le monde pensait que l'incendie était accidentel. " Finalement, Eva Closset, qui encourt la peine de mort pour cet incendie, obtient l'indulgence du jury. Elle est condamnée à sept ans de travaux forcés. Après avoir purgé sa peine, elle est repartie en Belgique où l'on ne sait ce qu'elle est devenue. Elle est morte là-bas au début des années 1980, avant que l'on enlève les colonnes de l'ancien théâtre pour construire Carré d'Art...
Le théâtre du XIX° au XX° siecle
En 1800, le 3 février, (14 pluviôse an VIII), inauguration du grand théâtre, face à la Maison Carrée, il remplaçait le théâtre des casernes détruit par un incendie en décembre 1797. Cet édifice fut réalisé à partir de 1799 par l'architecte Meunier, et financé par une société d'actionnaires. A cette époque la façade n'était pas achevée et le monument resta longtemps dans cet état. puisque ce ne fut qu'en 1821 que la colonnade fut bâtie. C'est seulement à ce moment que la ville en devint propriétaire.
Au XX° siecle Le théâtre occupe alors une place centrale dans la vie des Nîmois, c'est l'un des deux pôles culturels de la ville avec les Arènes. L'on y donne les opéras dont les Nîmois sont fanas.
Le théâtre est incendié le 27 octobre 1952 vers 18h30 par Eva CLOSSET, et l'atroce nouvelle fait le tour de Nîmes. "Le théâtre brûle!" et bientôt la foule accourt pour voir l'incendie. Pendant des heures les pompiers lutte en vain contre le feu, devans des spectateurs horifiés. Vers 23h30, la police a levé le barrage qu'elle avait établi autour du théâtre, tout est détruit sauf la façade. L'incendie du théâtre fut un véritable déchirement pour la plupart des Nîmois et la ville après la catastrophe fut en deuil pendant plusieurs jours. De cet incendie il ne restera que la façade avec ses colonnes.
Après 33 années de réflexions, de projets remis de commissions en commissions. Immobilisme incompréhensible pour les partisans de la reconstruction du théâtre, tout comme la décision très controversée prise en 1985, de l'enlèvement des colonnes. Le démontage et le numérotage se firent avec une précision méticuleuse, pas moins de 1500 pièces seront répertoriées, et un beau mois de l'année 1990 cet énorme puzzle sera réassemblé sur l'aire de repos de la nouvelle autoroute Nîmes-Arles. Ces travaux seront effectués sous la direction de Jean-Pierre Dufoix, Architecte en Chef des Monuments de France.
Le Procés de Eva CLOSSET
Quand, le 10 juillet 1953, s'ouvre le procès d'Eva Closset, une multitude de Nîmois se pressent au palais de Justice pour assister aux débats. La salle d'audience des assises est trop petite pour contenir tout le monde. L'assistance était hostile, se souvient Robert Chalavet qui, tout jeune avocat, fête ce jour-là ses 24 ans. La foule aurait volontiers lynché l'accusée. Mais, un peu plus tard, après la lecture de sa biographie, les gens la plaignaient. Il faut dire que la vie d'Eva Closset, 45 ans, est une suite d'échecs. Cette Belge rêvait d'une destinée de vedette d'opéra. Elle est choriste, embauchée à Nîmes pour la saison. Divorcée, elle vit avec son neveu, José Faès, 27 ans, dont elle est également la tutrice légale. "C'était le fils de sa sœur, explique Robert Chalavet". Cette dernière l'avait eu hors mariage, ce qui était terrible dans la très catholique Belgique. C'est pourquoi Eva Closset qui, elle, était mariée, l'a recueilli, probablement pour éviter le scandale. Mais le mariage d'Eva Closset ne dure pas. Et José Faès sera finalement son seul enfant. "Celui sur lequel elle reporte tous ses rêves, continue Robert Chalavet". Mais Faès est un personnage falot, un piètre chanteur sans ambition aucune. Closset et Faès sont à Nîmes pour la saison d'opéra et ont été embauchés comme choristes. La saison vient tout juste de commencer. Le samedi précédant l'incendie, Mado Robin, "la voix la plus haute du monde", y avait joué dans Lakmé. Le lendemain, c'était Ernest Blanc, tout jeune encore, mais déjà l'un des plus grands barytons français, qui avait interprété Les Pêcheurs de perles. Mais après seulement trois représentations, un constat s'impose au directeur artistique du théâtre de Nîmes José Faès, n'est pas du tout à la hauteur. Il décide de le renvoyer. C'est là que se noue le drame.
Le lundi matin, sa tante supplie le directeur de revenir sur sa décision. Touché, il décide de lui accorder une seconde chance et demande à José Faès de revenir l'après-midi pour une nouvelle audition. Mais cela ne donne rien et il confirme son intention de le renvoyer. Ce dernier rentre à la pension, rue de la Maison-carrée, où il loge avec sa tante et lui annonce la nouvelle. Eva Closset retourne aussi sec au théâtre pour plaider encore une fois sa cause. Nouveau refus du directeur qui lui donne cependant une petite somme d'argent et lui demande de récupérer les effets de son neveu dans la loge des choristes. Un employé l'accompagne mais, alors qu'ils reviennent et se trouvent sur la scène, l'employé est appelé pour autre chose et laisse Eva regagner seule la sortie.
Sur la scène, celle-ci voit les décors de la veille qui sont déposés à même le sol. "Normalement, les décors étaient rangés dans un entrepôt, rue des Chassaintes. On ne les gardait pas au théâtre, car ils étaient faits de peinture à l'huile et de toile et donc facilement inflammables. Il y avait d'ailleurs eu déjà plusieurs départs de feu au théâtre de Nîmes. " À la vue de ces décors, on ne sait ce qui se passe dans la tête d'Eva Closset. Un instant de folie et elle met le feu avant de s'enfuir. "Arrivée au bout de la rue des Frères-Mineurs, elle entend crier: "Au feu ! au feu !". Terrorisée, elle se réfugie dans son meublé. Le lendemain, rongée par le remords, elle va se confesser au curé de Saint-Paul. Il lui conseille d'assumer ses actes, ne serait-ce que pour qu'un innocent ne soit pas accusé à sa place". Le même jour elle envoie une lettre anonyme à la police, où elle révèle qu'il s'agit d'un incendie criminel, une vengeance. Le mercredi, elle envoie une seconde lettre où elle se dénonce, mais, avant même que le courrier ne soit distribué, elle se constitue prisonnière. "L'ironie de tout cela, c'est que personne ne la soupçonnait. Tout le monde pensait que l'incendie était accidentel. " Finalement, Eva Closset, qui encourt la peine de mort pour cet incendie, obtient l'indulgence du jury. Elle est condamnée à sept ans de travaux forcés. Après avoir purgé sa peine, elle est repartie en Belgique où l'on ne sait ce qu'elle est devenue. Elle est morte là-bas au début des années 1980, avant que l'on enlève les colonnes de l'ancien théâtre pour construire Carré d'Art...